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lundi 8 août 2011

Un poulet ... vite !

En écoutant La semaine Verte dimanche, j'ai appris cette information pour le moins sidérante.

Entre la naissance du poulet et son arrivée dans notre assiette, on compte ... 36 jours !

mercredi 3 mars 2010

C'est quoi la joke ?

Aujourd'hui, dans sa section Voyage, le journal La Presse nous livre une dizaine d'adresses de cabanes à sucres pour les weekends "érabliers" qu'apporte chaque année le printemps. On nous donne l'adresse, le prix par personne, une légère description des "cochoncetés" comprises dans le repas, et même l'adresse internet.
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J'ai accroché sur la cabane Au Pied De Cochon. Le très montréalais Martin Picard, véritable génie créateur dans la bouffe, ouvrait sa cabane l'an dernier à Saint-Benoît-de-Mirabel, y apportant sa science gastronomique et ses découvertes pas-comme-les-autres.
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Le journaliste nous indique que c'est l'expérience culinaire par excellence pour la saison des sucres et que les plats traditionnels sont transformés au gré de l'inspiration de Picard. Omelette au maquereau fumé, soupe aux pois avec foie gras ... avec portions gargantuesques. De quoi rendre le lecteur fou ...
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Les prix sont élevés mais bon ($49 pour adulte ... $15 pour les enfants) ça vaut la peine. Ça sera du 12 mars au 9 mai, du jeudi au dimanche. On nous donne le téléphone et l'adresse internet parce qu'il faut réserver et puis, le journaliste nous indique que ... c'est complet pour 2010.
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Beau chien sale !

lundi 28 décembre 2009

Ballet pour les papilles

Dans le premier service de fondu dédié au fromage, nous plongions nos morceaux de pain dans trois contenants : fromage suisse classique, fromage / tomates ou fromage / champignons sauvages.
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Dans la deuxième fondue nommée chinoise, nous pouvions plonger morceaux de boeuf en lamelles, poulet oriental en lamelles, crevettes toutes habillées, carrés de saumon ou pétoncles.
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Pour la troisième dite au chocolat, je me suis concentré sur les fraises mais il y avait aussi des clémentines et des rondelles de bananes.
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Chapeau à ma soeur qui a réussi ce ballet de cuisine pour une douzaine de gloutons avec un synchronisme impeccable, tout en gardant ce sourire omniprésent.

dimanche 20 décembre 2009

Un risotto pour les Fêtes ?

Demain lundi, petite escapade à Lachenaie chez ma deuxième presque-sœur Chantale. Question de se revoir la binette et se raconter nos menteries des Fêtes, une vieille tradition (shut ! ç’pas vrai …).

Pour l’occasion, le blogueur prendra partiellement les commandes des ronds de poêle pour y mijoter l’une des deux seules recettes qui figurent dans son grand livre de plats pour les grandes occasions. Et j’ai nommé le risotto alla croco.

Et c’est délicieux, parole du blogueur. Alors voilà ! La recette est pour quatre personnes plutôt voraces.

Un oignon (j’aime bien le rouge, plus goûteux). Des champignons (7 ou 8 blancs ou cafés ou encore 4 portobellos).

Vous hachez tout ça comme bon vous semble, mais je vous recommande de ne pas faire des morceaux trop petits. Ça goûte meilleur en belle grosse bouchée.

Une bonne vingtaine de tranches minces de pancetta (doux ou fort) que vous ferez frire (c’est un peu le bacon italien) et que vous couperez en languettes avec le ciseau. Mettre de côté.

Dans une grande poêle à frire (votre plus grande), vous déposez une grosse motte de beurre (quart de livre), le rond en puissance maximum. Quand le beurre se met à frémir, vous y incorporez les morceaux d’oignons et champignons qui diminueront de volume dans les deux minutes qui suivent.

Vous y ajoutez maintenant 500 ml de riz ITALIEN (très important, le Carnaroli ou l’Arborio) et mêlez le tout. Une fois le riz bien imbibé, il devient comme translucide (ça prend deux minutes), vous y ajoutez une tasse de vin blanc et brassez le tout jusqu’à ce que le liquide s’imprègne dans la matière.

Le bouillon! C’est le secret d’un risotto réussi. De bœuf ou de poulet ou encore mieux, de veau. Un bon litre que vous aurez chauffé au préalable (presque… bouillonnant). Si vous avez l’art de préparer un bouillon, faites le vôtre bien sûr. Autrement, les concoctions commerciales feront l’affaire. Et si vous aviez un petit restant de moelle, ne vous gênez pas pour rehausser le goût.

Le marathon commence! Dès que le vin blanc s’est évaporé, vous versez une louche de bouillon chaud dans la poêle et … vous BRASSEZ. Presque sans arrêt pour ne pas que le riz colle. Et vous ajoutez une autre louche de bouillon à chaque minute jusqu’à épuisement de votre litre initial, ce qui devrait vous prendre environ de 16 à 18 minutes. N’arrêtez pas de BRASSER, ça pourrait être catastrophique !

Avec la dernière louche de bouillon, vous ajoutez tous les morceaux de pancetta et une bonne tasse de fromage parmesan (reggiano pour les puristes). Vous brassez le tout encore une fois énergiquement et, pendant qu’il restera encore un peu de liquide dans la poêle : vous arrêtez le tout et vous versez le contenu dans un contenant de vitre (comme celui qui contient votre pâté chinois par exemple) et le tour est joué.

Pour la touche finale, outre le parmesan que l’invité peut ajouter dans son assiette, on peut y déposer des asperges sur le dessus, ou encore des médaillons de veau, ou d’énormes crevettes roses.

Allez hop ! À vos poêlons ! Et bon appetito …
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Est-ce que le grand chef Drew veut y mettre son grain de sel ?
NDLR : ce fut succulent et ... trop arrosé. Hic !

jeudi 20 novembre 2008

Le Point G = mmmmmm !

Les pervers parmi vous seront déçus. Ce billet n'a rien à voir avec le sexe.
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Ce matin, j'ai rencontré Thierry et Julien, deux français fort sympas qui viennent d'ouvrir une boutique baptisée Le Point G sur l'Avenue du Mont-Royal (au 1266 pour être précis).
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Le Point G, c'est pour Gaufres, Glaces et Gourmandises (macarons). Désolé pour les vicieux et les vicieuses.
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Je prédis un énorme succès à ces deux maîtres-pâtissiers, glaciers et chocolatiers. On est dans le haut-de-gamme bien sûr mais sur l'Avenue du Mont-Royal, ils ne seront pas dépaysés.
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Je ne vous débiterai pas toutes les saveurs flyées de leurs glaces et macarons. Je vais simplement vous faire déglutiner en vous parlant de cette invention de Thierry et Julien : la glace au foie gras !
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Vous avez bien lu : une crème glacée au foie gras. 50% glace et 50% foie gras le tout fait maison. J'y ai goûté et, non ... je n'ai pas perdu connaissance. Diantre (c'est mon petit côté français) que c'est délicieux.
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Bien sûr, ça ne se prend pas en cornet (ça reviendrait $10 la boule). Mais une demi-cuillerée sur une biscotte, ou la cuillerée délicatement déposée sur un steak ou un risotto pour parfumer le tout ...
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J'ai donc acheté mon p'tit pot et je vais sûrement en faire flipper quelques-un(e)s durant les Fêtes !

dimanche 26 octobre 2008

La s'maine vaaaarte et les frosfros

Moi j’adore les fromages (d’ici et d’ailleurs) au lait cru comme au lait pasteurisé. J’aime les produits finaux de ces travailleurs de la terre.

J’aime aussi l’émission la Semaine Verte de Radio-Canada que j’adore prononcer avec l’accent amplifié « vaaaarte ». J’aime qu’on me parle de ces jeunes et vieux agriculteurs totalement passionnés par leur travail et la transmission de leurs connaissances à leur progéniture.

Or ce dimanche, la Semaine Vaaarte s’est entièrement consacré à la crise du fromage de l’été dernier principalement à cause de cette fameuse listéria. Et plusieurs de ces hommes et femmes, autant sur les fermes productrices que chez les revendeurs et leurs comptoirs accueillants, se sont fait assommer par le Ministère et ses sbires totalement intolérants.

Et pour montrer l’incompétence, voire la fourberie du ministre responsable Lucien Lessard, lisez-moi cette excuse pour expliquer le coup de massue : « J’étais pas pour mettre en danger le fœtus d’une femme enceinte pour 30 kilos de fromage ! ». 30 kilos Tab ! Ils ont vidé les comptoirs de la province ! Allô 30 kilos !

J’ai vu les employés de la fromagerie Médard à Saint-Gédéon, les yeux pleins d’eau, garrocher les centaines de grosses meules produites dans le gros container sous la surveillance des flics du MAPAQ. Et plus tard, le déchargement du stock à l’endroit prévu. Et quelques minutes plus tard, les centaines de mouettes qui se ruent sur le stock pour s’en gaver comme des folles …

Et le fromager de Sainte-Sophie qui jure avoir entendu l’inspecteur-chef du MAPAQ lui dire « Si on s’est trompé, c’est pas grave. On l’aura fait ».

Et voilà mesdames et messieurs par quels conards en complets d’habit nous sommes administrés.

Pour ma part, je ne saurais me priver de cet incroyable Riopelle qui, justement, était cité dans les premiers coupables. Et de nombeux autres petits chefs-d'oeuvre. Dans l’cul le MAPAQ.