C'est la colle que j'ai posée à ma soeur des Iles, pensant bien qu'elle en serait bouche bée. Mais non. Avec pleine assurance, elle m'a donné la réponse. Alors vous, vous savez qui était cette Madeleine ? Mais non, oubliez Madeleine de Verchères. Vous n'y êtes pas du tout. Pas plus que la Madeleine pécheresse et presque blonde de Jésus. La Madeleine, c'était tout simplement la femme de Jacques Cartier. Et voilà. Vous vous coucherez plus intelligent(e)s ce soir ...
lundi 30 juin 2008
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5 commentaires:
Puisque le barème de mon ignorance est très élevé depuis quelque temps déjà, je suis heureuse d'apprendre que je me coucherai plus intelligente, ce soir... ;)
Même toi, Crocomickey, tu vas pouvoir augmenter d'un cran ton niveau de connaissance et te coucher encore plus renseigné ce soir.
T'as pas vu la production théâtrale Mes îles, mon pays? On en parle aussi, comme dans tous les livres qui racontent l'histoire des Iles. Voici un extrait du Dictionnaire des régionalismes du français parlé des Iles de la Madeleine, par Chantal Naud, aux éditions Vignaud, sous l'inscription Iles de la Madeleine :
« ... Ce nom de Madeleine a été donné à l'archipel par François Doublet, père de Jean, qui avait reçu en 1663 la concession des îles Saint-Jean, Brion et Oiseaux : « Et il fut permis à mon père de changer les noms des isles Brion en celui de la Madeleine comme se nomoit ma mère, Madeleine Fontaine ». Au cours de l'histoire des Îles, on retrouve différentes graphies de ce toponyme : îles à Madeleine, îles de la Madeleine, Îles-de-la-Madeleine ; le linguiste Pascal Poirier pour sa part, et dans tous ses écrits, nomme toujours l'archipel Îles-Madeleine. »
Jacques Cartier n'y est pour rien même si c'est lui qui, le premier, a répertorié l'endroit lors de son voyage ici, dans les années 1534 et 1536. Il les nommait îles Ramées. Ces îles étaient déjà habitées en saison par les autochtones Micmacs, les Vikings, les pêcheurs basques, dont je suis la descendante du côté de mon père. Et tout ce monde-là vivait en harmonie, se prêtant main forte à l'occasion.
Tout ce monde-là vivait en harmonie, oui, mais j'aurais dû ajouter... « jusqu'à la déportation des Acadiens » où ils ont connu toutes les misères, les révoltes et soumissions, les exploitations par les Anglais et les rudes tutelles des seigneurs comme Gridley, Coffin, etc.
Jusque dans les années 40 et 50 du siècle dernier, mes grands-parents payaient encore un tribut annuel à ces voleurs de grands chemins. Les descendants de ces seigneurs-là doivent être riches à craquer...
Merci pour les infos. Me sens un peu nono maintenant et vais le faire savoir à ma soeur.
:-)
pour votre gouverne, l'épouse de Jacques Carties se nommait Catherine DesGranges.
Se coucher un peu plus savant qu'à son réveil...
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