C’est en 1981 que mon pote Hubert achetait ce lopin de terre dans la montagne bordant le lac Labelle, à 15 km de son village du même nom dans les Hautes Laurentides. Un morceau de forêt mesurant approximativement 1200 mètres par 300 mètres.
Tranquillement, pas vite, de weekend en weekend, il a commencé à défricher la place, enlevant quelques arbres encombrants ici, ouvrant un petit sentier par là. Mais pas trop ! Question de conserver la splendeur de l’ensemble. Me souviens avoir très modestement contribué il y a sept ou huit ans en charroyant une trentaine de grosses kriss de bûches du bois vers la benne pour le transport vers la fendeuse. Brûlé j’étais après ma journée de travail.
Puis, une idée géniale ! Hubert s’est procuré une rétrocaveuse de seconde main et a commencé a creuser SON propre lac, lequel s’est alimenté (et s’alimente toujours !) à partir de la demi-douzaine de sources présentes dans la montagne.
Il y a pas la suite installé une roulotte qui attend d’être remplacée par le chalet qu’il projette ériger au cours des prochaines années. Ya aussi un petit gazebo (clic !) sur l’autre côté de la rive pour les soupers à l’abri des mouches noires du printemps …
L’an dernier, des américains fortunés lui ont offert un montant équivalant à 10 fois le prix d’achat initial. Vous imaginez sa réponse ? Mais non, il ne les a pas envoyés chier. Il est poli mon pote Hubert. Il leur a dit … non, tout simplement.
Tranquillement, pas vite, de weekend en weekend, il a commencé à défricher la place, enlevant quelques arbres encombrants ici, ouvrant un petit sentier par là. Mais pas trop ! Question de conserver la splendeur de l’ensemble. Me souviens avoir très modestement contribué il y a sept ou huit ans en charroyant une trentaine de grosses kriss de bûches du bois vers la benne pour le transport vers la fendeuse. Brûlé j’étais après ma journée de travail.
Puis, une idée géniale ! Hubert s’est procuré une rétrocaveuse de seconde main et a commencé a creuser SON propre lac, lequel s’est alimenté (et s’alimente toujours !) à partir de la demi-douzaine de sources présentes dans la montagne.
Il y a pas la suite installé une roulotte qui attend d’être remplacée par le chalet qu’il projette ériger au cours des prochaines années. Ya aussi un petit gazebo (clic !) sur l’autre côté de la rive pour les soupers à l’abri des mouches noires du printemps …
L’an dernier, des américains fortunés lui ont offert un montant équivalant à 10 fois le prix d’achat initial. Vous imaginez sa réponse ? Mais non, il ne les a pas envoyés chier. Il est poli mon pote Hubert. Il leur a dit … non, tout simplement.
.
P.S. Je n'ai pas le sens olfactif aussi développé mais je vous le dis comme ça en passant. Samedi midi, Ginette nous a fait remarquer que ça sentait ... la coccinelle (!!!) aux abords de la roulotte. Rien de moins ...
5 commentaires:
Un petit coin de paradis, préservé, au goût des heureux propriétaires. Beaucoup de travail mais la paix n'a pas de prix, et tant pis pour les éventuels acheteurs États-Uniens.
Et, en ce qui concerne les coccinelles, il y en a des variétés qui dégagent une odeur fade un peu écoeurante, vraiment déplaisante pour un nez sensible...
Je suis aussi affligée d'un odorat hyper-développé...malheureusement.
Parlant odorat, j'ai appris dans un cour sur les vins que ce sens, chez l'Homme, atteint son apogée à l'âge de 7 ans et qu'il décline lentement par la suite.
Je vais renchérir sur le commentaire de Lise, il y a des choses qui n'ont pas de prix! Parce qu'elles ont trop de valeur. Le petit hâvre de paix de ton pote, ça fait partie de celles-là...
Cet endroit est magnifique.
Il en a fallu des heures de travail ! mais le résultat en vaut la peine...
Bravo !
Enregistrer un commentaire