Ça passait cet aprem sur ARTV. Je pense que j’étais à la première (pas l’officielle, mais celle du public) représentation au cinéma du film Léolo, tellement j’avais été impressionné par le Zoo la Nuit, le précédent film de Jean-Claude Lauzon.
Mettons que cette journée-là, j’étais resté un peu sur mon appétit, gardant quand même une réserve pour l’aspect artistique et la dimension personnelle que le cinéaste avait inculqué à son œuvre. Mais le côté weird et quasi triso de certains personnages m’avait laissé perplexe, c’est le moins qu’on puisse dire.
Un peu comme tout le monde, j’avais écarquillé les yeux en voyant la performance pour le moins osée de Ginette Reno dans son rôle de mère affective mais aussi très « ouverte » si vous me permettez l’expression.
La belle Lorraine (qui doit frôler les 80 ans ces jours-ci) en avait été fortement ébranlée. Elle qui vénérait Ginette au plus haut point (allant même jusqu’à décrier la jeune Céline qui lui portait ombrage) n’en est jamais revenue, allant même jusqu’à détester la chanteuse « enrobée » et boycotter complètement sa production musicale.
Je me souviens également que le cinéaste avait littéralement harcelé dame Reno pendant près de deux ans pour finalement la convaincre de jouer le rôle de mère du jeune Léo Lozone. En revoyant ces scènes aujourd’hui, étrangement, je les trouve beaucoup moins inconfortables qu’à l’époque. Et je constate aussi que l’incursion de Lauzon dans le monde de la folie mentale est beaucoup plus profond que ce que j’en avais perçu en 1992. Une chose est certaine, Lauzon était un grand cinéaste. Peut-être le meilleur à ce jour au pays du Québec.
Mettons que cette journée-là, j’étais resté un peu sur mon appétit, gardant quand même une réserve pour l’aspect artistique et la dimension personnelle que le cinéaste avait inculqué à son œuvre. Mais le côté weird et quasi triso de certains personnages m’avait laissé perplexe, c’est le moins qu’on puisse dire.
Un peu comme tout le monde, j’avais écarquillé les yeux en voyant la performance pour le moins osée de Ginette Reno dans son rôle de mère affective mais aussi très « ouverte » si vous me permettez l’expression.
La belle Lorraine (qui doit frôler les 80 ans ces jours-ci) en avait été fortement ébranlée. Elle qui vénérait Ginette au plus haut point (allant même jusqu’à décrier la jeune Céline qui lui portait ombrage) n’en est jamais revenue, allant même jusqu’à détester la chanteuse « enrobée » et boycotter complètement sa production musicale.
Je me souviens également que le cinéaste avait littéralement harcelé dame Reno pendant près de deux ans pour finalement la convaincre de jouer le rôle de mère du jeune Léo Lozone. En revoyant ces scènes aujourd’hui, étrangement, je les trouve beaucoup moins inconfortables qu’à l’époque. Et je constate aussi que l’incursion de Lauzon dans le monde de la folie mentale est beaucoup plus profond que ce que j’en avais perçu en 1992. Une chose est certaine, Lauzon était un grand cinéaste. Peut-être le meilleur à ce jour au pays du Québec.
6 commentaires:
À ma grande honte, je n'ai encore jamais vu Léolo et pourtant, j'aimais beaucoup Lauzon. « Un zoo, la nuit », est un film culte pour moi. Je crois que j'avais eu peur d'être déçue du film à l'époque, les critiques avaient été très sévères...
Go Zoreilles Go ! Koue-moi ça. Tu morras pas mais ça fesse autrement que le Zoo.
Loue-moi ça. Je deviens infirme sur le clavier ...
T'inquiète pas, Croco, je suis tellement capable de lire entre les lignes...
Et de si bien écouter aussi, ma Zoreilles ! :-) Ah, Léolo ! J'ai tout simplement adoré ce film et quand je l'ai voir par l'Amerloque, il m'a littéralement demandé : "Who is the fat cow in the tomatoes ?" Faut dire que le sous-titrage faisait pas mal dur...
De plus, je suis parfaitement d'accord avec toi : Lauzon est fort probablement un des meilleurs cinéastes qui soit au pays du Québec et... partout ailleurs ! :-)
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