Ça fait longtemps que je connais le comédien Francis Reddy. Les plus vieux souvenirs remontent à l’émission Chambres en ville où il jouait le personnage de Pete, un genre de jeune bum, mec de Lola (Anne Dorval), clope au bec, etc. Je ne suivais pas vraiment cette série, mais j’aimais bien taquiner mon fils ado qui carburait sur l’émission et qui sentait fort bien la moquerie dans mes commentaires sur SON émission.
L’ai vu aussi dans un film tourné aux Iles-de-la-Madeleine où il se tirait bien d’affaires en grand frère d’un enfant autistique (je crois). Mais bon, le type n’a pas révolutionné le genre si vous me permettez l’expression.
Depuis quelques années, il s’est transformé en animateur avec un certain succès. Périples en Italie et Espagne pour des émissions touristiques du Canal Évasion. Émission sur les vins et fromages à TVA où les experts invités lui en ont appris les secrets et autres subtilités. Tous pour Un sur les ondes de la SRC, mais aussi Des kiwis et des hommes, l’émission estivale matinale depuis les 4 ou 5 dernières années.
Une émission qui a très mal amorcé son existence dans les coulisses du milieu où la blague de circonstance était : « On a bien remarqué les kiwis MAIS où sont les hommes ? ». Francis Reddy animait la chose avec Vincent Gratton, l’artiste ayant la plus haute opinion de lui-même dans le bottin des artistes d’ici. Mettons que ça n’aide pas tellement pour paraître sympa.
Bon ! J’arrive à l’essentiel de mon propos. Francis Reddy me tombait royalement sur les nerfs. Et comme je suis un chiâleux naturel (c’est même clairement indiqué dans l’intro de ce blogue), je ne m’en privais surtout pas. Même qu’il y a deux ans, de passage au Marché Jean-Talon à vélo, je m’étais arrêté pendant son émission pour lui crier, avec dérision, « Francis, je t’aiiiiiime ! ».
Puis, un jour, j’ai appris une donnée sur le personnage : jamais ne fréquente-t-il les premières, jamais ne peut-on l’apercevoir dans les 5 @ 7 branchés du Plateau ou d’ailleurs. Une fois sa job terminée, Francis Reddy se sauve dans les Laurentides pour rejoindre sa douce et ses ados. Comme un refuge protecteur.
Toute ma perception du personnage public a changé. Ses niaiseries (elles sont nombreuses) m’apparaissent désormais sympathiques. Ses cabotinages fréquents me font sourire. Ses prises de position quotidiennes, en intro aux Kiwis, ne m’apparaissent plus GROSSES comme ça et faciles. Non.
Désormais, j’apprécie hautement Francis Reddy avec toutes ses gaucheries, ses erreurs, ses pitreries. Mais aussi sa sincérité, son amour des autres, son aisance « populaire », son écoute et son assurance de livrer la marchandise sans artifice. On est loin du grand professionnalisme d’un Stephan Bureau, mais avec la complicité du co-animateur Boukar Diouf, on y gagne en désinvolture, en chaleur humaine et en petits moments magiques, même nappés de sauce maladresse.
L’envers de la … quoi ? Je sais pas, mais c’est une première pour moi : passer de la moquerie à l’admiration.
L’ai vu aussi dans un film tourné aux Iles-de-la-Madeleine où il se tirait bien d’affaires en grand frère d’un enfant autistique (je crois). Mais bon, le type n’a pas révolutionné le genre si vous me permettez l’expression.
Depuis quelques années, il s’est transformé en animateur avec un certain succès. Périples en Italie et Espagne pour des émissions touristiques du Canal Évasion. Émission sur les vins et fromages à TVA où les experts invités lui en ont appris les secrets et autres subtilités. Tous pour Un sur les ondes de la SRC, mais aussi Des kiwis et des hommes, l’émission estivale matinale depuis les 4 ou 5 dernières années.
Une émission qui a très mal amorcé son existence dans les coulisses du milieu où la blague de circonstance était : « On a bien remarqué les kiwis MAIS où sont les hommes ? ». Francis Reddy animait la chose avec Vincent Gratton, l’artiste ayant la plus haute opinion de lui-même dans le bottin des artistes d’ici. Mettons que ça n’aide pas tellement pour paraître sympa.
Bon ! J’arrive à l’essentiel de mon propos. Francis Reddy me tombait royalement sur les nerfs. Et comme je suis un chiâleux naturel (c’est même clairement indiqué dans l’intro de ce blogue), je ne m’en privais surtout pas. Même qu’il y a deux ans, de passage au Marché Jean-Talon à vélo, je m’étais arrêté pendant son émission pour lui crier, avec dérision, « Francis, je t’aiiiiiime ! ».
Puis, un jour, j’ai appris une donnée sur le personnage : jamais ne fréquente-t-il les premières, jamais ne peut-on l’apercevoir dans les 5 @ 7 branchés du Plateau ou d’ailleurs. Une fois sa job terminée, Francis Reddy se sauve dans les Laurentides pour rejoindre sa douce et ses ados. Comme un refuge protecteur.
Toute ma perception du personnage public a changé. Ses niaiseries (elles sont nombreuses) m’apparaissent désormais sympathiques. Ses cabotinages fréquents me font sourire. Ses prises de position quotidiennes, en intro aux Kiwis, ne m’apparaissent plus GROSSES comme ça et faciles. Non.
Désormais, j’apprécie hautement Francis Reddy avec toutes ses gaucheries, ses erreurs, ses pitreries. Mais aussi sa sincérité, son amour des autres, son aisance « populaire », son écoute et son assurance de livrer la marchandise sans artifice. On est loin du grand professionnalisme d’un Stephan Bureau, mais avec la complicité du co-animateur Boukar Diouf, on y gagne en désinvolture, en chaleur humaine et en petits moments magiques, même nappés de sauce maladresse.
L’envers de la … quoi ? Je sais pas, mais c’est une première pour moi : passer de la moquerie à l’admiration.
12 commentaires:
Je trouve aussi qu'il fait une bonne job, malgré qu'il soit parfois trop mielleux, j'aime le regarder le matin. Il est plutôt émotif, se livre assez pour rendre son animation sympathique. Boucar est un co-animateur qui lui facilite la tâche je crois.
J'arrivais pas à regarder les Kiwis du temps de Gratton l'imbu, mais là j'y arrive et j'en redemande!
y était temps mon homme...
Ce fut long et laborieux mais tu y es arrivé.
BRAVO
HO HO HO
@ Do
J'adooore Boucar !
J'aurais tendance à penser "y'a qu'les cons qui changent pas d'avis"..
Dis toi que tel revirement, tel exploit, est impossible dans le cas de Justin Trudeau
@ Drew
Je seconde !!!
J'adoooooooore Boucar itou tu sais :`)
Boucar, c'est un être à découvrir...
la culture du gars, son intélect... ouf! à vous couper le souffle!
Je l'ai vu y pas longtemps... en entrevue... Bon baisers de France? Et derrière sa désinvolte personnalité, il y a beaucoup, beaucoup de profondeur!
J'allais dire comme Michel mais en version québécoise : « Y a jusssse les fous qui changent pas d'idée ». Alors, t'es pas si fou que ça, finalement!
Je me refuse la permission d'ouvrir la télé le jour, sinon, je travaillerais pas, tout m'intéresse.
Le film tourné aux Iles, avec Francis Reddy, c'était « Mario ». Pourquoi je le sais? Mon frère Yves était aux Iles cet été-là, on y célébrait le centenaire de notre arrière grand-mère (qui a vécu jusqu'à 103 ans) et il voyait partout des affiches avec des flèches indiquant « Mario » pendant son séjour. Dans l'avion qui le ramenait, il y avait Francis Reddy assis près de lui. Ils ont jasé pendant tout le vol, il l'a trouvé ultra sympathique.
salut mike tu est sur est tu sobreje te reconnais plus francis wow salut je vais appeler pour prend une biere jen revientpas ti tous
Ti-Tou tu m'as fait rire au boutt en ne croyant pas ma conversion. Alors OUI, viens prendre une bière !!!
@ Zoreilles
C'est en plein ça, Mario. Ça me revient. C'était quand même assez bien ce film. Surtout pas une comédie !
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