Je
n’ai pas voté pour Denis Coderre bien sûr. Et je suis content que les
montréalais ne lui aient pas donné carte blanche avec un conseil de ville
majoritaire.
Toutefois,
en ce lendemain d’élections, je me suis surpris à n’être pas trop enragé. Et
après réflexion, je suis plutôt porté à attendre pour voir ce que fera cet
homme et ce politicien depuis son adolescence quasiment.
Déconnecté
du parti libéral fédéral pour aborder cette élection municipale, Denis Coderre
amorce donc sa dernière portion d’homme public. Tout d’un coup que le bonhomme
voudrait laisser sa marque comme un passage positif dans l’histoire
montréalaise moderne. Tout d’un coup qu’il ne devrait rien à des fournisseurs
de fonds. Tout d’un coup que ses gestes positifs seraient appuyés par
l’opposition parce que véritablement bénéfiques pour la ville.
Le
bonhomme n’est plus dans la guerre souverainiste-fédéraliste et d’ailleurs, la
politique municipale n’y a jamais été vraiment reliée. Montréal relève de
Québec et avec surprise, j’ai récemment appris que le Coderre en question n’est
point personna non gratta dans les méandres de plusieurs ministères de la vieille
capitale.
Tout
d’un coup ! Je le répète, je n’ai pas voté pour cet homme. Mais savoir
dealer avec ses adversaires au Conseil pour faire vraiment avancer Montréal
dans la bonne direction, sans comptes à rendre à des financiers occultes, je me
permets donc de … rêver à voix haute. Pas un Labeaume flamboyant, full
majoritaire et tête enflée ! Non ! Un rassembleur avec des idées
honnêtes qui pige dans le sac des bonnes idées de l’opposition et qui les embarque
dans le navire pour forcer les fonctionnaires décideurs vivant dans le gros
Village à cesser de placer des bâtons dans nos roues économiques.
Je
rêve, me direz-vous. Mais tout d’un coup que le Coderre ‘’municipal’’ tombait
vraiment en amour avec les montréalais et enlevait son costume de politicien redevable
à un … parti (qui n’a pas vraiment d’histoire ni d’antécédents) et consacre sa
fin de vie publique à faire le bien autour de lui, de concert avec ses
adversaires municipaux.
Mais je ne serai pas long à ruer dans les brancards ...
Mais je ne serai pas long à ruer dans les brancards ...
7 commentaires:
Je te souligne, que les villages de ma belle Gaspésie, ont pour la plupart, éluent des maires et mairesses, loin des partis politiques véreux.
La pauvre Montréal aurait put suivre leurs exemples, pour l'avenir du Québec.
Mais, bon, ce n'est que Montréal...
Mais tout d'un coup que ce kliss de Coderre décidait d'être VRAI et de changer la donne en collabo avec la gang d'élu(e)s ... Je'l sais je rêve. Mais tout d'un coup ! Une vraie révolution sans armes. ON COLLABORE tabarnak !
Donner la chance au coureur, j'aime l'idée... En tout cas, il est enthousiaste, il a donné 30 entrevues hier au lendemain de sa victoire.
Je serai hors sujet ce matin mais tu ne me le reprocheras pas...
On est quel jour? Et qu'est-ce qu'il y a de spécial en ce 6 novembre?
C'est l'anniversaire de deux personnes extraordinaires : ma fille et toi, Crocomickey.
Alors, je te souhaite un très
Joyeux Anniversaire!
P.S.: Reste aussi jeune... et délinquant (!) qu'on te connaît, ça te fait bien, hihihi!
T'es pas mal trop fine Francine (tiens ça rime ... en crime).
Transmets mes souhaits à ta fille !
:-)
Michel, je t'admire de laisser ainsi la chance au coureur. Bon, faudra faire avec pour quatre ans. Aussi bien se faire à l'idée.
En ce qui me concerne, j'ai plutôt l'impression que si on a pu sortir le gars d'Ottawa, on ne pourra jamais sortir Ottawa du gars. Fils spirituel de Chrétien, il lui ressemblera toujours.
Et, bonne fête, si je me fie à la rumeur! ;-)
Marc/Bim
Parlant de maires, la caricature de Garnotte dans Le Devoir d'hier vaut le détour...
http://www.ledevoir.com/galeries-photos/les-caricatures-de-garnotte/121841
Marc/Bim
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