Déjà en arrivant à la Maison de la Culture RDP, un bogue : mon chum Jean-Guy (c'est le Pitt de Laura Cadieux) ne joue plus dans la pièce. Shit ! Mais, bon, nous sommes rendus à l’extrémité de l’île, on a fait trente minutes en char, alors on va aller voir la pièce.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
10 commentaires:
Moi j'ai lu ça avec un GROS sourire au visage , j,essayais de t'imaginer et ça me faisait rire tout plein :)
Désolée d'avoir supprimé les commentaires. Le deuxième étant lié au premier, j'ai dû enlever les deux...
ah HA ! Famili-Prix !
J'étais allée voir, dans un dictionnaire en ligne, la signification d'un mot inconnu ,rencontré dans un livre, lorsque je me suis dit qu'il serait mieux d'enlever ce commentaire pouvant laisser perplexe. Confuse et obtuse je suis ! Désolée... Famili-Prix en effet !
Il y a pourtant des spectacles de grande qualité dans les Maisons de la Culture. Vous êtes mal tombé. Dommage!
C'est très vrai ce que vous dites. Déjà vu un spectacle de Margie Gillis qui m'avait soufflé !!!
Mais cette pièce à RDP = une vraie honte. Ça a l'air qu'il en faut des bides pour apprécier les autres...
Ça ne doit pas être drôle pour les comédiens de jouer dans une salle à moitié vide... après l'entracte.
Je ne suis jamais sortie d'un spectacle avant la fin mais ça m'a déjà effleuré l'esprit, par exemple!
J'ai pas remarqué de ruée vers la sortie ce soir-là. Les gens ont peut-être apprécié et c'est leur droit. Mais moi, qui ne suit quand même pas un expert en théâtre, je n'en pouvais tout simplement plus ...
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