Je suis foutrement heureux d’être de retour, simplement … cheu nous, après cette journée tellement chargée de plus de mille émotions.
Arriver le matin au Grand Salon, « limousine » chauffée par ma fille Claude. Et, réaliser que Mom est tellement belle dans sa boîte ultime. Belle pour vrai. Respirante.
Et les arrivants. Les visiteurs. Deviner leur pourquoi, remonter quatre décennies, reconnaître les vrais amis sans dénigrer les absents, être assommé par les blagues « pas rapport » du cousin faussement cool, être étourdi de bonheur par l’autre cousin brassant les mots avec un tel brio, apercevoir soudainement un blogueur ami (si, si !) venu vous serrez la main sans plus, vous faire dire que votre femme est très belle (quand la personne visée est votre … fille), quand les boys, les vrais, s’effacent et deviennent deuxièmes en laissant leurs tendres moitiés exprimer les vérités (supposément vraies), kess tu veux qu’un gars … faise ? Et toutes ces autres personnes fines … venues simplement offrir un clin d’œil plein d’amitié. Subjugué … j’étais. Mes sœurs aussi.
Ma belle Cécile était … belle. Et ce vidéo VHS filmé ya 5 ans sur le bord des falaises de Madeleine, où elle récite ce poème (genre 100 strophes) sans hésitation malgré son Alzheimer : après les 10 minutes du prêtre officiant, c’était hallucinant. Je vous mettrai ça en ligne un de ces quatre. Et vous serez ga ga.
J’ai … touché Mom. Froide. Mais elle était tellement belle dans son sommeil éternel. Z ‘avez déjà touché un proche dans son cercueil ? Frette …
Mettons qu’elle est là, pour de vrai, juste en haut à nous observer …
Elle est sûrement gênée de nous entendre. Entendre ma sœur Lou, essayer de dire les choses vraies, après le ti-prêtre obligatoire … Mais les choses vraies sont tellement … vraies. Et ma tite-sœur tellement fragile mais CAPABLE de livrer ces combinaisons de mots qui font … des phrases, même en tenant dans sa main tremblante le kliss de mot qui complète la salsa.
Me suis rempli les poumons et la tête de mille et une choses avec mes flôs en observation : débordement, ils ont, comme, souhaité une toune , et le hasard a ressorti mister Lou Reed et Take a walk on the wild side. Je me sentais tellement, tellement, so, so so indispensable.
Arriver le matin au Grand Salon, « limousine » chauffée par ma fille Claude. Et, réaliser que Mom est tellement belle dans sa boîte ultime. Belle pour vrai. Respirante.
Et les arrivants. Les visiteurs. Deviner leur pourquoi, remonter quatre décennies, reconnaître les vrais amis sans dénigrer les absents, être assommé par les blagues « pas rapport » du cousin faussement cool, être étourdi de bonheur par l’autre cousin brassant les mots avec un tel brio, apercevoir soudainement un blogueur ami (si, si !) venu vous serrez la main sans plus, vous faire dire que votre femme est très belle (quand la personne visée est votre … fille), quand les boys, les vrais, s’effacent et deviennent deuxièmes en laissant leurs tendres moitiés exprimer les vérités (supposément vraies), kess tu veux qu’un gars … faise ? Et toutes ces autres personnes fines … venues simplement offrir un clin d’œil plein d’amitié. Subjugué … j’étais. Mes sœurs aussi.
Ma belle Cécile était … belle. Et ce vidéo VHS filmé ya 5 ans sur le bord des falaises de Madeleine, où elle récite ce poème (genre 100 strophes) sans hésitation malgré son Alzheimer : après les 10 minutes du prêtre officiant, c’était hallucinant. Je vous mettrai ça en ligne un de ces quatre. Et vous serez ga ga.
J’ai … touché Mom. Froide. Mais elle était tellement belle dans son sommeil éternel. Z ‘avez déjà touché un proche dans son cercueil ? Frette …
Mettons qu’elle est là, pour de vrai, juste en haut à nous observer …
Elle est sûrement gênée de nous entendre. Entendre ma sœur Lou, essayer de dire les choses vraies, après le ti-prêtre obligatoire … Mais les choses vraies sont tellement … vraies. Et ma tite-sœur tellement fragile mais CAPABLE de livrer ces combinaisons de mots qui font … des phrases, même en tenant dans sa main tremblante le kliss de mot qui complète la salsa.
Me suis rempli les poumons et la tête de mille et une choses avec mes flôs en observation : débordement, ils ont, comme, souhaité une toune , et le hasard a ressorti mister Lou Reed et Take a walk on the wild side. Je me sentais tellement, tellement, so, so so indispensable.
OK, je vais aller me coucher. Have a nice dream ….
7 commentaires:
J'ai appris la triste nouvelle ce matin. Mes plus sincères sympathies, Croco...
Et encore la force de nous partager tout cela...
Merci du fond du coeur de ce poignant partage là.
Non, on n'est pas seuls, c'est vrai. Malgré le chagrin. Malgré tout.
Je touche toujours à mes morts, mes mains sur leurs mains, appuyées doucement, sans bouger, peut-être pour dire merci de ce qu'elles m'ont donné, oui, c'est froid, mais j'y puise une force dont j'ai besoin pour vivre... et donner à mon tour.
Fais un beau dodo, Croco. Merci pour ton amour de la vie si fort aujourd'hui.
Ce sont effectivement de fortes émotions qui passent à une vitesse folle. On s'en saoule parce que ça goûte bon l'amour et on essaie de ne pas oublier les gens qui étaient là pour nous et pour elle.
Merci pour le partage et dis toi que j'y étais en pensées.
Hâte de voir et d'écouter ce poême en ligne moi!
Allez Croco, prends soins mec j'suis pas loin si t'as besoin de quelque chose ;-)
Ce matin, j'ai pleuré en lisant ton texte(pour mille raisons) tellement plein d'amour et d'émotions qui touchent directement au coeur. Et comme tu écris bien!
Moi aussi j'étais en pensée avec vous hier, toute la journée. Perdre un parent, quel que soit notre âge, c'est une tragédie, même s'il s'agit d'une libération pour la personne qui dort d'un sommeil éternel, pour utiliser tes mots.
Et, si tu permets Michel, je voudrais dire à votre soeur Line, qui vivait près de votre mère et prenait soin d'elle régulièrement (de même que le personnel dévoué de la résidence), que son amour pas été vain. Je crois qu'elle mérite une mention plus que spéciale.
Et vous avez tellement de beaux enfants, Louise et toi, une magnifique (dans tous les sens du terme) descendance qui devait faire honneur à votre belle Cécile. Le grand Simon, la jolie Camille, ta belle Claude et Jean-François (que de muscles!), des rayons de soleil!
Sans oublier James; en passant, il y a longtemps que tu n'as pas mis de photo de lui, il doit avoir bien changé...
Bon, j'ai pris trop de place, et je termine, pour de bon. J'ai déjà suffisamment abusé de ton accueil ici, au point d'avoir l'impression d'être une intruse.
Et, je sais que c'est un cliché, mais l'amour pour votre mère, et celui qu'elle vous a donné, rien ne pourra le ternir, au-delà de la mort.
Lise xxx
Mon cher Croco,
Je viens tout juste d'apprendre la triste nouvelle, en rentrant du chalet, et t'offre mes plus sncères condoléances en ces moments pénibles.
Ton billet est des plus touchants et m'a fait verser de belles grosses larmes libératrices.
J'ai également touché les mains de ma maman quand elle reposait si paisiblement dans son cercueil, en juin dernier, et peut-être parce que les miennes étaient glaciales, les siennes m'ont semblé bien vivantes. Un peu rigides, oui, mais plus chaudes que les miennes. De toute façon, comme je n'ai ni frères, ni soeurs et que nous n'étions que 5 personnes aux funérailles de ma mère, j'avais VRAIMENT besoin de lui toucher les mains...
Et comme le dit si bien notre Zoreilles, nous y puisons tous une force, un réconfort, un baume quand nous touchons à nos morts.
Je suis désolée d'apprendre cette triste nouvelles Mickey, mais je vois que tu suis le précieux conseil que tu m'as récemmment donné : tu fais plaisir à ta chère maman en retrouvant ton sourire et en aimant la vie si fort en ces moments difficiles...
Mes sympathies les plus sincères à toi et à toute ta famille, mon ami, ma vieille branche virtuelle qui m'apporte tant de joie par l'entremise de ses mots et de sa plume si bien trempée...
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