En ce lundi férié, un calme inhabituel à 8 heures dans mon quartier. Encore plus que le dimanche matin. Quelques rares automobiles sur la Bélanger pour ma courte virée en vélo. Un calme étrange. Comme si la ville était abandonnée.
Pourtant, les images de la télé indiquent tout un brouhaha dans le centre-ville la nuit passée. Pas moins de 300 arrestations. Mais ce centre-ville me semble si loin certaines journées malgré les trois petits kilomètres qui nous séparent...
3 commentaires:
Au-delà du conflit (si j'ose dire), triste pour les gens qui ont la malchance de vivre dans le secteur...et ne doivent pas être rassurés du tout.
Mais qui vit dans ce secteur archi-commercial ? Personnellement, je n'en connais pas un seul ...
C'est drôle, les perceptions, des fois... Toi, tu vis à 3 km du centre-ville de Montréal et tu te sens loin. Moi, je vis à 640 km de là, et ça m'atteint comme si c'était la rue d'à côté!
Ça se passe au Québec, alors, ça me bouleverse. J'observe, j'analyse, je constate, je m'informe à plusieurs sources, je lis des affaires épouvantables, j'écoute autour de moi, des gens de tout âge, je me désole, je dénonce, j'essaie de rétablir les faits quand je peux, ce gouvernement n'a pas arrêté de faire des erreurs depuis le début, et je salue la fougue, le réveil et le combat très noble de ceux qui osent se lever debout et marcher dans la rue, mais personnellement, je me sens impuissante, je ne suis plus capable de m'impliquer au-delà de m'informner et essayer de suivre. Pourtant, au début de cette crise sociale, je n'étais pas contre une hausse raisonnable des frais de scolarité. Mais tout ça a dégénéré et pour moi, ce n'est plus ce qui motive les troupes actuellement. Je souhaite des élections au plus vite, je ne vois pas un autre dénouement possible. Et ça commence à presser.
Si proche et si loin...
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