jeudi 28 juin 2007

Soleil caché ...

Ça ne peut pas être toujours parfait...
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Après trois jours de soleil omniprésent, voilà la flotte et le temps gris avec des vents pour décoiffer ma formidable tignasse ...
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Pas grave. C'est une autre façon de voir ce coin de pays. Marée basse à 14h 40 cet aprem pour aller cueuillir les dollars de sable (les filles en raffolent !). C'est ben pour dire.
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Difficile de vous enligner des photos à partir du bistro. Bien hâte de vous faire VOIR mes si belles îles.
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Allez hop ohé !

mardi 26 juin 2007

Yééééééééééééééé !

Bon ! Le blogueur n'est plus enragé. Il est arrivé dans les Iles. Et pour compenser le tout, Galarneau s'est montré la face pour cette première journée, à un point tel qu'on a fait un concours = le premier qui trouve un nuage !
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Oups ! S'cusez ... on vient de me servir mon homard !

dimanche 24 juin 2007

Re-décollage ?

Alors on reprend les valises et on retourne s'aligner devant le comptoir d'enregistrement des bagages, les doigts croisés et la tête déjà dans la Mer. On ne sait jamais dans ce coin du Québec...
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Espérant vous laisser mon prochain mot ... de là-bas ...

samedi 23 juin 2007

TABARNAK ! (bis)

Mais oui mes amis ! On s'est fait avoir par les petits crosseurs d'Air Canada. Voilà !
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On reprend les airs demain (dimanche) à 9 heures. Mais on s'est fait fourrer ...
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Les trois autres vols d'Air Canada pour les Iles ce matin se sont tous rendus aux Iles ce matin !
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Mais voilà, le nôtre qui était un vol direct, n'était pas plein. Douze sièges sur trente-six n'étaient pas vendus. Alors, les petits crosseurs d'Air Canada ont saisi la première occasion (faisait pas beau aux Iles) pour annuler dès 7 heure le matin le vol 8042 dont le départ était prévu à 8h 25 !!!
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De cette façon, les petits crosseurs d'Air Canada ont pu paqueter les trois vols du lendemain (dimanche) avec les 24 passagers frustrés du vol 8042 et le tour était joué ! Une belle économie d'un appareil, son pilote, les hôtesses, l'essence et tout le reste sur le dos des 24 nonos dont nous faisions partie.
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Faut pas virer fou, mais je la retiens celle-là ...
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Mais encore une fois, le kliss de Foglia est venu faire ma journée avec un petit paragraphe qui m'a laissé un sourire imprimé dans la face pour le reste de la journée, malgré le fru du voyage reporté. Je vous laisse avec ce court texte du méchant garnement de La Presse :
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" AU CAS OÙ - Rien à voir avec ce qui précède, mais je viens de voir les obsèques de Boule Noire à la télé et une inquiétude me saisit tout d'un coup ... mettons que je mourrais durant le long congé de la Saint-Jean, mettons que mes obsèques auraient lieu mercredi prochain en la charmante église de Sainte-Pétronille à Saint-Armand, et mettons que vous veniez faire un tour pareil même si je n'y tiens pas plus que ça, juste pour vous avertir que le premier tata qui lâche une colombe, ma fiancée a ordre de l'abattre. Pas la colombe, le tata. Je viens de l'ajouter noir sur blanc dans mes dernières volontés".

TABARNAK !

Le vol 8042 Air Canada = annulé ! Grosse tempête aux Iles...........

vendredi 22 juin 2007

Si j'avais les ailes d'un ange ...

Bon, ça y est ! Le couraillage de dernière minute est complété. Les valises presque fermées. Même les 16 plants-pousses de basilic pour mon insulaire de sœur ont trouvé leur enveloppe protectrice. Ne manquerait plus que l’inspecteur d’embarquement m’interdise d’apporter ces plantes inoffensives dans l’avion. Grrr !

Pour ce trajet aller-retour vers les Iles-de-la-Madeleine, la monopolistique Air Canada n’y va pas avec le dos de la cuillère. Mon billet acheté (heureusement !) il y a environ quatre mois se détaillait $545 tout nu, sans additif tels les assurances ou la place présélectionnée, etc. Je viens tout juste de vérifier sur le site internet : pour le même billet, le même vol, la même journée, dans le même appareil : ça coûte désormais $770. Légère augmentation de 41%. C’est quoi la joke ?

Le beau côté de l’affaire, c’est le vol direct. Sur une douzaine de séjours aux Iles depuis cinq ans, c’est une première pour moi : deux heures quinze minutes et j’y suis. Même chose pour le retour. Habituellement, on parle de quatre ou cinq heures parce qu’il faut se taper des arrêts et/ou transferts à Québec (l’aéroport le plus ennuyant au Canada) et à Gaspé. Pas cette fois-ci. Zip Zap et on débarque à Havre-aux-Maisons.

Je vous quitte donc, ami(e)s du blogue, le cœur gros mais l’âme légère, avec la promesse de vous envoyer quelques pensées positives à partir du bistro-internet Aux Pas Perdus de Cap-aux-Meules.

Couché tôt ce soir because la levée du corps à 5 heures samedi matin.

Bonne Saint-Jean à tous et toutes !

jeudi 21 juin 2007

Traverse ... aviaire

Quelque part sur le Chemin du Gros-Cap
que je foulerai dans ... 48 heures.

mercredi 20 juin 2007

Lumière nucléaire

Fin d'après-midi automnale sur une plage de l'Étang-du-Nord

Plus que trois dodos avant le décollage ...


Elle souffre tellement ...

Cette pauvre Zabel qui combat la grande douleur dans son Mascouche. Pas drôle de se faire extraire deux (non, pas des molaires …) amygdales quand on est adulte. La souffrance qui se prolonge. Je vous suggère la lecture de ses derniers posts. Belle plume vivante, grosse douleur. Votre compassion la soulagera peut-être …

Appel téléphonique subtil

Je vous parlais hier de pompiers. M’est revenue cet instant mémorable.

Quand t’es jeune adulte et qu’on t’embauche comme pompier à la ville de Montréal, c’est formidable. La vie est belle…Mais quand ça n’est pas le cas, c’est beaucoup moins drôle. Toutes ces années d’efforts, de sacrifices, d’espoirs et de rêves qui s’envolent.

Mon fils JF a vécu cette amertume. Malgré des scores dans le top niveau (à l’écrit et dans les rigoureux tests physiques), il n’a pas fait partie des 80 nouveaux sapeurs sélectionnés en 2003. Dur dur pour le moral. Les règles d’embauches modifiées en raison des fusions et de l’agrandissement du territoire avaient tronqué l’ordre naturel des choses. Fallait répartir avec les nouveaux territoires.

D’autant plus que JF fut informé officiellement que le classement remanié le plaçait quatre-vingt-unième dans l’échelle. Fru vous dites ? Pas à peu près.

Trois jours plus tard, les « rejetés » sont convoqués par l’exécutif syndical, question de leur remonter le moral : « ça va se replacer les boys, c’est une question de temps et bla bla bla ».

Pendant qu’il s’adressait aux candidats frustrés, le cellulaire du président Fauvel sonne. Il répond, parle quelques instants et demande :

- Le pompier Danis est-il ici ?

JF lève la main et s’avance pour saisir l’appareil que lui tend le président.

Un type des ressources humaines lui apprend qu’il y a eu erreur dans les attributions et qu’on l’attend au bureau central pour signer son contrat et prendre ses mesures pour les vêtements.
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Vous imaginez la remise du cellulaire au président et les salutations aux boys ? JF est passé en coup de vent chez nous ce soir-là. Vous imaginez le sourire irradiant sa face ? Une image très nette que je n’oublierai jamais…

mardi 19 juin 2007

Neuf vies calcinées

Dans le flot des nouvelles de la journée (pas moins de 291 sur le listing Canoe), il en est une qui m’a frappé plus que les autres, même si elle origine d’ailleurs. À Charleston en Caroline du Sud, 9 pompiers ont perdu la vie quand la toiture d’un magasin de meubles s’est effondrée. Les sapeurs tentaient de secourir quatre employés emprisonnés à l’intérieur.
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Depuis quatre ans, mon fils JF est devenu pompier à la ville de Montréal. J’ai forcément l’oreille plus attentive aux reportages sur les incendies. Et je réalise davantage les risques que ces hommes ont à prendre occasionnellement dans l’exécution de leurs tâches. En janvier 2006, le côté hautement solennel de la marche lugubre des 5,000 pompiers vers l’église Notre-Dame lors des obsèques du capitaine Marleau m’avait fortement ému.


J’ai donc appelé JF cet aprem, question d’en savoir un peu plus sur la catastrophe. Il n’était pas au courant. Le timbre de sa voix m’a rapidement fait comprendre qu’il en était dévasté. Je n’ai pas su quoi lui dire… et la Guinness est devenue bien fade.

Passeport Santé Approuvé

Cet après-midi de grosse canicule, j’ai enfourché mon vélo pour me rendre à l’Hôpital Jean-Talon : rendez-vous ultime avec le docteur Debay.

Pour les poumons ça va (mais arrête de fumer l’idiot). Pour la pression, ça se stabilise (130 / 92) et surveille ton alimentation. J’ai donc le OK du Doc pour aller folâtrer dans les iles.
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J’ouvre donc quelques Guinness et je lève mon verre à NOS santés. À la bonne vôtre !

lundi 18 juin 2007

Avec les mots de la mer



Vous savez comment les gens des Iles-de-la-Madeleine ont baptisé les bars gais ?


Ce sont des bars à requins ...


Parce qu'on y trouve des mangeurs d'hommes.


Voilà !

Boule Noire

Je viens tout juste d'apprendre son départ. Dans les années 80, celui que je considérais comme un petit chanteur de pop issu de "Jeunesse d'aujourd'hui", si loin de mes Pink Flyd, Gentle Giant, Genesis et autres, m'avait complètement cloué le bec lors d'un show mémorable au Grand Café sur la rue Saint-Denis.
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Avec un band de tout premier ordre (dont Mario Barbe au clavier), il nous les avait sciées complètement. Même ses hits d'alors sonnaient autrement. Faut dire que les deux reniflements qu'il nous a faits au micro avant la première note témoignaient d'une vie un peu plus flyée que l'image qu'il projetait dans les médias d'alors.
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Souvenir agréable.
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Requiescat in pace.

Le blogue à Martineau

Le bonhomme semble au-dessus de ses affaires par les temps qui courent. Peu d’interventions et celles-ci s’avèrent minimalistes. Genre : écrire une courte phrase et la conclure par « Qu’en pensez-vous ? ». Ou encore dériver le lecteur vers un lien (parfois anglophone) et conclure avec la même interrogation.

Doit être bien occupé ailleurs le chum de Lagacé. Qui plus est, les commentaires sur son blogue ne sont que rarement publiés. Est-ce le modérateur qui est de mauvaise humeur oubedon le type est fatigué ? Les commentaires du weekend dernier n’ont pas encore été approuvés.

Anyway, on a d’autres choses à faire, non ? C’est ce que je me disais aussi…