C'est la colle que j'ai posée à ma soeur des Iles, pensant bien qu'elle en serait bouche bée. Mais non. Avec pleine assurance, elle m'a donné la réponse. Alors vous, vous savez qui était cette Madeleine ? Mais non, oubliez Madeleine de Verchères. Vous n'y êtes pas du tout. Pas plus que la Madeleine pécheresse et presque blonde de Jésus. La Madeleine, c'était tout simplement la femme de Jacques Cartier. Et voilà. Vous vous coucherez plus intelligent(e)s ce soir ...
lundi 30 juin 2008
dimanche 29 juin 2008
Capter le héron
Ajouter ici la chance du photographe d'avoir saisi la tête du volatile
Clic pour détails ...
Cheval du troisième type ?
samedi 28 juin 2008
Narquois le soleil
Comme pour nous narguer un peu, le sieur Galarneau se montre dans toute sa splendeur pour cette dernière journée ans les Iles. Dernière promenade devant les grottes de la Dune-du-Sud et hop dans l'avion.
jeudi 26 juin 2008
Singing in the rain
Aujourd'hui, première véritable journée humide dans les îles : mouille à boire debout. On reste dans le char et on observe les paysages sous un autre éclairage. J'ai capté de magnifiques hérons dans une petite baie isolée. Bien hâte de vous montrer tout ça. Retour en ville dans 48 heures :-(
mercredi 25 juin 2008
vendredi 20 juin 2008
Arrivée
Arrivée a Havre-aux-Maisons deux heures après le décollage.
On est dans les Iles et ma blonde capote !
Salut !
On est dans les Iles et ma blonde capote !
Salut !
Prière ...
... de ne pas déranger
je suis en vacaaaaaaaaannnces !
(air connu - Pierre Bertrand)
L'avion décolle dans trois heures ...
Beu - Bye !
je suis en vacaaaaaaaaannnces !
(air connu - Pierre Bertrand)
L'avion décolle dans trois heures ...
Beu - Bye !
mercredi 18 juin 2008
Chu pas fin, je l'sais
Bon ! Je m’éloigne de ma ville. Je vais dé-kon-presser même si je ne suis pas un stressé abonné aux crises de nerfs et montées de lait défoulantes et apaisantes.
Me suis quand même demandé quelle belle abstention, quel beau manque, quelle privation bénéfique, quel soulagement extrême mon cerveau de consommateur ordinaire appréciera-t-il le plus durant cette semaine un peu « déconnectée ».
J’ai pensé aux thèmes redondants de l’actualité genre miss Couillard, les explosions à Kandahar, le gaz qui grimpe, Stéphane Dion (ouf !), l’orgie de pub annonçant le jazz, les bobos du 400ième à Québec, alouette !
Allongez la liste de votre écoeurement personnel, ça pourrait être fort long, voire même fastidieux. Je me suis donc fait violence et, sans auto-torture, je me suis accu (mu) lé au pied du mur pour me forcer à me dévoiler à moi-même et admettre quel sera la vraie prime de cette belle parenthèse au milieu du Golfe Saint-Laurent.
Oublier totalement et n’avoir aucun contact visuel, écrit ou auditif avec Stéphane Laporte. Me semble même que je pourrais en … maigrir. Me rend fou, fru et désagréable ce communicateur intelligent mais tellement … prévisible et enligné sur nos belles valeurs majoritaires dans les sondages.
Bon OK ! Je suis dû pour des vacances … S’cusez-la !
Me suis quand même demandé quelle belle abstention, quel beau manque, quelle privation bénéfique, quel soulagement extrême mon cerveau de consommateur ordinaire appréciera-t-il le plus durant cette semaine un peu « déconnectée ».
J’ai pensé aux thèmes redondants de l’actualité genre miss Couillard, les explosions à Kandahar, le gaz qui grimpe, Stéphane Dion (ouf !), l’orgie de pub annonçant le jazz, les bobos du 400ième à Québec, alouette !
Allongez la liste de votre écoeurement personnel, ça pourrait être fort long, voire même fastidieux. Je me suis donc fait violence et, sans auto-torture, je me suis accu (mu) lé au pied du mur pour me forcer à me dévoiler à moi-même et admettre quel sera la vraie prime de cette belle parenthèse au milieu du Golfe Saint-Laurent.
Oublier totalement et n’avoir aucun contact visuel, écrit ou auditif avec Stéphane Laporte. Me semble même que je pourrais en … maigrir. Me rend fou, fru et désagréable ce communicateur intelligent mais tellement … prévisible et enligné sur nos belles valeurs majoritaires dans les sondages.
Bon OK ! Je suis dû pour des vacances … S’cusez-la !
mardi 17 juin 2008
Quitter la ville ...

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Pas de promesse mais l'intention de vous expédier quelques mots et images de l'expédition.
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Et d'avance, mes souhaits pour une belle et bonne Saint-Jean enrobée d'un solstice incroyable et ce, où que vous soyez sur le territoire.
dimanche 15 juin 2008
Bonne Fête en Haut
C’est aujourd’hui la fête des Pères (merci pour vos souhaits en pensée) et forcément, j’ai pensé au mien, ce cher Maurice dont les poussières reposent dans l’urne sous terre dans le cimetière de Sainte-Thérèse, juste avant l’entrée dans les Laurentides qu’il avait bien aimées.
Mon père nous a quittés le 6 juin, en 1991 (je crois), des suites de cette salope qu’on appelle Alzheimer. Ayant atteint le dernier stade de la maladie (celui qu’on surnomme le végétatif), il n’arrivait que difficilement à assurer ses fonctions vitales de respiration, de déglutition et autres nécessités. Nous savions que c’était en train de finir.
Maman chez elle, attendant l’inévitable. Ma soeur Line qui part des Iles-de-la-Madeleine pour nous rejoindre. Et ma sœur Lou, avec moi dans le mouroir du centre hospitalier.
Mon père intubé qui laisse entendre ces longues respirations découlant de la pneumonie, je suis seul avec lui dans la chambre, pendant que Lou se change les idées dans la salle commune. Pour passer le temps, je lui fais la lecture de passages du Nouveau-Testament. M’entend-il, lui qui a toujours aimé et cru au Seigneur ? Je ne saurais dire.
Et soudain, ce silence. Cet énorme silence ! Je ne l’entends plus respirer. En panique, je sors de la chambre et crie à tout infirmier qui veut bien l’entendre que mon père ne respire plus …
Arrivent en trombe l’infirmier et ma sœur Lou qui m’a entendu elle aussi. L’homme en blanc se penche au-dessus de mon père et nous prévient qu’il va faire une dernière respiration.
Quel moment unique mes amis. Maurice a effectivement pris une très grande respiration qu’il a ensuite relâchée pour une dernière fois et … voilà c’était fini. J’avais les yeux pleins d’eau certes. Mais curieusement, un espèce de bien-être m’envahissait. J’étais bien et presque heureux. Heureux d’avoir été là pour cette dernière seconde, de l’avoir « vécue » avec lui et heureux de le savoir parti en paix sans trop de souffrance.
À la même minute, un avion arrivant des Iles survolait la ville. Une passagère aurait bien aimé être là, elle aussi. Aujourd’hui, elle veille sur maman dans ses Iles chéries …
Bonne Fête quand même Pa ! Et veille bien sur James en attendant Cécile...
Mon père nous a quittés le 6 juin, en 1991 (je crois), des suites de cette salope qu’on appelle Alzheimer. Ayant atteint le dernier stade de la maladie (celui qu’on surnomme le végétatif), il n’arrivait que difficilement à assurer ses fonctions vitales de respiration, de déglutition et autres nécessités. Nous savions que c’était en train de finir.
Maman chez elle, attendant l’inévitable. Ma soeur Line qui part des Iles-de-la-Madeleine pour nous rejoindre. Et ma sœur Lou, avec moi dans le mouroir du centre hospitalier.
Mon père intubé qui laisse entendre ces longues respirations découlant de la pneumonie, je suis seul avec lui dans la chambre, pendant que Lou se change les idées dans la salle commune. Pour passer le temps, je lui fais la lecture de passages du Nouveau-Testament. M’entend-il, lui qui a toujours aimé et cru au Seigneur ? Je ne saurais dire.
Et soudain, ce silence. Cet énorme silence ! Je ne l’entends plus respirer. En panique, je sors de la chambre et crie à tout infirmier qui veut bien l’entendre que mon père ne respire plus …
Arrivent en trombe l’infirmier et ma sœur Lou qui m’a entendu elle aussi. L’homme en blanc se penche au-dessus de mon père et nous prévient qu’il va faire une dernière respiration.
Quel moment unique mes amis. Maurice a effectivement pris une très grande respiration qu’il a ensuite relâchée pour une dernière fois et … voilà c’était fini. J’avais les yeux pleins d’eau certes. Mais curieusement, un espèce de bien-être m’envahissait. J’étais bien et presque heureux. Heureux d’avoir été là pour cette dernière seconde, de l’avoir « vécue » avec lui et heureux de le savoir parti en paix sans trop de souffrance.
À la même minute, un avion arrivant des Iles survolait la ville. Une passagère aurait bien aimé être là, elle aussi. Aujourd’hui, elle veille sur maman dans ses Iles chéries …
Bonne Fête quand même Pa ! Et veille bien sur James en attendant Cécile...
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