Depuis plusieurs années, mon VRAI signal du printemps, c’est la présentation du tournoi des Maîtres à Augusta en Georgie. Ces quatre journées où les meilleurs golfeurs de la planète se mesurent sur le terrain divin, c’est le vrai signal et ce, pour deux raisons.
La première, ce sont les images présentées à la télé. Dans ce coin d’Amérique, le printemps est arrivé depuis quelques semaines et les preuves nous sautent au visage : le terrain est en parfait état et manucuré à la perfection, toutes fleurs en floraison et arbres magnifiques en feuillaison.
La deuxième raison c’est qu’habituellement, au lendemain de ce tournoi, les premiers clubs de golf québécois ouvrent leurs portes. Qui dit golf dit printemps. CQFD. Quoique cette année, les centimètres de neige en surplus pourraient reporter ces ouvertures.
Je ne joue plus très souvent au golf. Demie-douzaine de fois par année. Le score s’en ressent (entre 95 et 105 dépendant du terrain). Mais j’ai toujours le désir de jouer la ronde de ma vie (à ce jour un 79 sur un terrain facile).
Quiconque a « pogné » la piqûre du golf sait ce dont je parle. Bien loin du sport élitiste que plusieurs ont toujours en tête, le golf se veut une manière de vivre quand on sait l’aborder. L’éthique, la politesse, le fair-play, le défi personnel, le calme de la verdure, les amis si proches dans cette intimité, le silence avant le coup, le tee introuvable, les conseils, FORE, les coups mémorables, les pépiements en chorale, les blagues et coups pendables, le choix du bâton approprié, le soleil qui se glisse entre les nuages, le sable qui explose en projetant la balle, la motte de verdure à replacer, la rage furtive d’avoir raté un coup cent fois réussi, la courte averse à l’abri dans les sous-bois, la balle retrouvée, la marmotte furtive, la bière du 19ième trou, le fanion qui bouge légèrement ou le poteau qui plie, les vantardises, les règlements contournés légèrement ou observés rigidement, les jambes bronzées dépassant la jupette rose, marcher dans l’allée du 18ième trou avec le soleil orangé tout au fond, le bruit saccadé des arrosoirs et le son de la balle qui tombe dans la coupe.
Pour ceux et celles qui connaissent, bonne saison ! Pour les autres, je vous souhaite l’initiation à ce sport magique et tellement reposant pour l’âme…
La première, ce sont les images présentées à la télé. Dans ce coin d’Amérique, le printemps est arrivé depuis quelques semaines et les preuves nous sautent au visage : le terrain est en parfait état et manucuré à la perfection, toutes fleurs en floraison et arbres magnifiques en feuillaison.
La deuxième raison c’est qu’habituellement, au lendemain de ce tournoi, les premiers clubs de golf québécois ouvrent leurs portes. Qui dit golf dit printemps. CQFD. Quoique cette année, les centimètres de neige en surplus pourraient reporter ces ouvertures.
Je ne joue plus très souvent au golf. Demie-douzaine de fois par année. Le score s’en ressent (entre 95 et 105 dépendant du terrain). Mais j’ai toujours le désir de jouer la ronde de ma vie (à ce jour un 79 sur un terrain facile).
Quiconque a « pogné » la piqûre du golf sait ce dont je parle. Bien loin du sport élitiste que plusieurs ont toujours en tête, le golf se veut une manière de vivre quand on sait l’aborder. L’éthique, la politesse, le fair-play, le défi personnel, le calme de la verdure, les amis si proches dans cette intimité, le silence avant le coup, le tee introuvable, les conseils, FORE, les coups mémorables, les pépiements en chorale, les blagues et coups pendables, le choix du bâton approprié, le soleil qui se glisse entre les nuages, le sable qui explose en projetant la balle, la motte de verdure à replacer, la rage furtive d’avoir raté un coup cent fois réussi, la courte averse à l’abri dans les sous-bois, la balle retrouvée, la marmotte furtive, la bière du 19ième trou, le fanion qui bouge légèrement ou le poteau qui plie, les vantardises, les règlements contournés légèrement ou observés rigidement, les jambes bronzées dépassant la jupette rose, marcher dans l’allée du 18ième trou avec le soleil orangé tout au fond, le bruit saccadé des arrosoirs et le son de la balle qui tombe dans la coupe.
Pour ceux et celles qui connaissent, bonne saison ! Pour les autres, je vous souhaite l’initiation à ce sport magique et tellement reposant pour l’âme…
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En attendant, les Maîtres vous éblouiront à la télé jusqu'à dimanche.
9 commentaires:
Quand est-ce qu'on joue??
YEAHH!!!
Ça m'étonnerait avant le mois de mai ... :-(
Hector Toe est pas mal déprimé ces temps-ci. Je soupçonne grandement son calcul mental qui lui révèle qu'effectivement il ne foulera pas les terrains de golf avant mai...
Grosse vie plate en attendant pour mon homme.
:o)
Que je le comprends. Mais ce weekend sera moins pire avec le Masters ...
La Masters et hockey samedi, dimanche!!!
Yoohoo!
La jupette rose, vraiment? Je t'imagine difficilement mais si tu le dis...
Par contre, la p'tite frette au 19e, là, je te reconnais!
La jupette rose, c'est occasionnel, au hasard du parcours mais, c'est toujours agréable à observer sans que ça nuise à la concentration pour le coup suivant. Mais jupette n'est pas une mini-jupe au ras de tu-sais-quoi. Très strict là-dessus les culbs. Mais dans le fond, le sourire de la porteuse de jupette est encore plus ... inspirant !
:-)
@ Zoreilles
J'ai même changé cuisses pour jambes, question d'être plus proche de ma pensée golfique...
Ah bon, me voilà rassurée, je croyais que tu portais la jupette rose pour jouer au golf, c'est pourquoi je te disais que je t'imaginais difficilement!
;o)
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