mercredi 30 décembre 2009

Finir l'année

La chose fait plutôt consensus oserais-je dire. Noël, c’est avec la famille et le jour de l’An, c’est davantage avec les amis.

Plus jeune, avant l’âge adulte, c’était la famille dans les deux cas.

Un peu plus tard, Noël chez mes parents et le 1er janvier dans la famille (nombreuse et très «fêteuse») de Denise, la mère de mes enfants.

Depuis la séparation, c’est désormais la famille à Noël et les amis en fin d’année.

Mais ce 31 décembre au soir, il n’est jamais préparé et prévu d’avance. Souvent à la dernière minute. Me rappelle même cette première de gars « séparé ». Je l’avais passé seul dans mon triste appartement. Très dur pour le moral. Pas de proches, d’amis, rien = tout seul. Ça s’est reproduit une ou deux fois depuis 20 ans mais pas avec le même impact : tu regardes le Bye Bye, tu commences le film de Louis de Funès qui suit et tu t’endors dessus.

Cette année, la blonde-grise-rousse-noire me recevra avec sa fille et la belle Myriam. J’avais bien une invitation de bons amis du Plateau mais j’ai préféré suivre mon cœur …

Tout ça pour vous dire que je vous souhaite de la lumière dans le cœur pour compléter cette 2009. Ami(e)s, frères, sœurs, enfants ou amours, je vous souhaite d’être bien entourés et d’amorcer une 2010 qui vous apporte succès et vous garde en santé.
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À la prochaine ... année !

mardi 29 décembre 2009

Les profs

Gisèle Bonneville, le frère Joseph, Henriette Lavergne, Denise Lefebvre, Lise Sabourin, Marie-Laure Charbonneau et Mariette Périard.

De 1957 à 1963, de la première à la septième année du primaire, dans l’école Sainte-Famille de Thurso, ces sept personnes m’ont appris l’essentiel de mes connaissances scolaires. Merci beaucoup de l’avoir si bien fait.

Et vous, votre mémoire a-t-elle oublié les noms de ces personnages extraordinaires de votre enfance ?

lundi 28 décembre 2009

Ballet pour les papilles

Dans le premier service de fondu dédié au fromage, nous plongions nos morceaux de pain dans trois contenants : fromage suisse classique, fromage / tomates ou fromage / champignons sauvages.
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Dans la deuxième fondue nommée chinoise, nous pouvions plonger morceaux de boeuf en lamelles, poulet oriental en lamelles, crevettes toutes habillées, carrés de saumon ou pétoncles.
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Pour la troisième dite au chocolat, je me suis concentré sur les fraises mais il y avait aussi des clémentines et des rondelles de bananes.
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Chapeau à ma soeur qui a réussi ce ballet de cuisine pour une douzaine de gloutons avec un synchronisme impeccable, tout en gardant ce sourire omniprésent.

samedi 26 décembre 2009

Bombance


Ça n'a tout simplement pas d'allure de se gaver de la sorte et d'arroser le tout aussi exagérément. Heureusement, il y a toujours un petit clown pour nous ravir et nous aider à la digestion de toutes ces denrées et de tous ces liquides. Et cette année, le petit James a réussi ce tour de force en faisant fi de sa peur des chiens et en liant une belle amitié avec Brookie, le cabot de ma soeur. Du ravissement à l'état pur.

jeudi 24 décembre 2009

Blague éditoriale ,,,

Mais si ! Même les éditorialistes de La Presse peuvent s 'avérer drôles malgré leur handicap du fédéralisme congénital. La preuve : cette blague de Mario Roy publié hier sur le blogue de l'éditeur. Je vous la refile pour faire sourire vos rencontres des prochains jours ...

Savez-vous d’où vient la tradition de planter un ange au sommet de l’arbre de Noël ?
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Ça remonte à un 24 décembre, vers 21h00, il y a très très longtemps.
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Au pôle Nord, le père Noël s’apprête à partir pour sa grande tournée. Mais ça ne va pas très bien. Le vieux père Noël souffre d’une grippe épouvantable et a du mal à se tenir debout. La Fée des étoiles l’a abandonné la veille et est allée s’enfermer avec St-Nicholas dans un motel du sud. Le traîneau est au garage avec un patin cassé. Les rennes ont brisé leurs attelages et sont disparus dans la forêt avoisinante. Les lutins sont en grève depuis une semaine et la moitié des jouets ne sont pas prêts. Pour finir, la météo annonce une tempête de neige de tous les diables, accompagnée de vents de 100 km/h, pour la nuit du 24 au 25 !
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C’est précisément à ce moment qu’on frappe à la porte du père Noël.
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En toussant, en éternuant et en laissant échapper de gros mots un peu orduriers, le vieillard se dirige vers la porte, l’ouvre et se retrouve devant un ange qui, un sapin sous le bras, lui demande :
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“Où voulez-vous que je mette l’arbre, père Noël ?…”


mercredi 23 décembre 2009

Et ça se dit professionnel de l'information

Depuis lundi, une polémique s’est installée dans le Plateau, gracieuseté du journaliste (!!!) Claude Poirier de TVA ainsi que Lysiane Gagnon, l’éditorialiste-fédéraliste de La Presse. En raison du slogan choisi par la Société de Développement de l’Avenue Mont-Royal (SDAMR) pour souligner la période de magasinage des Fêtes et les événements s’y rattachant. Ce fameux slogan c’est : Joyeux Décembre.

Nos futés professionnels de l’information ont accroché à cette formule l’étiquette d’accommodement raisonnable, affirmant ainsi que les marchands du Plateau ne veulent pas prononcer le traditionnel Joyeux Noël afin de ne pas offusquer les minorités religieuses qui ne célèbrent pas cette fête. Faut le faire !

Pour une fois, allons au fond des choses et disons la vérité. La pure, la vraie. Je suis la personne la mieux placée au Québec pour vous donner l’heure juste dans ce dossier parce que je connais personnellement celui qui a inventé l’expression Joyeux Décembre. Et je le connais fort bien parce que … c’est moi-même !

Il y a cinq ans, je travaillais à la SDAMR et l’équipe de travail cherchait un nom pour chapeauter les événements mis sur pied pour agrémenter la période annuelle du magasinage des Fêtes. Le brain-storming a fait ressortir plusieurs expressions et la mienne – Joyeux Décembre – a été retenue. Ai-je besoin d’ajouter que l’expression accommodement raisonnable n’existait même pas à cette époque.

Alors les petits journalistes de merde qui, faute de nouvelles intéressantes, ont sauté sur cette occasion pour attirer l’attention populaire, je leur dit simplement d’aller se faire foutre … parce qu’ils le méritent bien.

dimanche 20 décembre 2009

Complètement R A T É

Personnellement, je trouve que c'était l'épisode de la Petite Vie le plus plattte de tous les temps.

Un risotto pour les Fêtes ?

Demain lundi, petite escapade à Lachenaie chez ma deuxième presque-sœur Chantale. Question de se revoir la binette et se raconter nos menteries des Fêtes, une vieille tradition (shut ! ç’pas vrai …).

Pour l’occasion, le blogueur prendra partiellement les commandes des ronds de poêle pour y mijoter l’une des deux seules recettes qui figurent dans son grand livre de plats pour les grandes occasions. Et j’ai nommé le risotto alla croco.

Et c’est délicieux, parole du blogueur. Alors voilà ! La recette est pour quatre personnes plutôt voraces.

Un oignon (j’aime bien le rouge, plus goûteux). Des champignons (7 ou 8 blancs ou cafés ou encore 4 portobellos).

Vous hachez tout ça comme bon vous semble, mais je vous recommande de ne pas faire des morceaux trop petits. Ça goûte meilleur en belle grosse bouchée.

Une bonne vingtaine de tranches minces de pancetta (doux ou fort) que vous ferez frire (c’est un peu le bacon italien) et que vous couperez en languettes avec le ciseau. Mettre de côté.

Dans une grande poêle à frire (votre plus grande), vous déposez une grosse motte de beurre (quart de livre), le rond en puissance maximum. Quand le beurre se met à frémir, vous y incorporez les morceaux d’oignons et champignons qui diminueront de volume dans les deux minutes qui suivent.

Vous y ajoutez maintenant 500 ml de riz ITALIEN (très important, le Carnaroli ou l’Arborio) et mêlez le tout. Une fois le riz bien imbibé, il devient comme translucide (ça prend deux minutes), vous y ajoutez une tasse de vin blanc et brassez le tout jusqu’à ce que le liquide s’imprègne dans la matière.

Le bouillon! C’est le secret d’un risotto réussi. De bœuf ou de poulet ou encore mieux, de veau. Un bon litre que vous aurez chauffé au préalable (presque… bouillonnant). Si vous avez l’art de préparer un bouillon, faites le vôtre bien sûr. Autrement, les concoctions commerciales feront l’affaire. Et si vous aviez un petit restant de moelle, ne vous gênez pas pour rehausser le goût.

Le marathon commence! Dès que le vin blanc s’est évaporé, vous versez une louche de bouillon chaud dans la poêle et … vous BRASSEZ. Presque sans arrêt pour ne pas que le riz colle. Et vous ajoutez une autre louche de bouillon à chaque minute jusqu’à épuisement de votre litre initial, ce qui devrait vous prendre environ de 16 à 18 minutes. N’arrêtez pas de BRASSER, ça pourrait être catastrophique !

Avec la dernière louche de bouillon, vous ajoutez tous les morceaux de pancetta et une bonne tasse de fromage parmesan (reggiano pour les puristes). Vous brassez le tout encore une fois énergiquement et, pendant qu’il restera encore un peu de liquide dans la poêle : vous arrêtez le tout et vous versez le contenu dans un contenant de vitre (comme celui qui contient votre pâté chinois par exemple) et le tour est joué.

Pour la touche finale, outre le parmesan que l’invité peut ajouter dans son assiette, on peut y déposer des asperges sur le dessus, ou encore des médaillons de veau, ou d’énormes crevettes roses.

Allez hop ! À vos poêlons ! Et bon appetito …
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Est-ce que le grand chef Drew veut y mettre son grain de sel ?
NDLR : ce fut succulent et ... trop arrosé. Hic !

vendredi 18 décembre 2009

Dans le ... bitume

C’est la conférence mondiale à Copenhagen. Sauver la planète, clament les dirigeants. Tous les medias nous en parlent ad nauseam.

Vous l’avez entendu pu lu, le Canada n’a pas très bonne presse là-bas. Principalement en raison de la pollution extrême causée par les sables bitumineux en Alberta (et un peu en Saskatchewan). L’Ontario et le Québec se font aller les baguettes pour hausser le niveau d’engagement pour les réductions mais Ottawa veut protéger l’énorme quantité de fric émanant de ces maudits sables.

Le PM de l’Alberta vient y verser son grain de el en affirmant haut et fort que toutes ces redevances bitumineuses produisaient un total de $21 milliards redistribués aux canadiens chaque année sous forme de péréquation et que nous devrions y penser avant d’exiger des réductions de GES exagérées.

Nous sommes redevables aux sables bitumineux. Nous en profitons largement au Québec par la fameuse péréquation. Nos garderies à $7, notre gratuité en santé et autres bénéfices sont payées en partie par notre ristourne sur les sables bitumineux. Alors, quoi faire ?

Je suggère simplement au PM de l’Alberta de consacrer annuellement $2 milliards pour réduire les GES et de réduire d’autant les transferts à Ottawa pour redistribution aux autres provinces. Comme ça, tous les canadiens contribueraient. C’est pas sorcier ! C’est juste simple … Est-ce que je déconne avec ce plan ? Me semble que ça fermerait la trappe du Mouton Insignifiant …

jeudi 17 décembre 2009

Une blague ministrable ...

Vous vous rappelez de Pierre Pettigrew ? Ex-député du comté fédéral de Papineau (actuellement détenu par le Fissapet) et ex-ministre des Affaires Internationales dans le gouvernement Chrétien. J’ai une petite anecdote perso dans laquelle il joue son rôle de ministre. Je vous la raconte.

Ça se passait dans une succursale de la SAQ sur l’avenue du Parc, il y a une bonne dizaine d’années, sinon plus. Autrement dit, dans Outremont, ma chère. J’y suis avec mon pote Roger pour approvisionner notre soirée chez lui dans la montagne. Je cherche notamment une Vodka nouvellement connue sur le marché : la Iceberg, une canadienne (chose rare) produite à partir de l’eau des glaciers au large de Terre-Neuve. La Iceberg a même gagné un ou des concours internationaux, battant même la célèbre Absolute suédoise.

Dans le rayon réservé aux vodkas, nous cherchons, mais nous ne trouvons pas. J’aperçois le ministre Pettigrew qui fouine dans notre rangée à quelques mètres de nous.

Arrive alors le gérant de la succursale que nous avions réclamé. Je lui demande s’il connaît la vodka Iceberg. Devant sa réponse affirmative, je lui demande où elle est. Désolé, il n’en a pas. Je lève le ton :

« Comment ça vous n’en avez pas ? Heillle ! C’est une boisson CANADIENNE et vous n’en avez pas ? Vous avez des vodkas russes, suédoises, finlandaises, mais la CANADIENNE, vous ne l’avez pas ! Notre pays c’est le CANADA monsieur … ».

En même temps, j’observe le ministre du coin de l’œil. Avec le volume de ma voix, c’est sûr qu’il m’entend. Il ne regarde pas dans notre direction, mais je vois clairement son sourire …

Je poursuis ma plainte verbale. Le gérant essaie de me calmer poliment et mon chum Roger ne me trouve pas très drôle de faire le smatte dans SA succursale.

Finalement, avec mon insistance sur le CANADA, NOTRE PAYS, le gérant surprend mon regard vers le ministre, remarque également le sourire de celui-ci et … finit par comprendre le stratagème.

On a finalement choisi une bouteille d’Absolute, serré la main du gérant et fait un sourire clin d’œil au ministre. Ça n’a pas empêché Roger de me dire, une fois sortis de la place : « Essti qu’t’es con ! ».

mercredi 16 décembre 2009

Souhait subliminal

Voici le contenu d'une lettre puisée dans le courrier du Père Noël ...

Cher Papa Noël,

Cette année tu as pris mon chanteur favori, MICHAEL JACKSON, mon acteur favori, PATRICK SWAYZE et mon actrice favorite FARRAH FAWCETT.

Je voudrais juste te rappeler que mon homme politique favori est JEAN CHAREST.

Ne l'oublie pas

Merci.


Merci Jean...

Quelle belle journée

Elle restera marquée dans mon historique personnel cette journée du 16 décembre 2009.

Mon fils JF revient d'exil. Avec Vickie et Baby James, il s'installe dans le quartier Villeray qui l'a vu naître.

Fini le 4-5-0 et la mocheté de Laval. Le revoilà montréalais !

À peine 10 minutes à vélo pour aller bécoter James. Yesssssss !

mardi 15 décembre 2009

La plogue !

Je vous ai déjà parlé de ce fameux fromage Stilton au porto que la fromagerie Hamel prépare chaque année pour la période des Fêtes en faisant macérer les fameuses meules anglaises dans le nectar portuguais pendant quelques semaines pour lui permettre de s'imprégner convenablement ...
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Me suis informé du prix (il est disponible à la Fromagerie depuis vendredi dernier. On m'a dévoilé le prix : $50 le kilo. J'en ferai donc plusieurs cadeaux à des ami(e)s gourmand(e)s.
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Ce matin, mon ami Drew, à qui j'avais parlé de la chose, me confirme que son groupe de cuisiners et la boutique de leur Institut achète le fameux kilo de la Fromagerie Hamel au prix de ... $29.42 le kilo. Tab...ouaire !
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J'en ai commandé 3 kilos.
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Et moi, le naìf, qui croyait qu'on m'aimait bien chez Hamel ...
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Merci Drew !

lundi 14 décembre 2009

Dimanche soir nostalgique

Plutôt que regarder « les meilleures » blagues de Tout le monde en parle dimanche au soir, j’ai pitonné sur le poste PBS-Plattsburgh où on présentait un spécial Ed Sullivan et le Rock and Roll.

Débordement de nostalgie avec ces premières incartades des groupes brittish en sol américain. Les Beatles et les Rolling Stones, bien sûr, mais aussi les Doors, Eric Burdon and the Animals, Gary and the Pacemakers, The Young Rascals. Janis Joplin et autres icônes de l’époque. Tous présentés par l’imperturbable Ed Sullivan qui aimait bien leur serrer la main après la prestation. Et d’observer les jeunes spectatrices dans la salle qui ne fredonnaient pas les paroles, non : elles criaient aux meurtre !

Puis j’ai vu cette pochette d’un disque vinyle, celle de mon premier « long-jeu » acheté quelque part dans les années 60 : Best Hits – High Tide and Green Grass – The Rolling Stones ! De voir cette pochette m’a ramené ces tounes en tête : Satisfaction, 19th Nervous Breakdown, Time is on my side, It’s all over now et ma préférée, Not fade away.

M’est aussi revenue une pensée pour mes parents Maurice et Cécile qui m’entendaient hurler ces tounes dans cette pièce si peu insonorisée et qui enduraient ces montées d’adrénaline. Comme celles de ma sœur Line qui s’époumonait en criant « Qui sont ces gens » de Christine Chartrand (allez Line … un sourire ici). Des parents en or pour cette époque … dorée. Vraiment !

samedi 12 décembre 2009

Raconter (un peu) les contes urbains

Le premier conte de la soirée (Body Bag par Dave Jenniss) nous a laissés un peu perplexe. Un autochtone qui, poétiquement, nous explique la rancune de son peuple pour le traitement reçu pour la grippe H1N1 avec ces body bags. Humm ! Ça commençait assez tièdement, pour être poli.

Est ensuite arrivée Caroline Tanguay pour nous raconter La Chienne (de Fabien Cloutier) où une mère capote un peu pour décider si elle se fera avorter, sachant que son ventre enveloppe un bébé trisomique. Ouf ! Décidément pas jojo la soirée. Mon ami Drew s’interroge …

Noël Bio par Francesco Barcenas se veut moins dramatique malgré le cannibalisme (si si !) qu’il contient. La fille est quand même drôle …

Puis arrive cette kriss de folle (Julie Carrier-Prévost) habillée en patineuse artistique « autodidacte » qui vient nous raconter Gloria, une histoire hallucinante de spectacle de Noël présenté sur la patinoire à Pointe-Saint-Charles. Elle est hyper-drôle dans son rôle de nounoune incarnant un des rois mages (celui de la myrrhe). Sans exagérer, elle récolte un éclat de rire aux dix secondes. Et sa ronde de patinage (faut le faire avec des patins dans les pieds sur le bois de la scène) lui attire une ovation spontanée de toute la salle. Et quand elle nous apprend que, suite à une pirouette ratée, elle est arrivée en trombe dans la crèche et accroché le petit Jésus qui en est mort d’un anévrisme … Y en aura pas de Noël cette année : Jésus est mort. Bravo et re-bravo à cette comédienne : elle a vraiment amorcé notrer soirée, juste avant … l’entracte.

Au retour de la pause-bière, JP Baril-Guérard nous raconte Coleman, l’histoire abracadabrante d’un livreur à vélo, en pleine tempête de décembre, avec un colis très payant contenant … deux couilles et un pénis. Je vous évite la conclusion, parce que je vous aime. Très drôle malgré tout puisque présenté comme une demande de pardon pour la race … des hommes.

Bébé Love nous est raconté par Paul-Patrick Charbonneau, un gay qui s’assume et qui, par dépit, ira garder le bébé d’une amie partie en party avec Jeffrey, son ex ... à lui. Quel comédien hilarant avec tous les tics et clichés qu’il aborde fièrement en se moquant des José et Josée de ce monde, un prénom qu’il exècre et dont il se servira pour haranguer une spectatrice affublée de ce maudit prénom. Frôler le malaise aussi quand il lave le petit bambin qui vient de déféquer. Applaudissements du tonnerre pour cette prestation résolument tordante.

Et la finale avec ce Guy Vaillancourt (superbe) qui vient nous réciter Madame Butterfly. Dans la soixantaine, le conteur nous parle de sa mère de 87 ans, toujours très autonome, qu’il retrouve étendue dans son logement après utilisation de Madame Butterfly, un espèce de stimulateur clitoridien et son démarreur à distance qui a interféré avec le pacemaker de maman. Pissant et la bouille de ce comédien valait le déplacement à elle seule. Tellement drôle et sympa le mec.

Tout ça pour une sortie où toute ma bande avait un franc sourire imprimé dans la face. Et la voiture de Drew stationnée à moins de 50 mètres de la sortie en cette soirée de déneigement compliquée … Que demander de mieux ?
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Pour une critique plus complète et professionnelle de David Lefebvre, c'est ICI et par Claudia Larochelle de RueFrontenac, c'est ICI.

vendredi 11 décembre 2009

Contes Urbains - 15e édition

C'est ce soir à la Licorne. Avec 20 ami(e)s, du magique, du tragique, du comique : tout ça mélangé dans un ordre imprévu, à découvrir au fur et à mesure.
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Pour vous donner une petite idée, je vous renvoie à ce texte que j'avais mis en ligne il y a deux ans. Ça s'intitule Amaryllis, un texte de Léo Lévesque que Robin Aubert nous avait récité lors de la deuxième édition des Contes Urbains. Ça fesse dans la mite et pas juste un peu. Bonne lecture.
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C'est juste ICI
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Et puis, pourquoi pas vous proposer l'extraordinaire Cocaline récité par France Arbour.
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C'est ICI

jeudi 10 décembre 2009

Le monde est-il fou ?

En début de semaine, Barack Obama annonce le déploiement de 30,000 soldats additionnels en Afghanistan.

Ce matin, à Oslo en Norvège, on décerne à Barack Obama le prix Nobel de la Paix !

Mettons que les sceptiques sont nombreux ...

Sé pa bin grav

Mais moi ça me fait ca-po-ter.

Puisées ce matin dans la chronique de Foglia, ces deux questions adressées aux élèves du primaire de la commission scolaire Marie-Victorin sur la Rive-Sud. C'est un exercice sur les anglicismes. On demande aux élèves de choisir le bon mot :

Tu as (checker, vérifier) le mot dans le dictionnaire.

Le directeur a (annulée, cancellée) la soirée de danse.

Voici maintenant MES questions :

Non mais c'est qui le triple-cave qui a composé ces questions ?

C'est qui la zouave qui n'a pas accordé les mots à choisir ?

Qui sont tous ces profs qui ont laissé passer ces énormités ?

Qui est le directeur de cette Commission scolaire ?

Personnellement, quelqu'un qui ne maîtrise pas la langue ou l'écriture, ça ne me dérange pas vraiment. Mais que ceux et celles qui ont pour métier de la faire connaître et apprendre aux enfants ne sachent même pas accorder les verbes et participes (je ne parle pas des exceptions et difficultés ici, mais bien de la base), ça me confirme simplement qu'au Ministère de l'Éducation, ya de nombreux coups de pieds aux culs qui se perdent ...

mercredi 9 décembre 2009

Contraste

Cinq heures plus tard ...

Lequel de ces deux véhicules

saura le mieux

affronter

la tempête naissante ?

C'est parti !

Amène-z-en des tempêtes !
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Et pour vous dérider un peu,
je vous propose ce classique
dans l'intimité de ce cher Père Nowell
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C'est ICI

mardi 8 décembre 2009

Chier dans la rue

Je regardais hier soir le sixième et dernier épisode de l’extraordinaire série télé Apocalypse sur les ondes de TV5. Encore une fois, soufflé j’étais. Toutes les images de ces six heures sont d’époque, c’est-à-dire qu’elles furent filmées par les caméramen des armées impliquées ou par des particuliers témoins de cette Deuxième Guerre Mondiale sur tous les fronts : africains, européens, russe et japonais. Pas de photos ici : que du film retouché juste ce qu’il faut par les studios modernes, avec parfois une légère coloration. La presque perfection pour tout vous dire.

Hier, c’était l’épisode final intitulé : l’Enfer. Les trois dernières années 1943-44-45. J’étais particulièrement estomaqué (vous verrez la pertinence de ce terme) par ce qui s’est passé en finale sur le front russe.

Imaginez la scène : 200,000 soldats allemands vaincus et détestés qui sont ramenés à Moscou sur ordre de Staline. 200,000 hommes fourbus, fatigués, désarmés, qui marchent pendant des centaines de kilomètres et arrivent finalement dans la capitale russe.

Ils n’en peuvent plus, ils ont peur de mourir et sont affamés à l’extrême. Avant d’entrer dans la ville on leur sert une soupe de choux. Mais … une soupe de choux TRÈS grasse. En avançant dans la ville sous les quolibets et les crachats de la foule de civils avides de vengeance, les 200,000 soldats allemands commencent à avoir des crampes abdominales et se mettent à chier leurs diarrhées dans leurs culottes … C’est la débâcle hygiénique totale et la chiée illimitée.

Et nous spectateurs, d’apercevoir ces chars-arroseurs qui suivent la parade pour arroser de leurs puissants jets d’eau cette merde dégoulinante sur la chaussée. Presqu’irréel : on filme des chars qui nettoient la chiasse allemande dans les rues de Moscou !

Je ne sais pas ce qui est finalement arrivé à ces allemands (qui avaient eux-mêmes tués des centaines de milliers de russes préalablement, ne l’oublions pas), mais ça n’a pas dû être drôle. Finalement, ce Staline était quasiment aussi capoté que le fũhrer Hitler.

lundi 7 décembre 2009

Vive les vacances !

Oui mes amis. Je suis en vacances depuis exactement 5 minutes. Je viens de compléter un dernier texte sur la Fromagerie Hamel et me voilà donc ... à ne rien faire jusqu'au début janvier.
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Comme première activité de vacances, je vais commencer à me préparer mentalement pour les Contes Urbains que nous irons voir en gang (21 !!!) vendredi soir.
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Allez hop, allez hop, ohé ... les petits traîneaux !

dimanche 6 décembre 2009

You're so vain

Quelle magnifique toune de Carly Simon

C'est ICI

You're so vain
You probably think this song is about you
You're so vain

Pour les couche-tard du dimanche soir

Un film magnifique qui se passe en Angleterre rurale : Billy Elliot.

Prévu pour 23h sur TVA

Avec des tounes de T-Rex en arrière-scène.

Du vrai bonbon. Je le jure ...

Et si vous vous couchez plus tôt, programmez votre enregistreuse.

Parole de reptile !

Un court résumé filmé ICI pour les sceptiques

jeudi 3 décembre 2009

Médusant

Aperçu dans une cabine de toilette publique, cette courte phrase :

La vie, vite !

mercredi 2 décembre 2009

Sur le party à New York

Je viens de recevoir cette photo qui date des années 40. Trois filles de Brownsburg PQ qui sont allées faire les folles dans la grande cité. Les soeurs Raymond (de gauche à droite Rollande, Cécile -ma sérieuse maman !!!- et la cadette Thérèse) étaient allées s'épivarder chez les amerloques.
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Nous n'avions jamais entendu parler de cette escapade. A fallu la récente mort de Thérèse pour que le chat sorte du sac. Comme je n'ai plus de tante ni d'oncle vivants, ya des squelettes qui sortent du placard. Quel sera le prochain scandale ?

vendredi 27 novembre 2009

Weekend éthylé ?

Ça s'annonce mal.
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Primo, j'ai bien droit à ma petite sortie hebdomadaire du vendredi soir dans mon bar de la rue Jarry. Ouf ! Elle n'a pas été facile ... la levée du corps samedi matin !
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Oui mais voilà !
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Deuxio, ce cher Lucian Bute se bat samedi soir contre Libero Andrade. La taverne Lajeunesse a acheté les droits de diffuser localement. Alors j'y serai. Re-Ouf ! Lucian a gagné par KO au quatrième round. Donc je n'ai eu besoin que de ... deux bières. Je serai donc plus en forme demain ...
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Tertio. Dimanche, c'est le classique de la Coupe Grey ou Anthony Calvillo et les Alouettes vont peut-être choker une sixième fois en 7 ans. C'est un classique de beuverie alors je serai à la Québécoise pour trinquer avec mes potes. Pépère Croco fut bien tranquille pour cette victoire tellement dramatique des Alouettes. À peine une demi bouteille de Chinon ...
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Bon weekend à tous et toutes. Et ..... c'est parti !

jeudi 26 novembre 2009

Quel timing !

D'écouter ce soir Les années Derome à Radio-Canada et y entendre Claude Charron parler de ses premiers joints dans les années 70. Vraiment, ça m'a fait sourire ...

Mon sosie

Je n'en suis pas très fier mais je ressemblais beaucoup à ce type il y a une dizaine d'années. Et ce type il se nomme Robert Pickton et se veut le plus grand meurtrier de l'histoire du Canada avec quelques 25 prostituées asassinées dans la région de Vancouver. Brrrrrrrrrrrr !

mercredi 25 novembre 2009

Jim et Bertrand : yesssssss !

C’est ce cher Gérard qui ne fait re-plonger dans mes souvenirs avec son commentaire relatif à Bertrand Gosselin. Le partenaire de Jim Corcoran pour ce duo de guitaristes fort apprécié dans les années 70 et qui était connu avec le nom simplifié de … Jim et Bertrand.

Un soir en 1974 ou 1975. Ça se passe au Centre sportif de l’Université de Montréal. Le show se nomme «Solidarité Québec-Chili» dans les années suivant le renversement de Salvador Allende, le président communiste assassiné du Chili. La cause est bonne, mettons …

Bien placé sur le plancher, assis à une table ronde avec des amis. Et les estrades en arrière, pleines comme il se doit.

Le premier artiste, un poète chilien avec sa guitare, qui nous chante une complainte en espagnol. Pas fort mais bon, c’est pour la cause et on applaudit poliment ses deux tounes.

La deuxième prestation, c’est pour eux que j’y suis. Me rappelle pas le nom mais ils sont quatre (dont deux québécois) et ils jouent du stock que j’aime. Les ai vus deux mois auparavant dans un bar de l’Annonciation dans les Laurentides. Ils jouent du Crosby Stills Nash and Young et du Jethro Tull et ils sont magnifiques. J’adore.

Leur première chanson jouée, j’exulte … mais pas la foule qui émet même quelques huées. Kessé ça ? Je comprends assez vite cette réaction : ils chantent en anglais. Les « chou » se poursuivent pendant la deuxième chanson, je suis en tabarnak, et le band arrête le son et sort de scène. Je ne le prends pas : ces gars-là sont venus offrir leur musique bénévolement pour la cause et ils se font virer de la sorte …

Et arrive le MC Raymond Lévesque. Le grand poète (un peu) tata qui se permet quelques blagues sur les anglais … avec la foule qui veut bien rigoler. Ma température monte. Je me lève et je hurle des « Ta gueule » à Lévesque. Mes amis sont inquiets et me font signe de me calmer. Je suis tellement fru (même si l’expression n’existait pas à l’époque).

Puis arrivent Jim et Bertrand. Réception archi-chaleureuse de la foule que vous pouvez imaginer avec son lot de « révolutionnaires » pro-communistes-étudiants-libérateurs de peuples-etc. Après tout, c’est le show Solidarité Québec Chili …

Et les deux magnifiques bardes amorcent leur prestation avec leur grand tube qui s’intitule … Comme Chartrand. Voici les paroles …

Il a le front rond comme une ampoule.

Il a les yeux verts,

Ouverts sur les autres.

Il a une gueule

Comme Chartrand.


Il a une peignure en parachute.

Et puis une (maîtresse)

Entre parenthèses.

Il a une gueule

Comme Chartrand.


Il fume du tabac et cetera.

Il met ses principes

Sur une corde à linge.

C’est un bon citoyen:

Maoïste, léniniste,

Trotskiste, felquiste,

Qui se crisse

De tout, tout, tout…


Vous dire à quel point j’ai orgasmé d’entendre Jim et Bertrand livrer ces mots magnifiques et de ressentir le gros malaise dans la foule d’endoctrinés devenus gagas et tatas. Et moi de hurler avec eux dans le refrain : Maoiste, Léniniste, Trotskyste, Felquiste qui s’crisse de tout tout tout tout tout.

Mes amis qui secouent la tête devant mon exubérance. Ma joie immense mais surtout ma totale admiration devant le guts et le courage de Jim et Bertrand qui ont décidé de narguer cette foule de conards qui venaient tout juste d’insulter des musiciens qui n’avaient pour défaut que la langue anglaise.

J’étais repu après cette chanson. Sourire imprimé dans la face. Assez pour finir la soirée et ne pas (vraiment) me rappeler des autres artistes.

Jim Corcoran et Bertrand Gosselin, merci encore …

mardi 24 novembre 2009

Claude Charron et les Rolling Stones

Hier, j’écoutais le clip de l’heure sur Youtube : la chanteuse étrange Susan Boyle (l’anglaise qui a gagné le concours Great Brittain’s got talent malgré son look … euh … très ordinaire) qui chantait un extrait de son récent CD : une chanson magnifique des Rolling Stones intitulée Wild Horses. Cette chanson m’a remis en mémoire ce souvenir qui date de 1971 …

Je suis à Montréal depuis un an pour mes études collégiales. En fait, j’ai commencé ma deuxième année au collège Ahuntsic et je suis en appart pour la première fois avec des potes étudiants. Soir d’automne dans le Vieux-Montréal avec les boys. Dans un bar drôlement nommé Chez Dieu. Pas trop de monde dans la place pour cette soirée de semaine ordinaire. La bière rentre bien …

Soudainement, nous apercevons, seul sur la piste de danse, le député de Saint-Jacques du Parti Québécois, et j’ai nommé Claude Charron, le grand pourfendeur de Bourassa. Il danse très élégamment. Fluide malgré sa petitesse, il bouge comme un danseur de troupe moderne et ça nous fascine carrément. Look cool, cheveux longs bouclés, il est comme ailleurs dans sa tête. C’est impressionnant. Et puis c’est un personnage public fort populaire …

En le voyant quitter la piste de danse, nous l’apostrophons et l’invitons à notre table pour une bière. Il accepte et nous sommes joyeux de la chose. Même qu’un splif roule autour de la table et notre invité en tire une poffe. Nous sommes aux oiseaux. Placotage, sourires et béatitude.

Et puis Wild Horses des Stones qui commence avec la voix plaintive de Jagger. Charron est assis à mes côtés et me glisse dans l’oreille : « Tchèques la subtilité du drum dans cette chanson-là. Écoute, y en a pas de drum. Pour l’instant ! Et, tu vas voir, juste au début du troisième couplet, Charlie Watts va commencer un beat très délicatement … ».

Exactement comme il l’avait décrit. Éberlué j’étais de constater qu’un député de l’Assemblée Nationale de mon Québec pouvait connaître cette subtilité d’une chanson des Rolling Stones et que moi, le ti-cul de la campagne, j’étais là, à côté de lui, à minuit dans un bar de la ville, pour recevoir cette confidence dans mon oreille droite.

N’essayez même pas d’imaginer comment j’aimais Montréal et ma vie à cette époque …

Fête en novembre

Elle est toujours isolée dans ses Iles-de-la-Madeleine avec son chirurgien de Lester mais ils s’apprêtent à amorcer leur décompression annuelle quelque part dans le Sud. Mais aujourd’hui, c’est l’anniversaire de naissance de cette grande sœur qui s’exilait dans SES îles il y a plus de vingt ans.

Je sais qu’elle me lit tous les matins en commençant sa journée. Alors j’en profite pour te dire Bonne Fête Line, ma bien-aimée sœur, et je te confirme qu’à ton retour de vacances, peu avant Noël, tu devras te rendre au bureau des postes pour y quérir deux beaux blocs de fromage Stilton au Porto de Hamel : un pour ta fête et l’autre pour … les Fêtes ! Bonne Fête et de reposantes vacances !

lundi 23 novembre 2009

Une GROSSE peine ...

Si vous saviez comment j'ai pleuré à chaudes larmes quand le Rouge et Or de Québec a perdu la demi-finale contre Kingston au championnat universitaire de football. Et je pensais à monsieur Labeaume et ça me rendait encore plus triste ...

Une peine indescriptible ...

dimanche 22 novembre 2009

Belle Elisapie


Eh non, vous n’aurez pas de photos originales de la belle inuk (ce mot qui signifie simplement : être humain). J’en ai pris quelques unes mais elle étaient moches et hors foyer. Vraiment ratées. Qui plus est, une dame est venue me signifier que je devais mettre ma caméra de côté. Alors, on oublie ça.

Grâce et fluidité décrivent bien ce spectacle d’Elisapie Isaac qui semblait un peu étonnée de cette salle archi pleine et fort enthousiaste à l’accueil. Un peu comme gênée d’être autant appréciée. Accompagnée de deux jeunes musiciens multi-instrumentistes (jouer de la guitare, du piano, du drum et de l’harmonica dans la même chanson et presque en même temps, faut le faire !), la superbe Elisapie nous a fait le tour de son récent CD titré Among the stars.

Étrange, je me suis surtout laisser charmer par les tounes en inuk. Cette langue dégage une musicalité et la voix vraiment suave de la chanteuse nous entraîne sur des nuages. C’est VRAiIMENT réconfortant pour l’oreille. Mon ami Sly vous le confirmerait.

Quelques chansons en anglais aussi. Des chansons qui pourraient facilement faire le bonheur de certaines stations radio qui carburent à la musique pop baladeuse. Vous savez, ces petits refrains accrocheurs …

Mais mon moment dans cette soirée, c’est cette chanson dont elle a « quêté » les paroles pendant trois longues années à … Richard Desjardins. Notre grand poète lui a pondu les paroles et Pierre Lapointe a décoré ces mots avec ses notes de piano. Avec la voix sensible d’Elisapie, ça donne cette complainte (Moi, Elsie ...) ou une femme du nord demande a son amant blanc qui repart en avion (son contrat achevé) de l’emmener avec lui dans le sud … pour aller à Oka manger des pommes. D’une beauté trrrèèès émouvante. L’ovation prolongée a également émue la belle chanteuse. (Ma chère Zoreilles, faut que t’écoutes ça …).

Si cette tournée passe dans votre coin, n’hésitez surtout pas : 75 minutes de ravissement. Pour les amateurs de gros rock, ya aussi U2 à l’hippodrome en juillet …

samedi 21 novembre 2009

Ér(uctation)ection matinale

Mon ami Drew se surpasse ici dans ce texte éroticomique.
Allez savourer ICI

jeudi 19 novembre 2009

Suzanne attaque !

Dans la troisième semaine suivant son premier traitement de chimiothérapie, Suzanne a remarqué que ... ses cheveux commençaient vraiment à tomber. Alerte générale ! Arrivent à la rescousse Didi et son clipper et Mickey avec son appareil photo ...
Juste avant de commencer l'ouvrage
Le clin d'oeil de la guerrière juste après ...

La binette officielle pour les prochains mois

Et le clown de service qui n'a pu s'empêcher
de faire son smatte avec les mèches désormais inutiles

Mes amis de La Presse

C'est MON journal et je l'aime, sauf pour les éditorialistes que je respecte quand même malgré leur fédéralisme avoué. Mais là, MON journal est menacé de disparition à compter du 1er décembre. Les coupures exigées par les proprios ne passent pas et les syndiqués ont produit ce petit vidéo basé sur une éternelle chanson de Jo Dassin. Ça s'intitule "Si La Presse n'existait pas" et c'est drette ICI qu'on peut le visionner.

La beauté qui chante

Question de vous narguer un peu, ce soir je m’en vais voir le spectacle d’une chanteuse que je considère comme la plus belle femme vivant actuellement au Québec. Mon chum Sly et sa Shirley m’amènent voir Elisapie Isaac et ses rythmes et sonorités innus à la Maison de la Culture Ahuntsic. Je vais essayer de prouver mon affirmation en vous rapportant un ou deux clichés de ce visage plus qu’angélique.

mercredi 18 novembre 2009

De culture et de ... laine

Rencontré ce matin Suzie Larivée, une associée du Groupe Larivée, Cabot Champagne, propriétaire des disques La Tribu, des salles Le National et La Tulipe, des bars la Quincaillerie et le Gymnase et assurant la gérance d’artistes comme Charlebois, Jean Leloup, les Cowboys Fringants, Dumas, Louise Forestier et j’en passe. Le site web très élaboré est ICI.
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Nous n’avons pas tellement élaboré sur tous ces noms spectaculaires dont elle s’occupe avec son équipe. Nous avons plutôt discuté d’un autre aspect qui occupe son temps : le Collectif Angora qu’elle a mis sur pied avec sa fille Camille et qui s’occupe principalement de … tricotage collectif public pour des causes humanitaires. Des sessions publiques de tricot avec une belle touche d’originalité comme cette maison (!!!) tricotée l’été dernier par 250 tricoteuses dans le parc des Compagnons. De cette table Réveillon de Laine où les dindes, sushis, champignons et cochonnets étaient … tricotés dans des ateliers d'improvisation par les bénévoles expertes et néophytes émanant du public. Ou encore, pour cette année, du tricotage de cet immense foulard qui s’enroulera autour d'un grand arbre dans le parc sur l'Avenue et qui, une fois la Noël passée, sera coupé en petits foulards qui seront lavés, emballés et distribués aux démunis.
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Une fille très sympa et très humble m’a-t-il semblé, compte tenu de ses réussites passées et actuelles. Une bien belle rencontre dont je vous reparle un de ces quatre.

mardi 17 novembre 2009

Déconnecté je suis ...

Dans un article d'Arianne Lacoursière sur Cyberpresse, j'étais bouche bée en constatant le nombre de jeunes étudiants du secondaire qui prennent un coup, fument leur joint et se gèlent aux plus grosses drogues. Étudiant, je me suis classé moi-même dans ces trois catégories (en secondaire 4 et 5) mais, diantre, il n'y en avait pas autant à mon époque. Nous étions minoritaires et, à la fin du secondaire, nous n'étions pas 1 sur 2 à se geler la binette. Est-ce un signe positif pour la société ? Hummm ! Pas sûr ! Voici les chiffres qui me les ont sciées ...


PROPORTION DE CONSOMMATEURS

DANS LES ÉCOLES SECONDAIRES QUÉBÉCOISES

Alcool / Cannabis / Amphétamines et autres drogues

1re secondaire: 26% / 7% / 8%

2e secondaire: 49% / 19% / 20%

3e secondaire: 68% / 36% / 36%

4e secondaire: 79% / 41% / 42%

5e secondaire: 89% / 50% / 51%

Données fournies par le Centre québécois de lutte aux dépendances

dimanche 15 novembre 2009

Ouillllle !

Dans son film Antichrist, Lars Von Trier, un monsieur cinéaste pas mal fêlé du cerveau, nous présente une scène où Charlotte Gainsbourg, trop peinée par la mort de son fils, se coupe le clitoris avec une paire de ciseau rouillé. Clac ! On voit absolument tout nous dit Hugo Dumas dans son texte. Le journaliste « pipole » de la Presse nous mentionne qu’il ne retournera pas voir ce film qui frise le grotesque et la provocation gratuite. Allez y lire le scénario : c’est presque impossible de dérailler de la sorte. C’est ICI.

De son côté, Marc-André Lussier, critique cinéma du même journal, nous écrit en intro de son texte : « Une œuvre forte, brillante, audacieuse et controversée. Choisissez votre camp ». Il lui accorde 4 étoiles !

Je pense que je vais aller voir ce film. Ça me chicote.

Chantale, es-tu prête ? Arrive, on s’en va voir un bô film d’amour au cinéma Beaubien.

Du deuil au plaisir

Il y a environ deus semaines, mon ami Alex était dans la cuisine avec sa Sylvie. La vie était belle. De la fenêtre,il apercevait le lac des Deux-Montagnes qui venait lécher l’extrémité de son terrain à Saint-Placide. Soudainement et sans avertir, la vie vient faire des siennes. Sylvie s’effondre au plancher et ne se relèvera plus. Une embolie cérébrale qui lui enlève le moindre courant dans la tête. Elle a cessé de respirer quelques jours plus tard.

Samedi matin, avec mon pote Yvan, nous sommes allés à Oka dans cette maison funéraire pour palper la tristesse et offrir nos sympathies aux proches de Sylvie. Toujours un espèce de malaise qui se mêle à la peine dans ces salons, ne trouvez-vous pas ? On voudrait consoler mais comment consoler un gars qui vient de perdre sa partenaire de vie des vingt dernières années … Revoir d’autres personnes qu’on avait pas rencontrées depuis des lustres, ressasser souvenirs et pitreries sans rire trop fort (ça n’est pas tout à fait le bon endroit pour faire des blagues). Vous le connaissez cet atmosphère étrange, j’en suis certain.

Revenus à Montréal, quelques emplettes plus tard, nous sommes arrivés chez Yvan qui, en équipe avec Vincent, nous recevait pour … aucune raison spéciale. Pour le plaisir, mettons. Huîtres, saucisses au canard, cochonnet farci et côtes levées au menu. Un véritable festin (et je pèse mes mots).

Étrange la vie, non ?



jeudi 12 novembre 2009

C'est la fête à Didi

Damnée scorpionne, va !
(Ça va veiller tard à souaire sua rue St-Hubert ...)

Efficacité policière

Aperçu vers 10h am hier sur l'avenue du Mont-Royal.
L'agent XYZ et son wawal, à contre-courant,
prêts à courailler les excès de vitesse ...

mardi 10 novembre 2009

Deux gars deux mesures

Deux stars québécoises ont fait la manchette aujourd'hui. Mais sapristi que la différence est énorme pour la sympathie du public.
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Il y a d'abord ce Luc Robitaille, le Lucky Luke des Kings de Los Angeles, qui a été intronisé au Temple de la Renommée à Toronto. Le meilleur buteur ailier gauche de tous les temps. La finesse même dans sa personnalité. Et de l'entendre au micro, à Toronto devant une mer d'anglos, parler en français à son père présent dans la salle, avec une reconnaissance magnamime et une sincérité vraiment émouvante.
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Puis, il y a eu cet article sur Claude Dubois, le bum qui écrit de superbes chansons d'amour et qui est passé devant la foule par la porte arrière d'un centre de vaccination des Hautes-Laurentides et qui compte des menteries pour expliquer son geste. C'est un autre monde et Dubois n'a vraiment pas le beau rôle dans cette histoire. Petitesse quand tu nous tiens ...

Strip Strip Strip Tease

J'ai commencé ma journée par ce clip

J'en ai mouillé mes culottes ... de rire

(Merci Ricdam)

lundi 9 novembre 2009

Je suis vaccinéééééé

Théoriquement, je ne pouvais y aller qu'à compter du 23 novembre (pour les "chroniques" qu'ils disent). Mais le faible achalandage du weekend a modifié la donne. Le chronique que je suis pouvait y aller à compter de 8h00 ce matin.
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Avec ma patience proverbiale, me suis dit que ça ne serait pas fou de m'y rendre plus tôt pour éviter la longue filée. J'arrive à 7h00 pile. Yééé ! Je prends mon coupon et je suis le septième dans la rangée. Je commence à lire ma Presse. Chanceux je le suis parce qu'à peine 15 minutes plus tard, la filée dépassait la centaine de ploucs. Et à l'ouverture des portes, au moins 300 personnes bizounaient derrière moi.
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On entre à 8h00 pile. Enregistrement, remplissage d'un formulaire et vaccin à 8h 15. Dix minutes d'attente avant de sortir et le tour est joué. C'est bien pour ceux qui me suivaient : ils n'attendront pas tant que ça finalement. L'organisation est efficace à l'intérieur du centre. Quinze personnes avec ordi pour enregistrer et 10 stations de "piquage". Ça roule en masse !
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À quand votre tour les snobs en santé ?
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:-)

Des couilles ensoleillées ...

... pour mon ami Drew
et ses valseuses hypersensibles
suite à une récente vasectomie.
(merci mon Claude)

dimanche 8 novembre 2009

S'en contresaintciboirise-t-on ?

"Les islamistes hostiles à Beyoncé"
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C'était la manchette sur la page d'accueil MSN aujourd'hui ...

Bla Bla Blague du dimanche matin

Vous le savez, compter des jokes ça n'est pas vraiment dans mes habitudes. Mais en ce dimanche matin ensoleillé, on a pas envie de se creuser les méninges pour critiquer quoi que ce soit ou donner son avis sur la dernière orientation de l'ADQ sans Mario.
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J'ai bien rigolé (mais sans excès) en lisant cette joke reçue d'une ontarienne par-dessus le marché ! Alors je me suis amusé à la transcrire de l'anglais au français et je vous la transmets en espérant qu'elle vous acrochera un sourire. Et d'avance, je m'excuse auprès de cette blonde Zoreilles que j'aime tant. Ça va comme suit :
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Un vieux cowboy aveugle arrive par erreur dans un bar pour filles seulement. Il réussi à s’approcher du bar et commande un café. Une fois servi et bien installé, il dit au barman : « Hey, t’as envie d’entendre une bonne joke sur les blondes ? »

Silence total dans le bar. Avec une voix de baryton, sa voisine de bar dit au cowboy malchanceux : « Avant que tu comptes ta kriss de joke, parce que tu es aveugle, je pense que tu dois savoir les 5 choses suivantes :

1- La barmaid est blonde et tient un bâton de baseball dans ses mains
2- Le videur de la place est une fille blonde
3- Je fais 6 pieds, avec 175 livres, blonde mais ceinture noire en karaté
4- À côté de moi, c’est aussi une blonde et elle lève de la fonte
5- Sur ta gauche, la blonde est lutteuse professionnelle

Maintenant que t’es au courant, t’as toujours envie de compter ta joke ? »

Le cowboy réfléchit quelques secondes, secoue la tête et répond :

« Non ! Définitivement, si je suis obligé de l’expliquer 5 fois, c’est non ! ».
(Merci Rosie)

vendredi 6 novembre 2009

Birthday (happy ?)

Mais oui, c’est ma fête. 57 printemps (ou automne) le vieux kriss. Je sais que dans votre tête ou votre cœur, vous me souhaitez une joyeuse journée et surtout la santé. Et je vous remercie de ces pensées amicales et sincères.

Mais aujourd’hui, c’est aussi l’anniversaire de ma chum-sœur Suzanne dont je vous ai parlé récemment. Elle a dix années de moins que moi dans le carburateur. Elle a aussi ce satané cancer de la mamelle dont je vous ai aussi parlé. Opération avec succès. Et lundi dernier : premier traitement de chimio-thérapie qu’elle a subi sans broncher. Elle attend les effets « secondaires » me disait-elle avant-hier. Notamment, qu’elle perdra assurément ses cheveux (elle a une formidable crinière poivre-et sel) puisque les spécialistes ont parlé de 90% et plus de « chance » que ça se produise.

Avant-hier, en me promenant sur l’avenue du Mont-Royal, j’ai eu un beau flash. Suis entré dans une boutique pour acheter deux magnifiques foulards qu’elle pourra utiliser comme cache-crâne quand elle sera devenue chauve comme moi …

Je les lui remettrai ce soir devant nos ami(e)s et je lui ferai une grosse caresse calorifère. Je vous demande de simplement prendre quelques brèves secondes dans votre pensée pour lui porter chance dans sa bataille.

Et je vous en remercie sincèrement.

jeudi 5 novembre 2009

Préparer le 57

J’ai lu dans la Bible (me rappelle plus où exactement) que le jour de leur 57ième anniversaire, les apôtres de Jésus avaient la permission de virer une méchante brosse pour souligner l’évènement.

Le catho que je suis (j’ai même un baptistère pour le prouver) atteindra cet âge vénérable demain vendredi. J’en suis extrêmement fier et, vous l’aurez compris, je profiterai à plein de cette permission spéciale du Christ notre Seigneur en allant caler quelques pichets avec mes potes de la Québécoise.

Je vais même faire une belle introduction aujourd’hui même avec mon pote Ricdam. En effet, nous amorcerons, à domicile, la dégustation de ces si belles bouteilles que m’a gentiment données ce directeur des Brasseurs RJ.

À votre santé mes chers amis-lecteurs ! Et à la mienne aussi …
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Oups ! 12h 15 et mon partenaire ne sait plus s'il pourra venir ... Grrr !
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Alors je commence sans lui avec une Saint-Ambroise Avoine Noire ...
Bon ! Une deuxième pour être certain ...
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Verdict ? Une très bonne bière de type stout. Noire à souhait, bonne écume et beau collet. Mais je prèfère toujours MA Guinness (un peu plus chère cependant). Me semble-t-il que la St-Ambroise est plus effervescente (ou gazeuse ?). La Guinness des irlandais (et ses 150 années d'existence) tapisse l'oesophage avec plus de douceur dois-je avouer. Mais à défaut de l'irlandaise dans un estaminet, je n'hésiterai aucunement à opter pour la St-Ambroise. Voilà.
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On poursuit avec une blonde d'Achouffe. Bière forte épicée peut-on lire sur l'étiquette. Je vous en reparle ... La pub nous dit : "Bière magique des Ardennes brassée (ici) sous licence dans le respect scrupuleux d'une tradition millénaire. Une boisson géante à déguster les yeux mi-clos".
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Verdict. J’ai essayé les yeux grands ouverts et les yeux mi-clos : pas vu de différence, évidemment. Mais j’aime bien cette belge. Concentrée, la levure nous empêche de voir au travers comme nos belles canadiennes transparentes … C’est une question de perception mais j’ai ressenti une nuance d’orange dans les gorgées. Et une finale que je connais mais que je ne peux pas vous identifier. D’ailleurs, la couleur blonde foncée frise aussi l’orange. Une très bonne bière itou. Content de la connaître …
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Je vous rappelle que je suis un ignare en matière de bière. OK la Guinness, mais pour les autres, le blogueur ingurgite habituellement des bocks standards à la pompe (Molson ou Labatt). Pas très curieux ni explorateur. Mais là, l'occasion fait le larron comme ils disent ...
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Passons à la TUBORG, une bière de luxe brassée en Turquie sous la supervision de la grande Carlsberg du Danemark. Une transparente (première aujourd'hui) comme les nôtres dans une bouteille verte. 5,5% alcool. Allons y voir ...
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Hé maudite influence mentale. Je m’attendais à goûter quelque chose ressemblant à la Heidelberg, Stella, Corona oubedon Heineken. Vous savez cette finale sûrette avec ou sans citron. Mais non. Le vert et la Scandinavie m’ont induit en erreur. Le luxe, je ne l’ai pas … goûté (pas payé non plus remarquez bien …). Une importée que le néophyte blogueur qualifierait de Molson (ou 50 ou O’Keefe) plus forte au goût. Mon palais n’en gardera pas un souvenir indélébile.

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Le blogueur commence à ressentir une certaine ivresse de bon aloi ...

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Et pour être présentable demain, je vais donc mettre un terme à cette tournée solitaire avec une autre St-Ambroise toute noire qui saura bien conclure cette veille ... apéritive ! À la bonne vôtre !

mercredi 4 novembre 2009

Montréal = le fond du baril

TOUTES les régions du Québec ont commencé à recevoir le fameux vaccin contre la grippe A (H1N1). TOUTES. Y compris la périphérie immédiate de Montréal.
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Mais à Montréal, rien. Seules les personnes du système de la santé ont reçu des vaccins. Donc pas de ligne d'attente dans la grande ville parce qu'il n'y a pas de vaccination des gens, même les prioritaires commes les femmes enceintes et les jeunes enfants.
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Non ! À Montréal, on ne débutera cette vaccination que le 6 novembre. C'est écrit en toutes lettres dans les grandes pages de publicité des grands journaux.
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Les montréalais sont-ils des déchets ? Sont-ils des citoyens de deuxième ordre ? Sont-ils des petites merdes ? Considérant comment ils ont voté aux dernières élections, je serais porté à croire que OUI !
:-)
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Ils ont commencé ce matin. Devancé de ... une journée.
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Yééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé !
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:-)

mardi 3 novembre 2009

Ya des jours comme ça ...

Lundi en début d’après-midi, j’avais rendez-vous avec Guy Brouillette, un responsable de la promo et de la distribution chez Brasseurs RJ, ceux qui font la Belle Gueule (quel nom magnifique pour une bière !). J’ai un article à écrire pour ma gang de l’Avenue Mont-Royal dans le Plateau du même nom.

Le monsieur est super disponible et me donne même un cours en accéléré sur les techniques de brassage (les lager, les ale, les différents moûts, etc), le tout de façon énergique avec gestes à l’appui. Il a beau y travailler depuis longtemps, il aime encore sa job, c’est évident.

Un peu avant de partir, il me demande de le suivre dans ce petit garage attenant à son bureau. Il saisit alors une caisse de 24 vide et la dépose par terre. Il commence alors à la remplir en ouvrant diverses caisses pour en ressortir une ou deux bouteilles pour les déposer dans la caisse qui deviendra de moins en moins vide.

Six St-Ambroise noire de type stout (pour me faire abandonner MA Guinness)
Griffon extra-blonde
Tremblay blonde
Belle Gueule rousse
Belle Gueule originale
Belle Gueule Pilsener
St-Ambroise blé et apricot
Bière d’AChouffe type belge
Coup de Grisou épicée sarrasin
Tuborg importée
St-Ambroise blonde
Cheval Blanc (blanche évidemment !)
Griffon rousse

en plus d’ajouter par-dessus la caisse désormais pleine :

Boris Vodka fruit de la passion mangue
Boris Vodka pamplemousse rose
Boris Vodka citron gingembre
Boris Vodka citrus vin blanc

Le tout accompagné de commentaires descriptifs et louangeurs pour chaque bouteille.
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Chez nous, le frigo est plein. J’attends les visiteurs pour les dégustations …
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Ya des jours comme ça ou … j’aime vraiment ma job en ta ... !

lundi 2 novembre 2009

Ça y est !

Première annonce de Noël aujourd'hui.

Et le gagnant est Canadian Tire.

Félicitations (!!!)


Le con à Léon était pas loin en arrière : une heure !

dimanche 1 novembre 2009

Tabar !

Il est 21h et nous avons des résultats de Sainte-Cécile-de-Lévrard !

Mais pas une seul résultat pour Montréal !

Viaaaarge ! Un surnombre de conards au bureau du DGE !

Bon ! OK ..... Tremblay a gagné ... Ouain pis ? Kâliss !

161,000 montréalais sur 1,100.000 voteurs ont redonné les clés de la ville à cet innocent !

Plus de 200,000 montréalais ont voté pour qu'il dékrisse !

Vive la démocrassie ...

Et j'ajoute pour finir que dans les arrondissements francophones, il y a une ligne du sud au nord qui n'a pas voté Tremblay :

Hochelaga-Maisonneuve --- Plateau --- Rosemont ---- Villeray ---- Ahuntsic

Tiens-toué !

Ridiculerie

De passage dans Villeray vendredi, coin Henri-Julien et Gounod, j'aperçois une immense pancarte (genre 2 mètres par 3 mètres appuyée par un montage de madriers). Om y annonce des travaux "payés par l'arrondissement" pour un montant total de ... $90,000 .

Belle publicité électorale ! Quand on y pense, après avoir payé la pancarte, il en restera assez pour restaurer 4 ou 5 mètres de trottoirs !

Désolant.

samedi 31 octobre 2009

Un show incroyable

Je suggère aux baby boomers d'aller lire le descriptif de ce show célébrant le 25ième anniversaire du Rock and Roll Hall of Fame au Madison Square Garden de New York.
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C'est ICI.
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Une suite de méga stars qui ont fait plus qu'y parader en s'y donnant à fond la caisse. Et quand j'ai lu que la foule hurlait les paroles de Gimme Shelter chanté par U2 lorsque la "surprise" nommée Mick Jagger est venu les rejoindre sur scène, j'était klissement jaloux de n'ètre pas sur place. Fiou ! Quel show ! Imaginez simplement le début avec Crosby Stills and Nash qui vous chantent Woodstock, Marakesh Express et Almost cut my hair. J'en braille ... Allez Denys, va brailler toi aussi !

Conte-nous des histoires

Vendredi 11 décembre 20 heures au théâtre de la Licorne : la quinzième édition des Contes Urbains du sieur Yvan Bienvenue qui signe toutes les histoires cette année. Ça va être trash pas à peu près. On y va en gang : j'ai commencé la distribution des 19 billets hier soir !

jeudi 29 octobre 2009

Pour Aveux, j'avoue.

J’avoue que je suis complètement assommé par l’excellence de cette émission du mardi soir à la SRC. Au point d’en devenir pipole. En grattant dans ma mémoire-télé, je pense n’avoir pas été aussi entiché depuis la trilogie d’Omerta. Site web ICI

Tous, je dis bien TOUS, les acteurs et actrices de cette série sont impeccables, y compris le salopard de service (le chum de Jolianne) que je ne connaissais pas et qui doit être salopard dans la vraie vie tellement il joue vrai. Et que dire de Maxime Denommée et son intensité et celle de sa mère Danièle Proulx. Mardi dernier, la scène de la « réparation » a duré 10 minutes, ce qui est une éternité en série télé. Aucune longueur dans ces 600 secondes. Aucune.

Et cette réconciliation, je commençais juste à la savourer quand … paf ! la mère soulagée rencontre un char. Quasiment tombé en bas de mon sofa ...

Et le rythme général de cette série, la musique étrange, les flashbacks mystérieux, l’absence des « beautés » de service remplacées par des visages vrais. De la haute gastronomie télévisuelle.
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C'est la première expérience-télé de l'auteur Serge Boucher qui a cependant plusieurs pièces de théâtre mises en scène par RR Cyr ou Tremblay. Costaude l'oeuvre de ce monsieur Boucher !

Encore ! Encore ! Ne reste que 4 épisodes.

Cauchemar cinématographique

On m'avait attaché et j'étais obligé de regarder le film. Dès le départ, le générique m'informe que la réalisatiom était mixte : Bernard Émond et Léa Pool. Ouch ! En voulez-vous des plans fixes de quarante secondes, des regards intenses, des répliques monosyllabiques songées et des absences d'intrigues ? Je n'en pouvais plus et paf ! Je me suis réveillé et je suis venu vous l'écrire.

mercredi 28 octobre 2009

Mon premier combat de boxe

Je vous ai déjà parlé de ma passion pour la boxe. La chose s’est un peu évaporée au fil des ans mais j’ai toujours frais en tête ces soirées folles et l’ambiance indescriptible autour de l’arène pendant la finale de la soirée. Je parle évidemment de combat en direct, sur place. C’est bien à la télé mais ça n’est pas comparable.

Ma première véritable soirée de boxe professionnelle, c’est tout simplement la plus grandiose et la plus mémorable soirée de boxe tenue à Montréal. Du calibre international et même mondial. Tous les superlatifs sont de mise ici. Pas moins de 46,000 spectateurs entassés dans le stade olympique en ce 20 juin 1980 (hé oui, ça fait presque 30 ans). La grande finale opposera Roberto Duran à Sugar Ray Leonard (qui avait gagné une médaille d’or olympique ici même quatre années plus tôt).

Du gros stock mes amis. J’avais réussi à obtenir deux billets via un scribe du Journal de Montréal. Avec mon chum Denis, nous étions « dans le pit » comme on dit mais, avec nos jumelles, on était bien contents d’être là dans les hauteurs, pour faire partie de l’Histoire. Boxe, drogue et rock and roll !

Mais ce combat mémorable ne fut pas mon PREMIER combat de boxe. C’était le dernier de la soirée. Me rappelle que plus tôt dans la soirée, il y avait eu Eddie Melo contre Fernand Marcotte. Et avant, comme tout premier combat de la soirée, nous avions droit à un boxeur québécois populaire qui se nommait Gaétan Hart. Gaétan qui a même fait l’objet du film « Le steak » de Pierre Falardeau quelques années plus tard. L’adversaire de Gaétan ce soir-là (pour MON premier combat live ) : un dénommé Cleveland Denny des USA.

Au grand plaisir de la foule locale, Gaétan a dominé le combat. Même que dans les dernières secondes du dernier round, il a appliqué un solide crochet qui a expédié Cleveland Denny au tapis pour le compte de l’arbitre.

Avec mes jumelles, je vois Gaétan qui exulte au centre de l’arène, félicité par ses hommes de coin. La foule est contente. Mais dans un coin du ring, ils sont quasiment une dizaine à entourer le perdant toujours étendu au sol.

Gaétan voit la chose (et moi aussi avec mes jumelles) et s’approche du groupe pour satisfaire sa curiosité. Mettons 30 secondes plus tard, il revient au centre de l’arène, se met à boxer frénétiquement des deux bras dans le vide (shadow boxing pour les connaisseurs) puis, 15 secondes plus tard, il stoppe net et quitte la scène en toute vitesse. On ne l’a pas revu. Un peu après, son adversaire est sorti sur une civière, sous les applaudissements polis de la foule.

Deux semaines plus tard, Cleveland Denny décédait sans être sorti du coma. Premier combat auquel j’assistais …

Le hasard.

mardi 27 octobre 2009

Bonne Fête Lou

Elle était mignonne entre Maurice et Cécile le jour de sa première communion, quelque part dans les années soixante.

Aujourd'hui débordée dans ses contrats d'écriture ou de scénarisation, je prendrai quelques secondes de son temps pour lui souhaiter ce Joyeux Anniversaire qu'elle mérite tant.

C'est ma cadette de soeur et je l'aime.

Bonne Fête ... Talou !

lundi 26 octobre 2009

Matou de ruelle

C'est lui le patron dans mon coin de la ville. Je n'ose imaginer ce qu'il adviendrait de ma belle Elsie si elle avait la permission de sortir ...

Quand j'ai pris quelques photos, j'ai cogné dans la vitre pour attirer son attention. En cliquant sur la photo pour l'agrandir, vous conprendrez dans son regard que ça ne faisait pas vraiment son affaire ...

dimanche 25 octobre 2009

Léo de la Main, par Pierre-Léon Lalonde

Vous ne connaissez pas Pierre-Léon Lalonde ?

Mais si, vous le connaissez. C'est lui qui conduit le Taxi la Nuit et qui nous régale, via son blogue, de ces histoires tripantes vécues dans le cadre de son métier nocturne.

Il a répondu à cette brillante invitation de la Presse et nous offre cette nouvelle plantée dans ce décor qui lui est si familier. Allez y lire cette belle rencontre fictive mais tellement ... vraie.

C'est ICI.

vendredi 23 octobre 2009

Un courriel magnifique

Au mois de mars dernier, sous le titre Ado Rouge, je vous racontais comment le prof Roger Geaniton s’était payé ma tête à la cafétéria devant mes ami(e)s avec une blague sexuelle. Ce prof de français, un poète haïtien ayant fui le régime Duvalier, était adoré des élèves. J’avais rougi pas à peu près lorsqu’il avait mentionné un (faux) proverbe haïtien qui disait qu’on mange comme on fait l’amour, moi qui venait d’avaler mon dîner comme un glouton.

C’était il y a … 40 ans ! Je vous transmets in extenso le courriel que j’ai reçu hier matin. Ça me les a sciées et j’étais très ému. Voilà ce que j'ai lu :

"Quel plaisir de savoir par l'article sur un professeur de français dans les Laurentides dans les années 60-70, que je suis encore présent dans le coeur des élèves de l'époque qui sont aujourd'hui des adultes consommés.

Je dis à l'auteur de ce texte que Roger Geaniton est toujours bien vivant, bien qu'il soit un retraité du système des Nations Unies partageant sa vie entre Paris et la Floride.

Il avait laissé le Québec en 1973 pour occuper de hautes fonctions à l'UNESCO à Paris. Restant très proche du cénacle littéraire des écrivains parisiens, il a publié au fil du temps, près d'une vingtaine d'ouvrages et collaboré à des journaux et revues... (Voir sur Google la liste des ouvrages en tapant tout simplement Roger Geaniton).

Par ailleurs, je félicite Planète-Québec que je viens de découvrir tout à fait par hasard. La présentation est excellente. Bonne continuation.

Roger Geaniton, un Québéquois de coeur"

mercredi 21 octobre 2009

Illustre blogueuse

Plusieurs d'entre vous connaissent le blogue des Chroniques Blondes. Alimenté par Geneviève Lefebvre, cette aventure a donné naissance à la populaire web-télé Chez Jules dont je vous parlais récemment.

Vous trouverez ICI le texte découlant de l'entrevue qu'elle m'accordait récemment. Une bien belle personne ...

On arrête pas le progrès

Sur ma rue, le lundi, c’est interdit sur la droite de 12h30 à 13h30. Le mardi c’est sur la gauche, même heure. Faut pas stationner pour laisser la balayeuse/ramasseuse de la ville faire son ouvrage hebdomadaire.

Mardi donc, sur la gauche, un bô char rouge qui brille au soleil. Il est 13h04.

Arrive donc le véhicule … des contraventions. Belle petite cylindrée peu gourmande en essence. Je n’avais pas encore vu ce nouveau modèle. La marque ? Je sais pas mais fort jolie, blanche avec lignes et lettrages rouges.

Le véhicule s’arrête derrière le fautif, question de prendre en note le numéro de plaque. Ils sont deux à l’intérieur. Deux ! Pour se protéger d’éventuels enragés ? Sais pas.

Puis, le chauffeur commence à pitonner sur son petit ordi portable pendant que son collègue passager mange une orange. Le pitonnage fini, le chauffeur avance son véhicule pour être à la hauteur du fautif, avance un peu plus, colle l’aile de son char, saisit le papier qui sort de sa petite machine, ouvre sa fenêtre et place ledit papier sous l’essuie-glace, le tout sans sortir de son véhicule. Ferme la fenêtre et repart trouver un autre … délinquant.

C’est là que j’ai compris pourquoi ils sont deux pseudo-flics dans le char. Quand la contravention à donner est sur la droite de la chaussée, c’est le passager qui pitonne et place le papier sous l’essuie-glace du char fautif, sans sortir du véhicule bien entendu. Non mais quel gaspillage, viaaaarge !

mardi 20 octobre 2009

Les hauts et les bas

Je vous ai parlé de Pierre mon ami qui se présente pour le parti de madamarel dans le district Mile-End du Plateau. Je suis responsable de ses communications, notamment le blogue politique(modernité oblige) qu'il doit tenir sur le site officiel de Vision Montréal.
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Ce matin, il m'appelle pour que nous puissions mettre un texte sur le blogue en mentionnant qu'il faut arrêter de parler du filou Labonté et de parler des vraies choses du programme proposées par le parti. J'ai mis en ligne un texte dont le titre est " Le furoncle crevé, ayons la ... bonté de passer à autres choses". Merci pour la joke.
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Profitant de l'occasion, Pierre me parle de son enthousiasme pour la fréquentation du blogue. Plus de 15,000 visiteurs depuis le 1er octobre ! J'en suis estomaqué. C'est presque'impossible.
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Je vais vérifier sur le compteur interne (j'ai le mot de passe) et j'y lis : 15178. Diantre ! Je suis épaté !
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J'y retourne 15 minutes plus tard et j'aperçois : 15278. Hum ! Ya kekchose qui marche pas.
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J'y retourne encore deux minutes plus tard : 15378.
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J'ai donc appelé mon ami Pierre et lui transmettre cette grosse déception : les chiffres 7 et 8 sont de trop et la vraie lecture, c'est 153 !
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Le succès fut éphémère !!!

lundi 19 octobre 2009

Requiescant in pace

Belle journée jeudi dernier.
L'air frisquet et cet éclairage d'automne si lumineux.
Avec mes deux soeurs, nous sommes allés déposer les cendres de Cécile auprès de celles de Maurice au cimetière de Sainte-Thérèse. Non, je ne me suis pas trompé de chemin comme l'autre fois. C'est Line qui conduisait.

Dix-neuf ans plus tard, ma mère rejoint mon père pour le party éternel. Et nous voilà vraiment orphelins. Sensation étrange mais le calme de cette fin d'avant-midi est venu placer un baume sur mon chagrin. C'était vraiment le moment de le dire : qu'ils reposent en paix.

samedi 17 octobre 2009

Méchant crétin

Benoît Labonté, le numéro deux dans l'équipe Vision Montréal de Louise Harel, aurait reçu $25,000 du célèbre Tony Accurso, le constructeur "à la mode" à Montréal, lors d'un déjeûner tenu en 2008.

Pour sa défense, Benoît Labonté déclare que le déjeûner en question n'est pas inscrit à son agenda.

En fait de comédien, on a déjà vu mieux. Hey ! Inscription à l'agenda ... Ça serait un peu plus crédible s'il nous disait où il était effectivement ce fameux matin-là !

Je travaille aux communications pour un pote à moi qui se présente comme candidat de l'équipe Harel. Il est en bô tabar et songe même à démissionner ... à deux semaines du scrutin.

À suivre ...
Voilà. c'est fait. Il a démissionné. Pas mon chum. L'autre, le filou.