
C’est plutôt quand moi je bouffe qu’elle devient étrange … pour une chatte. Quand j’apporte mes denrées pour luncher au salon, évidemment que la féline vient se coller et même se frotter sur mes tibias pour réclamer une partie de mon assiette. Je sais, je sais ! C’est pas bon de lui faire manger mes restes et n’importe quoi pour la faire dévier de sa bouffe habituelle. Mais je ne l’empiffre pas avec ces petits spéciaux : quelques bouchées à peine.
Je vous ai dit qu’Elsie était bizarre. Jugez-en par vous-mêmes.
Je lui offre une crevette : elle lève le nez. À peine la reniflera-t-elle. Même chose avec le saumon, qu’il soit grillé ou fumé. La truite ? N’y pensez même pas. Ces denrées, me semble-t-il, naturelles pour les félidés, n’excitent absolument pas son appétit. Un petit morceau de smoked meat, peut-être : ouash, elle lève le nez.
Par contre, un bout de tranche de prosciutto, elle aime bien. Le reste d’un morceau du sushi de Myriam, elle le gobe. Et, tenez-vous bien, un morceau de réglisse rouge ou encore un morceau de chip (Miss Vickies) au jalapeno, elle gobe ça. Faut le faire !
Je n’irai pas consulter Ricardo, Josée di Stasio ou Pinard pour obtenir des réponses à mes interrogations. Mais si votre expérience pouvait m’apporter un début d’éclaircissement, n’hésitez pas à barbouiller l’espace des commentaires. À moins que votre chat ou chatte ne soit lui ou elle aussi dans la classe des bizarroides … Dans ce cas, parlez-moi de ces « étrangetés ».