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dimanche 18 septembre 2011

Pouvoir marcher : quel avantage !

Vous connaissez Stéphane Laporte ? Un gars brillant, un auteur à ses heures, notamment pour sa chronique dans La Presse et surtout, le complice de toujours d’André-Philippe Gagnon, l’imitateur hors-pair qui remplit ses salles ici et à Las Vegas depuis fort longtemps. T’as beau être le top dans l’imitation, ça prend du contenu quand même pour remplir 90 minutes de spectacle et Laporte s’est avéré génial à ce titre. Malgré ce talent évident, j’ai toujours une retenue dans mon admiration de Stéphane Laporte. Il est très rarement hors des sentiers de la facilité. Un peu comme s’il fonctionnait avec … les sondages. Le monde aime ça, alors il y va. Ses opinions de chroniqueur à La Presse, bien ficelées avec une dose humoristique, le sentimental et le gros bon sens, vont toujours plaire à monsieur et madame Tout-le-Monde. Gentil à temps plein, jamais polémiste, il roule sur le grand boulevard de la majorité. Son rôle de juge à Star Académie confirme sa gentillesse quasi légendaire.

Stéphane Laporte doit aussi composer avec un handicap important : depuis sa tendre enfance, ses jambes sont problématiques. Il ne bouge pas facilement. Même qu’avec le temps, la chaise roulante lui est parfois nécessaire pour se déplacer. Pas drôle du tout. Dernièrement, il lui fallait aller en France pour une obligation contractuelle et, au retour, dans un aéroport de Paris, il a vécu une histoire vraiment chiante. Quelque chose d’innommable qui m’a levé le cœur.

Je vous invite à lire ce compte-rendu (Laporte excelle dans ses narrations) et essayer de vous mettre dans sa peau ou celle d’une autre personne « handicapée » de la sorte et essayer de comprendre comment un aéroport majeur puisse être aussi innefficace et surtout aussi indifférent à aider un passager qui en a vraiment besoin.

Mettons que si j’avais à pousser la chaise d’un(e) ami(e) dans un lieu public et que j’avais à vivre une telle expérience, je pèterais une coche majeure …

jeudi 1 octobre 2009

Ma solitude (air connu)

Voilà, ça y est. Elle est partie. Pour un gros six mois, la blonde-rousse est partie vivre chez sa fille. Les obligations parfois sournoises de la vie, les impondérables, les pas-le-choix …

Je n’ai pas envie de vous en livrer les détails et le pourquoi parce que ça n’est vraiment pas important. Elle va revenir avec le printemps, les oiseaux et les rigoles dans la rue.

Mais d’ici là, ces soirées silencieuses appréhendées ne m’enchantent guère. Compenser en reprenant les sorties et retours nocturnes ? Bof, non, pas vraiment. Clavarder davantage sur ce blogue ? Probablement.

Mais l’habitude de cette présence et de toutes ses dérivées, stimulantes ou ennuyantes, va me manquer terriblement. Je préfère m’obstiner, bouder ou me faire bouder, ronger mon frein et me sentir fru que de parler aux murs et me soulager en riant de Claude Poirier ou Jean-Luc Mongrain.

Une chum de vie, c’est immense dans l’âme et le cœur. Et c’est quand on nous en prive qu’on en pèse la richesse et l’importance. Et le compte à rebours du retour est commencé …

Je ne suis jamais seul avec ma solitude …