La conseillère en télé

La bouffe en cavale. Vous connaissez cette sympathique émission présentée sur Canal Évasion ? Le chef Vincent Chatigny et le comédien Normand Helms se promènent en camionette dans les régions du Québec et présentent recettes avec produits du terroir à la bonne franquette à l'aide de leurs instruments et BBQ plantés dans les décors des endroits visités. Vtaiment agréable comme concept.

Il y a deux semaines, nous étions installés à l'une des tables dans la vitrine du bistro Aux Pas Perdus de Cap-aux-Meules. Soudain, j'aperçois la binette du chef Chatigny qui arrive au bistro. Bientôt suivi par son compère Helms et quatre autres personnes. Ils entrent tous dans le bistro et ... viennent s'asseoir à la table voisine de la nôtre.

La blonde-rousse n'attendait que ça ...

Elle apostrophe le chef Chatigny et lui lance : "Hey ! C'est très bon votre émission, mais quand vous filmez sur la plage de la Dune-du-Sud, au lieu de nous montrer seulement les grottes rouges, vous devriez nous montrer la mer aussi. C'est ben beau entendre les vagues, mais quand on est à Montréal pour écouter votre émission, on aimerait bien voir la mer nous autres aussi !"

Le blogueur se sent rapetisser ...

Une fille du groupe lance : "Ha ! Ha ! Je vous l'avais bien dit !" et suggère à la blonde-rousse de répéter ça au réalisateur qui justement arrive pour prendre sa place à table.

Et la blonde-rousse de repartir sa diatribe. Et le blogueur de rapetisser davantage ...

Bon ! La belle gang de la Bouffe en Cavale vont passer un mois dans les Iles pour y tourner, encore cette année, quelques émissions. Parait-il qu'on va y voir la mer plus souvent mais je doute fort que Christiane apparaisse au générique comme conseillère !

Dans les marais de l'Étang-du-Nord

Je ne connais pas le nom de cette fleur.

Par contre, je peux affirmer qu'elle est ... magnifique !

Les amis de ma soeur

Plus de vingt ans qu’elle s’est installée au Iles avec son chirurgien de Lester. Et une passion dévorante qui s’est installée dans son cœur : les animaux. Une bonne dizaine de chiens colleys ont passé leur vie à se faire dorloter dans les Iles. Une bonne trentaine de chats aussi. Quand la vétérinaire s’apprête à euthanasier un minet, elle appelle ma sœur qui accourre aussitôt pour sauver la bête in extremis et lui accorder une existence de rêve sur sa ferme.

La ferme ! Des poules, des oies, des canards et des coqs (pour le réveil matinal brutal). Des centaines de volatiles qui vivent chez ma sœur et qui ne seront jamais … vendus pour dégustation. Ö que non !!! Et toutes ces mangeoires pour les geais bleus, les étourneaux, les corneilles, les corbeaux et j’en passe.

Pour le frérot urbain de passage, c’est un dépaysement fort agréable, ajouté à l’enchantement naturel des Iles. Alors, pour votre plaisir visuel, je vous présente quelques amis de ma sœur Line.

Le geai bleu qui vient quérir sa cacahuète

à l'heure de notre apéro

La mâle de Barbarie la houppe fière pour ...

(c'est la femelle, correction de ma soeur)
... aller séduire sa femelle
(c'est le mâle, correction de ma soeur !!!)
Le canneton jaune qui était encore
dans son oeuf 36 heures plus tôt

Le canneton noir plus jeune de 12 heures

Coq blanc qui compétitionne ...

... avel l'élégant coq noir

Et ma soeur qui encourage ses deux gardiens officiels

Spécial Zoreilles ...

... et sa plage chouchou de la Dune-du-Sud

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En magnifiant l'image, au bout du rocher,

vous verrez ce chat qui souffle sur les vagues.

Merci, Barbe-Blanche ...

Ça prend du vent

Sur la Martinique ...
... des athlètes

... qui s'amusent

Birds on the road

La principale route des Iles-de-la-Madeleine, c’est la 199 qui commence au début de Havre-Aubert à l’extrémité sud et qui se rend jusqu’à l’extrémité nord de Grande Entrée. Pour les chasseurs d’images, il faudra souvent prendre un chemin secondaire qui aboutira quelque part sur le littoral ou ailleurs pour livrer les images ô combien spéciales que recèle l’archipel.

Mais les Iles sont tellement belles que même sur la 199, ya des décors et des images qui vous laissent bouche bée : à preuve, ce rocher de la fiente que je vous livrais il y a quelques jours.

Je rajoute trois autres images reliées à ce thème qui me titille toujours le clic : les oiseaux. Pour ces photos prises à partir de la 199, c’est à peine si j’ai eu à débarquer de notre véhicule. Les acteurs étaient là, concentrés sur leurs vies et complètement insouciants de la lentille qui les visait.

Sur le grand segment droit de la 199 reliant Cap-aux-Meules et Havre-Aubert en longeant cette plage étrangement nommée La Martinique, sur la droite, on retrouve des marais calmes et hyper-protégés. Mais lequel de ces goélands a gagné la motte étrange de cette chicane ?
Genre un kilomètre plus tard sur le même segment de route, cette famille de canards qui barbotait à moins de 30 mètres du bitume.

À l’autre bout complètement, tout juste en complétant la grande courbe de Old Harry, j’aperçois ce bel oiseau sur le bord du chemin. Visiblement, il est blessé puisque notre approche ne provoque pas sa fuite. Jamais vu ce type d’oiseau dans les Iles. Je pense à un Fou de Bassan (kess t’en penses Barbe Blanche…). Après le clic, on lui fiche la paix et reprend la route. Belle rencontre.

Sur la Grande Échouerie brumeuse ...

... la blonde-rousse se sent lègère, légère, légère ...

:-)

et le blogueur se sent très puissant !

Le Rocher ... de la Fiente !

Rapprochons-nous ...

Un cormoran, ça chie énormément ... me suis-je dis en prenant ces clichés près du pont reliant Cap-aux-Meules et Havre-aux-Maisons. Ces centaines d'oiseaux doivent bien aimer la pluie qui, à chaque fois, redonne à leur rocher sa ... rougeur originale ! Clic fort révélateur ...

Suivez les lignes ...

Choqués ! Choqués !

Les pêcheurs de homards des Iles-de-la-Madeleine ont mis sur pied, il y a une dizaine d'années, des mesures de protection (comme les quotas) pour protéger l'espèce. À l'Ile-du-Prince-Édouard, tout à côté, ils n'ont rien fait et pêché à outrance. Leurs stocks de homards sont en danger. Ils vont donc commencer à prendre des mesures pour protéger l'espèce. Ler gouvernement de ce cher Harper va les aider avec de larges subventions. Les pêcheurs québécois, qui n'ont jamais eu cette aide malgré leurs demandes répétées, sont en ... kliss.

Ils ont donc voulu le faire savoir clairement aux politiciens et décideurs fédéraux en bloquant l'accès du bureau de Pêches et Océans Canada avec plusieurs dizaines de cages à homards en pleine heure de pointe dans le centre de Cap-aux-Meules. Ils ont été remarqués ... Pour un court instant, Croco s'est senti reporter comme ... sa soeur.

Les vedettes à Grande-Entrée

Bande de voyeurs et voyeuses. Je savais que vous n'attendiez que ces photos du tournage de La Petite Séduction ...

Lundi dernier. Temps de chien. Fait frette et les gouttelettes de pluie n'empêchent pas les organisateurs de monter les présentoirs de leur Marché des Saveurs entre deux rangées de bateaux sur le quai de Grande-Entrée. En jasant avec l'équipe de RadioCan, j'apprends que l'accueil de la veille, en pleine mer, avec 22 bateaux disposés en entonnoir, a fortement ému non seulement Dany Turcotte et son invitée Marie-Josée Taillefer, mais aussi les techniciens et les gens de la réalisation.

Bon, j'arrête de vous faire languir.

Voici donc les trois images que je vous rapporte :

Voilà l'animateur et son invitée qui approchent du Marché des Saveurs.

Ils sont tout près ...

Avouez qu'elle est belle la Marie-Josée.

Sur ces primeurs (l'émission sera diffusée le 22 juillet), je vous confie que vous verrez peut-être le blogueur à l'écran (s'il n'est pas coupé au montage). Il sera facile à reconnaître : lors de l'arrivée des vedettes au Marché des Saveurs, j'étais placé au début de la foule d'accueil avec mon appareil (les photos le démontrent ...) et j'étais klissement mal fagoté puisque j'étais couvert d'un imperméable ultra-cheap (une piasse chez Dollorama ...) en plastique vert-caca-d'oie ...

Un héron errant

Moi j’aime vraiment les hérons. Ils me font vibrer par leur élégance inégalable. Mais ils sont farouches. Difficiles d’approche. Ça prend définitivement une lentille d’approche (genre 300 mm) pour aller chercher du détail dans cette grâce déployée hors des sentiers battus.

J’ai quelques réussites à mon bilan de photographe amateur, images qui n’ont rien à voir avec les professionnels de la chose qui ont le temps, les connaissances et le fric pour aller figer la gestuelle du grand volatile. L’été dernier, en revenant des îles, je vous ai fièrement présenté deux belles images que j’avais récoltées dans une aire protégée de l’Étang-du-Nord. Ce héron, au repos puis en plein vol, je le trouvais magique. C’était ICI.

Cette année, ya 4 ou 5 jours, nous décidons de prendre une route secondaire en sortant du village de Grosse-Ile. Un chemin qui longe une lagune calme bordée de grands herbages. Et soudain, la blonde-rousse l’aperçoit la première. Elle ralentit (c’est toujours elle qui conduit). Je débarque du véhicule en douce, m’approche de la berge et règle la focale du zoom sur le prince. Clic !

Je suis légèrement camouflé par les herbages. Je pousse un petit cri : Hou ! Le héron s’envole. Me faut le suivre mais, avec une 300 mm, c’est pas évident de cadrer. À tout le moins plus difficile qu’avec une lentille normale de 55 mm qui ratisse LARGE. Sans oublier l’ajustement de la mise au point (le focus comme ils disent). Alors je vous offre ces deux images en plein vol (le clic est un must pour les détails). Mais oui ya d’la chance, mais c’est MA chance. Remarquez le « velouté » de l’eau en arrière-plan. On dirait de la glace …

Et pour la finale, l’atterrissage 100 mètres plus loin. Remarquez la délicatesse dans les pattes. Merci bel oiseau !

Chose promise ...

Je vous ai glissé quelques mots sur ce dépanneur que je qualifierais de "plus dékrissé" du Québec. Sur le chemin principal de Grande-Entrée, le village limitrophe au nord des Iles, le plus gros "port à homards" en Amérique, la blonde-rousse cherche les dépanneurs du "fin fond", croyant que ça lui portera chance avec les loteries de Loto-Québec.

Arrive cette image d'une autre époque (détails dans le clic). Je n'en crois pas mes yeux. La girouette sur le toît est fort coquette, je le reconnais. Mais le reste ... Viaaarge ! La blonde-rousse s'est empressée d'aller y voir pour ses billets. Un octogénaire gentil avec un fort accent du coin l'informe que ... malheureusement ... pas de Loto. De la bière, des cigarettes et des chips ornent les étagères, m'a-t-elle avoué en revenant au véhicule. Photo obligatoire ...

J'ai appris le lendemain que la place est très fréquentée le soir par la jeunesse du coin. La gang s'y retrouve, en dedans comme en dehors. C'est le spot comme on dit ...

Décollage réussi !

L'archi-connu "Home sweet Home" décalé de 24 heures. J'ai beau vous dire ma satisfaction d'avoir passé une journée de plus au milieu du Golfe Saint-Laurent, il n'en reste pas moins que cette addition comprend aussi cinq heures d'attente dans cet aéroport minimaliste, puis l'attente d'un téléphone qui ne viendra que le lendemain matin ...

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Néanmoins, en début de cette dernière soirée "forcée", une belle découverte aux limites de Fatima et de l'Étang-du-Nord : au bout d'un petit chemin secondaire, un cul-de-sac qui nous offre cette image apaisante ayant le double-effet de vous prouver que les îles peuvent être sublimes, même dans la brume ...

Bon !

Paraît qu'on part ce midi dans l'avion qui arrive de Mourial. Va-t-il réussir à atterrir ? Ya presque pas de brume aujourd'hui. Je devrais plutôt dire : ya pas de brume PRÉSENTEMENT car, comme le dit mon beau-frère Lester ... dans les iles, attends une demi-heure pour être sûr de la météo. Alors croisez les doigts pour moi et la blonde-rousse (qui commence à taper du pied légèrement.

Dans la brume

L'avion qui devait nous ramener à Mourial n'a même pas pu atterrir aux Iles because la brume et ce, malgré trois tentatives. Reporté à demain aprem. Bistro italien ce soir avec pâtes et homard ! Maudite vie platttttte !

Dernières heures

Plus qu'une journée dans le paradis. Le bon Dieu nous expulse demain en aprem.

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Toujours cette brume qui part et qui revient. C'est l'extrême entre la mer froide et l'air chaud qui cause ces bizarreries. Comme l'inverse à l'automne.

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Du homard encore hier soir. Bien digéré. Et ce soir, les pétoncles à la Pol Chantraine (un poète des Iles qui savait cuisiner) que ma soeur va nous préparer.

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Des photos tripantes à vous montrer. Notamment ce dépanneur de Grande Entrée tout dékalissé. Incroyable. Et ce héron planant sur la lagune à Grosse-Ile. Et le jeune canneton (deux jours) dans les mains de la blonde-rousse. Et ...

Yé

Belle température revenue avec la Saint-Jean.

Belle Dune-Sud lovée dans une brume temporaire ...

Belle-Anse pour le coucher du Soleil ...

Belle vie quoi !

Éole omniprésent

Toujours pas de soleil mais pas de pluie. Un peu moins frette. Mais toujours le vent. On se décourage pas. Hier soir, les sushis homard et crabe de la Poissonnerie des Iles étaient ... divins, juste avant les homards ...

Un peu de soleil annoncé pour la fin de la semaine. Bienvenue !!!

Vagues et Vents

Galarneau a foutu le camp à Montréal paraît-il. Fait frette et il vente à écorner vous savez quoi. Dea vagues grosses de même, je vous dis. Les ballades sur la plage ne sont pas recommandées. Pas grave, ya du homard au menu ce soir ...

J'ai vu Danny et Marie-Josée Taillefer ce matin à Grande-Entrée. Photo gros plan du magnifique sourire de la madame à vous montrer ...

Cou donc, Zoreilles. Wille Lebel de Bassin, parent oui ou non ?

Messi ...