mercredi 30 avril 2008

La poffe d'Amsterdam

C’était en juin 1995. Après une semaine à Paris, un petit saut de deux jours à Amsterdam avant de revenir au Québec avec Denis et Jackie.

Belle ville. Assez dépaysante avec ses multiples canaux, les bateaux, les vélos en si grand nombre, etc, Et pour nos déplacements pédestres, JE suis le guide consultant fidèlement la carte de la ville avec, évidemment, des petites erreurs d’orientation et de noms dont celui de la rue principale qui se nomme Leidsepleinnstrauss.

Amsterdam est aussi connu pour ses cafés cools où le cannabis est en vente libre. Personnellement, j’avais remplacé le cannabis par d’autres substances moins cools depuis plusieurs années mais, le coup d’œil en valait la peine, non ?

Alors dans l’un de ces fameux cafés, je suis allé au petit comptoir pour examiner la marchandise. Impressionnant ! Sous la vitre du comptoir, des bites de haschich d’une quinzaine de pays différents avec les prix correspondants. Des petits sachets de marijuana (moins nombreux) et finalement, des joints déjà roulés. J'achète donc un joint dont je ne me souviens pas de l’origine et je retourne à la table pour le siphonner avec Denis et Jackie.

Même pas cinq minutes ! Gelés à ras les oreilles. Gros Gros Buzzz ! Et un buzz sur un autre continent, mettons que c'est encore plus ... buzzant !

Sortis de là en vitesse avec le fou rire étampé dans la face, on va essayer de retrouver notre chemin. LE guide que je suis sort la carte du pack-sack. Jackie me l’enlève aussitôt en déclarant : « T’es toutt mêlé avec ta carte. Suivez-moi, je vais vous ramener à l’hôtel … ».

Erreur !

Après plusieurs rues déambulées inutilement derrière « madame la nouvelle guide autonome », il nous faut bien réaliser qu’on est perdus ben raide. Et les trois larrons sont toujours crampés de rires. La belle Jacqueline va donc demander l’orientation à ce passant qui s’en vient. Sortant son anglais des beaux jours, elle lui demande :

« Pardon me sir. Could you tell me where is the Led Zeppelin Street … ».

Et le monsieur de lui répondre :

« The only Led Zeppelin I know is a rock band … ».

Perdus, vous dites ? Pas juste un peu …

mardi 29 avril 2008

Immensité

Dans une cinquantaine de jours, on y sera à Belle-Anse.
Petit clic pour voir la bande de cormorans ...
Maudite belle falaise !

dimanche 27 avril 2008

Logo érectile

Au cas où vous n'auriez pas lu cette courte nouvelle dans le Big Blog de Londres de Marie-Ilse Paquin, examinez ce nouveau logo de l'Office of Government Commerce et renversez-le à la verticale ...

Édifiant !

samedi 26 avril 2008

Rendez-vous ... raté

L’heure fixée : 16h 10. Une clinique où pratiquent deux docteurs vietnamiens : l’une est médecin et l’autre est dentiste. J’y suis arrivé 25 minutes plus tôt pour que le médecin me rassure sur cette enflure anormale de la main gauche (nenni : c’est pas les plaisirs solitaires, bande de vicieux).

Dans la salle d’attente, outre la secrétaire viet, ya deux madames viets et trois monsieurs dont le blogueur. Et le son de la conversation des madames viets : glig, gling, gling. Totalement insupportable !

Il est maintenant 16h 15. Une dame viet sort de la salle du doc, passe devant nous et sacre son camp. Une dame viet entre dans ladite salle et referme la porte.

Le blogueur demande à la secrétaire :

- J’avais rendez-vous 16h 10. C’est pas un petit 5 minutes de retard qui va m’énerver. Mais j’imagine que je suis le prochain …

- Non, monsieur. Il y en a deux autres avant vous…

Je me suis levé, j’ai demandé le feuillet cliqué avec ma carte, je l’ai déchiré en deux, remis les deux parties à la secrétaire et j’ai crissé mon camp.

vendredi 25 avril 2008

Le p'tit cochon


Les p'tits crottés

C'est l'expression utilisé par l'incroyable Claude Poirier pour désigner les jeunes hommes ayant participé au grabuge et à l'émeute de lundi soir, suite à la victoire des Canadiens.

Hier, j'ai rencontré un de ces émeutiers et, surprise, il était d'accord avec Poirier. Je le cite :

" Le bonhomme Poirier connaît fort bien le domaine dont il parle quand il nous traite de jeunes crottés, étant lui-même un gros plein d'marde ".

Par la suite, les Canadiens se sont sauvés avec la victoire.

mercredi 23 avril 2008

L'heure est grave !

Quand c'est rendu que même Marcel Béliveau parle de mon engraissement et de mon surplus de poids ... Ma balance aurait-elle été trafiquée pour une surprise sur prise ?

Souvenirs d'un bandit

Hier soir, la SRC présentait un documentaire sur Lucien Rivard, un bandit québécois notoire qui a fait sa marque un peu partout en Amérique du nord et en Europe. M’est alors revenu un souvenir très précis de mon adolescence : son évasion à la Une.

Le bonhomme s’était évadé de Bordeaux de façon spectaculaire en franchissant la muraille à l’aide d’un boyau d’arrosage … etc. Mon souvenir est davantage axé sur la raillerie politique qu’avait entraînée cette évasion.

Les libéraux de Jean Lesage étaient alors au pouvoir (après les trrrès longues années du règne Duplessis). L’Union Nationale, désormais dans l’opposition, conservait toujours son journal quotidien (ou son influence majeur sur …) qui était à l’époque le Montréal-Matin.

Pour narguer le ministre de la justice libéral (Claude Wagner), l’éditeur du Montréal-Matin plaçait CHAQUE JOUR sur la UNE et au-dessus du sigle Montréal-Matin, une photo de Lucien Rivard avec la phrase : « 42 (ou 72 ou 95) jours depuis l’évasion de Lucien Rivard ». Fallait le faire !

Étranges ces choses précises qui restent imprimées dans le ciboulot. Pour moi, Lucien Rivard c’était cette bande baveuse dans le haut de la Une d’un quotidien.

lundi 21 avril 2008

Symbolique ...

Tout près, à moins de 100 mètres de chez moi, sur la rue Bélanger entre Cartier et Chabot : une belle cour d’école ensoleillée avec des bouts-de-choux de maternelle qui s’amusent en récré.

Étrangement, dans ce quartier fortement franco qui vote PQ depuis 1970 (comté Gouin), TOUS les enfants parlent et piaillent en anglais. On relève la tête et on regarde le nom de l’institution :

École Pierre Elliot Trudeau School

dimanche 20 avril 2008

Le mauvais côté de la médaille

Ma balance, ou mon pèse-personne pour faire plus chic, se veut de la vieille école : derrière le petit carré de vitre, ya une roulette sur laquelle sont inscrits les chiffres par ordre croissant. C’est-à-dire de 0 à 249 puis, on a fait le tour.

Les habitués de cette page savent que j’ai cessé de fumer la cigarette il y a un peu plus de deux mois. Belle médaille ... Vous me voyez venir ?

Il y a deux jour : l’horreur ! Je suis embarqué sur la balance et j’ai RE-vu l’essti de chiffre zéro. J’en suis à 245 livres tabarnak ! Cinq autres et j’aurai fait le tour de la balance.

Ce qui, si ma calculette est exacte (elle !) signifie que cette interruption de la boucane m’a fait gagner 20 livres depuis le début de février. Que va-t-il m’arriver ? Vais-je exploser ?

Je sais ! Je sais ! Vous allez me parler de diète. Et vous n’êtes même pas drôles …

Go Fags Go !

Spécialement dédié à Kovalev ...

vendredi 18 avril 2008

Premier show des blogueurs

Il y a quelques semaines, j’ai contacté quelques blogueurs de ma liste de favoris pour leur demander de me dévoiler le premier vrai show de musique auquel ils avaient assisté. Voici ma collecte de réponses ….

À tout seigneur, tout honneur, je vais commencer par moi-même. Au printemos 71, la tellement belle Renée Claude était venue chanter à notre école de Mont-Rolland. Un mois plus tard, j’entrais au Forum pour voir Led Zeppelin. Vous ne me croyez pas ? Je vais bientôt vous montrer quelques photos prises avec un « Instamatic ». J’étais même monté sur scène pour prendre ma photo de Robert Plant.

Pour Doparano, ce premier souvenir était Jean-Marc Pisapia et son groupe The Box en 1986.

Pour celle qui blogue 1001 petites choses : Dépêche Mode en 2005 (pas rien avant cette date ?)

Pour la merveilleuse conteuse trash Da Bitch, ce fut (sans trop de surprise côté style...) Bad Religion en 1992.

Le Gros BS m’a avoué Van Halen en 1984

Chroniques Blondes (qui va bientôt mettre en ondes son projet télé-web Chez Jules) était dans le vieux Forum pour voir Emerson, Lake and Palmer en 1976. J’y étais aussi, première rangée avec Denise et Nicole, juste devant Emerson qui pitchait des poignards dans les boîtes de son …

Mon cérébral collègue Accent Grave s’était déplacé pour aller voir la pièce Le Bourgeois Gentilhomme en 1972.

Pierre-Léon avait-il pris son Taxi la Nuit pour aller voir les Beach Boys en 1979 ?

Accordons le droit d’aînesse (elle va vouloir me tuer …) à Rosie, la torontoise Dancing Lunatic qui a eu la chance de voir les Beatles au vieux Forum en 1964.

Et vous, chers lecteurs et commentatrices, quel était ce premier vrai show musical encore présent dans votre mémoire ?

mercredi 16 avril 2008

Efficaces ?

Ce matin, j’avais un rendez-vous à 8h30, Hôpital Jean-Talon, avec Lucie, la meilleure inhalo-thérapeute au monde. Mais je devais aussi prendre arrangements pour une prise de sang.

J’entre à l’Hôpital à 7h 40. Prends un numéro (le 18). À 7h 58, je sors de la salle numéro 8 avec une petite ouate sur le bras gauche : la prise de sang est finie.

En route vers le 5ième étage, je croise Lucie. « T’es de bonne heure, mais je vais te passer tout de suite … ». Je suis sorti de l’immeuble à 8h 32 en plein soleil, radieux …

mardi 15 avril 2008

Gros-Lard

La caricature est de Chapleau dans La Presse de ce matin. Puisque je ne pouvais pas la transférer simplement sur mon blogue, je vous l'ai photographiée, bande de veinards !

Il s'agit de l'animaliste Paul Watson, ce fort en gueule qui vit principalement des donations qu'il ramasse à gauche et à droite. Comme un itinérant-quêteux dans le gros luxe ...

lundi 14 avril 2008

Bon show pas cher !

Ça sera jeudi soir à la Maison de la Culture Frontenac, face à la station de métro du même nom. Dans le cadre de la semaine "Vue de la Relève", à 20 h, le spectacle de Fabien Cloutier intitulé Scottstown. Prix du billet : $7. (Rés : 514-278-3941). Vous en aurez pour votre argent et je vous garantis un méga-dilatage de rate. Ce gars-là est fou raide.

Je l'ai vu sur les planches de la Licorne en 2005 dans le cadre des Contes Urbains. Il avait littéralement volé le show avec son conte intitulé "Ousqu'yé Chabot". Un rire aux dix secondes pendant 15 minutes : faut le faire. Cette histoire d'un gars de Scottstown qui vient à Montréal avec son chum Chabot alors que les deux ne connaissent pas la ville et se dirigent vers le "Village" pensant y être plus confortable ... La blonde-grise avait littéralement braillé aux larmes en voyant ce comédien complètement déjanté nous conter ses mésaventures.

J'avais même rencontré Fabien Cloutier quelques jours plus tard pour une entrevue et j'avais été renversé de voir la différence entre le malade que j'avais vu sur scène et le gars très calme à qui je parlais dans un café du Plateau. Le texte de cette entrevue peut se lire ICI.

Pour le présent spectacle, Fabien Cloutier a repris son personnage du gars de région qui craint et déteste Montréal sans la connaître vraiment et y a ajouté trois autres (més)aventures qui, j'en suis assuré, me feront crouler de rire.

Allez ! Un petit $7 pour enjoliver votre semaine. Interdit aux moins de 13 ans. Langage cru.