dimanche 31 mai 2009

Les kliss de cigarettes

Un clip d’information télé nous apprenait, il y a deux jours, qu’au Québec et en Ontario, quasiment une cigarette sur deux (dans les faits 4 sur dix) provenaient des usines reliées aux territoires autochtones, notamment celui d’Akwesasne qui se situe en partie aux USA, en partie au Québec, en partie en Ontario.

Dans le même clip, on voit le ministre Jean-Pierre Blackburn (un bleuet extrêmement drabe …) nous dire sur un ton grave que cette situation prive les gouvernements d’environ $2 milliards.

Et finalement, on écoute un policier autochtone nous informer que, chaque jour, il y a 59 bateaux qui transitent avec des cigarettes, de même que 110 véhicules pour transporter les mêmes cigarettes dans les différents points de ventes des provinces. Chaque jour !

Alors je me suis mis à parler à ma télé à voix haute (comme je le fais souvent). En fait, je m’adressais au policier : « Si tu connais assez cette contrebande pour en identifier 59 bateaux et 110 véhicules, pourquoi vous ne les arrêtez pas pour les traîner en justice, saisir les véhicules et bateaux et, ultimement, les kâlisser en prison ? ».

Paraîtrait, selon le flic toujours, que certains récidivistes arrêtés comparaissent pour la quatrième fois, tout en ayant pas payé leur … première amende.

Pourrait-on identifier celui ou celle qui … dort sur la switch au Parlement ? Le déficit appréhendé passerait de $50 milliards à $48 milliards. C't'un bon début, non ? Ma gang de ...

samedi 30 mai 2009

Mon général

Je viens d'écouter l'intégrale du discours du général de Gaulle sur le balcon de l'Hotel-de-Ville en 1967. Ça ne dure que 5 minutes. Laissez-vous imprégner par le scénario de ce discours, son évolution et son apothéose ... libre ! Quel grand monsieur que ce Charles. C'est ICI

Difficile de retenir ses sentiments de frustration quand on pense à l'élan extraordinaire que nous avions à cette époque. La vie et la folie devant soi. Essti que je me sens vieux des fois ...

Je sais, je sais .... je le suis ... bande de petits comiques !

vendredi 29 mai 2009

R.I.P. Marcel



Comme vous devez le savoir, Marcel Béliveau s'est éteint hier à l'âge de 69 ans.

Je connaissais un peu Marcel via nos meetings annuels de Planète Québec. Il s'était d'ailleurs penché sur mon élan de golfeur pour tenter de l'améliorer avec sa méthode perso : peine perdue, il n'a pas réussi. Il aimait bien se taper mes chroniques sur Planète. Me les commentait souvent. D'ailleurs, il m'avait invité l'année dernière pour des brainstorms sur une nouvelle émission de tours pendables. Sa maladie envahissante n'a pas permis cette collaboration.
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Un monsieur très digne et fort devant la mort. Sa dernière chronique sur Planète Québec en témoigne. C'est ICI
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Mais j'y pense soudainement. Est-il vraiment mort ...
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Deux belles prises de Marcel en France (merci au cousin Michel ...) :
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jeudi 28 mai 2009

Humour ... noir ?

Reçu cette blague dans un courriel en provenance d'Ontario.


A little boy says to his mother, "Mommy, how come I'm black and you're white ?"


His mother replied: " Don't even go there son. From what I can remember about that party, you're lucky you don't bark ! "

Prémonition

Tellement, tellement, tellement ... belle !
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Ce sont ces mots de Richard Desjardins que j'utilisais dans mon billet du 10 mars pour décrire la chanteuse Elisapie Isaac qui sortira son prochain CD le 22 septembre prochain.
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Celle que le blogueur considère comme la plus belle des québécoises chantera en inuk et en anglais. Mais, ô belle surprise, une chanson en français avec musique de Pierre Lapointe et paroles de ... si ! si ! ... Richard Desjardins ... qui a un lien durable et amical avec les autochtones.
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Et la chanson s'intitulera ... Moi, Elsie ...
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Ma chatte en ronronne déjà de plaisir ...

mercredi 27 mai 2009

Invasion barbare ?

Meuh non ... Ce sont les canards de Barbarie qui se dandinent sur le terrain de ma soeur Line dans les Iles de miss Mado. Paraît que les volatiles nous attendent ...

mardi 26 mai 2009

Panne ... verte ?

Ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. Une panne de courant. Ce matin. En ville. À Montréal, la surprotégée, la ceinturée double-tour par Hydro-Québec. Elle fut courte la panne : à peine trente minutes. Mais l'exception nous fait réaliser des choses ...
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Pendant ce trente courtes minutes, comme un air de campagne sur ma rue Bordeaux. Pourquoi ? L'absence presque totale de bruit ...
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La fan de mon vieil ordi s'est arrêtée. La télé (ouverte 18 heures par jour) silencieuse. Même le vieux frigo dans la cuisine n'émettait plus son ron-ron ! La vie s'arrête ? Mais non ...
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Le son ? Les cui-cui des oiseaux à l'extérieur, les voix en sourdine de deux voisines qui placotent, un char aux dix minutes, un chien dans la ruelle ... et c'est tout.
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Puis, au bout des trente minutes, tout repart en même temps : télé. ordi, frigo.
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Et ce soleil, toujours magnifique dans le vert des arbres ...
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Et ça m'a pris trente autres minutes pour remettre à l'heure tous les cadrans de la maison.
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Grrrr !

lundi 25 mai 2009

Et Vlan dans les dents !

La meilleure de ce gala des Oliviers revient à Jean-François Mercier, récemment lobotomisé, qui déclare avoir lu Richard Martineau et qu'il a trouvé ça très bon. Le pédantissime chroniqueur scab a dû l'apprécier celle-là !

dimanche 24 mai 2009

Air Canada : du caca mou

Prévoyant comme je le suis (hum !), pour mon séjour aux Iles-de-la-Madeleine du 20 au 27 juin, j’ai acheté mes billets en décembre. Coût à l’unité = $437 tout compris, aller-retour, vols directs. Une vraie belle aubaine. Merci Air Canada. Mais là, j’arrête les félicitations.

Pour les mêmes vols, dans le même avion, aujourd’hui : faut payer $1192, On voulait amener la petite Myriam avec nous, mais à ce prix-là, on y pense plus.

Mais, car il y a toujours un mais, la même journée, un autre vol décolle 30 minutes plus tôt de Montréal et arrive 30 minutes plus tard que le nôtre aux Iles because … les deux arrêts à Québec et Gaspé. Bon. Et ce vol, avec le même retour que le nôtre coûte $800. Économie de $392 très appréciée. Mais la petite a 11 ans …

J’appelle donc Air Canada pour leur proposer d’acheter ce nouveau billet à $800 mais … JE prendrai ce vol et la petite Myriam embarquera avec sa grand-mère : simplement échanger MA place avec celle de Myriam et le tour est joué. Un bô $800 de plus pour Air Canada (qui demeure une compagnie voulant éviter la faillite) et tout le monde il est content.

Mais NON ! Ça ne se fait pas, m’informe la préposée au téléphone. Le changement de nom sur les billets, ça ne se fait pas. J’ai beau lui faire remarquer qu’on vit en 2009 et que l’informatique a connu des progrès quasi-inimaginables et que cette petite correction (pour un vol intérieur de surcroît) ne devrait pas poser de problème. Rien à faire. La madame (et donc, Air Canada) sont inflexibles. Y a-t-il un psy dans la salle ? Quelqu’un peut m’expliquer ?

Devinez ma dernière parole à la préposée …

vendredi 22 mai 2009

D'un flô à l'autre ...

Je vous parlais hier d’une anecdote touchant ma belle Claude. Je récidive ce matin avec mon fils JF qui, à l’époque, devait avoir quelque chose comme huit ans.

Séparé depuis quelques années d’avec Denise, je m’ennuyais un peu (beaucoup) des Fêtes avec sa famille à Ste-Marguerite dans les Laurentides. Une grande famille (au moins 40 personnes) de joyeux drilles, des «fêteux» de très agréable compagnie qui ne manquaient jamais l’occasion de s’amuser à plein en exagérant dans la bouffe et la boisson. Le réveillon du jour de l’An s’avérait toujours mémorable pour chacun d’entre nous et, franchement, ça me manquait (et ça me manque toujours …). Ça me changeait des rencontres plus sérieuses et plus … guindées dans ma propre famille.

Particularité de ces grandes soirées familiales dans le Nord : les fameuses chansons à répondre que presque chacun devait commettre. Cette année-là, j’en ai appris une bonne à mon fils JF en privé. Une toune qu’il s’est fait un devoir de performer devant toute la gang du Nord au moment propice.

Du haut de ses huit ans, JF a d’abord insisté pour que tout le monde « réponde » en chœur à chaque phrase de sa chanson. Bon ! Enweille le jeune, vas-y !

Alors imaginez le ti-cul qui chante sa première strophe :

Ya pas d’chaloupe pour traverser le lac

La foule reprend : Ya pas d’chaloupe pour traverser le lac.

JF mets ses mains en porte-voix et leur crie :

Ben restez d’l’aut’ bord tabarnac !

Fin de la toune.

Chez les gars dans la place, il fut le héros de la soirée, m'a-t-on rapporté. Les matantes l’ont trouvé moins drôle mais, bon, elles en ont déduit : tel père tel fils !

jeudi 21 mai 2009

Paranoia

Lagacé vient de produire un texte amusant dans la Presse à propos de sa grande paranoia relative au bien-être de son fils. Il est devenu hyper-prudent et hyper-protecteur pour que rien de fâcheux n’arrive à son petit Zak.

J’ai déjà été papa de deux petits flôs moi aussi et j’étais également très préoccupé par leur sécurité. Allez que je vous raconte celle-là.

En ville, il faut quand même se préoccuper de ces malins qui capotent sur les enfants. L’enlèvement et le récent décès de la petite ontarienne Victoria nous le rappellent tristement.

Alors chaque soir où j’allais border ma belle Claude, je lui racontais cette terrible histoire dans laquelle elle avait le rôle principal. Un vieux monsieur l’abordait et lui offrait des bonbons qu’elle acceptait mais les bonbons étaient empoisonnés et le méchant monsieur en profitait pour la faire entrer dans un char pour se sauver avec elle. Tout le monde la cherchait dans la rue pendant que le kliss de monsieur l’amenait dans une maison pour l’attacher à une chaise. Mais à chaque soir, tous les soirs, son papa arrivait finalement et la délivrait en lui donnant de grosses bises, la ramenait à la maison et lui redonnait une grosse bise pour l’endormir. Morale de l’histoire : ne jamais accepter de bonbons des « vieux monsieurs » sur la rue.

Vous allez me dire que cette attitude risquait de la rendre elle-même parano et lui faisait faire des cauchemars ? Nenni. Elle n’a pas souffert de cette frayeur « calculée » qu’elle connaissait par cœur. Mais c’était diablement efficace. Jugez-en par vous-mêmes.

Un jour où elle avait acquis une certaine autonomie, Claude pouvait faire le tour du bloc en marchant avec son ami Pierre-Luc. Une journée, ils reviennent à la maison d’un pas rapide et Claude m’avise : « Papa, sur la rue Henri-Julien, ya un vieux monsieur qui nous a donné des bonbons. Mais moi et Pierre-Luc on les a pris et on est partis tout de suite. Rendus au coin de la rue, on a jeté les bonbons dans un puisard et on est revenus ici ».

La durée d’un instant, le sang ne m’a fait qu’un tour rapide dans les neurones. Quoi ? Un vieux monsieur t’a donné des bonbons ? Où il est ? Comment il était habillé ? Viens me le montrer ! J’étais dans tous mes états.

Et alors, dans toute sa candeur, ma fille m’a dit : « C’est mononk Ti-Gars ! ». Le vieil oncle Aldéric qui demeurait sur Henri-Julien … N’empêche qu’elle avait retenu la leçon du vieux monsieur avec des bonbons. Mais peut-être aussi, était-ce la vengeance de la belle Claude pour toutes ces années de paranoia …

mardi 19 mai 2009

Myriam sur l'autoroute du Nord

Assise à l'arrière du véhicule et toujours armée de mon Canon, la petite vlimeuse (toujours onze ans) a encore réussi à me surprendre : la coccinelle qui va entrer dans le poteau avec l'oiseau qui observe au milieu du ciel. À part ce léger flou, réussir ce cliché à 110 km/h sur la 15, c'est pas pire hein ?

dimanche 17 mai 2009

Bruno Blanchet : le nirvana

Vous connaissez Bruno Blanchet, ce sympathique fou furieux ? Ses dernières apparitions télé le furent avec Labrèche dans le cadre de 3,600 secondes d’extase. J’aimais bien aussi son « ti-bonhomme pas de cou » qu’il avait développé avec une autre gang de déjantés comme lui.

Depuis trois années (peut-être quatre), Bruno Blanchet arpente … le monde. Il est parti quasiment tout-nu avec, en poche, un petit contrat pour transmettre ses commentaires hebdomadaires dans la section Voyage de La Presse.

Toujours intéressant et un tantinet drôle le mec. Et original. Parce que, voyez-vous, Bruno Blanchet n’est pas parti faire le tour des Clubs Med de la planète. Ô que non ! Ses destinations n’ont rien de la facilité et du confort et le Burkina Faso n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ses points d’ancrage temporaires sur le globe.

Une plume alerte et des propos souvent « à la Bruno Blanchet », donc drôles, intelligemment drôles. Des situations cocasses avec ses nouveaux potes étrangers, des moments périlleux avec tigres dans la jungle et des moments vraiment émotifs comme ce doux instant, il y a deux ans, quand il prévoyait terminer son périple et revenir au Québec : alors qu’il contemplait l’immense beauté de la nature au Népal (ou au Tibet), un sage vieillard du coin lui a soudainement demandé « Are you happy, young man ? ». J’en ai encore la gorge nouée.

Tout cela pour en venir à ce qui suit : depuis maintenant plus de six mois, le fils de Bruno Blanchet (la vingtaine, genre ...) est venu rejoindre son paternel pour poursuivre le voyage. Boris qu’il se nomme. Et déjà, il s’est fracturé une jambe … pour que son père puisse nous narrer l’épique aventure de la recherche d’un toubib dans le coin perdu où ils se trouvaient alors. Et le jeune qui pogne plus que le vieux auprès des femmes … et lalalèreu.

Je suis trrrrrèèèès jaloux et envieux de Bruno Blanchet et de son osmose mondiale avec son fils Boris. Quelle plus belle expérience que ce happening quotidien d’un homme et son fils dans ces environnements pleins de beautés, de surprises, de tristesses et de pauvretés aussi. Toutes ces leçons de vie et surtout, surtout, cette immense complicité entre père et fils pour réussir cette Aventure.
Tenez ! Cette semaine, ils étaient dans le … désert du Sahara. Tabar ! Vous en avez des connaissances qui ont voyagé dans le Sahara ? Les diamants dans la nuit …

Bruno Blanchet a atteint ce que j’appelle un nirvana. Étrange, mais aussi magnifique, pour un type qu’on croyait (admirativement) fêlé du cerveau.

samedi 16 mai 2009

La leçon d'économie

C'est Foglia qui la rapporte en finissant son article ce matin. L'ai bien aimée. Alors en voici le copie-collé !

C'est une de ces histoires qu'on lit sur le Net, celle-ci sur un site (anglais je crois) qui s'appelle The monkey cage. Well done, comme y disent...
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Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise il n'y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour survivre. Plusieurs mois passent, misérables. Arrive enfin un touriste qui prend une chambre. Il la paie avec un billet de 100$. Le touriste n'est pas plutôt monté à sa chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement cent dollars. Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui l'approvisionne en viande. Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la pute à laquelle il doit quelques passes. La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure. Comme elle dépose le billet de 100$ sur le comptoir, le touriste, qui venait dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus, ramasse son billet et disparaît.
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Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes. N'est-ce pas ainsi qu'on est en train de résoudre - no sweat - la crise mondiale?

vendredi 15 mai 2009

Honda ou Toyota ?

Je vous pose la question : laquelle de ces deux compagnies (japonaises bien sûr) est la plus puissante ?

Il y a 15 mois, j’ai répondu comme vous : Honda.

Je me suis trompé royalement. Un matin, j’ai appris.

Dans les faits, Toyota vaut plus de dix fois la petite Honda. Cette vérité m’a secoué. La pub ici, c’est beaucoup plus Honda, non ? Mais dans les faits, Toyota s’avère monstrueuse comparée à Honda.

Même que depuis quelques mois, cette Toyota est devenue LE plus grand constructeur d’automobiles sur la planète, devant les dépassées GM, Ford et Chrysler.

Est-ce que je vous en ai bouché un coin ce matin ?