Françoise, c’est une Brisebois.
Une vraie. L’avant-dernière dans la lignée de la reine Rita.
La femme de Roger et la mère de
Marco. La petite famille respirait le bon air de Sainte-Marguerite dans les
Laurentides.
Belle célébration du cinquantième
anniversaire de Françoise en février (je crois …).
Quelques semaines plus tard, bang
! Une pneumonie. Qui a vite dégénéré en un cancer foudroyant qui l’emportait le
10 août dernier.
Ce matin, j’étais à
Sainte-Marguerite pour les funérailles de Françoise. Dans l’église au milieu du
village, il n’y avait plus de place pour s’asseoir pendant la cérémonie.
Quelque chose comme 300 personnes venues témoigner leur sympathie et leur
tristesse. Émotions vives, larmes inévitables et témoignages touchants pour
dépasser les allusions interminables du prêtre au Seigneur et sa grandeur.
La belle Françoise avait une
manie : les bonbons ! Et le petit James adorait sa tante Toune (un surnom
que je n’ai jamais compris puisque Françoise était si svelte …). Au cimetière,
devant le monument et le trou attendant l’urne, James était vraiment triste. Le
petit homme a probablement compris et
réalisé pour la première fois ce que signifie un décès. Il a déjà enterré un de
ses chats sur le Mont-Royal mais là, c’était SA Tante Toune. Et là, le petit
homme s’est avancé et il a déposé dans le trou une belle … réglisse rouge.
Motton dans la gorge ? Nous en
avions tous un.
Et Françoise a probablement souri
…