Brève conversation

C'est une halte routière sur l'autoroute. La Porte du Nord que ça s'appelle. Un arrêt pour avaler un trio chez MacDo. Une fois le tout ingurgité et avant de reprendre la route, je vais faire un tour aux toilettes.

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J'entre. Il y a cinq cabines et cinq urinoirs. Un monsieur plutôt costaud, la soixantaine, pousse la porte d'une cabine et y jette un rapide coup d'oeil. Fait la même chose avec la deuxième cabine. Refait la même chose avec la troisième porte. Etc.
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Rendu à ma hauteur, je lui demande ce qu'il cherche. Il me répond qu'il cherche ses clés.
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Du tac au tac, je lui ai demandé :
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"Cou donc ! As-tu chié dans toutes le cabines ?".

Un gars chanceux ...

Ce matin, j'enfourche mon vélo pour une courte ballade de deux kilomètres. Je dois aller dans un CLSC pour le renouvellement de ma carte d'assurance-maladie.

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J'ai tout ce qu'il me faut = formulaire rempli, photo officielle datée, certificat de naissance et ma carte actuelle d'assurance-maladie. Oups ! J'oubliais ... J'ai aussi amené ma ... patience. Pas évident dans un CLSC.

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Sans blague ! J'étais sorti du CLSC exactement ... trois minutes après y être entré. Record mondial ai-je déclaré à la préposée. Pas un chat dans la salle d'attente. Je suis passé illico. Et comme j'avais tout ce qu'il faut, a bien fallu que la dame me ... "relâche".

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Qui dit mieux ?

Souvenirs, Souvenirs !

J'avais 16 ans. Ce petit parc honorant le Curé Labelle à l'intersection de la route 117 et du Chemin du Pont, nous le fréquentions tous les vendredis soirs pour observer le flot des véhicules arrivant de la ville pour se rendre à leurs chalets sur les rives des nombreux lacs des environs.

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C'est aussi là, avec Hubert, Agathe, Luc et André, que nous avons fumé nos premiers pétards illicites. Que de souvenirs ...

Direction Nord

Une vingtaine de kilomètres au nord de Tremblant. À Labelle pour être précis. Le blogueur et sa fille quittent le béton montréalais pour les montagnes. Deux belles journées en perspective avec la complicité de Galarneau et l'amitié de Ginette et Hubert. Et cet été qui commence à peine ...

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Salutations à tous et toutes. Lalalèreu ...

Pâle ?

Mettons, à deux, cinq heures d'ouvrage. Le pâle initial qui trottait dans la tête de madame est devenu égal à la couleur d'une orange. On oublie la pâleur, mettons. Ça fesse dans la face !

Faudra atténuer cette agression colorée avec des rideaux, des images sur les murs et autres gugusses décoratives. Mais là, drette comme ça, c'est quasiment épeurant : une attaque puissante d'ennemis inconnus ...

Un orange pâle

C'est la couleur qu'a choisie la rousse (ex-BGR) pour la chambre. Alors aujourd'hui et un peu demain, sous la direction de Chantal, ça va plâtrer (un peu) et jouer du rouleau et du pinceau pour remettre un peu de lustre dans cette pièce qui en a bien besoin. Le blogueur va rouler et ce ne seront pas des joints, je vous l'assure.

Bye Bye Beijing

J'aurai consacré de nombreuses heures à visionner les exploits de tous ces athlètes parmi les meilleurs terriens dans leurs sports respectifs.

M'ennuierai de cette Annie Pelletier qui voyait absolument tout (même les orteils recroquevillés) et nous le transmettait sobrement avec une belle émotion. Et la complicité de René Pothier pour mettre en valeur les connaissances de la belle Annie.

Mais je ne manquerai certes pas les commentateurs Gilles Gagnon qui s'écoutait parler (une vague déferlante pendant un match de volley, a-t-il réussi à placer) et Alain Goldberg qui se prenait pour un étron de Confucius avec ses lapalissades à répétition.

Propos intelligents

Allez lire cette lettre d'une lectrice de La Presse sur ce qui se passe à Montréal-Nord.

Comme un phare de vérité et d'enseignement dans cette mer de propos sur le racisme local.

Vraiment lucide cette dame et fine observatrice.

Laisser sa trace ...

En cliquant pour agrandir cette photo que m'a expédiée mon pote Ricdam, vous verrez la trace complète laissée par un geai bleu qui est allé se péter la carcasse dans la vitre chez lui.
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Comme un fantôme ... Un cliché exceptionnel.

Couleurs

Le croiriez-vous ? La blonde-grise-rose est revenue. Mais elle est rousse. Je vais m'y faire...

Alexandre Despatie : l'argent !

Yéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé !!!

Mais en toute objectivité, He Chong le grand gagnant était une bonne coche au-dessus d'Alexandre et quasi-imbattable.

La crème qui remonte ...

Alexandre s'est bien repris dans cette demi-finale dont les points sont retenus pour amorcer la finale.

Il est passé du neuvième rang au ... deuxième, derrière son imperturbable copain chinois He Chong. La confiance semble être revenue dans son cerveau.

He Chong 547.25
Alexandre Despatie 518.75
Qin Kai 508.50

La finale demain matin à compter de 8hr 30.

Prédiction : l'argent pour Alexandre.

Bonne nuit ...

Jouer avec le feu ...

Alexandre Despatie, c'est LE candidat québécois pour le podium. Du moins avant le début de ces jeux. Certains y allaient même avec l'or, oubliant que deux chinois dominent la discipline depuis plusieurs années.

Ce matin, ils sont 25 plongeurs à s'exécuter, dont les 18 premiers atteindront la demi-finale. Les chinois font un et deux comme prévu. Après 3 plongeons, Alexandre est vingtième !!! Reste trois plongeons pour se qualifier et éviter le suprême affront d'une élimination.

Attendons le quatrième saut.

Pas pire, il remonte au dixième rang

Cinquième saut ?

Moitié-raté : il retombe au douzième rang ... et joue avec mon gros nerf.

Voyons le sixième et dernier saut.

Très bon : il se qualifie avec une neuvième position.

Ouf ! Il pourra se reprendre en demi-finale ce soir 22 heures et la finale demain matin à 8 h 30 (heures d'ici bien sûr).

Contrastes

Le golf était beau à voir.

Le golfeur était laid à voir.

J'ai joué 111 coups de golf, viaaaaarge !

Mais la bonne compagnie et l'après-golf

m'ont fait oublier mes déboires sportifs...

Le cas Roberge : ouf !

Dans sa critique vidéo du film Le cas Roberge (qui sort en salles aujourd'hui), la critique de Cyberpresse Juliette Ruer n'y va pas de main morte : ennuyeux, débilitant et soporifique. C'est un bon résumé de son intervention.

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Je pense quand même me déplacer pour aller visionner ça la semaine prochaine parce que, j'aimais bien les bulles sur le web. Paraît que la marche est assez haute pour entrer ... au cinéma !

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En attendant, petit weekend cool dans les Laurentides-Lanaudière pour du golf au Chantecler et la bonne bouffe de Chantal.

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Messi bokou.

Dans les jardins de Chantal

Ce monstre pour éloigner les oiseaux antipathiques
Un clic pour voir combien il est "épouvantail"

Une sortie de l'OSM

Sur l'Ile des Moulins dans le Vieux Terrebonne

C'est ben pour dire ...

Samedi soir, j'assistais au FestiBlues, parc Ahuntsic dans le nord de la ville. Le lendemain, je terminais mon post-reportage en écrivant :"Montréal, des fois, t'es tellement, tellement, tellement belle ... ".

Moins de 24 heures plus tard, à peine quelques rues plus à l'est, la soirée-émeute commençait.

C'est ben pour dire ...

Rêve récurent

Par les temps qui courent (lire toutes les deux nuits environ), je rêve que ... j'ai recommencé à fumer et je rêve aussi que ça ne fait pas mon affaire.

Je me réeille donc, pas de bonne humeur et ... j'en profite pour écouter les Olympiques en direct sur les ondes de RDS en pleine nuit.

Ce qui livre parfois de belles histoires comme cette Christine Girard de Rouyn-Noranda qui en est à ses premiers Jeux et qui succède à Maryse Turcotte, LA Maryse de Foglia, première canadienne (et québécoise) haltérophile aux Olympiques.

Cette nuit, elle a terminé quatrième. Ne lui manquait que trois petits kilos pour le bronze. N'eut été de cette Koréenne qui, à sa troisième et ultime tentative, a réussi, de peine et de misère, à jeter son épaulé, Christine Girard se voyait médaillée.

Beaux moments avec des commentateurs partisans (bien sûr) mais affichant quand même une certaine retenue.

Pagliaro : paf dans la face !

C’est aujourd’hui que se termine l’édition 2008 du Festiblues de Montréal, un beau jam de quelques jours qui se déroule, pour faire changement, dans le nord de la ville, plus précisément au parc Ahuntsic. J’y étais hier soir avec des ami(e)s pour la soirée dite « relevée » du festival avec monsieur Vic Vogel et son band tellement sonore. Avec des artistes invités pour se produire avec l’appui de ces jeunes musiciens (percussions, contrebasse et une douzaine de cuivres : saxophones, trombonnes et trompettes). Quelle belle magie …

À commencer par ce monsieur Vic, tellement sympathique, tellement contrôlant mais aussi libérateur avec ses jeunes ouailles. Le son mes amis, le son de ces cuivres ! Mmmmm !

Ma première rencontre avec ce Rick L. Blues. Bô bonhomme dans ses rondeurs et sa voix généreuse. Et des pointes d’harmonica juteuses et résolument blues. Un apéro trois étoiles.

Ma seule moue de la soirée : John McGale. Allez savoir pourquoi, ce virtuose de la guitare blues s’est concentré à chanter des tounes classiques tranquilles (même du Tony Bennett) sans utiliser son instrument de prédilection. Surprenant. Quand t’es « le » lead guitar pour jouer du blues, me semble que … mais bon, c’est lui que ça regarde et la réaction mitigée de la foule a confirmé ma baboune.

Et puis monsieur Vogel nous a fait un cadeau-surprise. Presque rien à voir avec le Blues. « Juste pour faire un bref salut à un bon ami dont on souligne le départ il y a une vingtaine d’années, je voudrais vous jouer une de ses magnifiques chansons à ma façon ». Sur le piano, avec la seule contrebasse pour appui, Vic Vogel nous a joué Bozo de Félix. Sans les mots, juste la musique transformée en jazz énergique puis soudainement adouci. Bijou diamanté dans cette soirée.

Est arrivée France D’Amour qui m’a fort agréablement surpris. Confortable et heureuse d’avoir été invitée par Vic Vogel, elle a choisi des tounes pour profiter à plein de cet appui cuivré si rare. Bel amalgame bien apprécié. Juste avant la cerise sur la gâteau.

Pagliaro est donc arrivé. Pas de niaisage. Deux tounes de réchauffement (dont Faire le trottoir) puis, paf dans la face :

L’émeute dans la prison
J’entends frapper
Nous on fabrique des bombes

Bye Bye. Le show est fini. Et personne pour s’en plaindre. Assommés ! Pas de bizounages ou d’essais flyés. Livraison intégrale de … ce que le monde veut.

Avec un retour facile à la maison. Pas de pluie (autre rareté cet été). Même qu’on a vu quelques étoiles et la lune.

Montréal, des fois, t’es tellement, tellement, tellement belle …

Téléphagie annoncée

Pour le téléphage que je suis, les deux semaines qui commencent vont me gaver jusqu’à plus-soif. Des heures et des heures à observer ces milliers d’athlètes tenter de monter sur le podium, gagner la médaille ou plus simplement « participer » comme le préconisait le baron de Coubertin.

Qui plus est, en raison du décalage horaire (14 heures) avec la Chine, les heures d’écoute des « grands moments » seront nocturnes sur les ondes du Réseau des Sports plutôt que sur Radio-Cadenas qui se contentera de reprises le lendemain matin à compter de 7h 30.

Même pour la sacro-sainte cérémonie d’ouverture, Radio-Cadenas sera en retard d’une bonne douzaine d’heures. On nous rabat les oreilles que les chinois tenaient mordicus (pour la chance) à faire le départ des Jeux le 8 du 8 de la 8 à 8h 8 mnt 8 sec. Cette fameuse seconde chinoise privilégiée se déroulera précisément ici ce soir (jeudi) à 18h 8 minute 8 seconde. Donc, la SRC, si j’ai bien compris le système, nous présentera demain matin des images vieilles de douze heures.

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas manquer ce spectacle préparé depuis si longtemps par les créateurs de ce peuple qui a 3000 années derrière le ciboulot. Dans mes nombreux souvenirs de cérémonies d’ouverture, celle des Jeux d’hiver d’Albertville en 1992 n’a pas encore été dépassée en magnificence. Tellement fier de mes ancêtres de France, j’étais. Les images de cette journée qui subsistent toujours dans ma mémoire me font penser au Cirque du Soleil d’aujourd’hui. C’était tout simplement splendide.

Alors chinois et chinoises d’aujourd’hui, éblouissez-nous !

En attendant le doc

Ce matin, le blogueur avait mal calculé son long périple en autobus et s’est retrouvé dans la salle d’attente un gros 45 minutes avant l’heure prévue pour son rendez-vous avec le médecin. Pas grave, j’avais apporté un trrrès bon petit recueil de nouvelles (La héronnière de Lise Tremblay aux Éditions Babel – un livre que je recommande à Da Bitch pour la vie reculée dans un petit village).

Mais voilà que la radio meublant le silence de l’attente nous force à écouter la chanson « Tu m’aimes-tu ? » de Richard Desjardins, une toune que j’adore, tout simplement. Mais, GROS MAIS, c’est un dénommé Marc-André de Star Académie qui la chante (ou la beugle, devrais-je dire). Incapable de lire avec ce massacre dans les oreilles, je vais faire une courte ballade dans le corridor extérieur.

De retour, je reprends ma lecture au même moment où une belle jeune maman vient s’asseoir à mes côtés avec, dans le carrosse, on bô poupon qui doit bien avoir quelque chose comme douze mois.

Bien sûr, la maman parle au poupon. Elle parle tout le temps au poupon avec ce langage particulier, plein d’amour et de tendresse, un langage qui, vous l’aurez deviné, interdit toute concentration pour quelque lecture que ce soit.

Et, c’est évident, la maman prend son pied à être le centre d’intérêt de la salle avec son bébé. Les gens des alentours qui la regardent avec un air attendri en écoutant le dialogue enfantin si charmant.

Y fait quoi le chat ? Miaow Miaow

Y fait quoi le chien ? Wouf Wouf

Y fait quoi le mouton ? Bêê Bêê

Mais non ! Je ne poignerai pas les nerfs. Même que j’y mets du mien en regardant le poupon avec sourire. Erreur ! Il se met à tripper sur ma longue tresse de barbichette et la maman qui enchaîne : « In longue la barbichette du monsieur hein mon bébé ? »

Kess tu veux qu’un gars fèze ?

Après une demi-heure de ces turpitudes, le doc Phaneuf a finalement lancé mon nom et j’ai pu m’esquiver dans son bureau.

Pour y apprendre que les tests nucléaires sur mon ti-cœur indiquent qu’il n’y a pas lieu de s’en faire et de simplement poursuivre ma médication. Voilà !

Trou numéro 4

Quelques bernaches pour déconcentrer les golfeurs ...

Une stat qui parle ...

Hier matin, avant de partir pour le golf (j'ai joué 97 et presque pas de pluie gna gna !), j'ai lu cette formidable édition qu'a faite La Presse sur la Chine.

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Dans cette marée de textes, d'images, de témoignages et d'anecdotes, j'ai vraiment sursauté devant cette information puisée dans un questionnaire général sur la Chine :

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Il y a quatre villes canadiennes et neuf villes américaines qui comptent plus d'un million d'habitants. Combien de villes chinoises peuvent affirmer la même chose ?

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Sans blague, la réponse est ... cent-soixante-onze !

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Ça me les a sciées !

Voyage en Chine gratuit

À moins d'être dans le coma depuis six mois, vous savez que les Olympiques commencent dans quelques jours (le 8 du 8 du 8, gna gna gna). Bon !

Et La Presse nous fait l'immense cadeau d'y déléguer Pierre Foglia. Encore une fois, l'immense observateur nous gavera de sa vision personnelle de la place, de la Chine, de Pékin, de ses habitants, des ses bols de soupe étranges mais succulents.

Il a commencé ce matin ICI et, déjà c'est le délice. Il est parti de chez lui en vélo, le malade. Il a déjà noté et annoncé un gros problème de bilinguisme avec l'anglais déficient des préposés à l'accueil. Et après un autre paragraphe, j'étais là avec lui dans la ville grise et moite.

Allez vous gaver. Haute gastronomie garantie.

Journée full verte

Demain, samedi, 12h 30 pile : un véritable coup de feu retentira dans l’ouest, sur l’île Bizard, au club de golf Saint-Raphael pour être plus précis.

Le signal attendu par les 72 primates répartis sur les 18 tertres de départ : commencer à taper sur la petite boule blanche pour amorcer le tournoi annuel de la Taverne Lajeunesse, une véritable institution dans les annales du quartier Villeray à Montréal.

Observation pertinente : une ordinaire et simple taverne urbaine qui monopolise un club de golf haut de gamme, un samedi, au beau milieu de l’été ? Chercher l’erreur et pointez du doigt le proprio de la taverne et l’efficacité des organisateurs…

$100 le ticket pour une ronde de 18 trous sur un parcours de qualité supérieure, voiturette comprise, avec souper-traiteur et libations à la Taverne dans la soirée. Une offre incroyable (croyez-moi), d’autant plus que les surplus seront versés à La Maison des Grands-Parents, un OSBL hyper-sympa du quartier.

Avec une plus-value de dernière minute. Le départ était prévu pour 10h 30 depuis belle lurette. Pour des raisons que j’ignore, AUJOURD’HUI l’administration du Saint-Raphael s’est vu forcée de reporter le coup de revolver du départ à 12h 30.

Pour se faire pardonner cet impair, la direction du Club offre à tous les inscrits, à compter de 11h, un brunch-déjeûner gratos, avec prestation du pro Carlo Blanchard pour livrer quelques conseils aux primates.

Ya un mot dans le petit Robert pour décrire cette attitude : de la classe !

Et pour la finale de ce joyeux billet, le blogueur vous apprend que les organisateurs de cette belle journée lui ont fait une faveur que je qualifierais de … frétillante. Puisque je braquerai mon appareil photo sur les images de cette journée, entre deux bouchées ou deux élans, mon ticket est parfumé de générosité et ne me coûtera rien.

C’est aussi ça la vie ….