jeudi 28 juin 2007

Soleil caché ...

Ça ne peut pas être toujours parfait...
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Après trois jours de soleil omniprésent, voilà la flotte et le temps gris avec des vents pour décoiffer ma formidable tignasse ...
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Pas grave. C'est une autre façon de voir ce coin de pays. Marée basse à 14h 40 cet aprem pour aller cueuillir les dollars de sable (les filles en raffolent !). C'est ben pour dire.
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Difficile de vous enligner des photos à partir du bistro. Bien hâte de vous faire VOIR mes si belles îles.
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Allez hop ohé !

mardi 26 juin 2007

Yééééééééééééééé !

Bon ! Le blogueur n'est plus enragé. Il est arrivé dans les Iles. Et pour compenser le tout, Galarneau s'est montré la face pour cette première journée, à un point tel qu'on a fait un concours = le premier qui trouve un nuage !
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Oups ! S'cusez ... on vient de me servir mon homard !

dimanche 24 juin 2007

Re-décollage ?

Alors on reprend les valises et on retourne s'aligner devant le comptoir d'enregistrement des bagages, les doigts croisés et la tête déjà dans la Mer. On ne sait jamais dans ce coin du Québec...
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Espérant vous laisser mon prochain mot ... de là-bas ...

samedi 23 juin 2007

TABARNAK ! (bis)

Mais oui mes amis ! On s'est fait avoir par les petits crosseurs d'Air Canada. Voilà !
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On reprend les airs demain (dimanche) à 9 heures. Mais on s'est fait fourrer ...
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Les trois autres vols d'Air Canada pour les Iles ce matin se sont tous rendus aux Iles ce matin !
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Mais voilà, le nôtre qui était un vol direct, n'était pas plein. Douze sièges sur trente-six n'étaient pas vendus. Alors, les petits crosseurs d'Air Canada ont saisi la première occasion (faisait pas beau aux Iles) pour annuler dès 7 heure le matin le vol 8042 dont le départ était prévu à 8h 25 !!!
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De cette façon, les petits crosseurs d'Air Canada ont pu paqueter les trois vols du lendemain (dimanche) avec les 24 passagers frustrés du vol 8042 et le tour était joué ! Une belle économie d'un appareil, son pilote, les hôtesses, l'essence et tout le reste sur le dos des 24 nonos dont nous faisions partie.
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Faut pas virer fou, mais je la retiens celle-là ...
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Mais encore une fois, le kliss de Foglia est venu faire ma journée avec un petit paragraphe qui m'a laissé un sourire imprimé dans la face pour le reste de la journée, malgré le fru du voyage reporté. Je vous laisse avec ce court texte du méchant garnement de La Presse :
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" AU CAS OÙ - Rien à voir avec ce qui précède, mais je viens de voir les obsèques de Boule Noire à la télé et une inquiétude me saisit tout d'un coup ... mettons que je mourrais durant le long congé de la Saint-Jean, mettons que mes obsèques auraient lieu mercredi prochain en la charmante église de Sainte-Pétronille à Saint-Armand, et mettons que vous veniez faire un tour pareil même si je n'y tiens pas plus que ça, juste pour vous avertir que le premier tata qui lâche une colombe, ma fiancée a ordre de l'abattre. Pas la colombe, le tata. Je viens de l'ajouter noir sur blanc dans mes dernières volontés".

TABARNAK !

Le vol 8042 Air Canada = annulé ! Grosse tempête aux Iles...........

vendredi 22 juin 2007

Si j'avais les ailes d'un ange ...

Bon, ça y est ! Le couraillage de dernière minute est complété. Les valises presque fermées. Même les 16 plants-pousses de basilic pour mon insulaire de sœur ont trouvé leur enveloppe protectrice. Ne manquerait plus que l’inspecteur d’embarquement m’interdise d’apporter ces plantes inoffensives dans l’avion. Grrr !

Pour ce trajet aller-retour vers les Iles-de-la-Madeleine, la monopolistique Air Canada n’y va pas avec le dos de la cuillère. Mon billet acheté (heureusement !) il y a environ quatre mois se détaillait $545 tout nu, sans additif tels les assurances ou la place présélectionnée, etc. Je viens tout juste de vérifier sur le site internet : pour le même billet, le même vol, la même journée, dans le même appareil : ça coûte désormais $770. Légère augmentation de 41%. C’est quoi la joke ?

Le beau côté de l’affaire, c’est le vol direct. Sur une douzaine de séjours aux Iles depuis cinq ans, c’est une première pour moi : deux heures quinze minutes et j’y suis. Même chose pour le retour. Habituellement, on parle de quatre ou cinq heures parce qu’il faut se taper des arrêts et/ou transferts à Québec (l’aéroport le plus ennuyant au Canada) et à Gaspé. Pas cette fois-ci. Zip Zap et on débarque à Havre-aux-Maisons.

Je vous quitte donc, ami(e)s du blogue, le cœur gros mais l’âme légère, avec la promesse de vous envoyer quelques pensées positives à partir du bistro-internet Aux Pas Perdus de Cap-aux-Meules.

Couché tôt ce soir because la levée du corps à 5 heures samedi matin.

Bonne Saint-Jean à tous et toutes !

jeudi 21 juin 2007

Traverse ... aviaire

Quelque part sur le Chemin du Gros-Cap
que je foulerai dans ... 48 heures.

mercredi 20 juin 2007

Lumière nucléaire

Fin d'après-midi automnale sur une plage de l'Étang-du-Nord

Plus que trois dodos avant le décollage ...


Elle souffre tellement ...

Cette pauvre Zabel qui combat la grande douleur dans son Mascouche. Pas drôle de se faire extraire deux (non, pas des molaires …) amygdales quand on est adulte. La souffrance qui se prolonge. Je vous suggère la lecture de ses derniers posts. Belle plume vivante, grosse douleur. Votre compassion la soulagera peut-être …

Appel téléphonique subtil

Je vous parlais hier de pompiers. M’est revenue cet instant mémorable.

Quand t’es jeune adulte et qu’on t’embauche comme pompier à la ville de Montréal, c’est formidable. La vie est belle…Mais quand ça n’est pas le cas, c’est beaucoup moins drôle. Toutes ces années d’efforts, de sacrifices, d’espoirs et de rêves qui s’envolent.

Mon fils JF a vécu cette amertume. Malgré des scores dans le top niveau (à l’écrit et dans les rigoureux tests physiques), il n’a pas fait partie des 80 nouveaux sapeurs sélectionnés en 2003. Dur dur pour le moral. Les règles d’embauches modifiées en raison des fusions et de l’agrandissement du territoire avaient tronqué l’ordre naturel des choses. Fallait répartir avec les nouveaux territoires.

D’autant plus que JF fut informé officiellement que le classement remanié le plaçait quatre-vingt-unième dans l’échelle. Fru vous dites ? Pas à peu près.

Trois jours plus tard, les « rejetés » sont convoqués par l’exécutif syndical, question de leur remonter le moral : « ça va se replacer les boys, c’est une question de temps et bla bla bla ».

Pendant qu’il s’adressait aux candidats frustrés, le cellulaire du président Fauvel sonne. Il répond, parle quelques instants et demande :

- Le pompier Danis est-il ici ?

JF lève la main et s’avance pour saisir l’appareil que lui tend le président.

Un type des ressources humaines lui apprend qu’il y a eu erreur dans les attributions et qu’on l’attend au bureau central pour signer son contrat et prendre ses mesures pour les vêtements.
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Vous imaginez la remise du cellulaire au président et les salutations aux boys ? JF est passé en coup de vent chez nous ce soir-là. Vous imaginez le sourire irradiant sa face ? Une image très nette que je n’oublierai jamais…

mardi 19 juin 2007

Neuf vies calcinées

Dans le flot des nouvelles de la journée (pas moins de 291 sur le listing Canoe), il en est une qui m’a frappé plus que les autres, même si elle origine d’ailleurs. À Charleston en Caroline du Sud, 9 pompiers ont perdu la vie quand la toiture d’un magasin de meubles s’est effondrée. Les sapeurs tentaient de secourir quatre employés emprisonnés à l’intérieur.
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Depuis quatre ans, mon fils JF est devenu pompier à la ville de Montréal. J’ai forcément l’oreille plus attentive aux reportages sur les incendies. Et je réalise davantage les risques que ces hommes ont à prendre occasionnellement dans l’exécution de leurs tâches. En janvier 2006, le côté hautement solennel de la marche lugubre des 5,000 pompiers vers l’église Notre-Dame lors des obsèques du capitaine Marleau m’avait fortement ému.


J’ai donc appelé JF cet aprem, question d’en savoir un peu plus sur la catastrophe. Il n’était pas au courant. Le timbre de sa voix m’a rapidement fait comprendre qu’il en était dévasté. Je n’ai pas su quoi lui dire… et la Guinness est devenue bien fade.

Passeport Santé Approuvé

Cet après-midi de grosse canicule, j’ai enfourché mon vélo pour me rendre à l’Hôpital Jean-Talon : rendez-vous ultime avec le docteur Debay.

Pour les poumons ça va (mais arrête de fumer l’idiot). Pour la pression, ça se stabilise (130 / 92) et surveille ton alimentation. J’ai donc le OK du Doc pour aller folâtrer dans les iles.
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J’ouvre donc quelques Guinness et je lève mon verre à NOS santés. À la bonne vôtre !

lundi 18 juin 2007

Avec les mots de la mer



Vous savez comment les gens des Iles-de-la-Madeleine ont baptisé les bars gais ?


Ce sont des bars à requins ...


Parce qu'on y trouve des mangeurs d'hommes.


Voilà !

Boule Noire

Je viens tout juste d'apprendre son départ. Dans les années 80, celui que je considérais comme un petit chanteur de pop issu de "Jeunesse d'aujourd'hui", si loin de mes Pink Flyd, Gentle Giant, Genesis et autres, m'avait complètement cloué le bec lors d'un show mémorable au Grand Café sur la rue Saint-Denis.
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Avec un band de tout premier ordre (dont Mario Barbe au clavier), il nous les avait sciées complètement. Même ses hits d'alors sonnaient autrement. Faut dire que les deux reniflements qu'il nous a faits au micro avant la première note témoignaient d'une vie un peu plus flyée que l'image qu'il projetait dans les médias d'alors.
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Souvenir agréable.
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Requiescat in pace.

Le blogue à Martineau

Le bonhomme semble au-dessus de ses affaires par les temps qui courent. Peu d’interventions et celles-ci s’avèrent minimalistes. Genre : écrire une courte phrase et la conclure par « Qu’en pensez-vous ? ». Ou encore dériver le lecteur vers un lien (parfois anglophone) et conclure avec la même interrogation.

Doit être bien occupé ailleurs le chum de Lagacé. Qui plus est, les commentaires sur son blogue ne sont que rarement publiés. Est-ce le modérateur qui est de mauvaise humeur oubedon le type est fatigué ? Les commentaires du weekend dernier n’ont pas encore été approuvés.

Anyway, on a d’autres choses à faire, non ? C’est ce que je me disais aussi…

samedi 16 juin 2007

Que je vous raconte...

Je vous montre souvent mes Iles-de-la-Madeleine. Et je n’ai pas fini. J'y débarque samedi prochain. En attendant, en voici une rapide qui saura peut-être vous faire sourire.

Ma sœur Line demeure aux Iles depuis une vingtaine d’années avec son chirurgien de Lester. Faut pas dénigrer les Iles sinon elle vous griffe. Elle me racontait cette anecdote qui remonte à quelques années.

Elle se retrouve sur le bord de la route alors qu’une automobile s’arrête à ses côtés. En sortent un touriste énervé, sa femme et ses deux enfants. Le type lui demande :

- Vous êtes de la place, madame ?
- Pas native de, mais … oui, je suis d’ici, qu’elle lui répond.
- Non, mais ya-tu kekchose à voir icitte ?

Sidérée, ma sœur reste bouche bée, tout en observant les environs terrestres et marins qui s’allongent jusqu’à l’infini…

L’année suivante, mon pote Yves (qui, aujourd’hui, m’observe d’en haut) à qui j’avais confié l’anecdote, arrive aux petites heures du matin, avec sa Louise, au centre d’un petit village pittoresque de Provence. Absolument personne sur la place publique centrale. Juste les premiers rayons du soleil qui se faufilent entre les vieux murs plusieurs fois centenaires. Ils sont vraiment émus par tant de beauté. Ne pouvant résister, mon chum est sorti de sa bagnole, mis ses mains en porte-voix et crié :

Ya tu kekchose à voir icitte ?

C'est la fête à James !




Vous permettrez au grand-père blogueur de vous montrer (encore une fois !) quelques images de ce cher James qui célèbre aujourd'hui son ... 250ième jour sur cette Terre. Une grande étape dans la vie...
Bonne Fête Picot !

vendredi 15 juin 2007

Partons la mer est belle

Sur ce vieux rafiot juste à l'entrée de Havre-aux Maisons.

jeudi 14 juin 2007

Tatouage Royal

Ma chum Christiane est venue deux fois aux Iles-de-la-Madeleine avec moi. Elle en est virée folle. Hier, petite randonnée sur l'avenue du Mont-Royal avec un arrêt chez Tatouage Royal. Question d'entourer le dauphin qu'elle avait déjà sur la cheville droite avec une image du littoral des Iles pour entourer la bête. Heureux hasard, la tatoueuse Catherine Bouffard est originaire des Iles !!!
Et voilà le résultat final. Et la madame est très très contente....


mercredi 13 juin 2007

Un squat polaire ?

Je viens d’écrire un papier sur une belle folle (Annie Roy) et son chum (Pierre Allard) qui, après s’être découverts en 1997, ont fondé l’ATSA, c’est-à-dire l’Action Terroriste Socialement Acceptable. Peut-être en avez vous entendu parler.

Spécialistes des arts de la rue, de la danse et autres avenues créatrices, ils y ont combiné leur réel souci face à la détérioration quasi-irrémédiable de l’environnement. Et ça donne des coups d’éclats qui retiennent l’attention du public tout en l’informant.

Il fallait voir leur Squat Polaire sur l’avenue du Mont-Royal. Une vieille roulotte toute déglinguée, installée « tout croche » au coin de Mentana. La roulotte était squattée par ... des ours polaires qui n’ont plus de place dans leur cercle arctique chéri !

Dans la roulotte, outre les trois ours, y régnait un désordre savamment reproduit : bouteilles de bière vides, assiettes de frites froides, kleenex et autres cochonneries. Mais aussi et surtout une multitude de dépliants et de tracts qui traînaient ça et là sur le plancher.

Des tracts qui traitaient tous de protection de l’environnement. Que ce soit ceux d’Hydro-Québec, de Greenpeace ou autres groupes de pression. Tout ça pour signifier l’avalanche d’information sur le sujet. Sommes-nous submergés par ces infos alarmantes ? Sommes-nous devenus insensibles aux alertes suite à ces innombrables coups d’alarme ? C’est la discussion que veulent susciter Annie Roy et Pierre Allard. FAUDRAIT ARRÊTER D'EN PARLER ET AGIR !

Autres coups fumants de l’ATSA : l’émission de contraventions vertes (réelles à s’y méprendre) aux Hummers et autres grosses cylindrées dans les rues de la ville (un coup génial !) et aussi un Camp de Réfugiés s’adressant aux itinérants.

Allez y voir, c’est instructif ... mais faut agir par la suite !

mardi 12 juin 2007

Danger des Iles

Reculez ! Encore un peu, encore, juste un petit peu plus ... Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhh !

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Esssti qu'j'ai hâte de partir. Plus que dix dodos...

lundi 11 juin 2007

Coquetterie ou affirmation ?

Ma chum Christiane, après avoir regardé le topo télévisé sur les quelques 5,000 québécois qui se sont fait raser le coco pour LEUCAN dimanche, a tout simplement décidé que c'en était assez d'afficher ce faux-noir capillaire. Mais pour retrouver ce poivre et sel naturel, a fallu en enlever une méchante touffe.
Tout en saluant son courage, je vous dévoilerai le look définitif quand les repousses "naturelles" auront remis un minimum de "coiffure" sur sa belle tête.


dimanche 10 juin 2007

Clin d'oeil à Pierre-Léon

Vendredi midi, je prends le taxi pour me rendre au bistro de la rue Jarry. En chemin, je parle au chauffeur d’un de ses collègues qui raconte sur son blogue des anecdotes tripantes qui ont même fait l’objet d’une édition titrée Un Taxi la Nuit.

Le chauffeur en a entendu parler. Je lui raconte le dernier épisode du blogue de Pierre-Léon sur la dame «odorante» qui sort de l’hôpital. Le chauffeur rigole et me dit :

- M’a t’en raconter une qui m’est arrivée le mois passé.

« Yé pas loin de deux heures du matin et j’embarque une maudite belle fille à la sortie d’un bar. Beau pétard. Elle s’assis en arrière et me donne son adresse à la maison. Chemin faisant, je sens qu’elle brasse sur le banc arrière. Elle bouge à gauche, puis à droite. Faut que je surveille la route et je me demande ce qu’elle fait. L’idée que j’ai en tête, c’est qu’elle se pique mais la vue limitée du rétroviseur ne me permet pas d’en être certain.

J’arrête sur un feu rouge et je tourne légèrement la tête pour apercevoir … sa brassière noire. La fille me dit de ne pas la regarder et je lui réponds que je veux pas avoir de trouble. T’en auras pas, qu’elle me répond, mais moi j’ai pas le choix, mon chum est super-jaloux.

Rendue à domicile, elle m’a payé la course et elle est sortie du char. C’est là que j’ai compris : elle avait enfilé son costume de serveuse brun de Tim Horton pour appuyer la menterie qu'elle s'apprêtait à livrer à son chum… ».

samedi 9 juin 2007

C'est qui ?

Ce matin, à son retour de vacances, Foglia était baveux comme une omelette parfaite et sarcastique à souhait. Dans la dernière portion de sa chronique, il nous a parlé d'une actrice- écrivaine qui vient de publier un roman, qui est passée cher Homier-Roy et Charette, qui ne veut pas faire la Une du Voir et qui a écrit en page 42 de son livre : "Toc, toc, toc ! On frappe à la porte" , de même que " le soleil joue à cache-cache avec les cumulus".
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Mais il ne nomme pas cette étonnante créatrice.
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Y aurait-il une âme charitable qui pourrait me dire qui est cette diva de la plume ?
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Merci. Ça me démange de le savoir.

vendredi 8 juin 2007

Espionnage de col bleu...

Cette anecdote est authentique, je le jure.

Ya quelques semaines, vers les 9 heures, coin Bélanger / de Lormier dans le quartier Rosemont, j’arrive pour prendre mon autobus. J’y aperçois un camion rouge de la Ville de Montréal stationné en sens inverse tout près du poteau des feux de circulation. Un col bleu y exécute certaines opérations dans l’armoire de contrôle des lumières.

Question de le taquiner un peu, je lui demande si le système d’espionnage GPS est en fonction sur son camion. Il me répond par la négative en souriant et nous entamons une brève conversation sur les hauts et les bas (surtout les bas...) de la réputation des cols bleus.

L’autobus arrive, je le salue et hop, direction Plateau Mont-Royal. Sur l’Avenue, bref séjour aux Postes pour expédier un petit colis à Kelowna et une visite chez la pharmacienne de Jean Coutu pour une pilule quelconque.

J’en ressors et que vois-je coin Mont-Royal / Bordeaux ? Un camion rouge de la ville qui s’affaire aux feux de circulation. M’en approchant, je constate que c’est MON col bleu qui est à l’œuvre. Je le fais sursauter avec un Ha Ha sonore digne du pharmacien de la pub Famili-Prix.

Le col bleu me demande si, par hasard, je ne serais pas Inspecteur pour la ville. Rigolade, salutations et je me dirige vers le commerce Farfelu où je réalise une courte entrevue avec le proprio. Quelques photos et je repars vers Folie en Vrac pour une nouvelle entrevue et d’autres photos.

Je prends le métro Mont-Royal vers midi et je m’arrête à la station Jarry dans le quartier Villeray. Un arrêt à la SAQ pour le weekend et je me dirige finalement vers la Brasserie Québécoise pour dîner et prendre un pot avec mes chums.

J’aperçois, coin Drolet / Jarry, un autre camion rouge de la Ville. Je m’en approche en me disant : « Non, non, non ! Ça serait incroyable ! ». Trois quartiers et trois fois le même ? Mais oui. C’était MON travailleur-électricien-col-bleu ! Là, il n’en revenait tout simplement pas lui non plus.

J’ai terminé la conversation en lui disant de ne pas s’inquiéter pour mon rapport sur sa journée de travail, qu'il serait très positif. Voilà, c’est fait !

Chapleau synchro

C'est la caricature d'aujourd'hui dans La Presse. Titrée "Papamobile : le déséquilibré identifié !", on y voit la photo de la scène du mécréant qui tente de sauter dans la voiture du pape. Une loupe à l'avant-plan nous fait voir la face de l'illuminé : on reconnaît Jacques Villeneuve qui déclare : "Je voulais juste avoir un volant !". Tout ça pendant la semaine de Grand Prix de Montréal. Bon synchronisme mister Chapleau !

jeudi 7 juin 2007

Non, non et non !

Je ne vous parlerai pas de la blondinette qui vient de sortir de prison.

Parlant de canards...

Je vous présente un des "kings" de la basse-cour de ma soeur Line au beau milieu du golfe Saint-Laurent. Belle gueule, non ?

mercredi 6 juin 2007

Cane unijambiste

Dans la presque-ville de l'immense camping de Rouville, j"ai rapporté cette image prise sur le bord du petit lac. En cliquant, vous verrez maman cane équilibriste, la tête retournée, pour oublier quelques instants qu'il faudra bien apprendre à vivre à cette bande de canetons écervelés...

Josélito...

Retour très loin en arrière. Milieu des années 60. Je suis en cinquième ou sixième année. Dans mon petit village de Thurso dans l’Outaouais (mais oui, Guy Lafleur est mon ami…).

Je suis ce qu’on appelle un « premier de classe ». Rarement deuxième. C’est pas important, je sais. Mais c’est comme ça. Pas de gros effort mental pour performer, ça vient tout seul. J’ai du talent pour ce genre d’apprentissage. Pour l’autre sorte d’intelligence (clouer une planche, réparer mon bécyk, trouver les bons spots pour les poissons, patenter une glissoire, dresser un chien, débusquer les couleuvres pour effrayer les filles, capturer un pigeon, être comique et drôle en contant une histoire, parler de chars et de moteurs, bâtir une forteresse ou sculpter un bonhomme avec la neige) je suis nul. J’aimerais bien être plus «smatte» dans ces domaines, mais je ne m’offusque pas des talents supérieurs de mes chums. J’en profite.

Dans les sports, très bonne performance. Dans ma catégorie d’âge, c’est moi qui court le plus vite, qui saute le plus haut et le plus loin, etc. Sauf pour LE sport par excellence : le hockey. Ordinaire en raison d’un coup de patin…ordinaire. C’est moi le Ben Johnson en espadrilles, mais avec des patins, on oublie ça ! Ya pas juste Guy Lafleur pour me clancher. Je me classe dans la moyenne… inférieure. Mais je suis un gars d’équipe et je fais mon gros possible pour aider la gang.

Autre talent du petit Michel : il chante merveilleusement. Dans la chorale de l’école (80 voix d’enfants), je suis premier soliste. Je n’ai rien décidé, c’est comme ça. J’ai la voix, l’oreille musicale et le pitch.

Le talent scolaire, les réussites sportives (sauf pour le hockey) et le « chant » suscitaient une jalousie certaine. Mais comment gérer ça quand t’as treize ou quatorze ans. Même que certains me surnommaient sarcastiquement Josélito, le petit chanteur italien vedette de quelques films de l’époque. Le quolibet ne sonnait pas « gai » à l’époque, mais genre « pas très viril » ou « petit gars à sa maman ». Ce qui, vous en conviendrez, me tapait royalement sur les nerfs.

J’arrive (enfin) au moment précis de ma souvenance. Un match de softball. C’est pas du hockey, donc j’y excelle. J’arrive au marbre pour frapper. Des estrades fusent les bêtises et les «Josélito». Je suis sur le gros nerf. Et, soudainement, je fonce : j’enligne le lanceur et je lui hurle :

« Enweille ! Lance-la ta p’tite baballe. Josélito va s’en occuper ».

La balle en question est arrivée au marbre et … je l’ai catapultée encore plus loin que j’aurais pu l’imaginer. Au fin fond de la cour d’école, immensément en arrière du dernier joueur de champ. Tellement loin que, suivant le rush d’adrénaline, j’ai fait victorieusement TROIS fois le tour des buts avant que la balle ne revienne au marbre.

Et je vous le dis en toute franchise, mes oreilles n’ont jamais plus entendu le mot Josélito.

Délivrance adolescente…

mardi 5 juin 2007

La désinformation et le scoop raté

Cet après-midi, on m’informe que le Canal Nouvelles (LCN) vient de sortir un scoop sur les CHSLD. Je m’empresse d’aller voir tout ça sur le site Canoe. J’y lis ce qui suit :

« Selon un rapport obtenu par le Journal de Montreal, 15 centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) sur 38 ne respectent pas ces normes.
...
Ces établissements ont été contrôlés par une équipe d'inspection du ministère de la Santé. Les inspecteurs déplorent la malpropreté, de mauvaises odeurs, des aliments de piètre qualité, l'absence de codes d'éthique et le manque d'animation dans les milieux de vie.
...
La situation est même jugée inacceptable à deux endroits: au CHSLD Villa Plaisance et à l'Hôpital de l'Archipel, au point où le gouvernement du Québec a exigé un redressement. Les deux établissements sont situés aux Îles-de-la-Madeleine. »

Je sursaute : ma Cécile de mère écoule lentement sa vie fanée par l’Alzheimer justement dans la Villa Plaisance. J’y suis allé des dizaines de fois depuis cinq ans et jamais n’ai-je remarqué de telles tares dans cette institution.

Coup de fil à ma sœur des Iles qui va y faire son tour un minimum de quatre fois par semaine depuis ces cinq dernières années.

Primo : le rapport en question date de deux ans. Allô le scoop !

Deuxio : les lacunes concernant la Villa Plaisance ont été corrigées depuis fort longtemps : augmentation du personnel, les aires sont désormais ouvertes (plutôt que fermées) et moins de patients nécessitent des attaches.

Alors c’est quoi la joke ?

Une BD pas reposante

Hier soir, entrevue téléphonique avec Caro Caron, une bédéiste qui se produira jeudi prochain dans la Grande Fresque de Nuit que je vous présentais avant-hier. Pour résumer son œuvre, elle a préféré m’expédier un courriel que j’ai inséré in-extenso dans le texte qu’on m’avait commandé. J’ai pensé vous faire plaisir en vous livrant ça en primeur. Ça va comme suit :

« Chez-nous c'est la factory, l'usine à cossins en vrac, à gogosses inutiles et à patentes cutes qui mettront du content dans le coeur sec et du drôle dans le ventre vide tant que l'immonde sera monde, pour des siècles et des siècles. Amen ! Inchallha ! Nas drovia ! Et voilà, tout y passe et ça casse.
...
B.D. : Cyclopes, Mac Tin Tac, King Can, Hôpital Brut, Awaye, Dzigidzine !, Katshup, Ferraille...
...
Illustrations : Bam !, Bang Bang, Mirror, posters de scène locale, Club 2/3...
...
Peintures, gravures, murales (Café Chaos...), maquillages, bodypainting et « spestacles » à 10 cennes...
...
" Une vraie queue d'veau ", disait ma mère. Tu l'as dit Mamie ! "

Fin de l’exposé.
...
NDLR : Décoiffant pour le chroniqueur qui n’en a plus à perdre…

lundi 4 juin 2007

Un dragueur subtil...

Dans la dernière édition de l’hebdo montréalais ICI, on y divulgue un sondage interne et non-scientifique sur une multitude de TOPs des lecteurs. Du classique « chanteur préféré » au « meilleur resto pour bouffer quand t’es saoul à trois heures du matin », les résultats sont souvent drôles et la lecture du palmarès des trois gagnants de chaque catégorie s’avère amusante, parfois platement prévisible ou carrément surprenante.

Notamment pour « Votre blogue préféré » qui a fait ressortir, dans l’ordre : 1- Patrick Lagacé, 2- Célibataire Urbaine et 3- Nelli Arcan.

La Célibataire Urbaine (listée dans mes favoris), beaucoup moins connue que les deux illustres journalistes-blogueurs, n’en est tout simplement pas revenue. Son post hilarant sur sa nouvelle notoriété m’a imprimé un solide sourire sur la binette.

Feuilletant les nombreuses pages livrant les résultats de l’enquête, j’ai sursauté en lisant le texte du rédacteur en chef, Pierre Thibault. Y allant de quelques choix de son cru pour certaines questions du fameux sondage, il nous livre sa réponse à la question « La meilleure phrase pour draguer ? » :

« J’te payes un verre ou tu me suces à jeun ? ».

Fou raide dingue. Et le blogueur s’est full esclaffé d’un gros rire franc. De la haute littérature…

dimanche 3 juin 2007

La Grande Fresque de Nuit

Nuit Blanche sur Tableau Noir, c’est l’événement culturel collectif par excellence dans le Plateau Mont-Royal. Créé à partir d’une simple vente de trottoir, ça rassemble, ça divertit et ça swigne.

Dans la panoplie des manifestations culturelles qui se déroulent pendant trois journées sur l’avenue fermée entre Saint-Hubert et de Lorimier (du 7 au 13 juin prochain), il en est une particulièrement trippante : la Grande Fresque de Nuit.

Une cinquantaine d’artistes-peintres vont manier pinceaux, rouleaux et spatules pour étendre sur le bitume une centaine de tableaux (10 pieds par 10 pieds) selon le thème sélectionné. Communications tripantes entre les artistes et le public. Je me souviens particulièrement de l’édition 2005 consacrée à Riopelle où le public avait mis son grain de … peinture en se promenant les pieds beurrés de gouache pour réaliser une fresque abstraite (forcément) géante. J’ai vu la chose de près puisque je bossais alors chez Odace Événements, l’organisateur de ce superbe happening.

Pour l’édition 2007 (la douzième !), le thème choisi, c’est la bande dessinée et ses personnages loufoques. 50 bédéistes à l’œuvre avec ces grands dessins sur l’asphalte et répondant à une histoire titrée : Pas de colporteur !

Si votre agenda vous le permet, faut aller voir ces artistes s’exprimer (jeudi le 7 juin à compter de 21 heures jusqu’à …tard dans la nuit).

Une BD folle folle folle qui s’étendra sur plus de 600 mètres. Faut le faire ! Le tout sans aucun char dans la rue, avec l’éclairage nocturne. Magique, je vous l’assure.

samedi 2 juin 2007

Compte à rebours

C'est pas pour vous narguer, mais dans exactement trois samedis, je viendrai tout juste d'atterrir au beau milieu du Golfe Saint-Laurent à l'aéroport de Have-aux-Maisons. Et le lendemain, je foulerai cette plage extraordinaire nommée La Grande Échouerie.
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Magnifiez la photo d'un clic pour zyeuter le ciel expansif et cette plage avec ses 25 kilomètres (observez-la qui s'étire à l'horizon) sans la moindre petite roche, mais aussi et surtout, sans la moindre cohue de touristes avides de bronzage. La solitude dans l'immensité. Je saurai bien vous rapporter d'autres images...

vendredi 1 juin 2007

Les mots de Léon

En cliquant sur Un Taxi la Nuit dans ma colonne de blogueurs, vous tomberez sur un texte intitulé Mettre au chemin du chauffeur-blogueur Pierre-Léon.

Un pur bijou diamanté de sensibilité humaine. Ça m'a retourné.

Ya des jours comme ça dans la vie et Léon sait tellement bien nous les rendre. Juste dans le mille, dans le vrai, sans fioriture. Tel quel ...

La belle Elsie

Un salut félin pour souligner ce début de juin, le dernier mois avant la castration. Elle nous colle davantage par les temps qui courent, comme si elle savait que la journée du bistouri approche.


Allez-y d'un clic pour le détail des yeux. Ce regard mi-dormeur mi-menaçant annonce-t-il un dégât-gaffe prochain ?