Nous entretenant sur les trottoirs glissants et la chaussée glacée d’hier matin, la reporter de la SRC a joliment lancé qu’on pouvait enfin affirmer que le sel ne nuit pas aux artères …
jeudi 31 janvier 2008
mercredi 30 janvier 2008
Paroles de Beatles (2)
Tel que promis, voici les secrets entourant d'autres tubes de l’album Abbey Road.
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MEAN MISTER MUSTARD. Le vieil avare qui couchait dans les parcs et criait des obscénités ! Voilà un des personnages fous créés par John lors de son séjour en Inde. En fait, deux éléments l’ont inspiré : un article de journal qui mentionnait qu’un avare cachait son fric pour que les gens ne le forcent pas à le dépenser et une vieille dame authentique qui traînait toujours dans Hyde Park, y dormait et gardait tout son avoir dans des sacs de plastique.
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L’image de l’homme qui cache un billet de dix livres dans son nez (keeps a ten box note up is nose) est une divagation et John a toujours nié l’allusion avec la consommation de cocaïne. Vous noterez qu’à l’origine sa sœur s’appelait Shirley mais que Paul la rebaptisa Pam pour faire le lien avec la chanson suivante.
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POLYTHENE PAM. En voilà une méchante malaaaade ! Il s’agit d’une fan de l’époque du pub The Cavern à Liverpool. À vrai dire, son véritable surnom était Polythene Pat. Vous savez pourquoi ? Elle mangeait du polythène ! "C’est vraiment gênant à expliquer. Je mangeais du polythene tout le temps. J’en faisais des nœuds, puis je les mangeais. Des fois, je le brûlais, puis je le mangeais quand il était froid", explique Pat Hodgett.
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Mais Polythene Pat ne s’est jamais habillée avec des sacs de polythène (dressed in her polythene bags). Il s’agit cette fois d’une certaine Stephanie, vêtue de plastique, avec qui John et un copain se seraient livrés à certaines fantaisies sexuelles. Oh les vilains !
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SHE CAME INTO THE BATHROOM WINDOW. Elle, c’est Diane Ashley, une Apple Scruff (autre chanson de George dédiée à ceux et celles qui épiaient inlassablement les Beatles) qui est entrée chez Paul après avoir brisé la fenêtre de la salle de bain. Avec ses copines, elles ont fouillé partout, n’emportant que certaines photos et négatifs. L’une des "voleuses", Margo Bird, promenait même le chien de Paul à l’occasion. À la demande de celui-ci, Margo récupéra une vieille photo à laquelle il tenait particulièrement et obtint même un job plus tard chez Apple.
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Diane Ashley fut bouleversée puis enchantée d’être le sujet d’une chanson des Beatles. Elle mentionne que de nombreux voisins ont appelé Paul pour lui rapporter l’entrée par effraction et que ça explique les dernières paroles de la chanson : "Sunday’s on the phone to Monday ! Tuesday’s on the phone to me ! Oh Yeah !".
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THE END. Dernière véritable chanson du dernier album enregistré par les Beatles, The End mettait le point final à leur carrière en studio. Petite anecdote pour vous montrer l'atmosphère existant alors entre John et Paul. Ce dernier avait écrit cette superbe phrase: "And in the end, the love you take is equal to the love you make". John fut véritablement impressionné par ces mots, les qualifiant même de cosmiques. Il ne put toutefois s'empêcher d'ajouter que c'était la preuve que "quand Paul le veut, il est capable de penser".
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Je vous reviens avec l’album du Sergent Poivre et son Orchestre du Club des Cœurs Esseulés . . .
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MEAN MISTER MUSTARD. Le vieil avare qui couchait dans les parcs et criait des obscénités ! Voilà un des personnages fous créés par John lors de son séjour en Inde. En fait, deux éléments l’ont inspiré : un article de journal qui mentionnait qu’un avare cachait son fric pour que les gens ne le forcent pas à le dépenser et une vieille dame authentique qui traînait toujours dans Hyde Park, y dormait et gardait tout son avoir dans des sacs de plastique.
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L’image de l’homme qui cache un billet de dix livres dans son nez (keeps a ten box note up is nose) est une divagation et John a toujours nié l’allusion avec la consommation de cocaïne. Vous noterez qu’à l’origine sa sœur s’appelait Shirley mais que Paul la rebaptisa Pam pour faire le lien avec la chanson suivante.
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POLYTHENE PAM. En voilà une méchante malaaaade ! Il s’agit d’une fan de l’époque du pub The Cavern à Liverpool. À vrai dire, son véritable surnom était Polythene Pat. Vous savez pourquoi ? Elle mangeait du polythène ! "C’est vraiment gênant à expliquer. Je mangeais du polythene tout le temps. J’en faisais des nœuds, puis je les mangeais. Des fois, je le brûlais, puis je le mangeais quand il était froid", explique Pat Hodgett.
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Mais Polythene Pat ne s’est jamais habillée avec des sacs de polythène (dressed in her polythene bags). Il s’agit cette fois d’une certaine Stephanie, vêtue de plastique, avec qui John et un copain se seraient livrés à certaines fantaisies sexuelles. Oh les vilains !
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SHE CAME INTO THE BATHROOM WINDOW. Elle, c’est Diane Ashley, une Apple Scruff (autre chanson de George dédiée à ceux et celles qui épiaient inlassablement les Beatles) qui est entrée chez Paul après avoir brisé la fenêtre de la salle de bain. Avec ses copines, elles ont fouillé partout, n’emportant que certaines photos et négatifs. L’une des "voleuses", Margo Bird, promenait même le chien de Paul à l’occasion. À la demande de celui-ci, Margo récupéra une vieille photo à laquelle il tenait particulièrement et obtint même un job plus tard chez Apple.
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Diane Ashley fut bouleversée puis enchantée d’être le sujet d’une chanson des Beatles. Elle mentionne que de nombreux voisins ont appelé Paul pour lui rapporter l’entrée par effraction et que ça explique les dernières paroles de la chanson : "Sunday’s on the phone to Monday ! Tuesday’s on the phone to me ! Oh Yeah !".
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THE END. Dernière véritable chanson du dernier album enregistré par les Beatles, The End mettait le point final à leur carrière en studio. Petite anecdote pour vous montrer l'atmosphère existant alors entre John et Paul. Ce dernier avait écrit cette superbe phrase: "And in the end, the love you take is equal to the love you make". John fut véritablement impressionné par ces mots, les qualifiant même de cosmiques. Il ne put toutefois s'empêcher d'ajouter que c'était la preuve que "quand Paul le veut, il est capable de penser".
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Je vous reviens avec l’album du Sergent Poivre et son Orchestre du Club des Cœurs Esseulés . . .
lundi 28 janvier 2008
La pub de l'année
Je ne sais pas si vous serez d'accord ...
Cette pub de Loto-Québec où le jeune patron essaye d'annoncer à son staff qu'il a gagné le Million et qu'il les amène tous dans le Sud.
Avec le baveux qui l'interromp sans arrêt ...
Outre le scénario tripant, je lève mon chapeau à l'agence de casting qui a déniché cette face de chiant naturel. Chapeau aussi au chiant en question pour sa prestation.
Je sais bien que la pub roule depuis plusieurs semaines. J'avais juste envie de vous le dire...
Cette pub de Loto-Québec où le jeune patron essaye d'annoncer à son staff qu'il a gagné le Million et qu'il les amène tous dans le Sud.
Avec le baveux qui l'interromp sans arrêt ...
Outre le scénario tripant, je lève mon chapeau à l'agence de casting qui a déniché cette face de chiant naturel. Chapeau aussi au chiant en question pour sa prestation.
Je sais bien que la pub roule depuis plusieurs semaines. J'avais juste envie de vous le dire...
Paroles de Beatles (1)
Mon collègue Gervais (que j’aime bien surnommer à l’anglaise Mister Jarvis) a toujours été un grand fan du quatuor britannique. Il y a deux ans, il me prêtait un petit livre extraordinaire sur son groupe favori.
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Intitulé L’intégrale des Beatles, ce bouquin fascinant, plutôt qu’être une simple ou complexe biographie de John, Paul, George et Ringo, nous livre une multitude d'informations des plus intéressantes sur ce qu’on apprécie et aime le mieux des Beatles: leurs chansons. Fallait y penser, non?
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Un dénommé Steve Turner est donc parti à la chasse et nous a trouvé de multiples anecdotes sur les chansons des Beatles. Qui étaient Sexy Sadie, Polythene Pam ou Eleanor Rigby? D’où vient Ob-la-Di, Ob-la-Da? Qui a inspiré le fameux Sargeant Pepper?
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Turner a rencontré John et Paul, interrogé leurs ami(e)s et même retrouvé la petite fille qui inspira Lucy in the Sky with Diamonds. Il a fait un travail colossal et chacun des chapitres de son livret (paru en 1994) correspond à un disque des Beatles et comprend des annotations sur chacune des chansons de l’album.
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Je me propose donc, au fil des prochaines chroniques, de vous exposer occasionnellement les anecdotes entourant certains tubes du Fab Four: les plus drôles, les plus énigmatiques, les plus folles. Bref, les plus intéressantes..Pour cette première, je vous gâte avec des titres de l’album Abbey Road.
Je me propose donc, au fil des prochaines chroniques, de vous exposer occasionnellement les anecdotes entourant certains tubes du Fab Four: les plus drôles, les plus énigmatiques, les plus folles. Bref, les plus intéressantes..Pour cette première, je vous gâte avec des titres de l’album Abbey Road.
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HERE COMES THE SUN. Une chanson composée par Georges à une époque troublée par les tracasseries administratives et les longues réunions opposant John et Yoko (avec Alvin Klein) et Paul (avec John Eastman) pour décider de l’orientation de la maison Apple.
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HERE COMES THE SUN. Une chanson composée par Georges à une époque troublée par les tracasseries administratives et les longues réunions opposant John et Yoko (avec Alvin Klein) et Paul (avec John Eastman) pour décider de l’orientation de la maison Apple.
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George, qui n’en avait rien à cirer, s’éclipsa une journée pour se réfugier chez son ami Eric Clapton dans le Surrey.
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Le temps maussade et gris des semaines précédentes (on est en Angleterre !) fut interrompu par une sortie spectaculaire du soleil. Une grande délivrance pour George. Rappelez-vous: Here comes the Sun, dou-dou-dou-dou, Here comes the Sun and I say : It’s all right !
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BECAUSE. Ce ne sont pas les paroles (très simplistes) qui sont anecdotiques dans ce cas-ci. John écoutait Yoko pianoter la Sonate à la lune de Beethoven. Il lui demanda alors de jouer les mêmes notes, mais à l’envers. Après quelques remaniements, la musique de cette chanson n’attendait plus que les paroles.
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YOU NEVER GIVE ME YOUR MONEY. Paul ajoute qu’on ne lui donne que les drôles de papiers (funny papers). Une allusion directe aux rapports financiers indiquant ce qu’ils valent et ce qu’on leur doit. Mais jamais rien n’aboutit. Un petit flash (Sweet Dream) pour sortir de cette merde : une virée à la campagne avec sa blonde (Pick up the bag and get in the limousine). Et on termine en comptant : one,two,tree,four,five,six,seven…
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Finis les bonbons aujourd’hui. Je vous reviens avec Mister Mustard, Polythene Pam et quelques autres éternelles.
dimanche 27 janvier 2008
Le gros con
Dans une émission de chasse sur le réseau des sports. Quatre gars en grosses motoneiges sur le territoire de la Baie James. Ils vont "pogner" leurs caribous d'hiver. On sent la fébrilité.
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À l'affût sur le bord d'un grand lac gelé, nos chasseurs se cachent derrière les conifères sur la bordure. Et voilà le troupeau qui arrive. Ils ont le temps de bien choisir leur trophée. Tiens, celui-là, le gros en avant ! Le chasseur épaule, vise et pan, il touche la cible. Mais le tir n'est pas parfait et l'animal claudique pendant que le reste de la bande s'enfuit.
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Sentant la victoire proche, le chasseur sort de sa cachette et observe l'animal qui avance péniblement dans la neige. Avec grande bravoure, il se met à lui crier : You-Hou ! You-Hou !
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L'animal se retourne pour voir l'auteur de ces cris de jouissance. Pan ! Une balle , celle-là en plein coeur, et le caribou s'écrase de tout son long : il est mort raide.
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Un autre cri provient du bord du lac : Yessssss !
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C'était le gros con... qui se félicitait d'avoir eu son ours en juin, son orignal en octobre et son chevreuil en novembre. Ne manquait que le caribou...
Un Tennis la Nuit
Un éveil inopiné vers les 4 heures du matin. Et la souvenance que le décalage horaire avec l'Australie est énorme, genre près d'une vingtaine d'heures. Et que cette même Australie présente le premier grand tournoi de tennis de l'année.
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J'allume la télé, sélectionne TSN et voilà la grande finale en direct. Djokovic, le jeune Serbe d'à peine 20 ans qui a décollé le roi Federer en demie-finale. Et ce Tsonga, franco-africain presqu'inconnu, qui nous a débarassé de la petite frappe Nadal en demie-finale.
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Ça vient de se terminer à l'avantage du Serbe en bris d'égalité au cinquième set. Tout un match avec deux jeunes hommes qui récidiveront dans les prochains grands tournois. Le roi Federer qui domine outrageusement depuis 5 années, devra trimer dur pour aller chercher ces fameux records de longévité qui lui tiennent à coeur.
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Bon. Il est sept heures. Retour vers le sommeil sous la doudou. Bon dimanche !
samedi 26 janvier 2008
vendredi 25 janvier 2008
Tour de rein
Sur la piste de danse d'un bar de la rue Saint-Hubert hier ô soir. le blogueur a trémoussé sa grosse carcasse. Ya l'air ben fin aujourd'hui !
jeudi 24 janvier 2008
Football US : de 6 à 8 minutes maximum !
D’accord, la durée du match à la télé frôle les trois heures. Les pubs, les arrêts de jeu, et la pause au milieu du match viennent meubler le temps.
D’accord, le match chronométré dure 60 minutes, séparées en quatre quart de 15 minutes chacun.
Comment puis-je avancer que les joueurs ne « jouent » que six à huit minutes ?
Primo, chaque club a deux escouades : l’offensive et la défensive. Jouant contre la brigade opposée du club adverse, ces unités passent donc approximativement la moitié du match sur le terrain. Donc, nous baissons de 60 minutes à 30 minutes.
Deuxio, la durée de chaque jeu, à savoir de la remise du ballon au quart-arrière jusqu’au plaqué de celui qui hérite du ballon (course au sol ou passe), les joueurs sont en mouvement réel pendant, mettons, 10 secondes. Et je suis généreux !
Entre ces jeux où les gars « bougent », le chronomètre poursuit sa course et ne s’arrête que pour des situations spécifiques : passe échappée ou sortie des limites du terrain. Mais il repart au son du sifflet de l’arbitre et les secondes s’écoulent pendant le caucus des joueurs.
La chose a souvent été chronométrée par les analystes et m’a surpris quand j’en ai pris connaissance il y a quelques années. Cette cinquantaine de jeux (moyenne) pour chaque unité (défense ou attaque) où les joueurs courent, bloquent ou frappent totalise entre 6 et 8 minutes d’activité. Mais diable qu’elles sont trépidantes !
D’accord, le match chronométré dure 60 minutes, séparées en quatre quart de 15 minutes chacun.
Comment puis-je avancer que les joueurs ne « jouent » que six à huit minutes ?
Primo, chaque club a deux escouades : l’offensive et la défensive. Jouant contre la brigade opposée du club adverse, ces unités passent donc approximativement la moitié du match sur le terrain. Donc, nous baissons de 60 minutes à 30 minutes.
Deuxio, la durée de chaque jeu, à savoir de la remise du ballon au quart-arrière jusqu’au plaqué de celui qui hérite du ballon (course au sol ou passe), les joueurs sont en mouvement réel pendant, mettons, 10 secondes. Et je suis généreux !
Entre ces jeux où les gars « bougent », le chronomètre poursuit sa course et ne s’arrête que pour des situations spécifiques : passe échappée ou sortie des limites du terrain. Mais il repart au son du sifflet de l’arbitre et les secondes s’écoulent pendant le caucus des joueurs.
La chose a souvent été chronométrée par les analystes et m’a surpris quand j’en ai pris connaissance il y a quelques années. Cette cinquantaine de jeux (moyenne) pour chaque unité (défense ou attaque) où les joueurs courent, bloquent ou frappent totalise entre 6 et 8 minutes d’activité. Mais diable qu’elles sont trépidantes !
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Pour les vingt et quelques minutes restantes, on revient au caucus, on s’entend sur le prochain jeu, on se positionne, on attend le snap du départ et … c’est reparti pour … dix secondes.
Six à huit minutes à vraiment se grouiller l'cul. Ça vous en bouche un coin ?
Six à huit minutes à vraiment se grouiller l'cul. Ça vous en bouche un coin ?
mercredi 23 janvier 2008
mardi 22 janvier 2008
dimanche 20 janvier 2008
LE sport par excellence
Ceux et celles qui me lisent régulièrement connaissent bien mon aversion pour les américains. Rien de bien original dans cette attitude : c’est de bon ton et à la mode du jour de déféquer sur les adeptes de Doublevé.
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Mais il y a une faille dans mon armure anti-américaine : le football américain. Je suis béat d’admiration devant cet aspect de la culture générale de nos voisins d’en bas. Et comme les prochains weekends seront placardés avec la folie du football US, je me permettrai de vous glisser quelques billets éclairants pour les non-initiés ou anecdotiques pour les connaisseurs.
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Mais il y a une faille dans mon armure anti-américaine : le football américain. Je suis béat d’admiration devant cet aspect de la culture générale de nos voisins d’en bas. Et comme les prochains weekends seront placardés avec la folie du football US, je me permettrai de vous glisser quelques billets éclairants pour les non-initiés ou anecdotiques pour les connaisseurs.
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Primo, c’est LE sport par excellence en ce début du troisième millénaire. Au niveau de l’exigence physique des joueurs, de la complexité des stratégies déployées, de l’importance de l’unité essentielle des membres de l’équipe : rien n’approche le football présentement. J’ai longtemps consacré des tonnes d’énergie à la trilogie sportive hockey-baseball-football. Depuis une quinzaine d ‘années, seul le football réussi encore à me titiller la membrane fan…atique.
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Qui plus est, parmi les grandes ligues de sport nord-américaines, la NFL déploie la meilleure santé malgré le fait que le calendrier ne comprend que 16 matches. La fameuse égalité des chances entre petites et grandes villes est passée du rêve à la réalité dans cet univers. L’argent n’y assure pas les championnats. La compétence et l’excellence, si.
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Finalement, la couverture médiatique est fabuleuse et les amerloques y répondent avec enthousiasme. Ces fameux tail-gate partys dans les stationnements des stades et l’allégresse qui s’en dégage avec les vapeurs de l’alcool, c’est tout simplement formidable. Faut lâcher son fou de temps à autres.
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Aujourd’hui, plus de 400 minutes de télé non-stop avec les quatre équipes restantes. Prédictions : Green Bay (une petite ville de 100,000 habitants maniaques de football) va gagner dans son frigidaire et les Patriotes feront de même en banlieue de Boston.
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Aujourd’hui, plus de 400 minutes de télé non-stop avec les quatre équipes restantes. Prédictions : Green Bay (une petite ville de 100,000 habitants maniaques de football) va gagner dans son frigidaire et les Patriotes feront de même en banlieue de Boston.
Concentration
Hier soir, pour commander quelques bières Guinness au dépanneur du coin, j'ai commencé à composer le 514-722-7 ... pour me rendre compte que je pitonnais sur ... la zapette de la télé.
Compte tenu du fait que j'étais absolument sobre, c'est vraiment pas fort mon affaire !
Compte tenu du fait que j'étais absolument sobre, c'est vraiment pas fort mon affaire !
samedi 19 janvier 2008
vendredi 18 janvier 2008
C'est pas une joke !
Hier, l'escouade policière de Laval a encerclé un motel où se terrait un gars de gang de rue avec une jeune danseuse qu'il détenait en otage. Au bout de 12 longues heures, les flics ont décidé de donner la charge : Boum ! On défonce ! Et ... pas un chat dans la chambre.
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Ce qui m'a ramené 20 ans en arrière. Dégustant une bonne bière en après-midi au bistro de la rue Jarry, j'aperçois deux détectives de Laval qui entrent, s'adressent au waiter de service et lui demandent s'il a des nouvelles d'un dénommé Pierre Untel.
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Je sursaute puisque le gars en question est mon ancien coach de touch-football. Alors le waiter répond aux agents : " Eh bien le gars est mort ya trois ou quatre ans dans un règlement de comptes. Même qu'on l'a vu sur une civière à la télé ...".
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Et les deux flics, l'air penaud, s'en sont retournés dans leur beau 450 !!!
mercredi 16 janvier 2008
Expedia.ca : profits expéditifs !
EXPEDIA.CA ! Pour réserver vos voyages en ligne. Les meilleurs prix, clame la publicité. Le blogueur a voulu vérifier.
Je compte me rendre (encore une fois !) aux Iles-de-la-Madeleine aux alentours de la Saint-Jean-Baptiste. Mettons la dernière semaine de juin.
Je pianote sur mon clavier et je me retrouve sur le site d’Air Canada qui se veut la seule compagnie aérienne offrant le service pour les Iles.
Départ en matinée le 20 juin (Montréal – Cap-aux-Meules) avec un retour le 27 juin en après-midi. Coût total, toutes taxes comprises : $620.
Je recommence l’opération sur Expedia.ca. Même vol pour l’aller et même vol pour le retour. Exactement la même chose. Coût total, toutes taxes comprises : $730.
Maudite belle commission ! Sans agent de voyage, simplement par un transfert informatique instantané. Sans compter les escomptes de volume que touche probablement Expedia … There’s a sucker born every minute dit le proverbe (!!!).
À bon entendeur (ou lecteur) … salut !
Je compte me rendre (encore une fois !) aux Iles-de-la-Madeleine aux alentours de la Saint-Jean-Baptiste. Mettons la dernière semaine de juin.
Je pianote sur mon clavier et je me retrouve sur le site d’Air Canada qui se veut la seule compagnie aérienne offrant le service pour les Iles.
Départ en matinée le 20 juin (Montréal – Cap-aux-Meules) avec un retour le 27 juin en après-midi. Coût total, toutes taxes comprises : $620.
Je recommence l’opération sur Expedia.ca. Même vol pour l’aller et même vol pour le retour. Exactement la même chose. Coût total, toutes taxes comprises : $730.
Maudite belle commission ! Sans agent de voyage, simplement par un transfert informatique instantané. Sans compter les escomptes de volume que touche probablement Expedia … There’s a sucker born every minute dit le proverbe (!!!).
À bon entendeur (ou lecteur) … salut !
mardi 15 janvier 2008
Plaignez-vous, simonac !
Hé oui, c’est revenu sur le tapis médiatique. Pas moyen de se faire servir en français dans certaines boutiques du centre-ville de Montréal. Employés unilingues anglais.
Mais faut préciser qu’on parle ici de petites entreprises. Moins de 50 employés (souvent moins de dix). Plusieurs propriétaires de ces petits commerces (pas tous, faut le répéter) continuent d’engager des personnes qui ne savent pas parler en français.
L’Office de la Langue Française ne peut pas amorcer une large enquête sur ce phénomène. Elle se concentre donc sur les commerces ou entreprises plus « grosses ». Mais, précise l’OLF, lorsqu’elle reçoit une plainte d’un citoyen touchant n’importe lequel de ces petits commerces, elle bouge, contacte le propriétaire et, la plupart du temps, cette intervention corrige la situation. Mais sans plainte, l’OLF ne peut rien faire. La réglementation est ainsi faite.
D’où le titre de ce billet. Prendre le temps d’écrire une plainte ou plus simplement de loger un appel téléphonique pour protester : c’est le prix (peu dispendieux) pour faire avancer les choses dans le contexte actuel.
C’est Claude Charon qui affirmait (je ne sais où ni quand mais je m’en souviens) que la victoire du PQ en 1976 était principalement attribuable au ressentiment populaire général face à l’envahissement de l’unilinguisme anglais à Montréal. C’était l’époque de la grosse madame chez Eaton qui lançait avec un large sourire : « Sorry, I don’t speak french ». Quand la coupe a débordé dans notre tête collective, le PQ a pris le pouvoir. Je crois fortement à cette analyse non-scientifique. C’est pas la souveraineté promise qui nous a fait bouger, mais le réflexe de défense de notre langue. Les non-souverainistes inquiets ont fait la différence.
Trente années plus tard, ce ressentiment réapparaît, à tout le moins dans les médias. Et ça n’est pas pour rien : le français est balayé sous le tapis par de nombreux montréalais dans l’ouest de l’Ile. Pas simplement dans les boutiques mais aussi dans les grandes compagnies. Pas au comptoir de service, mais dans les communications internes. Cette aisance à vivre et travailler uniquement en anglais se remarque chez les francos qui fréquentent ce milieu en devant utiliser leur deuxième langue pour performer.
Le mépris n’aura qu’un temps, disait ce film de Denys Arcand. Et quand ça deviendra suffoquant (quand ? I don’t know…), on retrouvera la flamme protectrice et le parti politique tenant ce flambeau retrouvera la ferveur populaire. C’est plate à dire, mais c’est comme ça. Menacés, on va réagir. Même si nous formons toujours plus de 75% des voteurs (moins de 50% dans la grande ville, dois-je ajouter), ça prendra une claque sur la gueule pour dire ensemble et majoritairement : « C’est assez ! ».
En attendant, si l’affront vous est fait dans la tite-boutique du centre-ville, prenez donc quelques instants pour dénoncer la chose à l’OLF. Par les temps qui courent, c’est plus efficace qu’un vote …
Mais faut préciser qu’on parle ici de petites entreprises. Moins de 50 employés (souvent moins de dix). Plusieurs propriétaires de ces petits commerces (pas tous, faut le répéter) continuent d’engager des personnes qui ne savent pas parler en français.
L’Office de la Langue Française ne peut pas amorcer une large enquête sur ce phénomène. Elle se concentre donc sur les commerces ou entreprises plus « grosses ». Mais, précise l’OLF, lorsqu’elle reçoit une plainte d’un citoyen touchant n’importe lequel de ces petits commerces, elle bouge, contacte le propriétaire et, la plupart du temps, cette intervention corrige la situation. Mais sans plainte, l’OLF ne peut rien faire. La réglementation est ainsi faite.
D’où le titre de ce billet. Prendre le temps d’écrire une plainte ou plus simplement de loger un appel téléphonique pour protester : c’est le prix (peu dispendieux) pour faire avancer les choses dans le contexte actuel.
C’est Claude Charon qui affirmait (je ne sais où ni quand mais je m’en souviens) que la victoire du PQ en 1976 était principalement attribuable au ressentiment populaire général face à l’envahissement de l’unilinguisme anglais à Montréal. C’était l’époque de la grosse madame chez Eaton qui lançait avec un large sourire : « Sorry, I don’t speak french ». Quand la coupe a débordé dans notre tête collective, le PQ a pris le pouvoir. Je crois fortement à cette analyse non-scientifique. C’est pas la souveraineté promise qui nous a fait bouger, mais le réflexe de défense de notre langue. Les non-souverainistes inquiets ont fait la différence.
Trente années plus tard, ce ressentiment réapparaît, à tout le moins dans les médias. Et ça n’est pas pour rien : le français est balayé sous le tapis par de nombreux montréalais dans l’ouest de l’Ile. Pas simplement dans les boutiques mais aussi dans les grandes compagnies. Pas au comptoir de service, mais dans les communications internes. Cette aisance à vivre et travailler uniquement en anglais se remarque chez les francos qui fréquentent ce milieu en devant utiliser leur deuxième langue pour performer.
Le mépris n’aura qu’un temps, disait ce film de Denys Arcand. Et quand ça deviendra suffoquant (quand ? I don’t know…), on retrouvera la flamme protectrice et le parti politique tenant ce flambeau retrouvera la ferveur populaire. C’est plate à dire, mais c’est comme ça. Menacés, on va réagir. Même si nous formons toujours plus de 75% des voteurs (moins de 50% dans la grande ville, dois-je ajouter), ça prendra une claque sur la gueule pour dire ensemble et majoritairement : « C’est assez ! ».
En attendant, si l’affront vous est fait dans la tite-boutique du centre-ville, prenez donc quelques instants pour dénoncer la chose à l’OLF. Par les temps qui courent, c’est plus efficace qu’un vote …
La mort d'un chat
En lisant cet article de mon collègue de Planète Québec, Marcel Béliveau (oui, le snoro de Surprise sur Prise), j’ai pensé à la réaction que j’aurais advenant que ma chatte Elsie connaisse la même destinée.
En gros, un ami de Marcel doit se rendre chez le vétérinaire parce que son chat ne file vraiment pas. Cinq heures plus tard, le minet est décédé, l’ami complètement ravagé et le portefeuille allégé de $360.
Crayon pesant le vétérinaire. Consultation $99, radiographies $135 et euthanasie $126. Le cœur trop gros et les poumons pleins d’eau. Possibilité de le garder sous observation et médication pour $500/jour « sans promesse de guérison ».
Ma réaction aurait été la même que celle de l’ami de Marcel : on met fin aux jours de l’animal. Je suis financièrement dépourvu pour ce type de compassion. Des assurances-santé-animale existent-elles et à quels prix ?
Puis j’ai regardé Elsie dans les yeux et lui ai dit sur un ton qui n’admet pas la réplique : « Arrête d’engraisser grosse patate ! ».
En gros, un ami de Marcel doit se rendre chez le vétérinaire parce que son chat ne file vraiment pas. Cinq heures plus tard, le minet est décédé, l’ami complètement ravagé et le portefeuille allégé de $360.
Crayon pesant le vétérinaire. Consultation $99, radiographies $135 et euthanasie $126. Le cœur trop gros et les poumons pleins d’eau. Possibilité de le garder sous observation et médication pour $500/jour « sans promesse de guérison ».
Ma réaction aurait été la même que celle de l’ami de Marcel : on met fin aux jours de l’animal. Je suis financièrement dépourvu pour ce type de compassion. Des assurances-santé-animale existent-elles et à quels prix ?
Puis j’ai regardé Elsie dans les yeux et lui ai dit sur un ton qui n’admet pas la réplique : « Arrête d’engraisser grosse patate ! ».
samedi 12 janvier 2008
La flotte de Vancouver
C’est Marion, la jolie météorologue du weekend à RDI qui le disait ce matin. « Je ne suis jamais allée à Vancouver et je me demande comment les gens font pour y vivre : il pleut tout le temps ! ».
Lors de votre prochaine écoute d’un bulletin météo pan-canadien, remarquez la chose. À l’autre extrémité du pays, dans le sud du BC, les nuages et les gouttelettes sont omniprésentes. Et c’est comme ça de novembre à mars. Pas (ou rarement) de la neige mais une espèce de flotte chiante et démoralisante.
Exactement comme nous le vivons au Québec depuis une semaine. Frette et mouillé ! C’est d’ailleurs la remarque que je faisais hier à mon pote Denys qui a résidé à Vancouver avec sa Manon pendant une bonne quinzaine d’années. Lui apercevant la binette dépitée sous le capuchon dégoulinant, je lui ai lancé : « Ça rappelle des souvenirs ? ».
Je suis allé visiter mes amis une bonne dizaine de fois dans cette magnifique Colombie-Britannique. Mais, pas fou, j’y suis toujours allé entre mai et septembre. Difficile de trouver plus spectaculaire : les montagnes (des vraies, pas des monticules comme ici) et la mer envahissante avec pas moins d’une dizaine de grandes plages publiques en pleine ville, une verdure impressionnante (des arbres inimaginables pour ici) et le soleil qui, la froidure disparue, semble vouloir se faire pardonner sa bouderie hivernale. Sur les plaques minéralogiques, plutôt que notre "Je me souviens", on peut y lire "Beautiful BC". Avec raison d'ailleurs. J’ai très rarement été détrempé lors de mes séjours dans l’Ouest.
Mais endurer cette flotte merdique pendant quatre ou cinq mois, faut le faire !
Lors de votre prochaine écoute d’un bulletin météo pan-canadien, remarquez la chose. À l’autre extrémité du pays, dans le sud du BC, les nuages et les gouttelettes sont omniprésentes. Et c’est comme ça de novembre à mars. Pas (ou rarement) de la neige mais une espèce de flotte chiante et démoralisante.
Exactement comme nous le vivons au Québec depuis une semaine. Frette et mouillé ! C’est d’ailleurs la remarque que je faisais hier à mon pote Denys qui a résidé à Vancouver avec sa Manon pendant une bonne quinzaine d’années. Lui apercevant la binette dépitée sous le capuchon dégoulinant, je lui ai lancé : « Ça rappelle des souvenirs ? ».
Je suis allé visiter mes amis une bonne dizaine de fois dans cette magnifique Colombie-Britannique. Mais, pas fou, j’y suis toujours allé entre mai et septembre. Difficile de trouver plus spectaculaire : les montagnes (des vraies, pas des monticules comme ici) et la mer envahissante avec pas moins d’une dizaine de grandes plages publiques en pleine ville, une verdure impressionnante (des arbres inimaginables pour ici) et le soleil qui, la froidure disparue, semble vouloir se faire pardonner sa bouderie hivernale. Sur les plaques minéralogiques, plutôt que notre "Je me souviens", on peut y lire "Beautiful BC". Avec raison d'ailleurs. J’ai très rarement été détrempé lors de mes séjours dans l’Ouest.
Mais endurer cette flotte merdique pendant quatre ou cinq mois, faut le faire !
vendredi 11 janvier 2008
Intimité Royale
En voici une bien cocasse qui m’a été confiée par un cocher du Vieux-Montréal, lequel la tenait d’un collègue britannique de passage à Montréal, sir Michael Hogan.
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Lors de sa dernière visite à Londres, Jean Chrétien roulait dans le carosse royal en compagnie de cette chère Élizabeth. Soudainement, un des chevaux éprouve des problèmes de digestion, dont les manifestations, plus olfactives que sonores, font que la respiration des passagers du carrosse devient difficile.
.La Reine dit alors à Chrétien:
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« You see, my dear Prime Minister, even the Queen of England cannot control everything ».
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Et notre cher PM de lui répondre, avec son meilleur accent et toute la subtilité qui le caractérise:
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« I really appreciate your honesty, your Majesty. I thought it was the horse...».
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S’cusez-la...
mercredi 9 janvier 2008
Parler à une station de métro
Ce mercredi matin, longue ballade dans les transports en commun. Partir de la Petite-Patrie pour aller à Verdun rencontrer la directrice de l’Autre Maison, un centre pour personnes en crise. Autobus 95 et 17 stations de métro bien comptées.
Pour passer le temps, j’ai même compté la totalité des stations. Sauf erreur, il y en a 67. Curieux hasard pour un système qui fut inauguré en … 67 !
En regardant tous ces noms de station, un bô flash : j’ai déjà tenu une (très) brève conversation avec un des personnages dont le nom baptise une des stations. Sans blague.
Non, ça n’est pas Radisson, ni Papineau ou Jean Talon. Encore moins Pie IX ou Saint-Michel pour faire religieux. Sauvé (Paul) ? J’étais beaucoup trop jeune. Alors je vous livre le secret : Lucien L’Allier. Et l’anecdote s’avère même un tantinet comique.
Début des années 80, je travaille au siège social d’Hydro-Québec sur René-Lévesque (Dorchester à l’époque). Vérification Interne au 17ième étage. Lucien L’Allier est alors président du conseil d’administration d’Hydro et loge au presque inaccessible 22ième et dernier étage.
Milieu de l’avant-midi, j’entre dans l’ascenseur vide au premier étage et j’appuie sur le bouton du 17. Juste avant la fermeture des portes, le président se glisse de justesse à l’intérieur. Le reconnaissant, je lui demande : « Le 22 ? »
Il acquiesce de la tête en me disant merci. Je l’observe un peu : il ne regarde nulle part et semble méditer sur je-ne-sais-quoi. Première fois que je vois l’homme ailleurs que sur un écran de télé. Faut que je lui dise quelque chose, mais quoi ? L’ascenseur monte … je me décide :
Blogueur : Vous avez une superbe vue au 22ième monsieur L’Allier …
LL : Ouais, effectivement, c’est bien …
Blogueur : Mais ya quand même un inconvénient …
LL : Ah oui ? Lequel ?
Blogueur : En cas d’incendie, vous êtes les derniers sortis …
LL (me regardant médusé) : Je n’avais pas pensé à ça …
L’ascenseur est arrivé au 17ième, les portes ouvrent, je sors en lui souhaitant une bonne journée. Et les portes se sont refermées …
Pour passer le temps, j’ai même compté la totalité des stations. Sauf erreur, il y en a 67. Curieux hasard pour un système qui fut inauguré en … 67 !
En regardant tous ces noms de station, un bô flash : j’ai déjà tenu une (très) brève conversation avec un des personnages dont le nom baptise une des stations. Sans blague.
Non, ça n’est pas Radisson, ni Papineau ou Jean Talon. Encore moins Pie IX ou Saint-Michel pour faire religieux. Sauvé (Paul) ? J’étais beaucoup trop jeune. Alors je vous livre le secret : Lucien L’Allier. Et l’anecdote s’avère même un tantinet comique.
Début des années 80, je travaille au siège social d’Hydro-Québec sur René-Lévesque (Dorchester à l’époque). Vérification Interne au 17ième étage. Lucien L’Allier est alors président du conseil d’administration d’Hydro et loge au presque inaccessible 22ième et dernier étage.
Milieu de l’avant-midi, j’entre dans l’ascenseur vide au premier étage et j’appuie sur le bouton du 17. Juste avant la fermeture des portes, le président se glisse de justesse à l’intérieur. Le reconnaissant, je lui demande : « Le 22 ? »
Il acquiesce de la tête en me disant merci. Je l’observe un peu : il ne regarde nulle part et semble méditer sur je-ne-sais-quoi. Première fois que je vois l’homme ailleurs que sur un écran de télé. Faut que je lui dise quelque chose, mais quoi ? L’ascenseur monte … je me décide :
Blogueur : Vous avez une superbe vue au 22ième monsieur L’Allier …
LL : Ouais, effectivement, c’est bien …
Blogueur : Mais ya quand même un inconvénient …
LL : Ah oui ? Lequel ?
Blogueur : En cas d’incendie, vous êtes les derniers sortis …
LL (me regardant médusé) : Je n’avais pas pensé à ça …
L’ascenseur est arrivé au 17ième, les portes ouvrent, je sors en lui souhaitant une bonne journée. Et les portes se sont refermées …
Pub ravageuse
Dernièrement, l’Association Québécoise pour les Maladies Mentales (ou quelque chose du genre) y va d’une pub télévisuelle pour le moins frappante. On y voit deux cagoulards faire irruption dans une maison et kidnapper violemment un homme sous les yeux de sa femme et sa petite fille. Une voix off vient nous apprendre que les maladies mentales comme la dépression emportent « un québécois sur six ».
La statistique me semble disproportionnée. Un québécois sur six ! Autrement dit, plus d’un million de québécois seraient atteints de l’une ou l’autre des maladies mentales. On comprend maintenant le sens de la chanson Ma gang de malades ...
Cette allusion à la « dépression » me rappelle une anecdote perso. Les années 80, dans ma période éclatée, je deviens soudainement maussade. Au point de me croire en pleine dépression nerveuse après avoir lu, dans une revue, les symptômes de la fameuse dépression. Je m’en attribuais sept sur dix.
Visite-consultation chez un cousin psychologue à Saint-Eustache. Je lui fais part de mes pensées et Pierre de me répondre : « Tu ne fais pas de dépression nerveuse. La dépression nerveuse est une maladie TRÈS grave qui doit être soignée de façon radicale, ce qui n’est pas le cas des déprimes de fin d’hiver ou des malheurs suivant un échec quelconque ».
La statistique me semble disproportionnée. Un québécois sur six ! Autrement dit, plus d’un million de québécois seraient atteints de l’une ou l’autre des maladies mentales. On comprend maintenant le sens de la chanson Ma gang de malades ...
Cette allusion à la « dépression » me rappelle une anecdote perso. Les années 80, dans ma période éclatée, je deviens soudainement maussade. Au point de me croire en pleine dépression nerveuse après avoir lu, dans une revue, les symptômes de la fameuse dépression. Je m’en attribuais sept sur dix.
Visite-consultation chez un cousin psychologue à Saint-Eustache. Je lui fais part de mes pensées et Pierre de me répondre : « Tu ne fais pas de dépression nerveuse. La dépression nerveuse est une maladie TRÈS grave qui doit être soignée de façon radicale, ce qui n’est pas le cas des déprimes de fin d’hiver ou des malheurs suivant un échec quelconque ».
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Ce qui me fait demander à l’Association derrière la pub : « Devrai-je me considérer malade mental si je suis déprimé parce que les Canadiens ne font pas les séries au printemps prochain ?
Ce qui me fait demander à l’Association derrière la pub : « Devrai-je me considérer malade mental si je suis déprimé parce que les Canadiens ne font pas les séries au printemps prochain ?
mardi 8 janvier 2008
Même Martineau ...
Mettons que vous êtes journaliste dans les arts, ou reporter ou chroniqueur dans le même domaine, que ce soit à la SRC, TVA, TQS, La Presse, Journal de Mourial ou de Québec et ainsi de suite et que l’assignateur vous apostrophe et vous lance : « Heille Chose, faudrait que tu me sortes kekchose sur Britney Spears (ou Paris Hilton, ya pas grand différence…) avant l’heure de tombée ». Vous ne la trouveriez pas drôle, hein ? Vous auriez l’impression qu’on vous prend pour le p’tit dernier, le sans-talent, le bouche-trou et j’en passe.
Ce matin, la star médiatique de … TVA-LCN-Canoe, se joint à la ronde sur son blogue et nous parle de la Britney et surfe sur le phénomène. Richard Martineau entre dans la vague pipole et s’interroge sur le pourquoi de l’acharnement des ténors et des scribes sur les malheurs de la starlette sans talent (mais oui, je sais, moi aussi …).
Comme l’impression toute simple que ça devient une vengeance perso pour plusieurs. Tellement « tannés » d’avoir été obligés de consacrer de leur précieux temps aux futiles facéties de la poupoune, les gars et filles des médias se payent la traite en lui rentrant dedans, tout en ayant l’impression de faire plaisir au grand public, lui aussi « tanné » de lire ou entendre les sornettes.
Mais oui, ça fait vendre (mais pas pour VOUS) me direz-vous et cette seule raison éclipse toutes les autres. Je pense qu’un éditorial avisant le public ciblé d’un média que - DÉSORMAIS – on ne parlera plus jamais de Britney, ça ferait un malheur et augmenterait même le tirage ou l’audimat au détriment de la concurrence. Pour ma part, même si c'est la première fois que je fais allusion à cette demoiselle, je vous fais le serment que c'est aussi la dernière ...
Ce matin, la star médiatique de … TVA-LCN-Canoe, se joint à la ronde sur son blogue et nous parle de la Britney et surfe sur le phénomène. Richard Martineau entre dans la vague pipole et s’interroge sur le pourquoi de l’acharnement des ténors et des scribes sur les malheurs de la starlette sans talent (mais oui, je sais, moi aussi …).
Comme l’impression toute simple que ça devient une vengeance perso pour plusieurs. Tellement « tannés » d’avoir été obligés de consacrer de leur précieux temps aux futiles facéties de la poupoune, les gars et filles des médias se payent la traite en lui rentrant dedans, tout en ayant l’impression de faire plaisir au grand public, lui aussi « tanné » de lire ou entendre les sornettes.
Mais oui, ça fait vendre (mais pas pour VOUS) me direz-vous et cette seule raison éclipse toutes les autres. Je pense qu’un éditorial avisant le public ciblé d’un média que - DÉSORMAIS – on ne parlera plus jamais de Britney, ça ferait un malheur et augmenterait même le tirage ou l’audimat au détriment de la concurrence. Pour ma part, même si c'est la première fois que je fais allusion à cette demoiselle, je vous fais le serment que c'est aussi la dernière ...
dimanche 6 janvier 2008
Lamentable
(Image Reuters)
J’aime la boxe, ce sport que certains qualifient de sauvage. Mais parfois, je déteste la boxe, surtout lorsqu’elle est empreinte de tricherie. Comme ce combat de championnat du monde présenté hier soir à Radcan où Hermann NGoudjo, un camerounais naturalisé québécois, tentait de ravir le titre IBF de l’américain Paulie Malignaggi.
Rien qu’à regarder l’américain entrer sur le ring avec sa face de baveux et ses pics chevelus dorés sur le crâne, on souhaitait que notre immigrant lui en place quelques bonnes dans le portrait.
Après quelques rounds, les pics étaient tombés raide et la petite star américaine en avait plein les bras. Sans le terrasser, NGoudjo avait nettement le dessus et le champion Malignaggi ne pouvait qu’esquiver du mieux qu’il pouvait ces attaques constantes.
Un combat peu spectaculaire, admettons-le, puisque ni l’un ni l’autre des boxeurs n’a vraiment eu le dessus. Toutefois, dans cette façon que la boxe est jugée, c’est-à-dire d’accorder un point au boxeur ayant eu le dessus durant chacun des douze rounds, NGoudjo a gagné ce match. Voilà. Tout est dit. Il a gagné. Jamais le champion ne lui a fait mal de quelque façon que ce soit.
Mais le combat était présenté aux USA (Atlantic City pour être précis) et LES TROIS JUGES du combat étaient américains. Ces trois messieurs ont unanimement accordé la victoire à leur compatriote. Comme ça, sans aucune gêne …
Rien qu’à regarder l’américain entrer sur le ring avec sa face de baveux et ses pics chevelus dorés sur le crâne, on souhaitait que notre immigrant lui en place quelques bonnes dans le portrait.
Après quelques rounds, les pics étaient tombés raide et la petite star américaine en avait plein les bras. Sans le terrasser, NGoudjo avait nettement le dessus et le champion Malignaggi ne pouvait qu’esquiver du mieux qu’il pouvait ces attaques constantes.
Un combat peu spectaculaire, admettons-le, puisque ni l’un ni l’autre des boxeurs n’a vraiment eu le dessus. Toutefois, dans cette façon que la boxe est jugée, c’est-à-dire d’accorder un point au boxeur ayant eu le dessus durant chacun des douze rounds, NGoudjo a gagné ce match. Voilà. Tout est dit. Il a gagné. Jamais le champion ne lui a fait mal de quelque façon que ce soit.
Mais le combat était présenté aux USA (Atlantic City pour être précis) et LES TROIS JUGES du combat étaient américains. Ces trois messieurs ont unanimement accordé la victoire à leur compatriote. Comme ça, sans aucune gêne …
samedi 5 janvier 2008
vendredi 4 janvier 2008
Étrange !
Oui. Étrange que cette élection de Barak Obama dans l'Iowa pour l'investiture démocrate. Loin d'être un spécialiste de la complexe méthodologie électorale américaine, j'ai pourtant bel et bien entendu que ce petit état américain et sa ville principale Des Moines sont peuplés par une large majorité blanche, très religieuse et conservatrice. Alors cette élection d'un Black (soyons politiquement correct) pour l'investiture présidentielle me semble étrange. Vous y comprenez quelque chose ?
mercredi 2 janvier 2008
Ouain pis ?
Je ne peux absolument pas vous expliquer le pourquoi de la chose. Cette dernière soirée de la 2007 fut agréable : fondue bœuf, poulet, crevettes avec un pinot noir très cool. Mais après !!! Moi qui suis tellement « naturel » pour la défonce, j’ai comme … passé mon tour. Le premier rhum Havana fut le dernier de la soirée. Cool que j’étais et sans effort pour la retenue, j’ai visionné les élucubrations télévisuelles de fin d’année sans les artifices habituels. Aucune fierté à retirer de cette abstention. Juste un étonnement (et celui de ma grise compagne « grisée » par ma sagesse). Ça ne rentrait tout simplement pas. Serais-je atteint par cette supposée sagesse de l’âge ? Nenni ! (et Fiou !). Les trois billets émis aujourd’hui, fortement tributaires de cette vodka malicieuse, ne font que confirmer que je ne suis pas … malade. À la bonne vôtre !
Absolute
C'est simplement le nom d'une Vodka suédoise. Mais un jour (quand ?) un petit malin en a fait un drink et baptisé le tout : Absolute.
Rien pour écrire à sa mère, mais voici la recette toute simple de ... l'Absolute.
Deux onces (minimum) de vodka Absolute.
Quelques glaçons (selon la volonté du client).
Le jus d'un demi citron.
Quelques coups de salière (ordinaire) sur le tout.
Simple comme ... bonjour mais diablement efficace pour effacer rapidement le self-control et les idées généralement bien reçues. I'll drink to that ! L'essayer c'est l'adopter ...
.
Pas aussi meurtrier que les Martinis de Denys et Manon (à 17h 20) mais quand même ...
Rien pour écrire à sa mère, mais voici la recette toute simple de ... l'Absolute.
Deux onces (minimum) de vodka Absolute.
Quelques glaçons (selon la volonté du client).
Le jus d'un demi citron.
Quelques coups de salière (ordinaire) sur le tout.
Simple comme ... bonjour mais diablement efficace pour effacer rapidement le self-control et les idées généralement bien reçues. I'll drink to that ! L'essayer c'est l'adopter ...
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Pas aussi meurtrier que les Martinis de Denys et Manon (à 17h 20) mais quand même ...
Le courage d'un homme ...
Le 18 décembre, je vous avais parlé du courage et de la force de bras de mon pote de Mascouche pour se rendre à son cabanon enneigé dans la forêt. Preuve à l'appui juste ICI.
Hé bien, cet homme incroyable y est parvenu malgré les centimètres additionnels de la récente tempête. Ricdam, t'es mon héros. Voici les résultats :
Hé bien, cet homme incroyable y est parvenu malgré les centimètres additionnels de la récente tempête. Ricdam, t'es mon héros. Voici les résultats :
Le son de la télé
Pour les Fêtes, ma blonde-grise m’a offert un cadeau inattendu : des enceintes acoutsiques RCA sans fil pour mon téléviseur en combo avec un casque d’écoute, sans fil lui aussi.
J’y ai vu un certain intérêt de la grise en question puisqu’elle sort souvent de la chambre à coucher en coup de vent pour me demander de baisser le son de la télé, me demandant à l’occasion d’aller chez l’otho-rhino pour faire vérifier l’état et l’acuité de mes canaux auditifs. Mais bon … un cadeau c’est un cadeau.
Pour l’installation de ladite marchandise, c’est une autre chose, le blogueur s’avouant un ignare volontaire en électronique. Moi et le filage, c’est vraiment pas évident !
Mon sapeur de fils est donc venu à la rescousse, installant la chose dans le temps de le dire. Et le blogueur d’afficher un grand sourire de satisfaction, la sonorité de la sainte télé s’avérant plus juste, mieux située et … moins dérangeante pour la grise au repos.
Mais voilà qu’au lendemain de cette progression technologique les choses se sont gâtées. Sans avertissement, les fameuses boîtes de son boudent et cessent de travailler sans avertissement. Quoi faire ?
Primo, recourir au menu de la télé et remettre en fonction les hauts-parleurs intégrés à la télé. Puis bizouner après le filage du « cadeau » pour la reprise du son. Rien à faire !
Quinze minutes plus tard, toujours sans avertissement, les grévistes boîtes de son se remettent à l’ouvrage. Reprendre le menu et fermer les hauts-parleurs « naturels » de la télé pour redonner l'exclusivité du son aux enceintes RCA.
Ce petit manège de fou s’est reproduit une dizaine de fois depuis trois jours. Le modèle de patience que je suis a presque usé la partie « rongeable » des ongles de sa main droite et se félicite de n’avoir pas jeté les boîtes d’emballage du fameux cadeau. Et la grise qui se promet de rugir quand elle rencontrera le préposé de Canadian Tire …
J’y ai vu un certain intérêt de la grise en question puisqu’elle sort souvent de la chambre à coucher en coup de vent pour me demander de baisser le son de la télé, me demandant à l’occasion d’aller chez l’otho-rhino pour faire vérifier l’état et l’acuité de mes canaux auditifs. Mais bon … un cadeau c’est un cadeau.
Pour l’installation de ladite marchandise, c’est une autre chose, le blogueur s’avouant un ignare volontaire en électronique. Moi et le filage, c’est vraiment pas évident !
Mon sapeur de fils est donc venu à la rescousse, installant la chose dans le temps de le dire. Et le blogueur d’afficher un grand sourire de satisfaction, la sonorité de la sainte télé s’avérant plus juste, mieux située et … moins dérangeante pour la grise au repos.
Mais voilà qu’au lendemain de cette progression technologique les choses se sont gâtées. Sans avertissement, les fameuses boîtes de son boudent et cessent de travailler sans avertissement. Quoi faire ?
Primo, recourir au menu de la télé et remettre en fonction les hauts-parleurs intégrés à la télé. Puis bizouner après le filage du « cadeau » pour la reprise du son. Rien à faire !
Quinze minutes plus tard, toujours sans avertissement, les grévistes boîtes de son se remettent à l’ouvrage. Reprendre le menu et fermer les hauts-parleurs « naturels » de la télé pour redonner l'exclusivité du son aux enceintes RCA.
Ce petit manège de fou s’est reproduit une dizaine de fois depuis trois jours. Le modèle de patience que je suis a presque usé la partie « rongeable » des ongles de sa main droite et se félicite de n’avoir pas jeté les boîtes d’emballage du fameux cadeau. Et la grise qui se promet de rugir quand elle rencontrera le préposé de Canadian Tire …
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El la chatte Elsie qui semble rire de nous ...
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Faut aller lire le premier commentaire d'Accent Grave pour comprendre tout le ridicule de la situation ...
mardi 1 janvier 2008
Original ...
Pour ne pas faire comme tout le monde, NON, on ne parlera pas du Bye Bye.
Simplement m'arrêter sur ce petit flash de la revue annuelle d'Infoman où celui-ci, après avoir tiré de la vraie mitraillette sur une cible avec de vraies balles dans la vraie base militaire canadienne de Kandahar, nous avoue qu'il pensait vraiment à quelqu'un mais qu'il ne le nommerait pas. Apparaît alors en surimpression la silhouette du très suave Justin "Oui-Pet" Trudeau. Pipi dans mes culottes ...
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