jeudi 30 juin 2011
mardi 28 juin 2011
Colin James, vous connaissez ?
lundi 27 juin 2011
vendredi 24 juin 2011
mercredi 22 juin 2011
Pipi de la Saint-Jean ...
C’était en 1976 sur la Montagne. La très mémorable prestation des 5 grands (1 fois 5 avec Vigneault, Charlebois, Léveillée, Deschamps et Ferland). Quelques 5 mois avant l’avènement du 15 novembre où le PQ et René Lévesque ont pris le pouvoir. La fébrilité étreignait le Québec comme jamais. On sentait que ça s’en venait …
Une foule record sur la Montagne. Nous étions arrivés tôt dans l’après-midi pour s’assurer une bonne place, environ 50 mètres directement au milieu devant la scène. Nos étions six si ma mémoire est fidèle. Et les médias du lendemain ont parlé d’une foule de plus de 200,000 fêtards.
Les heures s’écoulent et la place se remplit rapidement. Plein de monde tout autour et ça devient difficile de bouger. Environ une heure avant le spectacle, une envie irrépressible de pisser me prend. Mais, oups, les toilettes ne sont pas très rapprochées. Mais il me faut pisser.
Alors je me lève et je quitte la gang pour aller me soulager. Pas facile de se déplacer dans une telle marée humaine. De sorte que 15 minutes après mon départ et mes efforts pour atteindre la forêt ou les cabanes-toilettes, je n’avais franchi qu’environ 20 ou 25 mètres. Pas drôle ! J’y réfléchis et j’en conclus que si j’arrive à destination et que je m’y soulage, je ne pourrai jamais revenir joindre ma gang à temps. Décision automatique, je reviens à ma place et … je souffre.
J’ai alors élaboré mon plan. La noirceur approche. Et … le show commence. Profitant de l’attention de tout le monde vers la scène, je suis agenouillé. Je baisse ma braguette, je saisis une bouteille de vin vide (un Pisse-Dru, je vous le jure) j’aligne mon gland sur le goulot et j’y vide ma vessie. Mon souvenir est une joie … double. La jouissance de soulager ma vessie en remplissant la bouteille et ma joie de voir le spectacle tant attendu (lui aussi) démarrer.
Je saisis un kleenex usagé et je l’enfouis dans le goulot pour bloquer tout déversement. La première chanson finie, tout le monde se lève pour l’ovation. Ça circule mieux : je me faufile sur ma gauche, je franchis environ 5 mètres et je dépose la bouteille par terre près du sac à dos d’un inconnu et … je réintègre ma place rapidement pour terminer l’ovation avec mes amis et me rasseoir en même temps que tout le monde.
Je ne sais pas si l’héritier de la bouteille de Pisse-Dru s’est fourvoyé dans les minutes suivantes ni comment ma bouteille a été traitée. Je n’ai plus jamais regardé vers la gauche . J’ai regardé DEVANT et j’ai vu et entendu un show mémorable dont on parle encore …
Avec Denise, Hubert, Ginette, Dag et … me souviens plus.
Me souviens aussi que pendant l’attente du show, des petits avions survolaient la foule en traînant des bannières qui flottaient dans le ciel et sur lesquelles on pouvait lire les souhaits de Bonne Fête Nationale avec le nom du commanditaire. Soudain, nous en avons aperçu un spécial sur la bannière duquel on pouvait lire : Mangez d’la marde (Plume). Pour de vrai !
Pour ma part, je serai moins scato et vous souhaite à tous et à toutes une très bonne Saint-Jean et du plaisir à n’en plus finir avec vos proches.
lundi 20 juin 2011
Expliquer la différence
samedi 18 juin 2011
Scoop sur Léveillée
mercredi 15 juin 2011
Le premier pour Gerry ...
mardi 14 juin 2011
Ô Kébèk : wow et ouf !
Bon ! On est tous d’accord pour affirmer que l’hymne national Ô Kébèk commandé à Raoul Duguay par la Société Saint-Jean-Baptiste, c’est pas très fort et que ça relève plutôt de la poésie marginale à laquelle le poète abitibien nous a habitués depuis une quarantaine d’années.
Raoul Duguay nous amène dans la grandiloquence avec cet extrait :
Le Saint-Laurent nage dans notre sang
Coule en nos veines mille vagues d’espoir
Notre grand fleuve berceau de notre histoire
Abreuve notre foi dans nos droits et devoirs
Comme ses eaux nourricières se mêlent à l’océan
Nous embrassons les humains venant d’autres horizons
Notre raison notre passion notre fraternité
Nous engagent à partager
Raoul nous amène aussi sur une piste humoristique avec cet autre extrait :
Kébèk c'est nous aussi grands que nos rêves
De nos racines monte joyeuse sève
Quand va éclore l’iris versicolore
La vie allélouille l’hirondelle gazouille
Nous baignons dans les beautés de notre immensité
Sous les aurores boréales brame brame l’orignal
Près des bouleaux une merveille
Les ailes au soleil
Le harfang des neiges s’envole
De toute évidence, Raoul Duguay n’est pas un compositeur d’hymne national. J’imagine mal les spectateurs du Centre Bell entonner la chanson avant un match des Canadiens tout comme je doute qu’on puisse retenir par cœur ces paroles comme nous avons su retenir celles de La Bitte à Tibi qui, soit dit en passant, n’a pas son pareil pour allumer une foule et la mettre en transe.
Sous le titre « Mes oreilles saignent », le journaliste de La Presse Patrick Lagacé vient nous donner la preuve qu’il subit l’influence de son collègue des « Francs-Tireurs », j’ai nommé le nombriliste et mesquin Richard Martineau. Lagacé pèse sur sa plume pour ridiculiser les auteurs et comparer certains extraits à Normand L’Amour ( !!!), Passe-Partout et clowns du même acabit. L’œuvre est une niaiserie, affirme-t-il.
Alors monsieur Lagacé, pourquoi ne pas nous composer un hymne national digne du Québec ?
Vous me rétorquerez que vous n’êtes pas compositeur mais journaliste.
Dans cet article où vous exposez vos « saignements », vous n’êtes pas un journaliste mais bel et bien un emmerdeur qui veut accroître son auditoire …
Je suis un fan de Patrick Lagacé mais là, comme pour d'autres rares occasions, il a dérapé et ridiculisé le travail d'un artiste sincère et ses acolytes en musique.
lundi 13 juin 2011
Pierre et Marie-Pier
jeudi 9 juin 2011
Le fric ...
AbitibiBowater a complété sa restructuration financière en décembre 2010. La compagnie a enregistré une perte d’exploitation de 152 M$ l’an dernier alors que ses revenus ont atteint 4,75 G$.
Malgré ces résultats, l’ancien pdg de la papetière, David J. Paterson, a plus que doublé sa rémunération au cours de l’exercice 2010, à 2,38 M$.
Et dans la même journée, on apprenait qu'Andrei Kostitsyn, un joueur des Canadiens qui n'a vraiment pas rencontré les objectifs qu'on lui avait assignés, vient de signer un contrat de 3,25 millions $ pour la prochaine année.
Ce ne sont que des chiffres mais, comme dirait Chépaki, c'est hallucinant !
Tu diriges mal une multinationale ou bien tu joues comme un trognon dans une équipe de hockey : du pareil au même !
Claude Léveillée et son Pffft
mercredi 8 juin 2011
lundi 6 juin 2011
Agnès Maltais : une matante obéissante
Depuis lundi midi, dans la tourmente entourant la Loi 204 qui prévoit blinder dans le ciment l’entente préliminaire entre le maire Régis et le businessman PKP de Québécor, les médias ne parle que de la démission de trois membres du PQ qui siégeront désormais comme députés souverainistes indépendants, Un geste posé pour dénoncer, disent-ils, l’autoritarisme de la cheffe Pauline Marois.
Bon. On vous en parle en long et en large avec des suppositions et des hypothèses diverse sur l’impact de ce geste sur le PQ, sa cheffe et la souveraineté. Je ne veux pas nécessairement vous exposer mon avis sur le sujet. Je voudrais plutôt diriger mon spot de lumière sur la député de Tascherau dont personne n’a vraiment parlé aujourd’hui, l’essentiel des reportages se concentrant sur la Pauline et sur les trois démissionnaires (Curzi, Lapointe et Beaudoin). On parle aussi un peu du PM Charest qui doit probablement rire dans sa barbe, même s’il n’en a pas.
Agnès Maltais est députée de Tascherau, une circonscription en plein cœur de Québec. C’est elle, au nom du PQ, qui a piloté le projet de Loi pour extraire l’entente d’éventuelles contestations judiciaires. On parle ici de sommes frôlant les $400 millions. Plusieurs jusristes renommés ont manifesté leur malaise devant cette loi d’exception qui empêchera quiconque de contester l’entente qui sera ratifiée en septembre.
Au départ, ça me semble étrange que ce soit l’Opposition (donc le PQ) qui ait pris l’initiative de présenter cette Loi muselant la contestation. Mais on a tous compris que l’initiative relève d’un électoralisme de bas étage. Agnès Maltais, députée dans la ville de Québec, s’est acoquinée au maire Labeaume, quasi-sanctifié par la population de sa ville, pour blinder l’entente d’affaires touchant l’amphithéâtre. Le PQ fait donc fi de la démocratie pour plaire à la population locale dans une région où il doit faire des gains de sièges lors de la prochaine élection dans deux ans. Le gouvernement libéral appuyant la chose avec un engagement de $200 millions n’a même pas à se défendre de donner carte blanche au maire Régis : le PQ s’en charge avec la « locale » Agnès.
J’ai vu cette madame Agnès en 2010 (je crois) dans le cadre d’une enquête parlementaire sur les excès dans les dépenses de la lieutenant-gouverneure Lise Thibault. Déjà que le PQ est archi-contre ce poste de représentante de la Reine au Québec, j’attendais des flammèches … Agnès Maltais posait les questions à la dame dépensière. J’étais complètement outré de l’incompétence de la député de Tascherau. Questions insipides, voire niaiseuses, et comme une incompréhension des réponses évasives de l’intimée. Me rappelle avoir crié dans mon salon genre : « Ben voyons Agnès, rapplique avec telle ou telle question. Elle te niaise ! ». Mais non. Agnès Maltais poursuivait l’interrogatoire avec désinvolture, laissant Lise Thibault parler de la pluie et du beau temps qu’il faisait lors de ses parties de golf en Floride, ou de ses repas d’anniversaire avec les membres de sa famille sur le bras du gouvernement. Ahurissante d’incompétence.
Et depuis une semaine, elle chapeaute ce projet de Loi 204 pour donner carte blanche financière au Napoléon de la Capitale. Madame Pauline, René Lévesque pique une crise là-haut, au-dessus des nuages …