De retour du coma. Je pense que c'est la viande d'orignal qui m'a rendu fou et m'a fait perdre conscience pendant les dernières trente-six heures. Donc, à déconseiller dans une fondue bourguignonne ou chinoise ...
mercredi 31 octobre 2007
mardi 30 octobre 2007
Raisonnable
L'horloge indique 8h 53. Je pense qu'il est l'heure d'aller dormir. J'entends même des ronflements. Soyons subtils et glissons-nous sous la doudou ...
lundi 29 octobre 2007
samedi 27 octobre 2007
L'ouragan arrive ...
Ça se passera exactement lundi prochain 13h 32. Il atterrira à l’aéroport de PET pour faire virevolter mon entourage pendant une semaine. Je veux parler de mon pote Jean-Louis qui arrive de Winnipeg où il déménageait récemment après un séjour d’une bonne douzaine d’années à Kelowna dans le BC.
...
Ça va veiller tard dans la chaumière. Mais j’avoue bien franchement que j’aime bien ces secousses météorologiques à l’occasion : ça met du piquant dans la sauce de ma vie. Et puis ça m’incitera à aller lui remettre la pareille quelques mois plus tard …
...
Ça va veiller tard dans la chaumière. Mais j’avoue bien franchement que j’aime bien ces secousses météorologiques à l’occasion : ça met du piquant dans la sauce de ma vie. Et puis ça m’incitera à aller lui remettre la pareille quelques mois plus tard …
La fin d'une époque ?
C'est l"expression qu'utilisait ce matin Patrick Lagacé ( le célèbre chroniqueur-journaliste et blogueur de La Presse) pour commenter le départ de son collègue et rival Dominic Arpin (connu comme étant DOA) de la planète Blogue. On ne rit plus. Hey ! La fin d'une époque ! Comme quoi, certaines personnalités de la petite communauté montréalaise ont une très haute opinion d'elles-mêmes et du rôle qu'elles jouent sur le cours de l'histoire et dans nos vies. Pensez-y : la fin d'une époque ...
vendredi 26 octobre 2007
Sans commentaire SVP
Depuis hier, je me sens vieux, mais tellement vieux. Ma blonde-grise, plus jeune que moi, m'a appris qu'elle a déjà parlé (pour de vrai !) à ... Fernandel. Je vous interdis de rire.
Mystère vietnamien
Depuis environ un an, madame Do est propriétaire de la Brasserie Québécoise. Une très belle propriétaire dois-je ajouter, avec un sourire absolument craquant. Mais je n'arrive toujours pas à comprendre cette étrangeté : avec son accent vietnamien, elle me nomme MiSSel (plutôt que MiCHel) et elle nomme mon ami RiCHard (plutôt que RiSSard). Quelque chose m'échappe dans ce phénomène ...
mardi 23 octobre 2007
Drôles de bonhommes
Y sont malades. Mais j'aime les malades. Allez voir leur dernier clip à propos de leur sofa du salon : pissant et très bien réalisé. Des clowns drôôôles. Leur blogue (Les vieux garçons) figure dans ma liste tout en bas à droite. Et si vous avez le temps, poursuivez avec leur accomodement raisonnable. Juteux avec écriture impeccable. Du bonbon !
Des photos primées
C'est la photo qui a remporté le prix du public pour le concours Objectif Plateau 2007, organisé par mes amis d'Odace Événement. Pour examiner les trois autres premiers prix de ce concours "vraiment" populaire, vous allez ICI
lundi 22 octobre 2007
Itinéraire
8h 20 Je sors de la maison
8h 26 Je monte dans l'autobus 95 Bélanger
8h 36 J'entre dans la station Jean-Talon
8h 40 Je monte dans la rame sud
8h 47 Je sors de la station Mont-Royal
8h 49 J'ouvre la porte du Centre. Je suis arrivé.
C'est pas si pire que ça ...
8h 26 Je monte dans l'autobus 95 Bélanger
8h 36 J'entre dans la station Jean-Talon
8h 40 Je monte dans la rame sud
8h 47 Je sors de la station Mont-Royal
8h 49 J'ouvre la porte du Centre. Je suis arrivé.
C'est pas si pire que ça ...
Lundi matin ...
Me semble que ça fait une kliss de mèche que j'ai pas vécu la levée du corps d'un début de semaine pour aller bosser. Quelque chose comme dix-huit mois. Ça doit être comme la bicyclette, ça se perd pas ces habitudes-là.
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Bonne semaine...
dimanche 21 octobre 2007
Le visiteur ...
C'est vraisemblablement aujourd'hui que ce blogue accueillera son dix-millième visiteur. Absolument rien à gagner si ce n'est de savoir que vous avez imprimé un grand sourire dans la face du blogueur. Je sais fort bien qu'il n'y a rien là pour écrire à sa mère mais je peux vous dire sincèrement que ça fait un p'tit velours quand même. Alors merci encore de lire mes divagations !
samedi 20 octobre 2007
Boxing Day
Non ! Non ! Ça n’était pas le gros rush commercial du 26 décembre. C’était une soirée de boxe à Montréal. Un championnat du monde exceptionnellement télédiffusé en direct sur une chaîne non-payante. TVA pour ne pas la nommer.
Moi j’aime la boxe. J’ai toujours aimé la boxe. Et j’envoie paître tous ceux qui tiennent le discours de la barbarie et qui se scandalisent d’une violence sportive inacceptable. La boxe est d’une pureté inégalée. Et cette expression aussi vieille que moi (!!!) qui la décrit comme « le noble art » me convient parfaitement.
Hier soir, un grand roumain qui vit au Québec depuis cinq ans est devenu champion mondial des super-moyens (168 livres) en gelant son adversaire au onzième round. Lucian Bute, qui demeure dans mon quartier, a atteint son rêve fou et trône désormais sur la plus haute marche. Et de l’entendre livrer ses premières impressions dans un français très compréhensible et super sympa, ça me fait flipper. Et de l’entendre crier un court discours de 15 secondes en roumain pour sa famille et terminer le tout en baissant la tête parce que trop ému, ça m’écorche les émotions.
Avez-vous déjà transporté votre corps dans un gala de boxe ? Quasiment indescriptible. Même dans le pit, tout en haut dans les estrades, c’est totalement animal. L’arène en bas, les gladiateurs (de supers athlètes au summum de la forme physique), la soif de voir LE coup qui porte et fait vaciller l’autre, c’est pas mal plus excitant qu’un but de Kovalev en troisième période. Vibrer animal de temps en temps, comment dirais-je, ça fait du bien sans heurter personne.
Leonard-Duran au stade, j’étais là. Ça ne vous dit rien ? Pas grave. C’est juste le plus gros événement sportif, après les Olympiques. 60,000 malades dans la place. Mais bon, scruter deux athlètes hors du commun tenter de se péter la gueule en respectant des règles, en jouant de la psycho, de la ruse, de la feinte et surtout avec leur courage …
Petite niaiserie télévisuelle. Le combat terminé, pour commenter le combat, l’inénarrable Herby Moreau et son micro qui couraille les vedettes de TVA aux alentours du ring pour aboutir avec les commentaires de Lise Dion (sans blague) qui n’y connaît strictement, mais vraiment strictement rien. Plus cheap que ça, tu … capotes sur le nouveau CD de Nathalie (vous savez qui).
Moi j’aime la boxe. J’ai toujours aimé la boxe. Et j’envoie paître tous ceux qui tiennent le discours de la barbarie et qui se scandalisent d’une violence sportive inacceptable. La boxe est d’une pureté inégalée. Et cette expression aussi vieille que moi (!!!) qui la décrit comme « le noble art » me convient parfaitement.
Hier soir, un grand roumain qui vit au Québec depuis cinq ans est devenu champion mondial des super-moyens (168 livres) en gelant son adversaire au onzième round. Lucian Bute, qui demeure dans mon quartier, a atteint son rêve fou et trône désormais sur la plus haute marche. Et de l’entendre livrer ses premières impressions dans un français très compréhensible et super sympa, ça me fait flipper. Et de l’entendre crier un court discours de 15 secondes en roumain pour sa famille et terminer le tout en baissant la tête parce que trop ému, ça m’écorche les émotions.
Avez-vous déjà transporté votre corps dans un gala de boxe ? Quasiment indescriptible. Même dans le pit, tout en haut dans les estrades, c’est totalement animal. L’arène en bas, les gladiateurs (de supers athlètes au summum de la forme physique), la soif de voir LE coup qui porte et fait vaciller l’autre, c’est pas mal plus excitant qu’un but de Kovalev en troisième période. Vibrer animal de temps en temps, comment dirais-je, ça fait du bien sans heurter personne.
Leonard-Duran au stade, j’étais là. Ça ne vous dit rien ? Pas grave. C’est juste le plus gros événement sportif, après les Olympiques. 60,000 malades dans la place. Mais bon, scruter deux athlètes hors du commun tenter de se péter la gueule en respectant des règles, en jouant de la psycho, de la ruse, de la feinte et surtout avec leur courage …
Petite niaiserie télévisuelle. Le combat terminé, pour commenter le combat, l’inénarrable Herby Moreau et son micro qui couraille les vedettes de TVA aux alentours du ring pour aboutir avec les commentaires de Lise Dion (sans blague) qui n’y connaît strictement, mais vraiment strictement rien. Plus cheap que ça, tu … capotes sur le nouveau CD de Nathalie (vous savez qui).
jeudi 18 octobre 2007
Une belle pige
Le pigiste que je suis vient tout juste de commencer un beau contrat de quelques semaines avec un regroupement d'organismes communautaires pour la réalisation d'une campagne anti-violence. Procès-verbaux, recherche documentaire et proposition d'un plan d'approche. Tout ça avec des consultations auprès de la Maison du Père, l'Itinéraire, Plein Milieu, la Maison des Amis et autres intervenants. Des rencontres prometteuses qui me forceront à sortir de la casa pour le plus grand bien de mon mental. Un automne adouci par le sentiment de servir une cause qui en vaut la peine. On s'en reparle ...
Des idées pour vos citrouilles
Dans le même Jardin Botanique, mais à l'autre bout complètement (stationnement P1), au fond d'une aile de la grande serre, plusieurs centaines de citrouilles ... De la coquette ...
au hibou ...
à la comique ...
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Juste une petite irritation. Pour imprégner l'atmosphère Halloween, on y a fortement tamisé l'éclairage de telle sorte que plusieurs de ces petits chefs-d'oeuvre se retrouvent dans la pénombre. Apporter votre lampe de poche pour les détails ... Je vous le répète, plusieurs centaines de modèles.
mercredi 17 octobre 2007
Chinoiseries (1)
Voilà les deux premières images saisies hier soir lors d'une ballade dans le Jardin Botanique. Plein de monde pour voir ces lampes chinoises et autres personnages. Un peu cher ($13.50/adulte et $6.75/enfant). Mais bon ! C'était comme dans le monde d'une Alice avec les yeux bridés. La suite plus tard !
mardi 16 octobre 2007
Encore Montréal et Québec
Le journal La Presse alimente depuis quelques jours la guéguerre Montréal-Québec en la reproduisant sur une échelle plus large, à savoir Montréal versus les Régions. Quelle perte de temps !
En gros, on résume en y parlant des québécois (et ceux des régions) frustrés devant Montréal l’arrogante et sa clique du Plateau. On y compare les maires Tremblay du Saguenay (qu’on trouve très bon !!!) et de Montréal (qu’on trouve simplet) etc, etc.
J’ai fait une bonne tournée du Québec au début des années 80 et je ne suis point condescendant envers les gens des régions. Je suis montréalais mais originaire de l’Outaouais. Mais j’aime bien les gens de la Gaspésie, du Lac, de la Bitte à Tibi, de la Beauce, de la Cöte-Nord, de la Mauricie. J’ai mis les pieds dans toutes ces parties et, sans les connaître dans tous leurs racoins, j’ai de beaux souvenirs de contacts humains avec des gens qui ne me regardaient pas de haut en me traitant de frais-chié de Mourial. Je m’arrange bien avec les non-montréalais sauf …
Mais oui ! Ya toujours une exception. Et la mienne, c’est le gros village de Québec. Jamais été capable. D’ailleurs, à la rigolade, j’ai toujours dit que Québec n’était pas peuplé seulement par des crétins mais que ceux qui ne l’étaient pas émigraient à Mourial. Hon ! Que je suis méchant ! Mais avant de souhaiter ma mort, je répète que je le disais À LA RIGOLADE ...
En 1990, mon fils et sa blonde d’alors ont déménagé à Québec dans le gros village pour y faire un épisode de leur vie. Avant le grand départ, j’avais dit à JF : « Tu vas aimer la ville mais tu vas y trouver une mer de tatas ». Mon fils a évidemment rétorqué que c’était mon côté « chiâleur naturel » qui me faisait parler ainsi. Il a vécu à Québec une quinzaine de mois et, à son retour, il m’a dit : « Papa, t’avais raison ! ».
CQFD
PS : Avez-vous remarqué que les gens du Saguenay, du Lac et de Charlevoix ne sont pas très tendres à l’endroit des résidents de … Québec ? Ya sûrement une explication quelque part.
En gros, on résume en y parlant des québécois (et ceux des régions) frustrés devant Montréal l’arrogante et sa clique du Plateau. On y compare les maires Tremblay du Saguenay (qu’on trouve très bon !!!) et de Montréal (qu’on trouve simplet) etc, etc.
J’ai fait une bonne tournée du Québec au début des années 80 et je ne suis point condescendant envers les gens des régions. Je suis montréalais mais originaire de l’Outaouais. Mais j’aime bien les gens de la Gaspésie, du Lac, de la Bitte à Tibi, de la Beauce, de la Cöte-Nord, de la Mauricie. J’ai mis les pieds dans toutes ces parties et, sans les connaître dans tous leurs racoins, j’ai de beaux souvenirs de contacts humains avec des gens qui ne me regardaient pas de haut en me traitant de frais-chié de Mourial. Je m’arrange bien avec les non-montréalais sauf …
Mais oui ! Ya toujours une exception. Et la mienne, c’est le gros village de Québec. Jamais été capable. D’ailleurs, à la rigolade, j’ai toujours dit que Québec n’était pas peuplé seulement par des crétins mais que ceux qui ne l’étaient pas émigraient à Mourial. Hon ! Que je suis méchant ! Mais avant de souhaiter ma mort, je répète que je le disais À LA RIGOLADE ...
En 1990, mon fils et sa blonde d’alors ont déménagé à Québec dans le gros village pour y faire un épisode de leur vie. Avant le grand départ, j’avais dit à JF : « Tu vas aimer la ville mais tu vas y trouver une mer de tatas ». Mon fils a évidemment rétorqué que c’était mon côté « chiâleur naturel » qui me faisait parler ainsi. Il a vécu à Québec une quinzaine de mois et, à son retour, il m’a dit : « Papa, t’avais raison ! ».
CQFD
PS : Avez-vous remarqué que les gens du Saguenay, du Lac et de Charlevoix ne sont pas très tendres à l’endroit des résidents de … Québec ? Ya sûrement une explication quelque part.
lundi 15 octobre 2007
Confondus - dus - dus
Dans l'oeil
dimanche 14 octobre 2007
samedi 13 octobre 2007
vendredi 12 octobre 2007
jeudi 11 octobre 2007
Pauline et Shakespeare
Ce matin sur Cyberpresse, Patrick Lagacé nous invite à visionner ce court CLIP qui nous montre quelques extraits de Pauline Marois "essayant" de parler anglais. Carrément affreux ! Quand on possède si peu une langue, on ne l'utilise pas, à plus forte raison lorsqu'on est un personnage public. Ça me rappelle "le vieux lion conservateur" John Diefenbaker, premier ministre du Canada dans les années soixante. Tout le monde se moquait de son pauvre et affreux français.
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Alors la Pauline n'ayant AUCUN vote à espérer de l'auditoire anglophone, ne devrait-elle pas indiquer aux poseurs de question qu'elle ne maîtrise pas assez cette langue pour l'utiliser ? Allez y voir : elle a l'air vraiment folle à balbutier ces réponses insignifiantes. Ainsi, pour le mot "share" (partager) elle prononce "tchair" (chaise) et pour l'expression "je ne suis pas inquiète" elle dit tout simplement "I am not inquiète".
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On est loin de l'anglais impeccable de René Lévesque qui, le saviez-vous, avait été correspondant de guerre pour les USA, avant d'être le politicien que l'on sait.
mercredi 10 octobre 2007
L'habit de noces
Au début de l’été 2006, je me suis offert une escapade de quelques jours chez des amis de longue date bien installés dans leur superbe coin des Hautes Laurentides, un peu au nord de Tremblant
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Gisèle et Hervé ont résisté à l’appel de la grande ville et ont bâti l’essentiel de leur existence au-delà de l’effervescence touristique commerciale qui s’étend désormais jusqu’à Tremblant.
Gisèle et Hervé ont résisté à l’appel de la grande ville et ont bâti l’essentiel de leur existence au-delà de l’effervescence touristique commerciale qui s’étend désormais jusqu’à Tremblant.
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Parmi les centaines d’anecdotes échangées durant la première journée, Hervé me pousse la suivante qui, vous l’admettrez facilement, relève du cauchemar éveillé.
Parmi les centaines d’anecdotes échangées durant la première journée, Hervé me pousse la suivante qui, vous l’admettrez facilement, relève du cauchemar éveillé.
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Durant une quinzaine de mois, suivant la vieille théorie du bas de laine, Hervé avait pris l’habitude d’aller déposer, occasionnellement, un ou quelques billets de banques bruns dans la poche intérieure de l’habit de noces de son paternel, remisé tout au fond de la penderie du grenier.
Durant une quinzaine de mois, suivant la vieille théorie du bas de laine, Hervé avait pris l’habitude d’aller déposer, occasionnellement, un ou quelques billets de banques bruns dans la poche intérieure de l’habit de noces de son paternel, remisé tout au fond de la penderie du grenier.
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En cachette évidemment, sans que personne de la maisonnée n’en ait la moindre connaissance. Pour un projet futur quelconque, surprise en sus, m’a-t-il confié.
En cachette évidemment, sans que personne de la maisonnée n’en ait la moindre connaissance. Pour un projet futur quelconque, surprise en sus, m’a-t-il confié.
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Un beau matin de printemps, Gisèle s’impose une corvée : elle fera le tri des vêtements de sa bande et ira en faire donation au comptoir vestimentaire du village, une organisation associée au méga-groupe national Renaissance. Vous me voyez venir?
Un beau matin de printemps, Gisèle s’impose une corvée : elle fera le tri des vêtements de sa bande et ira en faire donation au comptoir vestimentaire du village, une organisation associée au méga-groupe national Renaissance. Vous me voyez venir?
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Oui, l’habit de noces fut sélectionné et ... non, elle n’en a pas vidé les poches. Quelques jours plus tard, en allant faire le «dépôt» suivant, Hervé constate qu’un important vêtement a disparu. Accélération du rythme cardiaque et retour pressant dans la cuisine. «Gisèle! Où c’est qu’t'as mis l’habit de noces de mon père?».
Oui, l’habit de noces fut sélectionné et ... non, elle n’en a pas vidé les poches. Quelques jours plus tard, en allant faire le «dépôt» suivant, Hervé constate qu’un important vêtement a disparu. Accélération du rythme cardiaque et retour pressant dans la cuisine. «Gisèle! Où c’est qu’t'as mis l’habit de noces de mon père?».
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Constat rapide de la situation, saut immédiat dans la voiture qui fonce en direction du comptoir vestimentaire.
Constat rapide de la situation, saut immédiat dans la voiture qui fonce en direction du comptoir vestimentaire.
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Désolation! L’expédition des surplus au centre de Montréal s’est faite la veille et l’habit recherché n'est malheureusement pas sur les présentoirs locaux. Appel frénétique à Montréal qui confirme, le lendemain, que les recherches se sont avérées vaines.
Désolation! L’expédition des surplus au centre de Montréal s’est faite la veille et l’habit recherché n'est malheureusement pas sur les présentoirs locaux. Appel frénétique à Montréal qui confirme, le lendemain, que les recherches se sont avérées vaines.
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On parle ici d’une cinquantaine de billets bruns. Je vous laisse effectuer le calcul et imaginer le désarroi et le découragement qui en est résulté.
On parle ici d’une cinquantaine de billets bruns. Je vous laisse effectuer le calcul et imaginer le désarroi et le découragement qui en est résulté.
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Début de l’été 2007, avec ma fille, je suis retourné bénéficier de l’hospitalité de mes amis laurentiens qui, de leur côté, ont pu savourer l’exceptionnel carbonara que nous leur avons mijoté. Je vous livre ci-après, la conclusion du cauchemar.
Début de l’été 2007, avec ma fille, je suis retourné bénéficier de l’hospitalité de mes amis laurentiens qui, de leur côté, ont pu savourer l’exceptionnel carbonara que nous leur avons mijoté. Je vous livre ci-après, la conclusion du cauchemar.
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À la mi-février, donc dix gros mois après la gaffe involontaire, téléphone de la dame du comptoir qui demande à Gisèle de passer faire un tour. L’habit de noces étant confectionné en laine et donc très chaud, un bénévole local l’avait placé dans une boîte qui fut remisée pour l’hiver suivant.
À la mi-février, donc dix gros mois après la gaffe involontaire, téléphone de la dame du comptoir qui demande à Gisèle de passer faire un tour. L’habit de noces étant confectionné en laine et donc très chaud, un bénévole local l’avait placé dans une boîte qui fut remisée pour l’hiver suivant.
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En la déballant ce matin de février, la dame s’est souvenu. «Je n’ai pas fouillé, mais j’ai tâté et je crois qu’il y a encore quelque chose».
En la déballant ce matin de février, la dame s’est souvenu. «Je n’ai pas fouillé, mais j’ai tâté et je crois qu’il y a encore quelque chose».
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Pouvez-vous maintenant imaginer la tête de Hervé au retour du travail, quand il a aperçu la relique accrochée au bureau dans la chambre à coucher?
Pouvez-vous maintenant imaginer la tête de Hervé au retour du travail, quand il a aperçu la relique accrochée au bureau dans la chambre à coucher?
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Quand le hasard fait bien les choses, clame le vieux dicton. Bien sûr que le comptoir et la dame ont reçu une généreuse donation en liquide.
Quand le hasard fait bien les choses, clame le vieux dicton. Bien sûr que le comptoir et la dame ont reçu une généreuse donation en liquide.
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En ces temps de commandites scandaleuses, la droiture et l’honnêteté de cette dame n’en sont que plus admirables.
En ces temps de commandites scandaleuses, la droiture et l’honnêteté de cette dame n’en sont que plus admirables.
Plaisirs grecs et famille
Ma soeur des Iles qui passe en coup de vent aujourd'hui, laissant ses étourneaux (!!!) dans l'Atlantique. Le temps d'un souper familial chez Molivos (rien de trop beau pour la classe ouvrière !). Bon Ouzo à l'apéro, bonne bouffe (j'imagine déjà le rouget dans la vitrine de l'étal) et le jus blanc de la vigne pour mouiller les retrouvailles. Maudite vie platttte !
lundi 8 octobre 2007
Avoir dix ans
Ahhhh ! Ces longs congés statutaires pour rendre grâce au Créateur. En passant, l’avez-vous remercié ? La petite Myriam-Stella qui est venue passer un 48 heures chez sa grise-mère-grand a probablement laissé une centaine de cookies dans la machine tant elle a joué avec ces millions de jeux enfantins sur le web. Proprement hallucinant d’observer une enfant de presque dix ans, la tête à 18 pouces de l’écran, complètement subjuguée par ces personnages loufoques. Mes souvenirs me rappellent davantage nos vélos, la cache-cache, les pistes en forêt, les tours pendables aux filles, les cigarettes interdites dans le maquis, la patinoire en arrière du collège, la gomme balloune des cartes de hockey et autres futilités du p’tit kriss que j’étais au début des années soixante …
samedi 6 octobre 2007
TAB ... !
Ça faisait un bon gros 15 minutes que je cherchais ces maudites lunettes, augmentant mon impatience proverbiale à chaque 60 secondes pour, enfin, les découvrir ... suspendues à l'encolure de ma chemise. Grrrr !
Le présage
Ça fait une dizaine de journées que l'automne nous offre soleil et chaleur de façon si généreuse. Ce matin, une voisine se marie sur la rue de Bordeaux. La grosse limo blanche à la porte et tout le kit nuptial, de la belle robe jusqu'aux petites filles fleuries. MAIS ...
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Le temps miraculeux est devenu temps de cul et la mariée, comme tous les autres, a dû se rabattre sur un gros parapluie d'un noir fortement contrastant avec la pureté de sa robe blanche. Eh misère que ça part mal ...
jeudi 4 octobre 2007
Nicotine ...
J’étais devant l’écran de mon ordi. Elle est soudainement arrivée dans la pièce et, constatant que mon paquet de cigarettes était vide, elle m’a lancé : « T’aurais pu m’en laisser une … ». Puis, elle est retournée écouter la télé dans la chambre.
Kess tu veux qu’un gars fèze ?
Kess tu veux qu’un gars fèze ?
Témoignage du fond des tripes
Celle-là remonte à …je dirais trois ou quatre ans. Par hasard du pitonnage, je tombe sur Canal Vox. Un poste très local et communautaire. S’y déroule une espèce de discussion où la demi-douzaine de panélistes (hommes et femmes) se prononcent sur l’acceptation de l’homosexualité.
Quelques minutes d’audition et soudain, ce monsieur, genre tout-le-monde, qui prend la parole et qui dit approximativement : « Moi je veux bien accepter ces choses-là, mais, là où je bloque, c’est que ces gars-là, ils se mettent des pénis dans la bouche … ». Avec la face grimaçante de dédain très expressive qu’il affichait en le disant, j’ai hurlé. Juste pour rire … Un grand moment de télé, avec une cote d’écoute de … 768 personnes.
Quelques minutes d’audition et soudain, ce monsieur, genre tout-le-monde, qui prend la parole et qui dit approximativement : « Moi je veux bien accepter ces choses-là, mais, là où je bloque, c’est que ces gars-là, ils se mettent des pénis dans la bouche … ». Avec la face grimaçante de dédain très expressive qu’il affichait en le disant, j’ai hurlé. Juste pour rire … Un grand moment de télé, avec une cote d’écoute de … 768 personnes.
mercredi 3 octobre 2007
Une pub songée
Vous êtes téléphage ? Je le suis même si je n’en suis pas nécessairement fier. Mais bon. Alors pour ceux et celles qui se farcissent trop d’heures devant l’écran (même les 42 pouces « plasma »), je vous pose la question.
Depuis quelques semaines, une pub m’intrigue, pour ne pas dire qu’elle me vole quelques instants importants de sommeil. J’ai nommé le fabricant de portes de garage Garaga,
Dans cette pub somme toute simple et sans artifice, on nous vante les modèles North Hatley et Eastmain. Déjà, ce choix de noms de villages pour « marquer » le style de votre prochaine porte de garage, ça me rend perplexe. De kessé que les gens du marketing veulent imprégner dans mon subconscient ?
Mais ça n’est rien, comparé au punch final de la pub. La voix grave et rassurante du narrateur nous recommande, sérieusement, d’opter pour une porte de garage qui … « respire l’authenticité ».
Si vous avez le début du commencement d’une amorce explicative pour me faire saisir l’essentiel de ce message, je vous saurais gré de m’en livrer la substance dans votre commentaire. Cumulativement, ces dix minutes d’insomnie quotidienne que vous m’épargnerez ne pourront que bénéficier à ma santé mentale et mon bien-être général. Je vous en serai redevable…
Depuis quelques semaines, une pub m’intrigue, pour ne pas dire qu’elle me vole quelques instants importants de sommeil. J’ai nommé le fabricant de portes de garage Garaga,
Dans cette pub somme toute simple et sans artifice, on nous vante les modèles North Hatley et Eastmain. Déjà, ce choix de noms de villages pour « marquer » le style de votre prochaine porte de garage, ça me rend perplexe. De kessé que les gens du marketing veulent imprégner dans mon subconscient ?
Mais ça n’est rien, comparé au punch final de la pub. La voix grave et rassurante du narrateur nous recommande, sérieusement, d’opter pour une porte de garage qui … « respire l’authenticité ».
Si vous avez le début du commencement d’une amorce explicative pour me faire saisir l’essentiel de ce message, je vous saurais gré de m’en livrer la substance dans votre commentaire. Cumulativement, ces dix minutes d’insomnie quotidienne que vous m’épargnerez ne pourront que bénéficier à ma santé mentale et mon bien-être général. Je vous en serai redevable…
mardi 2 octobre 2007
Pour me faire pardonner...
Suite à ce courriel de ma soeur qui se portait à la défense des étourneaux, je fais donc amende honorable en vous exposant une image, prise cet aprem, de MON étourneau sansonnet, un authentique montréalais. En cliquant pour magnifier l'image, vous serez à même de constater son magnifique pelage tacheté dans le jaune automnal naissant du feuillage.
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Line, forgive me, please !
Un pipi dans le Plateau
Petite ballade dans le Plateau ce midi. Full soleil. Soudain, dans l’est de l’avenue du Mont-Royal, un char de flic qui double les autres véhicules, sirène courte à l’appui. J’arrive au lieu du crime, juste devant le parc des Compagnons, près du coin de Bordeaux.
Constat : deux policières à vélo ont arrêté un itinérant qui venait d’uriner dans le parc. Deux chars de flics en appui, donc six agents de la paix pour livrer la contravention à l’urineur indécent. Traffic partiellement bloqué pendant un gros 20 minutes, le temps d’écrire le rapport. En cliquant sur l'image, vous noterez la belle concentration de la policière penchée sur le "hood" pour remplir le formulaire.
Dormez en paix citoyens du Plateau. Les forces de l’ordre sont là pour vous protéger …
Constat : deux policières à vélo ont arrêté un itinérant qui venait d’uriner dans le parc. Deux chars de flics en appui, donc six agents de la paix pour livrer la contravention à l’urineur indécent. Traffic partiellement bloqué pendant un gros 20 minutes, le temps d’écrire le rapport. En cliquant sur l'image, vous noterez la belle concentration de la policière penchée sur le "hood" pour remplir le formulaire.
Dormez en paix citoyens du Plateau. Les forces de l’ordre sont là pour vous protéger …
lundi 1 octobre 2007
On m'a cloué le bec ...
Je vous parlais le mois dernier de ces étourneaux que je qualifie d'oiseaux de malheur (ICI). J'ai reçu ce matin un courriel de ma soeur qui vit aux Iles-de-la-Madeleine. Je vous laisse la lire ...
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Salut mon frère,
TU connais mon grand amour pour les bibittes...Après 20 ans à soigner des petits poussins et des bébés canards, je ne me tanne pas, j'ai toujours autant de plaisir à les voir manger du blé d'Inde et du pain, les voir grandir, les protéger des corbeaux et des goélands s'ils sortent trop tôt de leur enclos, bref, un long plaisir d'été qui se prolonge cette année jusqu'en octobre: j'attends une mamie avec ses 12 bébés canards malards d'ici quelques jours...
Mais c'est pas ça que je veux t'écrire...Un matin cet été que vois-je dans la paille où je vais nourir les petits?? une espèce d'oeuf bleu, un petit oeuf bleu, à peine de la grosseur d'une phalange de pouce...que cé ça???un oeuf, mais bleu...j'ai des oeufs bruns et blancs de mes poules, blancs de mes canes mais bleu???
TU connais mon grand amour pour les bibittes...Après 20 ans à soigner des petits poussins et des bébés canards, je ne me tanne pas, j'ai toujours autant de plaisir à les voir manger du blé d'Inde et du pain, les voir grandir, les protéger des corbeaux et des goélands s'ils sortent trop tôt de leur enclos, bref, un long plaisir d'été qui se prolonge cette année jusqu'en octobre: j'attends une mamie avec ses 12 bébés canards malards d'ici quelques jours...
Mais c'est pas ça que je veux t'écrire...Un matin cet été que vois-je dans la paille où je vais nourir les petits?? une espèce d'oeuf bleu, un petit oeuf bleu, à peine de la grosseur d'une phalange de pouce...que cé ça???un oeuf, mais bleu...j'ai des oeufs bruns et blancs de mes poules, blancs de mes canes mais bleu???
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J'ai trouvé, c'est un oeuf d'une maman étourneau, c'est ce que j'ai vu de plus beau cet été je te jure!!je l'ai même gardé sur le bord d'une fenêtre, il va finir par pourrir mais je le vois chaque matin...la nature produit des choses tellement belles, et ça, ben ça gagne le premier prix de beauté cette année...
Depuis au moins 10 ans, j'ai des étourneaux qui viennent passer l'hiver dans le coiffage du poulailler, ils ont commencé à 10, ils sont aujourd'hui d'année en année avec leurs petits au moins 200...Ils se bourrent la face avec la bouffe des autres et boivent de l'eau, vont faire un tour dehors si c'est pas trop froid, quand j'y entre, ils flyent en haut comme dans un coup de vent...
Et au printemps,ils font bien sûr leur nids dans le même coiffage, on entend les cuicui quand ils viennent au monde, on les voit voler pour la première fois, chercher leur chemin, et finir par venir manger dans les mêmes mangeoires que mes geais bleus devant la maison...
J'ai même vu une maman étourneau se faire un nid à côté d'une de mes poules cet été parce qu'il n'y avait plus de place en haut dans le coiffage je crois...j'ai pu voir ses petits venir au monde, crier pour manger avec leur beau bec jaune, adorables je te dis...
Et hier après-midi et encore ce matin, je regardais sur le fil téléphonique et celui d'Hydro Québec de la maison d'en arrière jusqu'au chemin , mes centaines d'étourneaux alignés qui attendaient que j'aie fini de mettre du pain aux poules et aux canards pour venir se bourrer la face avec eux...
Ce qui fait que tu as compris que je ne suis pas d'accord avec ton jugement sur les étourneaux...vils, hideux , paresseux , pilleurs...que tu es sévère...Ils ont leur charme comme tous les autres, et ils ont leur job à faire comme te disait un de tes blogueurs...
J'ai des centaines d'oiseaux des carouges à épaulettes, des bruants, des quiscales qui mangent comme des cochons de ce temps-là, ils se préparent à partir dans le sud et se font des réserves...mes geais et mes étourneaux eux passeront l'hiver avec nous...Yééééé!
Ça fait au moins deux semaines que je veux t'écrire ça, enfin c'est fait!!
Bonne fin de journée!
J'ai trouvé, c'est un oeuf d'une maman étourneau, c'est ce que j'ai vu de plus beau cet été je te jure!!je l'ai même gardé sur le bord d'une fenêtre, il va finir par pourrir mais je le vois chaque matin...la nature produit des choses tellement belles, et ça, ben ça gagne le premier prix de beauté cette année...
Depuis au moins 10 ans, j'ai des étourneaux qui viennent passer l'hiver dans le coiffage du poulailler, ils ont commencé à 10, ils sont aujourd'hui d'année en année avec leurs petits au moins 200...Ils se bourrent la face avec la bouffe des autres et boivent de l'eau, vont faire un tour dehors si c'est pas trop froid, quand j'y entre, ils flyent en haut comme dans un coup de vent...
Et au printemps,ils font bien sûr leur nids dans le même coiffage, on entend les cuicui quand ils viennent au monde, on les voit voler pour la première fois, chercher leur chemin, et finir par venir manger dans les mêmes mangeoires que mes geais bleus devant la maison...
J'ai même vu une maman étourneau se faire un nid à côté d'une de mes poules cet été parce qu'il n'y avait plus de place en haut dans le coiffage je crois...j'ai pu voir ses petits venir au monde, crier pour manger avec leur beau bec jaune, adorables je te dis...
Et hier après-midi et encore ce matin, je regardais sur le fil téléphonique et celui d'Hydro Québec de la maison d'en arrière jusqu'au chemin , mes centaines d'étourneaux alignés qui attendaient que j'aie fini de mettre du pain aux poules et aux canards pour venir se bourrer la face avec eux...
Ce qui fait que tu as compris que je ne suis pas d'accord avec ton jugement sur les étourneaux...vils, hideux , paresseux , pilleurs...que tu es sévère...Ils ont leur charme comme tous les autres, et ils ont leur job à faire comme te disait un de tes blogueurs...
J'ai des centaines d'oiseaux des carouges à épaulettes, des bruants, des quiscales qui mangent comme des cochons de ce temps-là, ils se préparent à partir dans le sud et se font des réserves...mes geais et mes étourneaux eux passeront l'hiver avec nous...Yééééé!
Ça fait au moins deux semaines que je veux t'écrire ça, enfin c'est fait!!
Bonne fin de journée!
Line
Le blogueur n'a vraiment rien à ajouter !!!
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