C'est mon fils JF qui m'a fait parvenir ce lien Youtube.
Je vous le garantis, vous allez tomber sur le cul.
Entéka, moi ça me les a sciées ...
C'est ICI
Désolé le clip est indisponible désormais = l'auteur exige paiements.
lundi 31 mars 2008
Maurice et les poissons
Toute sa vie durant, nous avons célébré l’anniversaire de papa le 31 mars.
Jusqu’à ce jour où je farfouillais dans sa paperasse pour clarifier ses droits de travailleur pensionné. J’y aperçois, sur un papier officiel, sa date de naissance : 1er avril 1915.
Quoi ? Le premier avril et pas le 31 mars ?
Questionné sur cette incongruité, l’homme sage m’a avoué qu’il cachait ce fait depuis sa tendre enfance pour éviter d’être associé au … poisson d’avril et que sa fête soit l'objet d'une risée. Rendu à la vie adulte, il n’avait pas cru bon modifier la chose.
Faut le faire !
Anyway, bonne fête Pa … là-haut …
Jusqu’à ce jour où je farfouillais dans sa paperasse pour clarifier ses droits de travailleur pensionné. J’y aperçois, sur un papier officiel, sa date de naissance : 1er avril 1915.
Quoi ? Le premier avril et pas le 31 mars ?
Questionné sur cette incongruité, l’homme sage m’a avoué qu’il cachait ce fait depuis sa tendre enfance pour éviter d’être associé au … poisson d’avril et que sa fête soit l'objet d'une risée. Rendu à la vie adulte, il n’avait pas cru bon modifier la chose.
Faut le faire !
Anyway, bonne fête Pa … là-haut …
samedi 29 mars 2008
Soirée avec un bon gars
Comment vous dire en UN mot ? Je choisis GÉNÉROSITÉ …
Deux heures et quelques minutes sans entracte.
Avec un ensemble musical plutôt inusité. Outre la guitare essentielle, on ajoute une violoniste enjouée, un accordéoniste au doigté hyper rapide et une contrebasse pour tenir le rythme. Avec, en plein centre de la scène, le piano majestueux de Richard Desjardins.
Une première partie davantage musicale où le mix de ces cinq musiciens donne pleinement sa mesure. Une touche jazzy et même bohémienne pour colorer l'univers du poète. Amorcé avec « Au moment de sa disparition », des chansons plus poétiques, plus grandioses et peut-être aussi plus intimiste quand le piano s’isole avec la voix sombre de Desjardins.
Deux heures et quelques minutes sans entracte.
Avec un ensemble musical plutôt inusité. Outre la guitare essentielle, on ajoute une violoniste enjouée, un accordéoniste au doigté hyper rapide et une contrebasse pour tenir le rythme. Avec, en plein centre de la scène, le piano majestueux de Richard Desjardins.
Une première partie davantage musicale où le mix de ces cinq musiciens donne pleinement sa mesure. Une touche jazzy et même bohémienne pour colorer l'univers du poète. Amorcé avec « Au moment de sa disparition », des chansons plus poétiques, plus grandioses et peut-être aussi plus intimiste quand le piano s’isole avec la voix sombre de Desjardins.
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Puis arrive celui que le public est davantage venu voir : Richard Desjardins prend sa guitare et se plante devant le micro à l’avant-scène pour amorcer « Tu m’aimes-tu ? ». Le bonheur est palpable dans la foule, l’intensité des applaudissements le démontrant. Défileront par la suite les classiques J’ai couché dans mon char, Le bon gars, Charcoal et autres bonheurs.
Desjardins est en communion totale avec son monde. Ces tounes classiques, il les entrecoupe avec quelques monologues goulûment savourés, notamment ce surintendant d’une multinationale forestière qui nous donne une leçon sur l’art d’exploiter les grands espaces. En visionnant son accoutrement ridicule sur la photo qui suit, vous aurez une bonne idée du desjardins-clown.
Puis arrive celui que le public est davantage venu voir : Richard Desjardins prend sa guitare et se plante devant le micro à l’avant-scène pour amorcer « Tu m’aimes-tu ? ». Le bonheur est palpable dans la foule, l’intensité des applaudissements le démontrant. Défileront par la suite les classiques J’ai couché dans mon char, Le bon gars, Charcoal et autres bonheurs.
Desjardins est en communion totale avec son monde. Ces tounes classiques, il les entrecoupe avec quelques monologues goulûment savourés, notamment ce surintendant d’une multinationale forestière qui nous donne une leçon sur l’art d’exploiter les grands espaces. En visionnant son accoutrement ridicule sur la photo qui suit, vous aurez une bonne idée du desjardins-clown.
Parlant photos, elles étaient strictement interdites. Je n’en ai pris que six en catimini, sans flash bien sûr et sans déranger personne dans mes alentours. Comme je n’en tirerai aucun revenu et qu’elles vous sont adressées su ce blogue, je suis confortable avec la chose. D'ailleurs les filles ne m'ont même pas chicané ...
La dernière parole de la dernière chanson du dernier rappel :
Jenny, tout c’que j’ai, c’est toué
L’entendez-vous résonner sur votre lac au fin fond de l’Abitibi ?
vendredi 28 mars 2008
Pas pire journée ...
C’est pas pour vous faire … suer, mais je vais vous décrire le planning de ce magnifique vendredi 28 mars.
Fin d’aprem, avec ma grise-blonde, nous irons déguster l’inimitable risotto de ma fille Claude en le baptisant avec un Pinot Noir légèrement chambré.
Vers 19h 30, nous partirons tous les trois en unissant nos courages (ou notre abnégation ?) pour traverser le pont et aller faire un tour dans … le 450. Oui, oui, le 450. Dans le Vieux-Terrebonne plus précisément où, paraît-il, se cache un très beau théâtre.
À 20h 30 précisément, les lumières baisseront et Richard Desjardins apparaîtra sur scène pour nous offrir ses chansons les plus belles.
Quand on mène une bonne vie …
On s’en reparle.
Fin d’aprem, avec ma grise-blonde, nous irons déguster l’inimitable risotto de ma fille Claude en le baptisant avec un Pinot Noir légèrement chambré.
Vers 19h 30, nous partirons tous les trois en unissant nos courages (ou notre abnégation ?) pour traverser le pont et aller faire un tour dans … le 450. Oui, oui, le 450. Dans le Vieux-Terrebonne plus précisément où, paraît-il, se cache un très beau théâtre.
À 20h 30 précisément, les lumières baisseront et Richard Desjardins apparaîtra sur scène pour nous offrir ses chansons les plus belles.
Quand on mène une bonne vie …
On s’en reparle.
jeudi 27 mars 2008
Une voix d'Abitibi
L'Abitibi n'étant pas en reste, elle a donc fait produire un clip avec images et musique pour promouvoir le tourisme ... boréal.
À qui appartient la voix céleste qui chante le thème de la campagne ?
C'est ISABELLE, la fille de cette chère Zoreilles qui nous blogue de son coin sauvage.
Vous pouvez écouter ça drette ICI
Ya du soleil à l'horizon
Même des aurores dans ma maison ....
Ça donne le goût d'y aller.
Eh que la Mom doit avoir les gros frissons ...
À qui appartient la voix céleste qui chante le thème de la campagne ?
C'est ISABELLE, la fille de cette chère Zoreilles qui nous blogue de son coin sauvage.
Vous pouvez écouter ça drette ICI
Ya du soleil à l'horizon
Même des aurores dans ma maison ....
Ça donne le goût d'y aller.
Eh que la Mom doit avoir les gros frissons ...
L'arroseur s'arrose
Aujourd'hui, ça m'a fait du bien d'aller lire ce billet du Taxi la Nuit.
Ce billet étant écrit par un bonhomme qui aime bien me narguer en me surnommant Le Vieux, vous comprendrez que le tout sonne comme musique à mes oreilles ...
Ce billet étant écrit par un bonhomme qui aime bien me narguer en me surnommant Le Vieux, vous comprendrez que le tout sonne comme musique à mes oreilles ...
Chapeau Québec !
Il était temps ! Le Gros Village fête son 400ième anniversaire cette année. À ce jour, rien de bien édifiant n'avait été performé voire même annoncé pour les célébrations. Voilà que c'est fait.
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Le spectacle commémoratif des 3, 4 et 5 juillet s'avérera mémorable à coup sûr. Un simple coup d'oeil sur la liste des artistes invités vous en convaincra :
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Yves Jacques, Robert Charlebois, Marco Calliari, Claude Dubois, Diane Dufresne, Ariane Moffat, Luce Dufault, Ginette Reno, Marie-Jo Thério, Annie Villeneuve, Maurane, Lyndia Thalie, Florent Vollant. Pour presque tous les goûts pourrait-on dire. Désolé pour les punks et autres trash-fan, on vous a oubliés ...
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On nous assure que les artistes n'offriront pas leur dernier tube mais plutôt les chansons marquantes et mémorables de leur parcours. Qui plus est, on va y incorporer des éléments importants de ce Samuel de Champlain qui se voulait bizarrement absent depuis le début de l'année.
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Après toutes les tuiles accumulées et les ratés des derniers mois, le Gros Village se ressaisit et se dirige enfin vers la vraie réjouissance. C'est la grâce, le succès et le plaisir que le montréalais (jaloux, etc, oui, oui, oui) vous souhaite sincèrement.
mercredi 26 mars 2008
mardi 25 mars 2008
Vision improbable mais amusante
Bon ! Nos chers Canadiens vont faire les séries. C’est pas des farces : c’est écrit dans les journaux ! Même qu’ils pourraient terminer la saison en tête du classement.
Justement, le classement. C’est en le consultant que j’ai eu ma vision. Je vous explique.
Imaginons que le Canadien termine en tête du classement de l’Association Est, la place où il se trouve présentement.
Regardons plus bas dans le classement. En neuvième position (donc exclus des Séries) on aperçoit les Capitals de Washington qui ne sont qu’à deux petits points de la huitième place, la dernière permettant de jouer l’après-saison.
J’ai eu la vision que les Canadiens terminaient en première place et que pour débuter les Séries, ils affrontaient les Capitals qui ont réussi à terminer en huitième.
Et là l’improbable se produit. Cristobal Huet (que le Canadien a insulté en l’échangeant aux Capitals pour une douzaine de rondelles et un choix de deuxième ronde en 2009) prend sa revanche en jouant le hockey de sa vie et, avec l’aide d’un Oveshkin survolté, élimine nos Glorieux …
Ça ne serait même pas drôle …
Justement, le classement. C’est en le consultant que j’ai eu ma vision. Je vous explique.
Imaginons que le Canadien termine en tête du classement de l’Association Est, la place où il se trouve présentement.
Regardons plus bas dans le classement. En neuvième position (donc exclus des Séries) on aperçoit les Capitals de Washington qui ne sont qu’à deux petits points de la huitième place, la dernière permettant de jouer l’après-saison.
J’ai eu la vision que les Canadiens terminaient en première place et que pour débuter les Séries, ils affrontaient les Capitals qui ont réussi à terminer en huitième.
Et là l’improbable se produit. Cristobal Huet (que le Canadien a insulté en l’échangeant aux Capitals pour une douzaine de rondelles et un choix de deuxième ronde en 2009) prend sa revanche en jouant le hockey de sa vie et, avec l’aide d’un Oveshkin survolté, élimine nos Glorieux …
Ça ne serait même pas drôle …
lundi 24 mars 2008
Courriel sans réponse ...
C’était il y de ça, quelque chose comme 200 lunes. À cette époque, l’émission d’ouverture de la télé de Radio-Canada était animée par Suzanne Lévesque et quelques chroniqueurs dont la superbe Johanne Des Pins (oui, oui, celle qui co-anime l’Épicerie, aujourd’hui).
Un peu avant la Saint-Valentin, l’équipe de production avait organisé un espèce de concours de « lettre d’amour » et cherchait quoi offrir pour le premier prix. Et demandait des suggestions à l’auditoire.
N’écoutant que mon cœur, je leur ai fait parvenir un courriel disant à peu près :
« Pour le premier prix, vous devriez offrir un poster géant avec la photo couleur de la bouche de madame Des Pins ».
Un peu avant la Saint-Valentin, l’équipe de production avait organisé un espèce de concours de « lettre d’amour » et cherchait quoi offrir pour le premier prix. Et demandait des suggestions à l’auditoire.
N’écoutant que mon cœur, je leur ai fait parvenir un courriel disant à peu près :
« Pour le premier prix, vous devriez offrir un poster géant avec la photo couleur de la bouche de madame Des Pins ».
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Je n’ai pas reçu de réponse …
Je n’ai pas reçu de réponse …
dimanche 23 mars 2008
Roy le fils
« Fa que là, le ref m’a laissé y aller. J’ai dit essti, garde, mange d’la marde j’y vas ».
Ce sont les paroles exactes de Jonathan Roy, gardien de buts des Remparts de Québec (et fils de l’illustre coach Patrick Roy) pour expliquer son geste.
Quel geste ? Pendant une bagarre générale sur la glace du Colisée des Saguenéens à Chicoutimi. Jonathan Roy a traversé la patinoire de bord en bord pour rejoindre le gardien des Sags devant son filet et lui kalisser une bonne volée. On parle ici d’une vingtaine de coups de poing dans et aux alentours de la face.
Après ça. le jeune pugiliste est retourné au centre de la patinoire, les majeurs en l’air pour narguer la foule.
Tout un compétiteur, vous diront les gens du gros Village.
Édifiant !
Ce sont les paroles exactes de Jonathan Roy, gardien de buts des Remparts de Québec (et fils de l’illustre coach Patrick Roy) pour expliquer son geste.
Quel geste ? Pendant une bagarre générale sur la glace du Colisée des Saguenéens à Chicoutimi. Jonathan Roy a traversé la patinoire de bord en bord pour rejoindre le gardien des Sags devant son filet et lui kalisser une bonne volée. On parle ici d’une vingtaine de coups de poing dans et aux alentours de la face.
Après ça. le jeune pugiliste est retourné au centre de la patinoire, les majeurs en l’air pour narguer la foule.
Tout un compétiteur, vous diront les gens du gros Village.
Édifiant !
vendredi 21 mars 2008
La vraie job
Cinquantenaire. Ouain pi ! Je n’ai pas de métier attitré sauf, avec les années, celui de rédacteur. Et encore, c’est à la pige.
Secondaire 5, en 1970 à Mont-Rolland dans les Laurentides. Je suis bon, même pas mal bon en Français et en Histoire. Pas si pire dans les autres matières, mais j’aime le Français et l’Histoire.
Alors faut se brancher et je fais ma demande pour le collégial (ces nouveaux CEGEP) pour devenir enseignant (prof ça fait plus cool) en Français ou en Histoire).
Fin du mois de mars, je suis convoqué au bureau de l’orienteur (quel titre ronfleur !). Le monsieur (je me souviens, son nom de famille était Lajambe) m’apprend qu’avec la « branche » que j’ai choisie, j’ai une chance sur 1,000 de me trouver une job. « Ya beaucoup trop de monde dans l’Enseignement et le Marché est saturé. Tu devrais changer d’option … si tu veux travailler ».
Ti-Cul, à peine 16 ans, je panique quasiment. Dans quoi je devrais « appliquer », ai-je demandé au gourou de l’emploi. D’après mon profil, je pourrais bien me débrouiller en administration, m’a lancé le plouc. J’ai donc changé ma « branche ». Et me suis ramassé dans la grande ville au CEGEP Ahuntsic en Administration.
Beu-Bye le Français et l’enseignement. Deux années folles (j’arrive en ville synchro avec la Crise d’Octobre). Je complète mes deux années collégiales facilement et j’entre aux HEC (!!!) que je compléterai tout aussi facilement en mai 75.
Cinq années d’études réussies (les doigts dans le nez) dans l’euphorie de l’époque, pour un jeune campagnard qui découvre en même temps la vie, les vrais chums, l’amour et les filles, la ville folle, la dope, la musique et tout le reste.
Mais oui, j’ai trouvé un emploi. Une société gouvernementale et patati et patata. Mais j’ai dérapé moins de dix ans plus tard et j’ai … vagabondé par la suite.
Tout ça pour vous dire que la vraie job, le vrai métier qui aurait embaumé ma vie superbement, c’est celui de professeur au primaire. Avec les enfants et l’apprentissage de tout.
Je le sais. Et j’aurais été un kliss de bon prof. Pas le meilleur, mais un kliss de bon prof. J’ai toujours eu cet aura que les enfants sont seuls à percevoir, non seulement avec les miens, mais avec ceux des autres. Ëtre clown naturellement sans se forcer, sérieux quand il le faut, stimulant avec les bons trucs et … tout ça quotidiennement, au jour le jour, avec la paix dans l’âme de celui qui sait qu’il fait bien et du bien.
Dans ma vie adulte, je n’ai pas connu un prof de primaire avec qui j’aurais pu échanger vraiment sur le sujet. Ça ne change rien à mon propos : c’est là que j’aurais optimisé mes talents (on en a tous) et accumulé des bouquets de certitude. Je le pense vraiment.
Regrets ? Faut pas regretter mais si, par un hasard impossible, je rencontrais le câlice d’orienteur Lajambe, je lui dirais simplement : « Toué, t’as complètement raté ta carrière … ».
Secondaire 5, en 1970 à Mont-Rolland dans les Laurentides. Je suis bon, même pas mal bon en Français et en Histoire. Pas si pire dans les autres matières, mais j’aime le Français et l’Histoire.
Alors faut se brancher et je fais ma demande pour le collégial (ces nouveaux CEGEP) pour devenir enseignant (prof ça fait plus cool) en Français ou en Histoire).
Fin du mois de mars, je suis convoqué au bureau de l’orienteur (quel titre ronfleur !). Le monsieur (je me souviens, son nom de famille était Lajambe) m’apprend qu’avec la « branche » que j’ai choisie, j’ai une chance sur 1,000 de me trouver une job. « Ya beaucoup trop de monde dans l’Enseignement et le Marché est saturé. Tu devrais changer d’option … si tu veux travailler ».
Ti-Cul, à peine 16 ans, je panique quasiment. Dans quoi je devrais « appliquer », ai-je demandé au gourou de l’emploi. D’après mon profil, je pourrais bien me débrouiller en administration, m’a lancé le plouc. J’ai donc changé ma « branche ». Et me suis ramassé dans la grande ville au CEGEP Ahuntsic en Administration.
Beu-Bye le Français et l’enseignement. Deux années folles (j’arrive en ville synchro avec la Crise d’Octobre). Je complète mes deux années collégiales facilement et j’entre aux HEC (!!!) que je compléterai tout aussi facilement en mai 75.
Cinq années d’études réussies (les doigts dans le nez) dans l’euphorie de l’époque, pour un jeune campagnard qui découvre en même temps la vie, les vrais chums, l’amour et les filles, la ville folle, la dope, la musique et tout le reste.
Mais oui, j’ai trouvé un emploi. Une société gouvernementale et patati et patata. Mais j’ai dérapé moins de dix ans plus tard et j’ai … vagabondé par la suite.
Tout ça pour vous dire que la vraie job, le vrai métier qui aurait embaumé ma vie superbement, c’est celui de professeur au primaire. Avec les enfants et l’apprentissage de tout.
Je le sais. Et j’aurais été un kliss de bon prof. Pas le meilleur, mais un kliss de bon prof. J’ai toujours eu cet aura que les enfants sont seuls à percevoir, non seulement avec les miens, mais avec ceux des autres. Ëtre clown naturellement sans se forcer, sérieux quand il le faut, stimulant avec les bons trucs et … tout ça quotidiennement, au jour le jour, avec la paix dans l’âme de celui qui sait qu’il fait bien et du bien.
Dans ma vie adulte, je n’ai pas connu un prof de primaire avec qui j’aurais pu échanger vraiment sur le sujet. Ça ne change rien à mon propos : c’est là que j’aurais optimisé mes talents (on en a tous) et accumulé des bouquets de certitude. Je le pense vraiment.
Regrets ? Faut pas regretter mais si, par un hasard impossible, je rencontrais le câlice d’orienteur Lajambe, je lui dirais simplement : « Toué, t’as complètement raté ta carrière … ».
jeudi 20 mars 2008
Politiquement ennuyant
Ceux et celles d’entre vous qui viennent régulièrement fureter sur cette page l’ont sûrement remarqué : je ne m’épivarde pas souvent sur les patinoires politiques, qu’elles soient provinciales ou fédérales. Des montées de lait occasionnelles certes, mais sans récurrence, sans insistance et surtout sans flambeau symbolique. Des coups de gueule, point.
Pourtant, j’ai déjà bouffé beaucoup de politique. À l’époque où j’étais jeune et vert, ce qui correspond à la période 67-75. Me rappelle même avoir mis une photo de Trudeau au-dessus du crucifix dans ma chambre … juste pour faire rager mon père qui détestait cet homme à s’en confesser.
Le militantisme, j’ai connu avec ce PQ naissant. Des centaines et des centaines d’heures aux élections de 1970 et 1973 qui n’avaient rapporté que 8 et 6 députés respectivement. Tellement frustré que j’ai même boudé le PQ en 1976, refusant de reprendre le collier du bénévole. Résultat ? Eh oui : la prise du pouvoir. À ma grande joie, d’ailleurs. Mais ce cher René et sa bande se sont faits enfirouaper …
Tout ça pour vous dire que depuis quelques années, la politique est devenu un domaine crissement platttte pour qui veut s’y impliquer. Avec des leaders aussi drabes, même Jean Chrétien passe pour excitant. Quand Mario Dumont, sensé incarner le renouveau et la jeunesse, semble le plus pépère de la gang ...
Pourtant, j’ai déjà bouffé beaucoup de politique. À l’époque où j’étais jeune et vert, ce qui correspond à la période 67-75. Me rappelle même avoir mis une photo de Trudeau au-dessus du crucifix dans ma chambre … juste pour faire rager mon père qui détestait cet homme à s’en confesser.
Le militantisme, j’ai connu avec ce PQ naissant. Des centaines et des centaines d’heures aux élections de 1970 et 1973 qui n’avaient rapporté que 8 et 6 députés respectivement. Tellement frustré que j’ai même boudé le PQ en 1976, refusant de reprendre le collier du bénévole. Résultat ? Eh oui : la prise du pouvoir. À ma grande joie, d’ailleurs. Mais ce cher René et sa bande se sont faits enfirouaper …
Tout ça pour vous dire que depuis quelques années, la politique est devenu un domaine crissement platttte pour qui veut s’y impliquer. Avec des leaders aussi drabes, même Jean Chrétien passe pour excitant. Quand Mario Dumont, sensé incarner le renouveau et la jeunesse, semble le plus pépère de la gang ...
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La cause de l’indépendance s’étant effritée dans les discours et la stratégie de l’esquive, ne reste plus aux jeunes désireux de « faire kekchose » que les causes mondialistes et les coups de gueule chez les environnementalistes.
Puisque ces belles pensées n’ont absolument aucune espèce de début d’un espoir d’arriver au pouvoir un de ces quatre, les parades et manifestations n’ont donc pour effet que d’influencer un tant soit peu les preneurs de décisions qui, je vous le rappelle, sont aussi stimulants, entraînants et rassembleurs qu’une journée de pluie.
Triste époque pour les jeunes militants rêveurs.
Puisque ces belles pensées n’ont absolument aucune espèce de début d’un espoir d’arriver au pouvoir un de ces quatre, les parades et manifestations n’ont donc pour effet que d’influencer un tant soit peu les preneurs de décisions qui, je vous le rappelle, sont aussi stimulants, entraînants et rassembleurs qu’une journée de pluie.
Triste époque pour les jeunes militants rêveurs.
mercredi 19 mars 2008
Question du jour
Est-ce que Jeff Fillion vous manque ?
:-)
:-)
:-)
:-) ;-) :-) :-) :-) :-) ;-) :-) :-) :-)
lundi 17 mars 2008
Lucky Lucky
Quand tu montes l'escalier
Mon coeur voudrait exploser
Imagines-toué
Quand tu montes su' moué
(Richard Desjardins)
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Essayez d'imaginer Céline qui chante cette superbe strophe à René ...
Mon coeur voudrait exploser
Imagines-toué
Quand tu montes su' moué
(Richard Desjardins)
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Essayez d'imaginer Céline qui chante cette superbe strophe à René ...
dimanche 16 mars 2008
Le mononk est bien fier
Il vient tout juste de compléter sa troisième saison comme défenseur des BlackBears de l'université du Maine. Repêché au 61e rang par les Blackhawks de Chicago en 2006, le fils de ma soeur Louise et de mon chum Jean faisait l'objet d'un article que je m'empresse de vous refiler. Désolé, vous faudra le lire en anglais, le fier mononk n'étant pas traducteur. Allez ! Allez ! Sortez-moi votre anglais du dimanche ! Ça va comme suit :
Danis-Pepin, future star
As UMaine hockey's youngest player, Simon shines
by Kevin Ryan
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Being 6' 7" has always made it hard for Simon Danis-Pepin to blend in. Combine that with his larger-than-life personality and the University of Maine third-year defenseman will stand out in any situation.
Being 6' 7" has always made it hard for Simon Danis-Pepin to blend in. Combine that with his larger-than-life personality and the University of Maine third-year defenseman will stand out in any situation.
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The biggest place he has stood out this year has been on the ice. Still the youngest player on the men's ice hockey team at 19, Danis-Pepin has already set career highs in goals and points this season, while tying his career high for assists. Each year UMaine has seen drastic improvements for the Vaudreuil-Dorion, Quebec native. As the youngest player in the league his first-year, he skated in 23 games without scoring a goal. Last year, Danis-Pepin made strides as he played in all 40 games, scoring two goals and adding four assists.
The biggest place he has stood out this year has been on the ice. Still the youngest player on the men's ice hockey team at 19, Danis-Pepin has already set career highs in goals and points this season, while tying his career high for assists. Each year UMaine has seen drastic improvements for the Vaudreuil-Dorion, Quebec native. As the youngest player in the league his first-year, he skated in 23 games without scoring a goal. Last year, Danis-Pepin made strides as he played in all 40 games, scoring two goals and adding four assists.
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"I just feel a lot more confident out there. Every year I've just felt more comfortable playing my style of game," Danis-Pepin said.
"I just feel a lot more confident out there. Every year I've just felt more comfortable playing my style of game," Danis-Pepin said.
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While his game on the ice has been exceptional, he's also emerged as a leader in the locker room. There are many among Black Bear Nation that feel he could become the program's youngest captain next season.
While his game on the ice has been exceptional, he's also emerged as a leader in the locker room. There are many among Black Bear Nation that feel he could become the program's youngest captain next season.
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"Peps [Danis-Pepin] is the glue that molds this team together," said sophomore forward David de Kastrozza. "He'd give the shirt of his back to you any day,"
"Peps [Danis-Pepin] is the glue that molds this team together," said sophomore forward David de Kastrozza. "He'd give the shirt of his back to you any day,"
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As if being a leader and premiere player on the Black Bears isn't enough, Danis-Pepin also finds the time to be an excellent student. An advertising major and business minor, Danis-Pepin achieved a 3.33 GPA for 2007. Earlier this semester, he was honored as a UMaine Scholar-Athlete for maintaining a 3.0 or better grade point average for the 2007 year.
As if being a leader and premiere player on the Black Bears isn't enough, Danis-Pepin also finds the time to be an excellent student. An advertising major and business minor, Danis-Pepin achieved a 3.33 GPA for 2007. Earlier this semester, he was honored as a UMaine Scholar-Athlete for maintaining a 3.0 or better grade point average for the 2007 year.
"School has always been really important to me. Hockey is my passion, but I do need to get away from it once in a while, and that's where school comes in and lets me get away for some time," Danis-Pepin said.
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While he brings intensity and passion to hockey and school, Danis-Pepin is known by his teammates as one of the more outgoing characters on the squad. Danis-Pepin drives a 1997 Honda Minivan, which resembles something a soccer mom would drive as opposed to a hockey player. He listens to his iPod in his van, which features artists ranging from Lil' Wayne to Britney Spears. Some people might get embarrassed about driving an old minivan through campus, but not Danis-Pepin.
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Wheeling around campus on a sunny day listening to some sick jams is just something I really enjoy doing," Danis-Pepin said.
While he brings intensity and passion to hockey and school, Danis-Pepin is known by his teammates as one of the more outgoing characters on the squad. Danis-Pepin drives a 1997 Honda Minivan, which resembles something a soccer mom would drive as opposed to a hockey player. He listens to his iPod in his van, which features artists ranging from Lil' Wayne to Britney Spears. Some people might get embarrassed about driving an old minivan through campus, but not Danis-Pepin.
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Wheeling around campus on a sunny day listening to some sick jams is just something I really enjoy doing," Danis-Pepin said.
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His upbeat style provides a big boost for the morale of a struggling squad that is currently in ninth place in Hockey East.
His upbeat style provides a big boost for the morale of a struggling squad that is currently in ninth place in Hockey East.
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"Every day in the locker room, whether we win or lose, he's the first to prance around in his shades singing the song he just heard on the radio," de Kastrozza said. Danis-Pepin hopes this optimism can help propel him to the next level of hockey. Danis-Pepin is the highest drafted member of the Black Bears, as he was selected 61st overall by the Chicago Blackhawks in the 2006 NHL Draft. The last two summers he has traveled to Chicago to participate in their developmental camp, where he skated with the likes of current NHL young stars Patrick Kane and Jonathan Toews. Danis-Pepin hopes that this experience and his time at UMaine can help him accomplish his dream of playing in the NHL.
"Every day in the locker room, whether we win or lose, he's the first to prance around in his shades singing the song he just heard on the radio," de Kastrozza said. Danis-Pepin hopes this optimism can help propel him to the next level of hockey. Danis-Pepin is the highest drafted member of the Black Bears, as he was selected 61st overall by the Chicago Blackhawks in the 2006 NHL Draft. The last two summers he has traveled to Chicago to participate in their developmental camp, where he skated with the likes of current NHL young stars Patrick Kane and Jonathan Toews. Danis-Pepin hopes that this experience and his time at UMaine can help him accomplish his dream of playing in the NHL.
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"That's definitely the ultimate goal and playing at Maine is a huge part of it," Danis-Pepin said. "I'm just going to keep working on all the small things and take advantage of everything Maine has to offer for my development."
"That's definitely the ultimate goal and playing at Maine is a huge part of it," Danis-Pepin said. "I'm just going to keep working on all the small things and take advantage of everything Maine has to offer for my development."
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Wherever Danis-Pepin ends up, you can be sure he'll be singing his favorite jams, brightening up his teammates and making a difference on the ice.
Wherever Danis-Pepin ends up, you can be sure he'll be singing his favorite jams, brightening up his teammates and making a difference on the ice.
mardi 11 mars 2008
Tout sur Moi
Non, non, non ! Je ne me livre pas à une confession majeure ce matin. Les secrets vraiment intimes vont le rester et les fantasmes aussi. Désolé de décevoir les voyeurs et voyeuses d’entre vous qui s’assument, je demeurerai chaste et n’étalerai point mon intimité.
Non. Je profite plutôt de cette bonne nouvelle issue de RadCan à l’effet que la … série Tout sur Moi connaîtra une troisième saison après avoir été flushée la semaine dernière. Masha, Éric et Valérie respirent mieux, leurs fans (dont je suis) aussi.
Tout ça pour vous parler de Valérie Blais qui, dans cette émission, joue le rôle de Valérie Blais. Je déteste tellement Valérie Blais que je lui crie régulièrement des injures en écoutant l’émission.
Elle représente absolument tout ce que je peux détester chez une femme. Chiâleuse perpétuelle, boudeuse permanente, éternelle insatisfaite de son sort et envieuse de celui de ses semblables, pro-gay le matin et anti-gay le soir, toutoune fière de ses rondeurs qui jogge en cachette, possessive avec son mec mais perpétuellement sur la cruise, passant de confiante à découragée en moins d’un quart d’heure, etc, etc : elle me rend dingue !
Vous aurez aussi compris qu’avec cette haine viscérale, je dois admettre ma grande admiration pour la comédienne qui réussit si bien à rendre plausible ce rôle de mégère impossible à côtoyer. Doit quand même y avoir un peu d’elle dans cette composition, non ?
Non. Je profite plutôt de cette bonne nouvelle issue de RadCan à l’effet que la … série Tout sur Moi connaîtra une troisième saison après avoir été flushée la semaine dernière. Masha, Éric et Valérie respirent mieux, leurs fans (dont je suis) aussi.
Tout ça pour vous parler de Valérie Blais qui, dans cette émission, joue le rôle de Valérie Blais. Je déteste tellement Valérie Blais que je lui crie régulièrement des injures en écoutant l’émission.
Elle représente absolument tout ce que je peux détester chez une femme. Chiâleuse perpétuelle, boudeuse permanente, éternelle insatisfaite de son sort et envieuse de celui de ses semblables, pro-gay le matin et anti-gay le soir, toutoune fière de ses rondeurs qui jogge en cachette, possessive avec son mec mais perpétuellement sur la cruise, passant de confiante à découragée en moins d’un quart d’heure, etc, etc : elle me rend dingue !
Vous aurez aussi compris qu’avec cette haine viscérale, je dois admettre ma grande admiration pour la comédienne qui réussit si bien à rendre plausible ce rôle de mégère impossible à côtoyer. Doit quand même y avoir un peu d’elle dans cette composition, non ?
lundi 10 mars 2008
BACCHANALE
Ouf ! Mercredi dernier, avec la grise-blonde qui en connaît pas mal sur l'art de servir, nous sommes allés voir cette BACCHANALE d'Olivier Kermeid, mise en scène par Frédéric Dubois.
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C'est la présence de Michelle Rossignol (la - toujours - rousse au centre) qui m'a attiré vers ce spectacle. Me semblait-il qu'elle n'avait pas monté sur les planches montréalaises depuis mon adolescence, bien installée dans sa chaire de fonctionnaire fédérale du théâtre à Ottawa. Je vous rassure : la dame n'a rien perdu de son chien et de son mordant.
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Au Théâtre d'Aujourd'hui, en plein Plateau. Faune relativement jeune en cette soirée floconneuse. C'était ma pemière visite dans cette salle et ma première surprise de la soirée: une salle moderne, favorisant le rapprochement avec 200 spectateurs maximum. Le bar au mileu et nous tous autour. Une vraie arène quoi !
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BACCHANALE, ce sont six serveuses qui se préparent pour l'ouverture de cette soirée spéciale dans leur bar : la soirée d'initiation des étudiants en Génie. J'aurais dû écrire 5 serveuses et la propriétaire, mais en analysant leur niveau du langage, elles se ressemblent toutes et vivotent dans l'est de Montréal. De là à établir un parallèle avec l'univers de Tremblay, il n'y a qu'un pas et ... je le franchis allégrement.
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Une heure quinze minutes sans interruption. C'est court, me diriez-vous. Mais il ne fallait pas en ajouter pour éviter la redondance. Dans cette chapelle de la barmaid, les couteaux volent bas. Et le langage aussi. Les filles se surveillent, se critiquent, se détestent, se jalousent et en veux-tu en v'là ! Mais aussi, à l'occasion, une fois isolée par la lumière d'un spot du plafond, elles expriment, chacune à leur tour, dans une langue plus poétique, leur origine, leur mal de vivre et le paradis où elles espèrent arriver ... peut-être ... un jour.
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Des trouvailles techniques avec les décors comme ces grands rideaux diaphanes qui tombent du plafond pour isoler le bar et le placer dans les nuages. Ou ces trombes d'eau (pour vrai) qui viennent arroser les girls sur les quatre coins du bar avec quelques éclaboussures chez les spectateurs ...
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La finale n'est pas triste. Pas joyeuse non plus. Après avoir éjecté le dernier client-mâle-saoul de la place, les filles, brûlées, n'aperçoivent point le nirvana. Mais elles sont criantes de la réalité des années qui viennent avec les roulettes du hasard, les boucanes évacuées et l'aseptisation de l'amour.
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En marchant vers la sortie, j'ai entendu un père répondre à sa fille : "C'était, euh ... délirant ?". Me suis retourné pour rétorquer : "C'est le moins qu'on puisse dire !".
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Parlant de délire, que serait une pièce de théâtre sans délire ? Tout simplement une platitude !
dimanche 9 mars 2008
vendredi 7 mars 2008
C'est ben pour dire ...
Ce matin, bien assis devant mon clavier, les nouvelles en sourdine sur RDI, j’entends l’expression « Iles-de-la-Madeleine ». STOP ! On arrête tout !
La speakerine annonce un incendie dans une usine à pêche des Iles et va entrer en contact avec quelqu’un là-bas.
Bon, me dis-je, ma sœur Line va entrer en ondes.
Problèmes techniques, c’est reporté. Dix minutes plus tard, nouvel essai et … mais ce n’est pas ma sœur. Celle-là se nomme Hélène Fauteux. J’en suis fort étonné … et décu. Mais bon. Je vais appeler soeurette pour la taquiner un brin.
C’est Martin qui répond. Martin travaille occasionnellement pour Line, notamment lorsqu’elle part en vacances avec son Lester de mari pour une convention de médecine à San Diego …
Placoter un peu avec Martin qui me demande soudainement :
- Mais pourquoi t’appelais ta sœur au juste ?
La speakerine annonce un incendie dans une usine à pêche des Iles et va entrer en contact avec quelqu’un là-bas.
Bon, me dis-je, ma sœur Line va entrer en ondes.
Problèmes techniques, c’est reporté. Dix minutes plus tard, nouvel essai et … mais ce n’est pas ma sœur. Celle-là se nomme Hélène Fauteux. J’en suis fort étonné … et décu. Mais bon. Je vais appeler soeurette pour la taquiner un brin.
C’est Martin qui répond. Martin travaille occasionnellement pour Line, notamment lorsqu’elle part en vacances avec son Lester de mari pour une convention de médecine à San Diego …
Placoter un peu avec Martin qui me demande soudainement :
- Mais pourquoi t’appelais ta sœur au juste ?
- Je trouvais ça bizarre que ça ne soit pas elle qui parle du feu dans les Iles à Radio-Canada.
- Quoi ? Ya un feu dans les Iles ? Où ca ?
- À la nouvelle usine de tannage des peaux de phoques, pas loin du pont …
- Viaaaarge ! C’est pas loin de chez nous !
- Ben …ouvre la radio mon Martin !
- C’est en plein c’que j’vas faire. Merci bien.
Si près et si loin … ou le contraire !
jeudi 6 mars 2008
Braver la tempête
Je vous parle d’un temps
Que les moins de 20 ans
Ne peuvent pas connaître
(Charles Aznavour)
En intro pour ma bloguerie d’aujourd’hui, je reprendrais les paroles du grand Charles mais en changeant le chiffre 20 par le chiffre 40, ce qui pourrait intriguer quelques lecteurs ou lectrices de ce blogue. Il faut donc avoir clanché la quarantaine depuis quelques années pour avoir dans la mémoire vive des traces de cette fameuse tempête du siècle qui avait couvert le Québec de quelques pieds de neige au début du mois de mars 1971.
J’étais arrivé à Montréal depuis à peine six mois pour mes études collégiales. Chambreur chez tante Jacqueline, oncle John et mes deux jeunes cousins Phil et Patrick. J’aimais bien la ville (je l’adorais même) mais à toutes les deux semaines, je retournais voir mes parents et mes soeurs à Labelle dans les Laurentides. Trois grosses heures d’autobus Voyageur le vendredi soir et trois autres le dimanche soir pour revenir à MON tréal.
Étrangement, mes souvenirs de cette fameuse tempête sont plutôt flous en ce qui concerne la grande ville. Du blanc de blanc, bien sûr. Le collège fermé. La circulation minimale dans les rues. Non je n’ai pas vu les motoneiges. Mais … me croirez-vous, malgré ce chiard incroyable, je suis bravement retourné à Labelle pour carrément épater les miens, au grand dam de ma tante montréalaise.
Oubliez Voyageur et ses autobus totalement inutiles. En fin d’avant-midi, pack sac sur le dos et guitare dans l’étui, j’ai pris le métro pour débarquer à la gare Windsor dans l’ouest, acheté un billet pour le Petit Train du Nord qui terminait son périple à … Labelle. Délais et attentes, assis par terre dans un racoin de la grande salle à gratter les mêmes accords des deux mêmes tounes des Beatles que je connaissais.
Début de soirée, je peux enfin embarquer dans le kriss de train, juste avant que ma patience proverbiale me fasse perdre tous mes moyens. C’est le bordel total dans le wagon où j’aboutis. Plein d’étudiants euphoriques, plusieurs ivres et la totalité enclins à fêter le départ inespéré de la locomotive.
Une chorale incroyable. La musique en gros jam majuscule. Bien sûr que j’ai sorti ma Norman B30 et bien sûr que je n’ai PAS joué, préférant la laisser à quelqu’un qui savait en tirer quelque chose de potable. Mais j’ai chanté-hurlé en … tabouaire pour être poli avec vous.
On a perdu des joueurs à Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme, Sainte-Adèle et Sainte-Agathe. J’avais presque perdu la voix quand le train s’est arrêté à Labelle peu avant minuit. Je me souviens très bien que j’étais l’unique et dernier passager dans mon wagon.
Accueilli comme un véritable héros par les miens, je suis revenu trois jours plus tard à Montréal en autobus pour reprendre ce beat urbain que j’affectionne toujours trente-huit années plus tard. Pour un ti-cul de 18 ans avec six petits mois d'expérience urbaine, ce fut une authentique ... épopée.
Que les moins de 20 ans
Ne peuvent pas connaître
(Charles Aznavour)
En intro pour ma bloguerie d’aujourd’hui, je reprendrais les paroles du grand Charles mais en changeant le chiffre 20 par le chiffre 40, ce qui pourrait intriguer quelques lecteurs ou lectrices de ce blogue. Il faut donc avoir clanché la quarantaine depuis quelques années pour avoir dans la mémoire vive des traces de cette fameuse tempête du siècle qui avait couvert le Québec de quelques pieds de neige au début du mois de mars 1971.
J’étais arrivé à Montréal depuis à peine six mois pour mes études collégiales. Chambreur chez tante Jacqueline, oncle John et mes deux jeunes cousins Phil et Patrick. J’aimais bien la ville (je l’adorais même) mais à toutes les deux semaines, je retournais voir mes parents et mes soeurs à Labelle dans les Laurentides. Trois grosses heures d’autobus Voyageur le vendredi soir et trois autres le dimanche soir pour revenir à MON tréal.
Étrangement, mes souvenirs de cette fameuse tempête sont plutôt flous en ce qui concerne la grande ville. Du blanc de blanc, bien sûr. Le collège fermé. La circulation minimale dans les rues. Non je n’ai pas vu les motoneiges. Mais … me croirez-vous, malgré ce chiard incroyable, je suis bravement retourné à Labelle pour carrément épater les miens, au grand dam de ma tante montréalaise.
Oubliez Voyageur et ses autobus totalement inutiles. En fin d’avant-midi, pack sac sur le dos et guitare dans l’étui, j’ai pris le métro pour débarquer à la gare Windsor dans l’ouest, acheté un billet pour le Petit Train du Nord qui terminait son périple à … Labelle. Délais et attentes, assis par terre dans un racoin de la grande salle à gratter les mêmes accords des deux mêmes tounes des Beatles que je connaissais.
Début de soirée, je peux enfin embarquer dans le kriss de train, juste avant que ma patience proverbiale me fasse perdre tous mes moyens. C’est le bordel total dans le wagon où j’aboutis. Plein d’étudiants euphoriques, plusieurs ivres et la totalité enclins à fêter le départ inespéré de la locomotive.
Une chorale incroyable. La musique en gros jam majuscule. Bien sûr que j’ai sorti ma Norman B30 et bien sûr que je n’ai PAS joué, préférant la laisser à quelqu’un qui savait en tirer quelque chose de potable. Mais j’ai chanté-hurlé en … tabouaire pour être poli avec vous.
On a perdu des joueurs à Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme, Sainte-Adèle et Sainte-Agathe. J’avais presque perdu la voix quand le train s’est arrêté à Labelle peu avant minuit. Je me souviens très bien que j’étais l’unique et dernier passager dans mon wagon.
Accueilli comme un véritable héros par les miens, je suis revenu trois jours plus tard à Montréal en autobus pour reprendre ce beat urbain que j’affectionne toujours trente-huit années plus tard. Pour un ti-cul de 18 ans avec six petits mois d'expérience urbaine, ce fut une authentique ... épopée.
mercredi 5 mars 2008
En travaillant ...
Photo Québécor
Tôt hier matin en écoutant les nouvelles du jour, j’apprends qu’on vient de découvrir un sapeur-pompier de Varennes sous les décombres d’une maison incendiée. Il est mort alors que deux de ses confrères avaient réussi à s’extirper du sous-sol lorsque l’ordre d’évacuation avait été lancé quelques heures plus tôt.
Les nouvelles touchant l’univers des pompiers me touchent davantage depuis quelques années puisque mon fils JF a officiellement été engagé par la ville de Montréal. Lorsqu’il me parle de ce monde dont on ne connaît finalement que l’écorce, je vois nettement ses yeux briller et son enthousiasme n’a rien de juvénile : il ADORE sa gang et son métier. Je l’ai même vu rager quand sa caserne a été confrontée à une conflagration majeure durant un week-end où il était … en congé.
Alors hier matin, je l’appelle pour l’informer de cette nouvelle encore … fumante, si vous me permettez cette courte pointe d’humour au milieu d‘un texte qui me saisit sincèrement. Il ne connaissait pas la nouvelle. J’ai cru calmer son inquiétude en lui disant que la tragédie ne s’était pas déroulée en ville mais en banlieue, à Varennes pour être plus précis.
« S’cuse moi, P’pa. Faut que j’raccroche. J’ai des chums qui travaillent là-bas ».
Clic …
Bon ! Ça n’était pas l’un d’eux qui y a laissé sa vie, m’a laissé savoir JF en soirée.
Oui, le métier de pompier est le préféré de tous les enfants du monde. Le costume, le clinquant, pin-pon-pin-pon, etc. Mais quand arrive le moment de choisir sa voie dans la vie, bien peu s’y engagent. De preux chevaliers aurait-on dit jadis. Des cracks du sauvetage pourrait-on dire de façon plus moderne.
Quand JF m’a dévoilé les tests physiques à passer pour être admissible (et le taux d’échec …), je sais que je n’aurais pas réussi l’examen à mon époque, même si j’avais la carrure requise et même si j’étais parmi les meilleurs dans les compétitions sportives.
Ce matin, j’ai lu ces mots laissés par Sarah Larochelle, la jeune veuve de Mathieu Émond (26 ans) : « Hier, c’était un gros feu et Mathieu était excité. Il sautait quand sa pagette a sonné. C’est extrêmement triste, mais il est mort en faisant ce qu’il aimait ».
Et je me suis dit que je préférerais mourir en mettant le point final à cette chronique plutôt qu’apprendre le décès de JF … en faisant ce qu’il aime …
Les nouvelles touchant l’univers des pompiers me touchent davantage depuis quelques années puisque mon fils JF a officiellement été engagé par la ville de Montréal. Lorsqu’il me parle de ce monde dont on ne connaît finalement que l’écorce, je vois nettement ses yeux briller et son enthousiasme n’a rien de juvénile : il ADORE sa gang et son métier. Je l’ai même vu rager quand sa caserne a été confrontée à une conflagration majeure durant un week-end où il était … en congé.
Alors hier matin, je l’appelle pour l’informer de cette nouvelle encore … fumante, si vous me permettez cette courte pointe d’humour au milieu d‘un texte qui me saisit sincèrement. Il ne connaissait pas la nouvelle. J’ai cru calmer son inquiétude en lui disant que la tragédie ne s’était pas déroulée en ville mais en banlieue, à Varennes pour être plus précis.
« S’cuse moi, P’pa. Faut que j’raccroche. J’ai des chums qui travaillent là-bas ».
Clic …
Bon ! Ça n’était pas l’un d’eux qui y a laissé sa vie, m’a laissé savoir JF en soirée.
Oui, le métier de pompier est le préféré de tous les enfants du monde. Le costume, le clinquant, pin-pon-pin-pon, etc. Mais quand arrive le moment de choisir sa voie dans la vie, bien peu s’y engagent. De preux chevaliers aurait-on dit jadis. Des cracks du sauvetage pourrait-on dire de façon plus moderne.
Quand JF m’a dévoilé les tests physiques à passer pour être admissible (et le taux d’échec …), je sais que je n’aurais pas réussi l’examen à mon époque, même si j’avais la carrure requise et même si j’étais parmi les meilleurs dans les compétitions sportives.
Ce matin, j’ai lu ces mots laissés par Sarah Larochelle, la jeune veuve de Mathieu Émond (26 ans) : « Hier, c’était un gros feu et Mathieu était excité. Il sautait quand sa pagette a sonné. C’est extrêmement triste, mais il est mort en faisant ce qu’il aimait ».
Et je me suis dit que je préférerais mourir en mettant le point final à cette chronique plutôt qu’apprendre le décès de JF … en faisant ce qu’il aime …
mardi 4 mars 2008
L'insouciance
L'écoeurant
parti en Floride pour un mois
pendant que ses semblables
s'éreintent sur leurs pelles
avec des records de chute de neige.
m'expédier par courriel
l'image qu'il a dans la face
avant d'aller se coucher...
dimanche 2 mars 2008
L'homme de ménage
Le blogueur est fourbu, presque brûlé. Il vient de terminer son tour «complet» de la maisonnée à faire son monsieur Net et le voilà sur le cul, exténué et nécessitant une longue période de convalescence pour s’en remettre.
Non ! Non ! Je vous entends réfléchir : tant pis pour lui le macho !
Vous n’y êtes pas du tout. Le blogueur vit à son époque et partage ces maudites tâches plattttes avec sa complice. La balayeuse n’a plus de secret pour moi et je suis devenu un grand expert dans l’art de vider le comptoir et emplir « intelligemment » la laveuse de vaisselle, ce qui n’est pas une sinécure et requiert une vaste expérience…
Mais aujourd’hui, le blogueur voulait faire un petit extra. La blonde-grise ayant repris son travail ce weekend (24 heures à bosser en deux journées), j’ai donc décidé de lui faire une belle surprise (et l’immense plaisir) de … laver les planchers.
Tab … je n’aurais pas dû !
Je pense que c’est un tour de rein.
Le blogueur ayant travaillé la majeure partie de sa vie en utilisant ses neurones et l’extrémité de ses doigts pour frapper le clavier, il n’a pas tellement la forme, si vous me permettez l’expression. En particulier depuis qu’il a franchi le demi-siècle. Alors cette « job de bras » avec la carcasse pliée en deux, ça n’était pas ma tasse de thé depuis belle lurette.
Vais-je bénéficier de la grâce d’une massage réparateur au retour de madame ce soir ?
C’est la grâce que je me souhaite …
Non ! Non ! Je vous entends réfléchir : tant pis pour lui le macho !
Vous n’y êtes pas du tout. Le blogueur vit à son époque et partage ces maudites tâches plattttes avec sa complice. La balayeuse n’a plus de secret pour moi et je suis devenu un grand expert dans l’art de vider le comptoir et emplir « intelligemment » la laveuse de vaisselle, ce qui n’est pas une sinécure et requiert une vaste expérience…
Mais aujourd’hui, le blogueur voulait faire un petit extra. La blonde-grise ayant repris son travail ce weekend (24 heures à bosser en deux journées), j’ai donc décidé de lui faire une belle surprise (et l’immense plaisir) de … laver les planchers.
Tab … je n’aurais pas dû !
Je pense que c’est un tour de rein.
Le blogueur ayant travaillé la majeure partie de sa vie en utilisant ses neurones et l’extrémité de ses doigts pour frapper le clavier, il n’a pas tellement la forme, si vous me permettez l’expression. En particulier depuis qu’il a franchi le demi-siècle. Alors cette « job de bras » avec la carcasse pliée en deux, ça n’était pas ma tasse de thé depuis belle lurette.
Vais-je bénéficier de la grâce d’une massage réparateur au retour de madame ce soir ?
C’est la grâce que je me souhaite …
samedi 1 mars 2008
Viva Lucian
Ce grand tab... de sympatique bonhomme m'a fait vibrer au max hier soir quand il a gelé debout le petit aboyeur venu des USA. Jamais inquiété, NOTRE grand slack de Roumanie lui a fermé le clapet au dixième round.
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Je suis également assommé par le réseau TVA qui récidive en réservant les tables bordant le ring pour ses petites vedettes-télé locales afin de bien nous les montrer dans route leur excitation juvénile. Charles Lafortune (qui fait aussi la Une cette semaine avec son amour indéfectible pour son enfant autiste), Guy (l'oeuf ! l'oeuf !) Mongrain, la sémillante poupoune Néron et même la navrante Jacynthe René. Ça faisait full cucul-la-praline. Ne manquait que la pitoune de PKP pour réchauffer la foule.
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L'américain Joppy qui avait préalablement nargué Lucian Bute en prétendant qu'il devrait plutôt se concentrer sur un vrai sport canadien comme le patin, retournera donc dans son bled avec la gueule enflée et l'égo tuméfié. Et Lucian poursuivra sa marche vers le sommet.
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J'aime la boxe.
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