lundi 13 octobre 2008

De la GROSSE nouvelle ...

Lundi matin, à la UNE de Cyberpresse, le journaliste Marc Croteau nous apprenait que l'avion devant transporter Gilles Duceppe de Québec au Lac-Saint-Jean avait décollé avec une heure de retard, en raison d'un épais brouillard.
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Hey ! Ça c'est de la nouvelle mes amis ! Comment pourrions-nous vivre sans internet. UNE heure de retard, c'est capoté ben raide. Quel scoop ! Ça sent le prix Pullitzer !

Plus que 24 heures ...

... avant de retrouver le droit de commenter ici
la parade des ti-coqs qu'on va élire cette semaine.
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Un promesse, c'est une promesse !

dimanche 12 octobre 2008

Le défricheur

C’est en 1981 que mon pote Hubert achetait ce lopin de terre dans la montagne bordant le lac Labelle, à 15 km de son village du même nom dans les Hautes Laurentides. Un morceau de forêt mesurant approximativement 1200 mètres par 300 mètres.

Tranquillement, pas vite, de weekend en weekend, il a commencé à défricher la place, enlevant quelques arbres encombrants ici, ouvrant un petit sentier par là. Mais pas trop ! Question de conserver la splendeur de l’ensemble. Me souviens avoir très modestement contribué il y a sept ou huit ans en charroyant une trentaine de grosses kriss de bûches du bois vers la benne pour le transport vers la fendeuse. Brûlé j’étais après ma journée de travail.

Puis, une idée géniale ! Hubert s’est procuré une rétrocaveuse de seconde main et a commencé a creuser SON propre lac, lequel s’est alimenté (et s’alimente toujours !) à partir de la demi-douzaine de sources présentes dans la montagne.

Il y a pas la suite installé une roulotte qui attend d’être remplacée par le chalet qu’il projette ériger au cours des prochaines années. Ya aussi un petit gazebo (clic !) sur l’autre côté de la rive pour les soupers à l’abri des mouches noires du printemps …

L’an dernier, des américains fortunés lui ont offert un montant équivalant à 10 fois le prix d’achat initial. Vous imaginez sa réponse ? Mais non, il ne les a pas envoyés chier. Il est poli mon pote Hubert. Il leur a dit … non, tout simplement.
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P.S. Je n'ai pas le sens olfactif aussi développé mais je vous le dis comme ça en passant. Samedi midi, Ginette nous a fait remarquer que ça sentait ... la coccinelle (!!!) aux abords de la roulotte. Rien de moins ...

Le chemin d'accès

Le spot où sera bâti le chalet

samedi 11 octobre 2008

Cheval d'automne ...

Couleurs promises, couleurs dûes ...
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Et voilà !

vendredi 10 octobre 2008

ôôôôôô couleurs, j'arrive !

Le blogueur quitte son béton adoré pour vingt-quatre belles heures.

Quelques images à capter en pensant à vous autres ...

jeudi 9 octobre 2008

Petites Créances

Me revoilà en Cour. 1974 (à une année près). Mon premier char, une superbe Volvo 67 (la dernière année des modèles « ronds ») payée $700 et re-peinturée vert sapin, a de sérieux problèmes de freins. Laissé le char chez un concessionnaire Volvo pour estimation.

J’y retourne deux jours plus tard pour apprendre que ça coûterait presque $1000 pour la job et patati et patata. Je regimbe et refuse. On me présente une facture de $150 pour l’estimé. Je ne veux rien savoir mais on refuse de me remettre mes clés. Qu’à cela ne tienne, je suis un jeune kriss, je sors du garage en furie, je me dirige dans la cour, je repère ma Volvo, j’embarque et avec mon double de clé, je mets le contact et m’en retourne chez nous.

Quelques semaines plus tard, lettre officielle : on me poursuit officiellement et bla bla bla. Je me rends au Palais de Justice et fais transférer la cause aux Petites Créances qui en étaient à leurs premiers balbutiements.

Plusieurs mois plus tard, c’est LE jour du procès. Je passe le dernier en matinée : presque plus de monde dans la salle. Le gérant du concessionnaire est présent avec un mécanicien. Ils expliquent leur position mais le juge les interrompt en demandant : « Comment ça $150 ? Un estimé, c’est pas gratis ? ».

Doléances du gérant qui explique tout le travail du mécanicien, qu’il a fallu chauffer les pièces au gaz pour les démonter, etc, etc. Et que tout ça représente un coût qui ne m’aurait pas été facturé … si j’avais fait effectuer la réparation et patati et patata.

Je n’ai pas dit un seul mot en Cour ce matin-là. Je vous le jure (mes Honneurs…). Aussi vrai que je puisse vous l’affirmer, le juge a pris toute la paperasse que le gérant avait déposée sur son bureau, l’a garrochée par terre devant lui et s’est exclamé d’une voix rageuse : « Cause rejetée ! Les frais sont à votre charge ! ».

Sortir de l’enceinte le cœur joyeux. Me souviens qu’une fois dans le corridor, des étudiants en Droit m’ont fait passer un court questionnaire sur ma satisfaction ( !) du système Petites Créances. Quelques mètres plus loin, le gérant Volvo et son mécano devant les mêmes questions : réponses tonitruantes et, forcément, différentes.

Avec Jean, le pote qui m’accompagnait, nous sommes allés au Gobelet dans ma Volks Rabbit flambant neuve, pour célébrer cette belle victoire … sur le bras du concessionnaire Volvo.

mercredi 8 octobre 2008

Une sentence effrayante !

Celle-là est absolument authentique, je vous l’assure. Bon, j’aurais pu vous la raconter en faisant jouer le rôle principal à une de mes connaissances. Mais, j’assume : c’était bel et bien moi …

Début des années 80. Je comparais à la Cour Municipale Montréal pour une accusation vraiment mineure mais néanmoins sérieuse : on m’a surpris dans un de ces petits cafés « after hours » qui vendait de l’alcool sans permis aux petites heures du matin. Descente de police, etc.

La Cour ! Ça m’énerve évidemment, c’est une première et je n’ai pas du tout envie de contester : j’étais là, ils m’ont « pogné » et je vais plaider coupable. Pas d’avocat à payer : je vais plaider coupable.

J’attends dans l’enceinte que mon nom soit appelé. On m’appelle et je m’approche du petit quadrilatère où on me fait jurer de dire « toute la vérité, rien que … etc » avec la main sur la bible.

Le juge me demande si je veux un avocat que la Cour me fournirait d’office. Je refuse et le procureur fait donc la lecture de l’acte d’accusation.

Le juge me demande alors : « Monsieur, que plaidez-vous ? ».

« Je plaide coupable, votre Honneur », que je réponds.

Ai-je vraiment besoin de vous dire que je suis sur le gros nerf et que je ressens vivement tout l’aspect solennel de cet instant ?

Après avoir conversé à voix basse avec le procureur, le juge me dit :

« Monsieur, pour votre sentence, je vous condamne à cent-cinquante dollars et un mois … ».

Je pense que je vais perdre connaissance : je suis sûr que j’ai pâli énormément. Hey, je vais aller passer un mois en prison, viaaarge !

Voyant mon état, le juge renchérit : « Vous voulez deux mois, monsieur ? ».

Je capote.

Un avocat dans la salle s’est approché de moi pour me demander si ça allait. Je lui ai dit à voix basse que deux mois de prison, ça n’a pas d’allure …

Il me dit alors dans le creux de l’oreille : « Non, non ! Les deux mois, c’est le délai pour payer l’amende de $150 … ».

J’ai vivement remercié « Votre Honneur » et je suis sorti de la salle avec un grand soupir de soulagement, fort heureux dans les jours qui ont suivi, de raconter mon étourderie à qui voulait bien l’entendre.

Et je termine l’anecdote en vous le répétant : rigoureusement authentique !

mardi 7 octobre 2008

Bye Bye Formula One

C’est la (mauvaise) nouvelle du jour : Montréal a perdu son Grand Prix de Formule 1 pour l’année 2009 et les suivantes. Des entrées de dollars « touristiques » de l’ordre de plus de $75 millions chaque année durant cette semaine folle en juin, etc.

Mais nos politiciens et commentateurs nous avisent que tout ça n’est pas définitif et qu’à dire vrai, les négociations commencent …

Désolé, mais cette fois-ci, c’est pour de bon. Quand on pense que le promoteur (ou proprio) du Grand Prix de Montréal, Normand Legault, a appris la nouvelle par les médias, ça démontre tout. Ce monsieur plein de classe qui se débat comme un malade depuis plus de 15 ans pour offrir cette manne économique à Montréal s’est tout simplement fait fourrer, malgré l’entente signée qu’il avait jusqu’en 2011.

Fourré par un trou-du-cul milliardaire qui a pour nom Bernie Ecclestone et qui vibre uniquement au son de la grosse piastre que lui assurent les nouvelles villes intéressées à son produit hyper-médiatisé.

La reconnaissance du passé, des services rendus et les amitiés, Bernie Ecclestone s’en contresaintciboirise et ne bande désormais que sur les dollars arabes et asiatiques.

Même si vous n’aimez pas la F1, l’apport économique était quand même fort intéressant. Alors commençons immédiatement le deuil de cet événement et envoyons paître l’infâme Ecclestone et ses yes-men sans parole !

lundi 6 octobre 2008

En reste-t-il ?

Pour vendredi prochain, je planifie une courte virée dans les Hautes-Laurentides (Labelle et Tremblant pour être précis) et je me demande s'il restera des couleurs dans les arbres. Si vous êtes de la région avoisinante, vous pourriez m'éclairer là-dessus ? Messi bokou ...
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Ajouté à 10 hrs : Paraît-il qu'il en reste ... mais qu'il y en a beaucoup sur le sol ... selon Ginette...

vendredi 3 octobre 2008

Par anticipation, vous dites ?

Je viens tout juste d’aller voter par anticipation. Comté Rosemont-Petite-Patrie, bureau dans une école rue des Écores.

Infernal ! J’étais le septième dans la lignée quand je suis arrivé. Ça a pris un bon gros trente minutes pour que je puisse voter. Tab !

Le problème, c’est que ça prenait un gros 5 minutes aux trois filles du bureau de vote pour trouver le nom du voteur sur la liste. Sans blague = 5 minutes pour chaque voteur !

Je vous explique : pour le vote par anticipation, dans l’école, il n’y a que DEUX bureaux de votations regroupant chacun environ 15 poll. Le jour de la vrai élection, chaque poll aura son propre bureau dans l’école .

On revient à nos trois scrutatrices de la votation anticipée qui prennent un temps fou à trouver le nom de l’électeur parmi les 15 listes de polls.

Arrive mon tour. Je donne mon carton d’électeur plus ma carte ass-maladie pour identification. Et là, deux des filles se mettent à éplucher les listes électorales à la recherche de mon nom.

Là, je leur demande ce qu’elles font à fouiller TOUTES les listes.

« Z’avez juste à regarder sur la liste du poll 137 » que je leur dis.

« Comment ça ? » qu’elles me disent, l’air béat.

« Ben, c’est mon poll. C’est inscrit à côté de mon adresse sur le carton que je viens de vous remettre ! »

C’est à ce moment précis qu’elles ont réalisé leur étourderie, se sont confondues en excuses et m’ont vivement remercié pour le temps que j’allais leur sauver pour le reste de la journée.

Rendu à la maison, j’ai appelé au secrétariat du Bloc Québécois pour leur suggérer de donner un petit complément de formation à leurs scrutateurs et scrutatrices.

Hé que chui un bon citoyen !!!

Non mais quand même. Faut le faire …

jeudi 2 octobre 2008

Économie !

Mine de rien, juste comme ça, ya quelqu'un
qui a gagné $ 35, 363, 719 hier à la 6/49.
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C'est presque autant que les coupures
de Harper dans la culture !!!
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Pour ma part, j'ai sauvé ... $2 en n'achetant pas de billet ...

Le déclin de ...

Pas le droit de vous parler élections ... OK ! Je me défoule ailleurs.

Denys Arcand en avait même fait le titre de son film-culte il y a une bonne vingtaine d’années. Les intellectuels personnifiés dans le film péroraient sur cette thématique sans vraiment nous effrayer, tellement cette éventualité nous semblait relever de la science-fiction.

Fiction ? Bon, le rappel s’avère facile avec les récents déboires financiers de ces voisins d’en bas qui nous font … suer depuis tellement longtemps avec leur superbe et leur certitude. Et un empire, dans l’Histoire de l’humanité, ça ne se décompose pas comme ça, durant un mauvais weekend à la Bourse.

Et je ne suis surtout pas équipé intellectuellement pour vous entretenir de façon détaillée sur le sujet, avec un argumentaire solide et difficilement contestable. Autrement dit, mon propos ressemblera à … une prédiction sur le prochain gagnant de la coupe Stanley.

Ça sera une question de consommation mes amis. De consommation. Population des USA = un peu moins de 300 millions. Population de la Chine, du Pakistan et des Indes : presque 3 milliards (quasiment 10 fois plus). Et dans ce coin du monde qui commence à peine à sortir de sa torpeur, ya bokou de chars, de frigidaires, de poêles, de meubles et de tout le reste à vendre (donc à fournir…). Tellement de gens qui vont arriver prochainement à pouvoir se payer (à des prix tellement plus bas qu’ici) ces choses que nous trouvons indispensables.

Mais toutes ces belles choses à vendre ne seront pas « made in USA ». Même dans les domaines si modernes du genre informatique … Ils sont devenus compétitifs pas à peu près en créant des millions d’emplois qui génèrent autant de nouveaux consommateurs désormais solvables et friands de ces objets qu’ils imaginaient à peine il y a 30 ans

Ne voyons pas si noirs. Ne nous imaginons pas faisant la queue pour entrer au marché Métro et acheter les rares victuailles disponibles comme c’était le cas à Moscou il n’y a pas si longtemps.

Juste espérer que les dirigeants chinois et leurs voisins si populeux, dans deux décades, ne seront pas aussi salauds et sauvages économiquement et surtout « militairement » parlant, que l’ont été (et le sont toujours) les cowboys capitalistes qui nous voisinent et qui se contresaintciboirisent de nous autres, les colonisés qui vivent juste un peu au nord de leur paradis terrestre.

Le déclin de l’empire américain, c’est pas pour demain. Il est déjà bien amorcé. Faut juste se demander dans combien d’années le successeur commencera vraiment à dicter et imposer ses priorités à l’ensemble de la planète.

Les amerloques sont tellement ancrés collectivement dans leurs dettes, dans leurs « assurances » (à quand les faillites collectives) pour la santé (réservées aux salariés confortables) et dans leurs dépenses militaires pour protéger le kliss de pétrole.

Le système craque. On éternue partout sur la planète. Mais les gros débiteurs, ceux qui doivent du gros fric, ils vont élire un Obama cool dans un mois. Ce jeune chanteur va faire de belles vocalises dans les années qui viennent, mais le cancer est incurable. Les patrons de l’argent vont finir par se désister et voguer sur leurs parachutes dorés, bien à l’abri des intempéries.

Je pense à la pub de Loto-Québec : faut toujours être gentil avec un joueur de 6/49. À la blague, je vous dirais : soyez toujours gentil avec votre dépanneur chinois …

mercredi 1 octobre 2008

La pression ...

Comme vous tous (ou presque), je n'ai pas été serveur (waiter) dans une brasserie. Probablement pas dans une vie antérieure non plus. Alors servir une bière pression qui a un peu d'allure, j'y arriverais peut-être mais après en avoir scrappé plusieurs verres avec des surplus de broue.

Gilles a passé une grande partie de sa vie sur le plancher d'une brasserie. Il m'expédiait récemment un courriel avec un lien pour exercer mes capacités à remplir correctement un verre de bière-pression. Avec, en prime, un jugement sur la qualité de ma prestation.

Je l'avoue = je suis un waiter RATÉ. J'ai eu beau essayer une dizaine de fois, les cyber-juges m'ont renvoyé à mes devoirs : trop de broue, pas assez, manque de bière, etc. Je fais pic-pic !

Question de me remonter le moral un peu, j'ai mis la BGR désormais rousse au défi. D'autant plus que, dans la vraie vie, Christiane a servi des milliers de vrais verres de bière. Mais je n'étais pas inquiet parce que, côté manipulation de "souris", elle est encore à l'âge de pierre.

Premier essai : débordement total. Les cyber-juges sont impitoyables : trop de bière. Faut arrêter l'écoulement un moment donné ! Le blogueur rit dans sa barbe ...

Deuxième essai : la perfection et les félicitations des cyber-juges. Le large sourire et le triomphe de Christiane avec la mine déconfite du blogueur comme cerise sur son gâteau.

Allez y tester vos talents. C'est ICI

Consolation ...

Après le démarrage de la journée sur les ondes de TQS (ouf !)
et la bruine de la matinée,
une belle visite sur la fin de l'avant-midi ...
Sir James l'intello
avec les vieilles lunettes de pépé ...

2 laits + 1 sucre = 3 tatas

Je suis matinal. Très. On dirait qu’à compter de 5h le matin, mes yeux décollent et s’ouvrent automatiquement. Bien sûr, il n’y a aucune sonnerie de réveil dans la maison, même pour les sacro-saintes journées de golf aux aurores. Mon système-réveil naturel fonctionne très bien.

Tout ça pour vous parler de cette nouvelle émission « matinale » que la très sélective station TQS vient de mettre en ondes pour accompagner les débuts de journée des matinaux du Québec francophone. Un désastre !

Tout d’abord le titre : 2 laits 1 sucre, pour refléter les 2 gars et la fille qui animent. On est brillant dans le clan Rémillard !

Dans un décor cheapo de sous-sol de banlieue avec son petit bar et ses banquettes de restaurant, les trois ploucs nous livrent leur performance.

Deux humoristes peu connus et une poupoune (blonde bien sûr) venue d’on ne sait où, se parlent et nous parlent en improvisant sur les thèmes donnés. Et tout est prétexte à la joke. Faut rire en se réveillant, semblent-ils nous dire. Un peu comme c’était la mode à la radio : des tandems d’animateurs qui blaguent à tour de rôle et qui, bien sûr, se marrent de leurs jokes les uns les autres.

Potins et extraits sur Loft Story pour stimuler notre intérêt ( !), blagues sur les nouvelles sportives (Price yé square, tsé veut dire = Carré Price). Je vous le dis, je croulais ce matin sous cette avalanche d’humour.

Faites-en l’essai et essayer de « toffer » un petit quart d’heure. M’en donnerez des nouvelles. Quel départ pour une journée !