dimanche 6 novembre 2011
Changer de ... dizaine
jeudi 3 novembre 2011
Québécor sous la loupe
Reçu par courriel ...
mardi 1 novembre 2011
Les imbéciles
jeudi 27 octobre 2011
Salut Pierre
Pierre Huard qu’il s’appelait. À peu près mon âge, donc se rapprochant de la soixantaine. Il est décédé hier dans l’après-midi durant son sommeil m’a dit son beauf Fernand. Pas de surprise quand je l’ai appris.
Pierre était un bon ami. Pas LE chum qui figure dans les cinq doigts de la main come le dit l’expression. Mais un type que j’aimais bien. Que tout le monde aimait bien, devrais-je dire. Un grand sec, pince-sans-rire et amoureux de la vie.
Il y a deux ans, on lui annonce la fatalité = un gros problème sanguin, voisin de la leucémie. Il entreprend les traitements divers pour augmenter le taux de globules (blancs ou rouges ?) et ça lui redonne de l’entrain. Mais les tests subséquents ramènent la dure réalité : ça progresse. Et physiquement, l’évidence : perte de cheveux et amaigrissement. Il a retrouvé sa crinière grisonnante mais pas l’énergie manquante.
Début septembre, il m’a confié que son oncologue lui apprenait que pour son « restant de vie », on ne pouvait plus mettre de « s » pour le nombre de mois …
Ce qui m’a impressionné chez Pierre, c’est la sérénité avec laquelle il a vécu son déclin. Conscient du non-retour, mais cool comme toujours, il m’a dit qu’il n’avait aucune crainte. « J’ai eu une belle vie, pleine d’amour, de beaux enfants bien placés dans la vie et ma compagne de toujours qui va continuer son existence en santé. J’ai connu de beaux plaisirs, des belles expériences et là, je vais m’en aller. Pourquoi pleurer et regretter ? Inquiètes-toi pas pour moi, je pars en paix».
Entendre un vrai « mourant » me parler ainsi, ça m’a fait du bien. Et j’espère et me souhaite avoir une telle attitude et une telle vision quand mes derniers dés auront été lancés.
Lire un joli poème ou un texte poignant sur la chose, ce n’est rien comparé au témoignage d’un ami. Et c’est cette image d’un homme serein devant la fatalité que je conserverai.
Salut Pierre et merci …
Pauvre Pauline !
mardi 25 octobre 2011
Commission d'enquête surréaliste ...
lundi 24 octobre 2011
Le Rocket et Chapleau ...
Pas le fameux Rocket du hockey. Je parle plutôt de mon cher ami Yves qui nous quittait au printemps 97 suite à un cancer fulgurant.
Mon Rocket travaillait pour une bonne maison de production télévisuelle et m’a raconté cette anecdote évidemment inconnue du grand public.
Serge Chapleau, le grand caricaturiste, est aussi le créateur de Gérard D. Laflaque. Mais avant d’avoir sa demie-heure hebdomadaire les dimanches soirs sur les ondes de la SRC, le personnage de Chapleau existait et se retrouvait dans de courtes scènes télévisées à Télé-Québec. Avec le mordant que Chapleau sait donner à son personnage Gérard D.
Un jour, via son employeur producteur, Yves s’est retrouvé dans un studio pour la production d’une publicité gouvernementale où Gérard D. nous parlait de la fameuse carte-soleil, notre carte d’assurance-maladie. Un 30 secondes à filmer avec toute l’équipe de tournage habituelle, du caméraman au réalisateur en passant par le perchiste et les décorateurs. Vous me suivez ?
Yves m’a raconté qu’à un moment donné, Chapleau est complètement sorti du scénario élaboré pour la pub et laissé Gérard D. y aller d’une autre sortie folle. C’est ainsi que Gérard D. a commencé à expliquer que la carte-soleil pouvait servir à autres choses et, passant de la parole à l’acte, Chapleau a manipulé sa marionette qui utilisait la carte pour écraser les petites roches de cocaine et préparer une belle ligne de poudre blanche bien droite qu’il finissait pas sniffer.
Le fou rire indescriptible de la gang du tournage, mon Rocket l’avait imprimé dans la mémoire. Ce Chapleau est un essti de malade m’avait-il dit.
Bien sûr, ces images n’ont jamais passé à l’écran. Mais il y a peut-être un chenapan qui les garde précieusement dans son coffret secret. Le chanceux !
En terminant, permettez-moi de saluer mon Rocket qui doit encore se marrer là-haut. Salut mon Yves …