vendredi 30 novembre 2007
mercredi 28 novembre 2007
Le sermon de Monseigneur
Milieu des années 70. Dans ce quartier Villeray qui m’a accueilli (ou recueilli) dans la grande ville. Je trippe très fort sur la photographie avec mon pote Dag qui m’a initié à la chose jusque dans la chambre noire.
Une belle journée d’été avec cette envie qui nous prend d’aller tirer quelques images spéciales du quartier, tout en haut, dans le clocher de l’église Saint-Vincent-Ferrier. Bonne idée, géniale et excitante. Mais, comment s’y rendre ?
Allez ! On va oser … Toc Toc au presbytère et la dame nous introduit auprès de Monseigneur Louis Aucoin, un ami proche du cardinal Léger ! Impressionnés nous sommes, mais bon, faut y aller. Même brève, la rencontre est agréable et, à notre grande surprise, le saint homme décroche le combiné, rejoint le sacristin (qu’on appelait le bedau si la mémoire m’est fidèle) et lui demande de nous guider jusqu’en en haut.
Monter au jubé, ajouter quelques marches additionnelles et finir en grimpant une longue échelle fixe pour soulever la trappe et nous retrouver dans le fameux clocher. C’est franchement « haut » et la petite clôture qui ceinture la place nous arrive aux genoux. Le vent est plus fort dans ces hauteurs. Bravement, nous dégainons nos appareils et cliquons dans tous les sens « cardinaux » et … nous redescendons sur le plancher des vaches.
Plusieurs mois plus tard, début décembre, j’expédie cartes de souhaits des fêtes à mes proches. Des cartes personnelles, à savoir des images en noir et blanc que j’ai prises et « développées » moi-même, au verso desquelles j’écris les messages avec mes mots.
J’ai une belle photo du clocher de l’église prise en plongée avec un ciel contrastée au maximum résultant de l’utilisation d’un filtre rouge. L’idée me passe et je la poste au Monseigneur avec un texte approprié, genre : « En ces temps de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour retrouver nos valeurs plus humaines et bla-bla-bla ».
Le soir de la Noël, je me retrouve dans la famille de ma blonde, tout près de l’église. Quelques personnes désirent assister à cette fameuse Messe de Minuit, dont ma merveilleuse belle-mère. Ça me tente pas pantoute mais, le jeune « prétendant » que je suis, pour plaire à sa belle Denise, ira volontiers assister à la cérémonie avec belle-maman et quelques autres.
Bien entendu, c’est l’auguste Monseigneur qui officie. Nous sommes assis à l’arrière de la nef. Arrive le sermon dans la chaire. Et le représentant du Seigneur amorce son important discours à peu près dans ces mots : « J’ai reçu une carte de souhaits d’un paroissien comme vous tous et les mots qu’il m’a écrits résument parfaitement ce dont je voudrais vous parler en cette nuit … ».
Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! Je rougis illico. La belle-mère m’observe et souris, pendant que Monseigneur amorce la citation. Merde ! C’est bel et bien mon texte. Je capote et je voudrais disparaître. Please, my Lord : faut pas qu’il me nomme …
Fiou ! Il ne m’a pas identifié. Mais de retour au domicile, pouvez-vous imaginer les sarcasmes innombrables que tout-un-chacun s’est fait un plaisir de me garrocher jusqu’aux petites heures de cette sainte nuit ? Rien d’enrageant, certes. Plutôt des souvenirs rimant avec sourires, une trentaine d’années plus tard.
Une belle journée d’été avec cette envie qui nous prend d’aller tirer quelques images spéciales du quartier, tout en haut, dans le clocher de l’église Saint-Vincent-Ferrier. Bonne idée, géniale et excitante. Mais, comment s’y rendre ?
Allez ! On va oser … Toc Toc au presbytère et la dame nous introduit auprès de Monseigneur Louis Aucoin, un ami proche du cardinal Léger ! Impressionnés nous sommes, mais bon, faut y aller. Même brève, la rencontre est agréable et, à notre grande surprise, le saint homme décroche le combiné, rejoint le sacristin (qu’on appelait le bedau si la mémoire m’est fidèle) et lui demande de nous guider jusqu’en en haut.
Monter au jubé, ajouter quelques marches additionnelles et finir en grimpant une longue échelle fixe pour soulever la trappe et nous retrouver dans le fameux clocher. C’est franchement « haut » et la petite clôture qui ceinture la place nous arrive aux genoux. Le vent est plus fort dans ces hauteurs. Bravement, nous dégainons nos appareils et cliquons dans tous les sens « cardinaux » et … nous redescendons sur le plancher des vaches.
Plusieurs mois plus tard, début décembre, j’expédie cartes de souhaits des fêtes à mes proches. Des cartes personnelles, à savoir des images en noir et blanc que j’ai prises et « développées » moi-même, au verso desquelles j’écris les messages avec mes mots.
J’ai une belle photo du clocher de l’église prise en plongée avec un ciel contrastée au maximum résultant de l’utilisation d’un filtre rouge. L’idée me passe et je la poste au Monseigneur avec un texte approprié, genre : « En ces temps de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour retrouver nos valeurs plus humaines et bla-bla-bla ».
Le soir de la Noël, je me retrouve dans la famille de ma blonde, tout près de l’église. Quelques personnes désirent assister à cette fameuse Messe de Minuit, dont ma merveilleuse belle-mère. Ça me tente pas pantoute mais, le jeune « prétendant » que je suis, pour plaire à sa belle Denise, ira volontiers assister à la cérémonie avec belle-maman et quelques autres.
Bien entendu, c’est l’auguste Monseigneur qui officie. Nous sommes assis à l’arrière de la nef. Arrive le sermon dans la chaire. Et le représentant du Seigneur amorce son important discours à peu près dans ces mots : « J’ai reçu une carte de souhaits d’un paroissien comme vous tous et les mots qu’il m’a écrits résument parfaitement ce dont je voudrais vous parler en cette nuit … ».
Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! Je rougis illico. La belle-mère m’observe et souris, pendant que Monseigneur amorce la citation. Merde ! C’est bel et bien mon texte. Je capote et je voudrais disparaître. Please, my Lord : faut pas qu’il me nomme …
Fiou ! Il ne m’a pas identifié. Mais de retour au domicile, pouvez-vous imaginer les sarcasmes innombrables que tout-un-chacun s’est fait un plaisir de me garrocher jusqu’aux petites heures de cette sainte nuit ? Rien d’enrageant, certes. Plutôt des souvenirs rimant avec sourires, une trentaine d’années plus tard.
mardi 27 novembre 2007
Le mot qui rend fou
Quelques-uns (ou unes) parmi vous sont assurément cruciverbistes. Je sais, le scrabble est plus, comment dire, compétitif. Mais le petit côté solitaire des mots croisés n’est pas à dédaigner.
Je ne suis pas (et n’ai jamais été) un vrai maniaque de la grille. Les petites quotidiennes de La Presse ou du Journal de PKP m’ont déjà aidé à … passer le temps quand c’était nécessaire. Mais les grilles géantes mensuelles de La Presse, alimentées par la subtilité des définitions de Michel Hannequart, ont souvent fait mes délices du weekend. Sur l’étage supérieur de l’Express ou du Nouvel Observateur, j’étais carrément nul et je n’en étais point offusqué. Nul, vraiment nul. Question de … culture.
Tout ceci pour vous amener sur un mot bien précis de la langue française qui m’a rendu presque fou, à l’instar de Chantal et Jean-Louis, qui ont peiné avec moi pour compléter cette grille de La Presse il y a au moins une décade. Même avec le Petit Robert : blocus total en raison des cases noires stratégiquement déployées pour nous empêcher d’avoir les lettres-clés pour chercher, alphabétiquement, la solution dans le gros livre.
Voici la définition : morceau à la chair très fine de chaque côté de la carcasse de la volaille au-dessus du croupion.
Ne me dites pas que vous connaissez !
Réponse : sot-l’y-laisse.
C’est une langue belle …
Je ne suis pas (et n’ai jamais été) un vrai maniaque de la grille. Les petites quotidiennes de La Presse ou du Journal de PKP m’ont déjà aidé à … passer le temps quand c’était nécessaire. Mais les grilles géantes mensuelles de La Presse, alimentées par la subtilité des définitions de Michel Hannequart, ont souvent fait mes délices du weekend. Sur l’étage supérieur de l’Express ou du Nouvel Observateur, j’étais carrément nul et je n’en étais point offusqué. Nul, vraiment nul. Question de … culture.
Tout ceci pour vous amener sur un mot bien précis de la langue française qui m’a rendu presque fou, à l’instar de Chantal et Jean-Louis, qui ont peiné avec moi pour compléter cette grille de La Presse il y a au moins une décade. Même avec le Petit Robert : blocus total en raison des cases noires stratégiquement déployées pour nous empêcher d’avoir les lettres-clés pour chercher, alphabétiquement, la solution dans le gros livre.
Voici la définition : morceau à la chair très fine de chaque côté de la carcasse de la volaille au-dessus du croupion.
Ne me dites pas que vous connaissez !
Réponse : sot-l’y-laisse.
C’est une langue belle …
Dictionnaire : la lettre B
Vous ai-je dit que j'ai donné ce dictionnaire à ma Cécile de mère ya deux ans ? Dans son CHSLD des Iles, elle le feuillette régulièrement, page après page, pour traverser son espace temporel quotidien et mettre un peu de lumière dans son alzheimer débilitant. Livre de chevet favori pour ma belle octogénaire avec, le saura-t-on jamais, des sourires intérieurs bienfaisants ...
et devant un bébé qui pleure,
il ne saurait certainement pas quoi faire.
le Père Noël le punit, ce qui n'arrange rien :
le lutin garde exactement le même air.
D'ailleurs il ne les utilise pas toutes.
brosser sa moustache et sa barbe ?
Personne ne le sait.
lundi 26 novembre 2007
Une poupoune prétentieuse
Hugo Chavez ci-devant président du Vénézuéla mais aussi grand ami de Fidel et de tous les pays affichant un anti-américanisme de bon aloi. Bien campé sur les immenses réserves pétrolières de son pays, el presidente joue la grande diva médiatique depuis quelques années et nous fait sourire en coin avec ses déclarations baveuses et olé-olé.
Il vient d’en commettre une de trop.
Frustré que le roi d’Espagne Juan Carlos lui ait demandé de la boucler lors d’un récent sommet des pays de langue espagnole, la poupoune de la gauche a décidé de geler les relations avec l’Espagne jusqu’à ce que le roi (toujours bien-aimé des espagnols) lui fasse des excuses.
Faut le faire ! On a beau applaudir quand un rocker politique casse du sucre sur le dos des amerloques et leur capitalisme pur et dur, c’est une autre chose quand le personnage devient plus grand que le pays qu’il représente. Et davantage quand on sait que son élection est entachée d’irrégularités.
Il vient d’en commettre une de trop.
Frustré que le roi d’Espagne Juan Carlos lui ait demandé de la boucler lors d’un récent sommet des pays de langue espagnole, la poupoune de la gauche a décidé de geler les relations avec l’Espagne jusqu’à ce que le roi (toujours bien-aimé des espagnols) lui fasse des excuses.
Faut le faire ! On a beau applaudir quand un rocker politique casse du sucre sur le dos des amerloques et leur capitalisme pur et dur, c’est une autre chose quand le personnage devient plus grand que le pays qu’il représente. Et davantage quand on sait que son élection est entachée d’irrégularités.
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Paraît-il qu'en Espagne, des sonneries de cellulaires répètent déjà la phrase du roi Carlos : "Pourquoi tu ne te tais pas ?".
C’était une des nombreuses manchettes qui passaient sur le fil de presse d’un lundi matin tristounet de novembre. Mais ça m’a fait du bien de … ne pas me la fermer.
C’était une des nombreuses manchettes qui passaient sur le fil de presse d’un lundi matin tristounet de novembre. Mais ça m’a fait du bien de … ne pas me la fermer.
dimanche 25 novembre 2007
Après le cochon, c'est quoi ?
Une devinette alimentaire. Ou une information pour le moins étonnante. Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dresse annuellement le portrait des EXPORTATIONS dans le domaine du bioalimentaire.
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Je ne vous surprendrai certes pas en vous dévoilant que parmi les produits qui se mangent, la viande de porc détient la première place. Avec nos méga-porcheries, nous sommes devenus les champions exportateurs de bacon, de chops et autres tendres parties de ces cochons si polluants.
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Sauriez-vous me dire quelle denrée détient la deuxième place dans le palmarès des exportations?
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Vous pensez aux produits laitiers ? Mais non. Le bœuf, peut-être ? Non plus. Ahhh ! Vous y êtes : les produits de l’érable ! Encore une fois, vous vous êtes trompés ! Trois prises, vous êtes retirés !
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À ma grande surprise (et à la vôtre probablement), j’ai appris que la deuxième position était occupée par . . . le chocolat. Étonnant, non ?
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Dans la ville de Saint-Hyacinthe, la multinationale suisse Barry-Callebaut et ses 600 employés produisent chaque année 400 millions de livres de chocolat, rien de moins. Simplement en important les fèves de cacao des pays producteurs, l’entreprise transforme le tout en chocolat de haute qualité (pour les restos et artisans) ou de moins bonne qualité (pour les gugusses de Noël, Pâques ou la Saint-Valentin). Alors que le porc représente 24,8% des exportations d’aliments, le choco et ses dérivés en accaparent 11,9%.
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On dit merci à tonton Croco ? Vous vous coucherez plus intelligents ce soir ...
samedi 24 novembre 2007
Dictionnaire Lettre A
mais des bonbons.
Cette année-là, aucun enfant n'a eu de cadeau
C'est pour cette raison qu'il marche si facilement sur les toits.
adulte : on peut dire que le Père Noël est un adulte,
c'est-à-dire que ce n'est plus un enfant.

c'est-à-dire que ce n'est plus un enfant.
et peut-être ceux-ci encore plus que les autres.
en courant tout nu dans la neige.
Il était furieux.
Par contre, les lutins se sont beaucoup amusés.
comme celle du Père Noël. Les leurs sont beaucoup
plus petites; elle peuvent contenir beaucoup moins de nourriture.
vendredi 23 novembre 2007
Le dictionnaire du Père Noël

Depuis quelques années, j’ai donné ce cadeau à 5 reprises à des enfants de mon entourage âgés entre 6 et 10 ans. Succès sur toute la ligne. Rien de gnan-gnan dans ces pages. Une douce folie d’un illustrateur hors-pair. Qui plus est, si vous avez le talent d’improviser une histoire et d’entrer dans le monde enfantin et son langage, vous aurez des dizaines de folleries à conter aux marmots qu vous aimez ou avec qui vous avez des atomes crochus. J’avoue humblement que j’ai véritablement ce talent depuis des lustres.
Et j’ajoute immédiatement à ces messieurs de Gallimard que ces futures images entrées sur mon blogue n’ont rien de mercantiles et pourraient même être considérées comme des publicités. Voilà. Pour le reste, amusez-vous bien.
mardi 20 novembre 2007
Le système de Jean-Louis
C’est en lisant un post sur le blogue de Pierre Côté que cette anecdote m’est revenue. Côté nous questionne sur la nécessité pour un gars de justifier devant sa blonde ses envies de regarder une game de hockey. « Une affaire de gars » que ça s’intitule. Et le blogueur de nous entretenir sur cette incompréhension des femmes face à la passion des gars pour les soirées-télé-hockey avec les boys.
Ça m’a ramené à Kelowna (BC) sur le splendide lac Okanagan. Sur le voilier de son pote RG, mon grand chum Jean-Louis (déménagé depuis peu à Winnipeg) discutait avec sa bande de copains de sa facilité à les recevoir tous, chaque dimanche, pour écouter trois matches de football pendant 10 heures avec tout ce que ça comporte : beuverie, cris gutturaux, rigolades à forts décibels et tout ce que vous pouvez imaginer dans un environnement fortement éthylé.
Les gars ne comprenaient pas comment sa tendre moitié Marlene, qui ne veut rien savoir du football ou du hockey, pouvait endurer ces célébrations hebdomadaires bruyantes et dérangeantes à répétition. C’est précisément là que Jean-Louis leur a expliqué son système de POINTS.
En dehors de cette journée sacrée, je gagne des points tous les jours, nous a-t-il révélé. Et ces points, genre virtuels ou imaginaires, s’accumulent et dressent la table pour les dimanches sportifs éclatés dans son condo.
Des points qui se gagnent avec un extra dans le ménage ou le nettoyage, en allant faire la commande seul pour éviter cette tare à sa blonde, en consacrant le samedi à une ballade dans la forêt où elle exulte en ramenant plantes sauvages ou roches bizarres pour sa collection, en lui préparant un souper compliqué-quatre-services quand elle revient fourbue de sa journée de travail et … j’oublie les autres exemples.
Pas un homme rose mon pote Jean-Louis. Oh que non ! Mais un homme vraiment amoureux de sa belle Marlene. Et un homme assez futé pour « travailler » sa passion sportive dominicale qui bifurque vers le hockey une fois le SuperBowl complété.
Les boys sur le voilier en sont demeurés bouches bées. “ You gotta earn points my friends. If you love your woman, of course …”.
C’est quand même pas si mal comme philosophie, non ?
Ça m’a ramené à Kelowna (BC) sur le splendide lac Okanagan. Sur le voilier de son pote RG, mon grand chum Jean-Louis (déménagé depuis peu à Winnipeg) discutait avec sa bande de copains de sa facilité à les recevoir tous, chaque dimanche, pour écouter trois matches de football pendant 10 heures avec tout ce que ça comporte : beuverie, cris gutturaux, rigolades à forts décibels et tout ce que vous pouvez imaginer dans un environnement fortement éthylé.
Les gars ne comprenaient pas comment sa tendre moitié Marlene, qui ne veut rien savoir du football ou du hockey, pouvait endurer ces célébrations hebdomadaires bruyantes et dérangeantes à répétition. C’est précisément là que Jean-Louis leur a expliqué son système de POINTS.
En dehors de cette journée sacrée, je gagne des points tous les jours, nous a-t-il révélé. Et ces points, genre virtuels ou imaginaires, s’accumulent et dressent la table pour les dimanches sportifs éclatés dans son condo.
Des points qui se gagnent avec un extra dans le ménage ou le nettoyage, en allant faire la commande seul pour éviter cette tare à sa blonde, en consacrant le samedi à une ballade dans la forêt où elle exulte en ramenant plantes sauvages ou roches bizarres pour sa collection, en lui préparant un souper compliqué-quatre-services quand elle revient fourbue de sa journée de travail et … j’oublie les autres exemples.
Pas un homme rose mon pote Jean-Louis. Oh que non ! Mais un homme vraiment amoureux de sa belle Marlene. Et un homme assez futé pour « travailler » sa passion sportive dominicale qui bifurque vers le hockey une fois le SuperBowl complété.
Les boys sur le voilier en sont demeurés bouches bées. “ You gotta earn points my friends. If you love your woman, of course …”.
C’est quand même pas si mal comme philosophie, non ?
La maudite érosion


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J'ai donc fouillé dans mes archives pour sortir cette image qui montre l'extrémité ouest de cette bande et qui vous dévoile aussi (en cliquant) une trace de la route par le biais des poteaux électriques et téléphoniques qui la longent.
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Drame il y aurait si cette calamité se produisait (on parle de moins de dix ans !) puisque 1,200 des 15,000 madelinots se verraient isolés. Comme le serait aussi la plus belle plage du monde (dixit ma soeur Line) qui porte le joli nom de la Grande Échouerie.
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Avant que la nature fuckée ne fasse des siennes, allez donc y faire votre tour ...
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Note du blogueur : la photo utilisée dans la Presse n'a rien à voir avec la Dune-du-nord. Il s'agit plutot d'une vue de l'île de Cap-aux-Meules près de la section du Gros-Cap...
lundi 19 novembre 2007
Déconnecté vous dites ?
Lu cette citation de Gilles Proulx sur le blogue de l'humoriste Mike Ward :
" Les jeunes qui se plaignent de ne pouvoir payer leurs études s'achètent des paquets (sic !) de marijuana et boivent de la Brador (re-sic !) dans les roulathèques de Laval ".
" Les jeunes qui se plaignent de ne pouvoir payer leurs études s'achètent des paquets (sic !) de marijuana et boivent de la Brador (re-sic !) dans les roulathèques de Laval ".
vendredi 16 novembre 2007
Théâtre : de la rage au fou rire
Déjà en arrivant à la Maison de la Culture RDP, un bogue : mon chum Jean-Guy (c'est le Pitt de Laura Cadieux) ne joue plus dans la pièce. Shit ! Mais, bon, nous sommes rendus à l’extrémité de l’île, on a fait trente minutes en char, alors on va aller voir la pièce.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
Durant le trente minutes du retour à la maison, je crois n’avoir jamais été aussi souriant, blagueur et de bonne humeur. Tous les quatre, nous hurlions presque à gorges déployées. À cause de la pièce, me demanderiez-vous ? Un gros OUI que je vous répondrais. Mais pas pour les raisons que vous pensez parce que cette pièce d’Agatha Christie, mise en scène par un certain Philippe Côté, c’était une merde totale !
Alors pourquoi cette joie et cette liesse ? Suivez-moi, vous allez comprendre…
Nous entrons dans la salle (superbe en passant) et nous prenons place. Petit quinze minutes d’attente à observer le décor d’un salon anglais des années 50. Toc Toc Toc ! C’est parti !
Après trente minutes, rien ne s’est encore passé. Pourtant, on sait qu’il y aura un meurtre à élucider dans cette pièce. Ils appellent ça la présentation des personnages. Et quels personnages ! Tous aussi insipides les unes que les autres, de l’hôtesse nunuche à cette vieille juge criarde et sèche, en passant par le jeune architecte extroverti et efféminé et la vamp avec ses seins énormes et son porte-cigarette. Personnages-clichés à l’os, maigrelets du cerveau ou faussement snobinards, avec des textes convenus et sans véritable intérêt.
Je pompe sur mon siège. Quelques soupirs d’ennui pour que mes accompagnateurs s’en aperçoivent un peu. Ma grise-blonde qui bâille. Je n’ose en parler à Sly et Shirley qui nous ont si gentiment invités et transportés sur les lieux.
Merde ! Que font ces acteurs dans cette fichue galère ? Des acteurs peu connus qui ont joué des … sixièmes ou septièmes rôles dans des séries télévisées (notamment le propriétaire des Bougons). Et cette vieille madame (Lénie Scoffie) avec sa vois nasillarde, criarde et faussement bourgeoise …
Je sens que je vais péter une coche. Ou, à tout le moins, me lever pour aller fumer une clope. Soudainement, ma grise-blonde ose demander en catimini à Shirley si elle apprécie la pièce. Réponse claire : pu capable ! Et, ô miracle, au même moment, les lumières allument : c’est l’entracte !
Ça fait une grosse heure que ça dure. Et à voir l’air renfrogné de mon chum Sly, il n’a pas aimé lui non plus. Sans même se concerter, nous ramassons les manteaux et nous sortons prestement de la salle, direction la voiture.
Soulagés d’être tous sur la même longueur d’ondes, nous apprécions cette grande délivrance à sa juste valeur. Dans les yeux d’abord, et sur les lèvres par la suite : des sourires s’impriment et la rigolade s’amorce. Heureux et déstressés d’avoir évité la deuxième partie, le retour à la maison s’est donc effectué dans la bonne humeur avec moqueries et risées sur chacun de ces personnages-bidons et les blagues hilarantes (si,si, c’est moi le juge …) sur cette soirée ratée, certes, mais combien agréable dans le soulagement de sa conclusion.
Le livret nous disait : « …assassinat, enquête et haute tension sont au rendez-vous ; vous nerfs seront-ils assez solides ? ». Semble-t-il que mes nerfs n’étaient pas assez solides pour résister à cette insipidité.
Je sais bien que ces shows dans les Maisons de la Culture sont gratuits, subventionnés et qu’ils font travailler bien du monde (acteurs, décors, régie, etc). Mais bordel de merde (c’est moins vulgaire que tab…), n’y aurait-il pas moyen de sélectionner des pièces plus actuelles, moins ringardes, voire même … québécoises ?
Ya des coups de pied au cul qui se perdent en kèkpart.
jeudi 15 novembre 2007
Jésus le Freak à NY
Ça ne date pas d'hier, j'en conviens. Mais je la trouve fort drôle. Pour ceux et celles qui n'ont pas vu cette ballade du Christ dans New York sur un air disco, un clic et vous y êtes. Imaginez la crise dans le monde musulman si on parodiait Allah ou Mahomet de la sorte ...
mercredi 14 novembre 2007
Les Sept Corneilles

Seven-Crows ! C’est le nom que les anciens ont accordé à Robert Bourdon lorsque ce jeune métis MicMac est devenu un homme, quelque part en Gaspésie dans le petit bled d’Escuminac. Mais c’est tout près des Rapides de Lachine, si chers à notre histoire, que Seven-Crows est arrivé sur terre, le jour même où le Canada célébrait son 85ième anniversaire (je vous laisse calculer …).
Avec ce fils à peine âgé de trois ans, les parents déménagent en Gaspésie, comme un retour aux sources. L’école, le français, l’anglais, la trappe, la chasse et la musique familiale (souvent country comme l’aiment les gaspésiens) avec la guitare, les violons et les instruments de percussions des ancêtres.
À l’adolescence, Seven-Crows revient en ville pour les études qu’il complétera au collège Loyola. Le rythm & blues viendra aussi l’imprégner et l’intégrer dans un band de musiciens dont il sera le seul à n’avoir pas la peau noire … Plusieurs spectacles dont certains à l’illustre Esquire Show Bar sur Stanley près de la Catherine.
Après un bref séjour à Toronto la pure, Robert Seven-Crows revient au Québec au début de sa vingtaine et s’installe solidement au Mont-Tremblant où il résidera pour … les trente années qui suivent. Ses talents de menuisier lui permettront de gagner sa croûte en complément à ses revenus d’artiste insuffisants pour le développement de la famille avec sa conjointe Johanne. Il me parle fièrement de cette auberge qu’il a isolée avec des ballots de paille, une véritable première en Amérique !
Avec ce fils à peine âgé de trois ans, les parents déménagent en Gaspésie, comme un retour aux sources. L’école, le français, l’anglais, la trappe, la chasse et la musique familiale (souvent country comme l’aiment les gaspésiens) avec la guitare, les violons et les instruments de percussions des ancêtres.
À l’adolescence, Seven-Crows revient en ville pour les études qu’il complétera au collège Loyola. Le rythm & blues viendra aussi l’imprégner et l’intégrer dans un band de musiciens dont il sera le seul à n’avoir pas la peau noire … Plusieurs spectacles dont certains à l’illustre Esquire Show Bar sur Stanley près de la Catherine.
Après un bref séjour à Toronto la pure, Robert Seven-Crows revient au Québec au début de sa vingtaine et s’installe solidement au Mont-Tremblant où il résidera pour … les trente années qui suivent. Ses talents de menuisier lui permettront de gagner sa croûte en complément à ses revenus d’artiste insuffisants pour le développement de la famille avec sa conjointe Johanne. Il me parle fièrement de cette auberge qu’il a isolée avec des ballots de paille, une véritable première en Amérique !
Les années s’écoulent et les gênes ancestraux reviennent à la surface. Les contes et les histoires prennent forme avec leurs parfums autochtones et les percussions de ses vieux instruments. Sa conjointe Johanne y contribue à titre d’auteure et deviendra même sa gérante.
L’univers des contes possède des racines un peu partout sur le globe et Seven-Crows amorce une série de voyages, invité par différents festivals éparpillés en Europe, en Afrique et dans les Amériques. Il se trouvera d’ailleurs en France pour les trois semaines précédant ses prestations au Joyeux Décembre de l’avenue du Mont-Royal.
Parallèlement à sa carrière de bluesman et de conteur, Seven-Crows intervient socialement et spirituellement auprès d’autochtones vivant l’incarcération. Des visites auprès de prisonniers dans plusieurs centres de détention pour rallumer leur flamme de citoyens et remettre une certaine harmonie dans leurs esprits. Se décrivant humblement comme un médecin spirituel pour les siens, au même titre qu’un prêtre pour les cathos ou un rabbin pour les juifs, Robert Seven-Crows sème la paix intérieure.
J’ai nettement ressenti sa grande émotion lorsqu’il m’a décrit sa visite dans une prison de l’Ïle de la Réunion au large de l’Afrique. Parallèlement à sa prestation pour le festival dans l’Ile française, on lui a permis d’entrer seul dans l’enceinte où il a pu discuter et surtout jammer percussions avec plusieurs détenus d’origines diverses. Les frissons des accolades d’adieu, les regards clairs …
Et cette autre prestation nocturne, sur la plage de mer, au pied des falaises de la Dune-du-Sud à Havre-aux-Maisons dans les Iles-de-la-Madeleine en juin 2005. Connaissant parfaitement l’endroit, je peux vraiment en saisir la magie et l’intensité qu’ont dû ressentir ces 300 spectateurs privilégiés.
Mais, bonne nouvelle : ce privilège VOUS sera accessible à deux reprises pendant le Joyeux Décembre d’Odace Événement : le 8 décembre à 19h 30 au Parc Lafontaine, en clôture à la Marche des Flambeaux et le 21 décembre à 20h 30 à la Taverne Normand. Les détails complets ici.
Robert Seven-Crows vous convie également à la fabrication d’un wigwam traditionnel le dimanche 9 décembre dans le parc des Compagnons entre 13h et 16h. Il m’a parlé de cette construction en forme de miche de pain, construite avec les matériaux de la nature qu’il a déjà sélectionnés et préparés tout près de cette maison dont il complète la construction à Des Ruisseaux, près de Mont-Laurier sur les bords de la rivière du Lièvre. Mais il n’a pas voulu m’expliquer pourquoi il faut mettre du tabac (???) dans les trous de fondation du wigwam. Me faudra lui reposer la question le 9 décembre.
« Je suis un gars vraiment privilégié qui gagne sa vie en faisant les choses qu’il aime. Que demander de plus ? ». C’est ainsi que Seven-Crows résume son existence actuelle. Pendant sa récente visite dans la métropole, il s’est promené quelques jours dans les rues du Plateau pour s’imprégner des lieux et il en a aimé les vibrations. Venez l’entendre vous parler de ces animaux étranges qui se transforment en parlant aux esprits des ancêtres dans cette nature pour, comme le dit si bien Seven-Crows … voyager dans TON pays.
En passant, le mot MicMac signifie ... les Alliés. Ça veut tout dire ...
lundi 12 novembre 2007
V'là l'gros !
Voilà le court vidéo que mon chum Réal "Spielberg" Allaire a "réalisé" dans cette petite rue industrielle bordant la piste d'atterrissage. Beaucoup de monde pour une belle grosse minute à regarder arriver le monstre qui est passé quelques 50 mètres au-dessus de nos têtes avec les applaudissementds (!?!) des badauds sur place. Hélas, le blogueur a complètement raté ses clichés.
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