mardi 30 septembre 2008

Bienvenue chers ... Anonymes

C'est mademoiselle Virge, une blogueuse (de Québec dois-je avouer) qui m'a ramené au XXIe siècle. C'est que, voyez-vous, le blogueur est un ordinosaure. J'ai donc appris ce matin que plusieurs d'entre vous ne pouviez pas émettre de commentaire dans mes pages because vous n'étiez pas enregistrés avec un compte Google, ce que je peux fort bien comprendre. Virge m'a alors appris que les anonymes ne pouvaient donc s'exprimer sur mon blogue.
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Dans un élan de générosité pédagogique inespéré, Virge m'a même fourni les instructions pour donner accès à tous les Anonymes de la Terre et, j'ai réussi cette passe informatique toute simple. J'en suis encore ému !
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La porte est enfin ouverte à ceux et celles d'entre vous qui se retenaient ... et aux autres aussi. Pas de censure par ici, sauf pour la vulgarité excessive.
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Voilà !

dimanche 28 septembre 2008

Strip Tease

Mon arbre "gaucher" vient de commencer à installer son tapis jaune. Un précurseur sur le rue de Bordeaux. Je vous montre les progrès un prochain matin ...

vendredi 26 septembre 2008

Obsession

C'est pas des blagues. Cet arbre, en face de chez moi, m'obsède depuis fort lomgtemps. Je profite de sa belle robe jaune automnale pour vous le présenter et vous faire part de mon inquiétude. Même que l'an dernier, j'ai appelé le service d'horticluture de la ville pour demander une inspection et un émondage. Évidemment, un an plus tard, la ville n'a encore rien fait ...

Ce qui m'obsède et m'énerve ? La distribution des branches et des feuilles. Tout est à gauche ! En cliquant pour magnifier l'image, vous comprendrez. Allez localiser le tronc de l'arbre (sur l'extrémité droite de la grande porte blanche) et observez la distribution branches-feuilles presque entièrement sur la gauche. Comment les dernières branches tiennent-elles ? Mystère ! Ça dépasse mes notions de physique. Et avant longtemps, un char ou un passant recevra un cadeau inattendu. Beau ... mais dangereux.

jeudi 25 septembre 2008

Question existentielle

J'ai récemment revu le film-culte L'Orange Mécanique (A Clockwork Orange) de Stanley Kubrick.
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Même si j'ai vu cette oeuvre plusieurs fois, la question m'est venue bêtement comme ça pendant ce dernier visionnement. Pardonnez mon ignorance mais je ne peux répondre à cette question : quelle est la signification du titre du film ?
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Y a-t-il une âme charitable parmi vous qui pourrait éclairer ma lanterne ?
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Messi bokou !

mercredi 24 septembre 2008

Salut Philippe

C’était, et de loin, le plus québécois de tous les français que j’ai connus dans ma vie. En fait, ne lui restaient de distinctifs qu’un léger accent et … bien sûr, le vocabulaire un peu (je dis bien un peu) plus élaboré que la moyenne d’entre nous.

J’ai connu Philippe Le Floch vers la fin des années 70. Même que son papa plâtrier avait refait le plafond de ma cuisine. Fin des années 70 dis-je. Mes années folles et les siennes aussi. Pour conserver ma politesse légendaire, je ne vous livrerai point les détails de ces nuitées dans Villeray ou ailleurs, si ce n’est qu’elles étaient allumées.
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Me souviens aussi de certains repas au chic et distingué restaurant La Lucarne dans Outremont où Philippe refusait le paiement de ma facture, son statut de serveur en chef m'interdisant toute réplique...
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Je l’avais même relancé pendant son exil d’une décade à Vancouver dans les années 90. Je revois encore son air d’étonnement quand il m’avait aperçu la binette sur la rue Robson, devant le restaurant où il bossait.

Philippe est parti la semaine dernière. Sans avertissement. Bang ! ACV ou infarctus, on ne sait trop. Entré chez lui peu avant minuit, il s’est effondré pour ne pas se réveiller. Plate comme ça. À peine 50 ans … Pas drôle de voir l’immense chagrin de sa mère …

Ce matin, durant la cérémonie d’adieu (ou la célébration de l’action de grâce de Dieu, comme le disait le prêtre officiant …), nous avons eu droit à une riche ambiance musicale assurée par une vingtaine de Petits Chanteurs du Mont-Royal pour qui la maman de Philippe était bénévole à l’occasion. Avec la réverbération naturelle de la superbe et vieille église Notre-Dame-du-Rosaire, les Kyrie, Sanctus et Agnus Dei prenaient une coloration émouvante et solennelle, je vous l’assure. Sonorité céleste pour mon français favori.

Philippe, garde-moi une place, peu importe l’endroit qu’on t’a assigné l’aut’ bord.

Face de phoque

Cette nuit, je visionnais la version longue du très médiatisé clip « La culture en péril » où Michel Rivard se fait rabrouer par des fonctionnaires fédéraux de la « culture » après avoir tenté de leur chanter la Complainte du phoque en Alaska. M’est alors venue cette pensée interrogative …

J’ai essayé de m’imaginer la face de Michel Rivard ce jour où Félix Leclerc l’a appelé pour lui demander la permission de jouer la Complainte du phoque … qui est la seule des chansons que Félix a chantée et enregistrée sans l’avoir lui-même composée.

J’ai bien imaginé quelques rougeurs dans le visage de Rivard pour témoigner de la petite gêne et des émotions. Mais je n’ai pu imaginer la couleur de … la fierté.

mardi 23 septembre 2008

Police et savoir-vivre

On parle souvent des policiers par les temps qui courent, émeute de Montréal-Nord oblige. Les uns blâment les jeunes et leurs fameuses gangs. Les autres s’époumonent à dire que les jeunes (blacks) ne sont pas tous des bandits. D’autres y voient un laxisme des policiers qui s’en contresaintciboirisent. Enfin, des observateurs spécialisés dénoncent certains policiers (une minorité, je le précise), plus jeunes, plus baveux, qui prennent un malin plaisir à baver sur les noirs (hello Charlebois et Finger Ledoux) et se montrer excessifs dans leurs relations avec certains citoyens bien profilés par leur étroitesse d’esprit.

Je sors complètement de ce coin frileux de la ville pour vous amener sur le "chic et distingué" Plateau Mont-Royal où j’avais une rencontre lundi matin vers les 10 hrs. Journée radieuse.

Je marche en plein soleil sur Laurier, direction ouest, tout juste après Saint-Denis. J’entends soudain deux coups d’avertissement de la sirène d’un char de police. Ya du traffic sur l’étroite rue Laurier. Ça ne passe pas vite. J’arrive à la hauteur du char de police, visiblement bloqué par une camionette de livraison blanche qui vient en sens inverse et dont le chauffeur, lui aussi, ne peut pas faire grand chose.

La vitre du char de police est baissée. J’y vois une jeune policière, queue de cheval blonde, verres fumées, qui sort la main à l’extérieur pour faire des signes et qui beugle à tue-tête : « Tasse-toué sacraman de conard ! Me semble que c’est évident câlisse ! »

C’est ce genre de « professionnalisme » qui devrait être banni des forces policières. Faut être sérieux dans ce métier. Faut parfois se choquer. Mais faut aussi savoir vivre. Être au service de la population, c’est pas juste des paroles en l’air. Et certains jeunes membres de ce groupe de fonctionnaires très bien payés devraient se recycler ailleurs pour notre plus grand bien.

lundi 22 septembre 2008

La campagne vous dites ?

Belle sortie dimanche. Pour s’éloigner des foules et du béton de la ville, nous avons pris la direction de Oka, Pointe-Calumet et les environs pour une journée dans les pommes.

Je suis tombé sur le cul de voir autant de monde dans le coin. La jolie petite municipalité de St-Joseph-du-Lac n’avait rien à envier au Plateau Mont-Royal le vendredi soir durant les Fêtes. Baptême qu’il y avait du monde !

Faut dire qu’il y a une trentaine d’entreprises de pommiculture dans le coin (sinon plus) et qu’en ce fabuleux dimanche de septembre, c’était la cohue. Une cohue incroyable devrais-je ajouter. Chez les Vergers Lafrance où nous sommes allés, c’était le « free for all » total. Je vous dirais, sans vraiment rien exagérer, qu’il y avait au moins 2,000 personnes sur les lieux, en ne comptant pas ceux et celles qui étaient dans l'immense verger à cueillir leurs pommes.

Un monde fou. Imaginez la boutique qui vend ces magnifiques cidres de glace à $23.00 le 350 ml ! On avait peine à y circuler.

Après cette halte somme toute agréable (sauf pour l’entrée et la sortie du stationnement …), nous avons décidé de faire un arrêt au Marché aux Puces de St-Eustache…

E-R-R-E-U-R ! C’était encore pire ! Du monde et du monde, des chars et des chars. Incroyable ! Un stationnement immense mais complètement rempli par les voitures des chercheurs d’aubaines. On ne s’est point arrêté. Vite la sortie pour reprendre la grande route. Et sur cette route baptisée la 640, au beau milieu de l’après-midi, dans le sens contraire à notre retour en ville, une file d’au moins trois kilomètres de voitures dans la voie de droite, attendant à la queue-leu-leu leur tour de prendre la sortie menant à … St-Joseph-du-Lac !

Le retour en ville s’est effectué … comme un charme !

dimanche 21 septembre 2008

Dans les vergers Lafrance

Myriam et Yoland dans les pommes
Pommes ou grosses cerises ?


Va jouer dewors !

Un dimanche aux pommes
dans le coin de St-Eustache.

Beu Bye !

vendredi 19 septembre 2008

Esquire Show Bar

Hier soir, je suis allé au Théâtre Corona (belle vieille salle dans l’ouest sur Notre-Dame) pour y voir une revue baptisée Esquire Show Bar pour, justement, faire revivre cette époque. Avec des tables pour que les spectateurs puissent, comme dans ce bon vieux temps, prendre des consommations alcoolisées pendant le spectacle. Belle ambiance ancienne.

Mais j’avais une autre maudite belle raison pour aller voir cette revue : mon pote Michael Dozier en est le concepteur ! J’ai connu Mike au milieu des années 70, celles qu’on appelait les années folles. Je vous assure qu’on ne s’est pas privé, côté folleries.

Concepteur certes, mais aussi performeur comme chanteur, pianiste, danseur et guitariste ! Un artiste fort talentueux. Qui avait même la bouille de Jimi Hendrix quand il a tourné la vingtaine. On savait tous qu’il allait réussir.

Je vous livre donc quelques images du spectacle en précisant ce petit impair survenu dans la deuxième partie du spectacle. Alors que je m’étais avancé dans l’allée latérale pour obtenir un angle de vue différent, un type s’amène presqu’au pas de course pour me demander si je travaillais pour un journal. Je lui réponds que non, mais que le concepteur du show, Mike Dozier, m’a donné la permission de prendre des images. Le rustaud, un québécois franco, me répond sèchement que c’est LUI le producteur du show et que c’est lui qui m’ordonne de cesser de prendre des photos. Qu’à cela ne tienne, j’ ai ramené une bonne centaine d’images. Tiens Toué !

Rythm and blues

J'ai vite opté pour le Noir et Blanc avec ce type d'éclairage

L'excellente Sylvie Desgroseillers faisait aussi partie de la troupe


Mon chum Mike a même intégré son père Jim Dooley (72 ans)
qui faisait jadis partie du groupe The Avalons
très populaire dans les années 60 et 70

Le père qui chante avec le fils et Skipper Dean


Évidemment, Mike ne pouvait se priver de jouer ...

... son incarnation de Ray Charles
qu'il avait naguère présenté en grande vedette
au Casino de Montréal

Et le show s'est terminé avec cette scène intimiste
comme au bon vieux temps de l'Esquire Show Bar



Je vous le dis, une très belle soirée full nostalgie ...




mercredi 17 septembre 2008

Sommes-nous crétins ?

Je veux dire collectivement. Nous, québécois, sommes-nous crétins collectivement ?

Je regarde les pronostics de cette élection fédérale avec cette espèce de vague conservatrice appréhendée et ça me décourage.

Oublions la dualité souverainiste vs fédéraliste. Oui, oui, je suis indépendantiste depuis des lustres mais je n’y crois plus vraiment. Là, il s’agit d’élire un groupe d’hommes et de femmes qui vont administrer nos affaires. Même si j’ai énormément détesté les libéraux dans mes années folles (vraiment détesté), je préférerais être administré par des libéraux fédéraux avec leur chef moumoune et leurs squelettes de commandites. On les a endurés depuis presque vingt ans, on pourrait toffer encore. Si on fait abstraction de leur obsession anti-Q, de leurs erreurs inévitables, ils ont fait avancer le Canada socialement (et c’est super-important) mieux que les voisins américains d’en bas.

Mais ces bleus réactionnaires ! Vous êtes capables vous autres ? Sincèrement, je ne connais personne dans mon entourage élargi qui va voter Harper et cie. Les gens que je côtoie et connais ne sont pas vraiment des freaks de la politique. Mais je n’en imagine pas un seul qui viendrait me vanter les mérites des bleus.

Sur l’île de Montréal, pas de danger. Même nos voisins anglos et néos n’éliront pas un bleu. C’est pas un signe d’intelligence « montréalaise », mais c’est comme ça = on ne veut rien savoir des bleus par ici. Je suis dans Rosemont : c’est certain que le Bloc rentre ici. Mais juste à côté, à moins de 100 mètres de mon domicile, c’est le comté Papineau. Beaucoup de néo-québécois. Vont-ils réélire Viviane Barbot la bloquiste oubedon le p’tit nouveau Justin Trudeau ? Les bleus n’ont aucune influence dans la mêlée. Juste pas là.

La région de Québec … ouf ! Oubliez le montréalais baveux ou taquin que je suis. C’est quand même LA SEULE région franco qui a voté majoritairement pour le Non en 1995 (alors que toutes les autres étaient à 60% pour le Oui) et nous a fait rater cette belle opportunité. C’est aussi la région qui a permis à l’ADQ de Mario (tiens tiens !) de s’installer dans l’Opposition officielle. Et c’est finalement la région qui a principalement permis la percée conservatrice il y a deux ans. Ya un balayage bleu dans l’air. C’est quoi la joke ? Région francophone (+de 90%) égocentrique et joyeusement profiteuse ? Et vive la ministre Josée Verner, tellement subtile et volubile ( !!!) pour la Culture … Ils ont aussi élu André Arthur...

Mais les pronostics indiquent que même le Saguenay est « tanné » du Bloc. Et d’autres circonscriptions dans le 450. OK ! Rien à redire. Rien à protester sur cette écoeurantite du Bloc. Mais viaaaaarge ! Voter conservateur à la Harper. Ya quand même des limites ! Ça n’est pas du tout la même gang que Mulroney dirigeait il y a 20 ans !

Je ne brandis pas la pancarte religieuse qu’on associe aux bleus, ni leur alignement sur le modèle Bush. C’est juste que … c’est pas nous autres. On est pas comme ça.

Individuellement, avec nos différences, si on additionne, on ne peut pas nous cataloguer comme une gang de rétros. Mais collectivement, avec les milliards de pixels infos qui attaquent nos cerveaux, on va contribuer à donner une majorité aux cowboys. Nous ne serons pas les seuls coupables, nos voisins ontariens vont aussi contribuer à leur façon.

Mais ici, au Québec, ya un somnifère qui nous abrutis. Il se prénomme Gilles ou Stéphane ? Collectivement, on ne saurait dire … mais, collectivement aussi, quand on se compare, on se … console ? Non que Non. On se désole …

Burp ! Et comme disaient nos vieux mononks après leurs chansons grivoises : Excusez-la ! Et je ferme ma switch politique jusqu’au grand soir. Promis …

Harper majoritaire ?

TAB ... !

Un an déjà ...

Ouais, il y a un an aujourd'hui, mon ami Camil Lortie nous quittait sans avertissement. C'est une amie qui me le rappelait ce matin dans un courriel. Étrangement, ce souvenir n'a pas assombri ma journée. Bien au contraire. Ce vieux chenapan que j'aimais tellement est venu brancher un sourire dans ma figure. Regardez-moi cet air coquin ! Ce joueur de tours et ce pince-sans-rire m'en a occasionné des rigolades malgré la génération qui nous séparait. Et même dans l'au-delà, il m'inspire la gaieté de telle sorte qu'aujourd'hui, je vais prendre quelques Guinness à sa santé désormais angélique ...

mardi 16 septembre 2008

Le secret du Petit Poucet

Mais non, je ne vous ramènerai pas dans votre petite enfance. Le Petit Poucet, c’est un resto cinquantenaire très populaire dans les Laurentides, tout près de Val-David sur la 117. Une place principalement reconnue pour ses déjeûners, ses crêpes, ses tartes au sucre ou à l’érable et son fameux jambon fumé au bois d’érable. La place a flambé ya plus d’un an et reconstruite. Moi je n’y étais pas allé depuis une bonne dizaine d’années.
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Alors voilà le secret que j’y ai découvert. Il s’agit simplement d’une entrée : trois tranches du fameux jambon qui enroulent trois belles asperges, le tout déposé sur une mare de fromage suisse fondu. Me suis sustenté en frôlant le nirvana. Et ça ne coûte que $5.35 … Rapport qualité/prix difficile à battre. À bons entendeurs …
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Dernière heure : je viens tout juste de déguster cette Cipaille que j'avais rapportée du Petit Poucet. Quinze minutes dans le four à 350 degrés. Mmmmmm ! Divin ! Les ingrédients ? Cerf, caribou, bison, sanglier, boeuf, porc, poulet, oignons, pommes de terre, beurre, vin rouge ...). Le tout pour la modique somme de $6.50 ...
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Qui plus est, j'apprends à l'instant que madame la Rousse n'aime pas la viande sauvage et que la deuxième petite cipaille trouvera elle aussi, dans les jours qui viennent, le sentier de l'oesophage du blogueur. Ya des journées comme ça ...