Dans un vieux film français, Bernard Blier lance à ce type qu'il n'aime pas :
"J'en ai vu des tas de faux-culs dans ma vie, mais vous, vous êtes une synthèse"
Fallait que je vous la refile. Merci le cousin !
vendredi 31 juillet 2009
mercredi 29 juillet 2009
Trip d'hôpital
(écrit à l’hôpital)
11h 15, j’arrive au 5ième étage. On m’assigne la chambre 555 où je constate la présence d’une belle haitienne dans la quarantaine qui jase avec sa vieille maman.
L’infirmière arrive, test de sang, prise de pression et questionnaire général sur ma personne. Tout ça complété, il est à peine 11h 30 et l’infirmière m’avise qu’on viendra me chercher vers 14h 15 pour l’opération. QUOI ?
Presque trois heures d’attente (calculées et voulues) ? Je me calme illico, sachant que je serai revenu chez moi vers 18 heures. Mais quand même !
Passer le temps. Pas évident. Je prends mon livre de poche « Une saison sur la terre », une belle histoire que m’a expédiée le cousin Michel d’outre-mer. Mais la lecture n’est pas facile mes amis : mes deux voisines haitiennes se mettent à placoter en créole. Hou la la ! Impossible de lire. M’en vais me ballader sur l’étage, les fesses quasiment à l’air sous ma jaquette.
Soudain me vient une idée géniale. Pourquoi ne pas profiter de cette opération dans le bas du ventre pour me faire une lippo-succion et m’enlever une bonne partie de cette graisse inutile ? J’en ai parlé à l’infirmière : elle a souri et m’a suggéré de faire ma demande directement au médecin qui va m’opérer. Je vais y songer une deuxième fois.
(écrit le lendemain à la maison)
Finalement, c’était pas si effrayant. Descendu sur mon lit au troisième étage. Impressionnant quand même d’entrer dans la salle d’op, avec tous ces professionnels casqués, gantés et masqués.
Plogué, on m’appose le masque et même pas le temps de compter un chiffre : black out.
Réveil bizarre ! Je suis encore dans la salle d’op. Comme un réveil durant un rêve étrange. Les docs, techniciens et infirmières s’affairent ça et là. Je demande : « C’est fini ? ». On me le confirme et on m’amène à la salle de réveil.
Deux heures plus tard, la blonde-rousse me ramène au domicile.
Kliss de gros pansement sur ma … grosse bedaine. Ça fait mal un peu quand je me lève, ou m’asseoit, mais c’est endurable. On m’a prescrit un anti-douleur qui, m’a-t-on prévenu, entraîne la constipation. Calvaire ! Je vais m’en passer : tu prends l’anti-douleur, tu constipes et tu te ramasses sur le bol de toilette à forcer pour avoir encore plus mal. J’la comprends pas celle-là !
FA que, c’est ça qui est ça pour le blogueur. Convalescence.
Merci pour votre attention et vos souhaits. On dirait que c’est pas mal mieux que … l’anti-douleur. Plus efficace à tout le moins.
11h 15, j’arrive au 5ième étage. On m’assigne la chambre 555 où je constate la présence d’une belle haitienne dans la quarantaine qui jase avec sa vieille maman.
L’infirmière arrive, test de sang, prise de pression et questionnaire général sur ma personne. Tout ça complété, il est à peine 11h 30 et l’infirmière m’avise qu’on viendra me chercher vers 14h 15 pour l’opération. QUOI ?
Presque trois heures d’attente (calculées et voulues) ? Je me calme illico, sachant que je serai revenu chez moi vers 18 heures. Mais quand même !
Passer le temps. Pas évident. Je prends mon livre de poche « Une saison sur la terre », une belle histoire que m’a expédiée le cousin Michel d’outre-mer. Mais la lecture n’est pas facile mes amis : mes deux voisines haitiennes se mettent à placoter en créole. Hou la la ! Impossible de lire. M’en vais me ballader sur l’étage, les fesses quasiment à l’air sous ma jaquette.
Soudain me vient une idée géniale. Pourquoi ne pas profiter de cette opération dans le bas du ventre pour me faire une lippo-succion et m’enlever une bonne partie de cette graisse inutile ? J’en ai parlé à l’infirmière : elle a souri et m’a suggéré de faire ma demande directement au médecin qui va m’opérer. Je vais y songer une deuxième fois.
(écrit le lendemain à la maison)
Finalement, c’était pas si effrayant. Descendu sur mon lit au troisième étage. Impressionnant quand même d’entrer dans la salle d’op, avec tous ces professionnels casqués, gantés et masqués.
Plogué, on m’appose le masque et même pas le temps de compter un chiffre : black out.
Réveil bizarre ! Je suis encore dans la salle d’op. Comme un réveil durant un rêve étrange. Les docs, techniciens et infirmières s’affairent ça et là. Je demande : « C’est fini ? ». On me le confirme et on m’amène à la salle de réveil.
Deux heures plus tard, la blonde-rousse me ramène au domicile.
Kliss de gros pansement sur ma … grosse bedaine. Ça fait mal un peu quand je me lève, ou m’asseoit, mais c’est endurable. On m’a prescrit un anti-douleur qui, m’a-t-on prévenu, entraîne la constipation. Calvaire ! Je vais m’en passer : tu prends l’anti-douleur, tu constipes et tu te ramasses sur le bol de toilette à forcer pour avoir encore plus mal. J’la comprends pas celle-là !
FA que, c’est ça qui est ça pour le blogueur. Convalescence.
Merci pour votre attention et vos souhaits. On dirait que c’est pas mal mieux que … l’anti-douleur. Plus efficace à tout le moins.
mardi 28 juillet 2009
Ça commence bien !
À jeun depuis minuit, je devais faire mon entrée à l'hôpital Jean-Talon à 8 heures ce matin.
On m'a appelé hier pour reporter cette entrée à 11 heures 15 ...
Trois heures de plus, sans eau. J'ai la gorge sèche.
Bon, finies les lamentations !
Espérant ne pas vous écrire mon prochain billet ... post mortem.
On m'a appelé hier pour reporter cette entrée à 11 heures 15 ...
Trois heures de plus, sans eau. J'ai la gorge sèche.
Bon, finies les lamentations !
Espérant ne pas vous écrire mon prochain billet ... post mortem.
lundi 27 juillet 2009
The reportage



samedi 25 juillet 2009
Reportage de ... Noël !
Reconnaissant votre très grande soif d’information, le blogueur reporter prend donc sa caméra et ses lentilles pour aller passer un 24 heures dans un camping tout près du Mont-Tremblant. Un camping où se prélassent Myriam et son paternel depuis une dizaine de jours.
Je vous entends me dire qu’il n’y a pas là matière à reportage. Je vous arrête illico. Je m’en vais assister à l’une des plus loufoques et kitsch tradition de l’univers du camping au Québec : le fameux Noël du campeur en plein mois de juillet.
J’ai maintes fois fait du camping dans ma vie et j’ai apprécié la chose : dans les Laurentides, à Oka et même dans les Rocheuses. Mais jamais n’ai-je été témoin ou participant à cette galère estivale, souvent prétexte à beuverie allongée pour adultes surveillant les activités pour enfants. Du moins, c’est ce qu’on m’en a dit.
Mais, vous le savez, le blogueur est au régime sec pour l’alcool : ses photos, je l’espère, témoigneront plus fidèlement des situations bizarres observées. Sinon, je mettrai l’appareil dans les mains de Myriam …
Je vous entends me dire qu’il n’y a pas là matière à reportage. Je vous arrête illico. Je m’en vais assister à l’une des plus loufoques et kitsch tradition de l’univers du camping au Québec : le fameux Noël du campeur en plein mois de juillet.
J’ai maintes fois fait du camping dans ma vie et j’ai apprécié la chose : dans les Laurentides, à Oka et même dans les Rocheuses. Mais jamais n’ai-je été témoin ou participant à cette galère estivale, souvent prétexte à beuverie allongée pour adultes surveillant les activités pour enfants. Du moins, c’est ce qu’on m’en a dit.
Mais, vous le savez, le blogueur est au régime sec pour l’alcool : ses photos, je l’espère, témoigneront plus fidèlement des situations bizarres observées. Sinon, je mettrai l’appareil dans les mains de Myriam …
jeudi 23 juillet 2009
L'abstinence bienfaitrice
Mardi matin, je recevais cet appel de l’hôpital Jean-Talon me prévenant que l’opération visant à éliminer cette hernie ombilicale se déroulera mardi prochain. Bobo mineur qui nécessitera quand même une anesthésie générale. Sortie de l’hôpital le même jour mais, quand même, anesthésie totale, pas locale.
Mon interlocutrice me donne les consignes concernant l’arrivée (8h am), le jeûne à partir de minuit la veille, les consignes sur ma médication et, bien sûr, l’abstinence pour l’alcool dans les 5 jours précédant l’intervention.
Question de calcul, hier, c’était ma dernière soirée … permissible pour l’alcool.. Ce maudit hasard, me disais-je en début d’après-midi, quelques instants avant la visite non-calculée mais fortement « dûe » et réjouissante de mon pote de Mascouche.
Me suis couché à une heure raisonnable, éthylé un peu beaucoup, mais … j’avais la permission officielle pour cette dernière dérapade contrôlée.
J’ai quand même un peu la chienne pour mardi prochain. Jamais eu à vivre le grand endormitoire dans ma vie. « Comptez jusqu’à dix … ». Le réveil, kossé que ça d’l’air et patati et patata. J’m’en serais vraiment passé mais … quasiment pas le choix : faut faire disparaître cette espèce de prune sur mon nombril.
Je me console et m’encourage en me disant qu’après … je serai redevenu un bô bonhomme fortement sollicité par le sexe opposé … Yéééééééééééééé !
Pas de sarcasme dans les commentaires svp !
Mon interlocutrice me donne les consignes concernant l’arrivée (8h am), le jeûne à partir de minuit la veille, les consignes sur ma médication et, bien sûr, l’abstinence pour l’alcool dans les 5 jours précédant l’intervention.
Question de calcul, hier, c’était ma dernière soirée … permissible pour l’alcool.. Ce maudit hasard, me disais-je en début d’après-midi, quelques instants avant la visite non-calculée mais fortement « dûe » et réjouissante de mon pote de Mascouche.
Me suis couché à une heure raisonnable, éthylé un peu beaucoup, mais … j’avais la permission officielle pour cette dernière dérapade contrôlée.
J’ai quand même un peu la chienne pour mardi prochain. Jamais eu à vivre le grand endormitoire dans ma vie. « Comptez jusqu’à dix … ». Le réveil, kossé que ça d’l’air et patati et patata. J’m’en serais vraiment passé mais … quasiment pas le choix : faut faire disparaître cette espèce de prune sur mon nombril.
Je me console et m’encourage en me disant qu’après … je serai redevenu un bô bonhomme fortement sollicité par le sexe opposé … Yéééééééééééééé !
Pas de sarcasme dans les commentaires svp !
mercredi 22 juillet 2009
Ahurissant
Une statistique sortie d'un bulletin de la SRC :
22% des individus dans les prisons canadiennes sont autochtones alors que ceux-ci ne représentent que ... 3% de la population du pays.
Pensez-y deux secondes : c'est énorme, quasiment impossible.
22% des individus dans les prisons canadiennes sont autochtones alors que ceux-ci ne représentent que ... 3% de la population du pays.
Pensez-y deux secondes : c'est énorme, quasiment impossible.
Avec les nuances suivantes :
Au Québec, 2% des prisonniers sont autochtones pour 1% de la population.
En Saskatchewan toutefois, 81% des prisonniers sont autochtones tout en ne formant que 11% de la population générale.
Doit-on en conclure qu'ils sont plus "sauvages" dans l'ouest ?
:-)
mardi 21 juillet 2009
Orgie de falaises à Belle-Anse
Une vraie platitude
Attrappé au hasard d'un zapping à 6 heures du matin sur Canal Vox :
Louise Deschatelets interview Denise Bombardier !
Votre couleur préférée pour les fleurs ?
Aimez-vous les animaux ?
Votre pensée sur la cellule familiale ?
La superbe de Bombardier qui se voit tellement au-dessus de la mêlée. D'un ennui mortel. D'ailleurs, j'ai failli mourir. Le mal que j'ai eu à me rendre à mon ordi pour venir vous écrire ma détresse ...
Louise Deschatelets interview Denise Bombardier !
Votre couleur préférée pour les fleurs ?
Aimez-vous les animaux ?
Votre pensée sur la cellule familiale ?
La superbe de Bombardier qui se voit tellement au-dessus de la mêlée. D'un ennui mortel. D'ailleurs, j'ai failli mourir. Le mal que j'ai eu à me rendre à mon ordi pour venir vous écrire ma détresse ...
lundi 20 juillet 2009
L'humour de Neil Armstrong
Cette anecdote est, paraît-il, tout ce qu'il y a de plus vraie. Je vous l'avais comptée en 2007. Je vous la ramène aujourd'hui, jour du 40ième anniversaire de cette marche historique sur la lune. Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas lue, je suis convaincu que vous la trouverez sympathique vous aussi.
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Tout le monde connaît la célèbre phrase prononcée par Neil Armstrong lorsqu'il mit le pied sur la Lune en juillet 69 : " C'est un petit pas pour l'Homme, mais un bond de géant pour l'Humanité ". Mais la communication entre l'astronaute et Houston ne s'est pas arrêtée là. On rapporte cette phrase, beaucoup moins connue, qu'Armstrong a prononcée en revenant dans le lemme : " Good luck mister Gorski ".
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De retour sur terre, on lui demanda maintes fois le pourquoi de cette phrase, mais jamais Armstrong ne l'expliqua, se contentant simplement de sourire chaque fois qu'on le lui demandait.
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Plusieurs fouineurs effectuèrent des recherches, pensant que le mystérieux Gorski était un rival astronaute russe. Mais ni le programme spatial soviétique, ni celui de la NASA n'avait un Gorski comme employé.
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En 1995 à Tampa Bay (Floride), alors qu'Armstrong répondait aux questions suivant une de ses nombreuses conférences, un reporter ramena cette vieille question de 26 ans. Monsieur Gorski étant décédé la semaine précédente, Neil Armstrong sentit qu'il pouvait maintenant expliquer la phrase énigmatique.
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A l'âge de douze ans, Armstrong jouait au baseball avec un copain derrière chez lui. Son ami a frappé une chandelle et la balle est allée se loger sous la fenêtre de chambre des voisins . . . les Gorskis.
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Armstrong se précipita pour chercher la balle et il entendit alors mister Gorski dire à sa dame : " Oral sex ! You want oral sex ? You'll get oral sex when the kid next door walks on the moon ! ".
À huit pieds de l'impossible

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Mais cette fois-ci, il y a eu de la magie dans l'air durant tout le weekend. Ce cher vieux Tom Watson, un monsieur plus âgé que moi (c'est vieux en titi pour un pro de golf), nous a tenu en haleine jusqu'au dernier trou régulier, le 72ième !
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Qui plus est, non seulement Tom Watson a 59 ans, mais il a aussi une hanche artificielle ! Il a gagné ce fameux tournoi à 5 reprises (!!!) entre 1975 et 1983 (un record qui ne sera probablement jamais égalé). Et là, il s'apprêtait à nous rejouer la même scène 26 plus tard, au nez et à la barbe de tous ces jeunes et moins jeunes loups (plus d'une centaine) qui aspirent à la totale célébrité, voire à l'immortalité !
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Même le Roi Tigre n'y pouvait rien. Il n'a même pas joué samedi, étant éliminé d'office par son piètre score des deux premiers jours..
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Ne restait qu'un roulé de huit pieds à caler pour monsieur Watson et c'était la fête. Raté. En surtemps, le jeune Stewart Cink (36 ans !!!) n'allait pas rater une si belle occasion. La blessure fut moins grave étant donné la très grande classe du gagnant qui n'a pas trop joué à l'exubérant.
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Regarder la photo = elle dit tout : Tom Watson, rayonnant pour son exploit incroyable (malgré la défaite) et mister Cink, tenant le Claret Jug ... avec humilité.
samedi 18 juillet 2009
jeudi 16 juillet 2009
Photos-Vies
Un petit bijou de vidéo que m'expédiait un "vieux" collègue de mes années à l'université (ça fait quand même 35 ans !). Histoire tout à fait appropriée dans les circonstances. Baby boomers, elle est pour vous celle-là. Et remarquez la prouesse technique et le montage de cette "vie". Vous aimerez j'en suis assuré.
C'est drette ICI
mercredi 15 juillet 2009
Température de cul ?
C'est LE sujet de l'heure aux quatre coins du Québec, dans les médias, sur la rue et dans les chaumières. La plainte collective à propos du manque de soleil et du manque de chaleur. Je connais quelques adeptes de camping dont le teint vire au bleu, lentement, mais sûrement.
Pourtant, moi j'aime bien la température qui enveloppe le Québec depuis un mois. Ça doit être parce que j'aime le cul ...
Blague à part, ce que j'aime avant tout, c'est l'absence totale de canicule et de températures dans les 30 degrés et plus avec humidité correspondante. Tous les jours, on oscille entre 20 et 28 degrés avec un 13 degré si bienveillant pour faire dodo la nuit. Petites averses en aprem ? Ça raffraîchit l'air ambiant et c'est bon pour les plantes et les arbres.
Alors le blogueur ne renchérira pas en chiâlant en choeur avec la foule en furie.
Pourtant, moi j'aime bien la température qui enveloppe le Québec depuis un mois. Ça doit être parce que j'aime le cul ...
Blague à part, ce que j'aime avant tout, c'est l'absence totale de canicule et de températures dans les 30 degrés et plus avec humidité correspondante. Tous les jours, on oscille entre 20 et 28 degrés avec un 13 degré si bienveillant pour faire dodo la nuit. Petites averses en aprem ? Ça raffraîchit l'air ambiant et c'est bon pour les plantes et les arbres.
Alors le blogueur ne renchérira pas en chiâlant en choeur avec la foule en furie.
lundi 13 juillet 2009
En attendant l'article ...

Demain, l'hosto pour tests divers (prises de sang et cardio) en pré-admission pour la grande opération = hernie ombilicale !
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