mercredi 31 mars 2010

Espionnage de col bleu

Suite à cette photo d’hier matin sur les cols bleus, me suis rappelé cette anecdote que j’avais vécue en début d’automne 2006. Je l’avais alors décrite sur Planète Québec et, me semble-t-il, c’est le bon moment pour vous mettre au courant.

Cette anecdote est authentique, je le jure.

Vendredi matin, vers les 9 heures, coin Bélanger / de Lormier dans le quartier Rosemont, j’arrive pour prendre mon autobus. J’y aperçois un camion rouge de la Ville de Montréal stationné en sens inverse tout près du poteau des feux de circulation. Un col bleu exécute certaines opérations dans l’armoire de contrôle des lumières.

Question de le taquiner un peu, je lui demande si le système/espion GPS est en fonction sur son camion (c’était la nouvelle du jour). Il me répond par la négative, en souriant, et nous entamons une brève conversation sur les hauts et les bas de la réputation des cols bleus.

L’autobus arrive, je le salue et hop, direction Plateau Mont-Royal. Sur l’Avenue, bref séjour aux Postes pour expédier un petit colis à Kelowna, et une visite chez la pharmacienne de Jean Coutu pour une crème quelconque.

J’en ressors et que vois-je coin Mont-Royal / Bordeaux ? Un camion rouge de la ville qui s’affaire aux feux de circulation. M’en approchant, je constate que c’est MON col bleu qui est à l’œuvre. Je le fais sursauter avec un Ha Ha digne du pharmacien Famili-Prix à la télé.

Le col bleu me demande si, par hasard, je ne serais pas Inspecteur pour la ville. Rigolade, salutations et je me dirige vers le commerce Farfelu où je réalise une première entrevue avec le proprio. Quelques photos et je repars vers Folie en Vrac pour une nouvelle entrevue et d’autres photos.

Je prends le métro Mont-Royal vers midi, et je m’arrête à la station Jarry dans le quartier Villeray. Un arrêt à la SAQ pour le weekend et je me dirige finalement vers la Brasserie Québécoise pour dîner et prendre un pot avec mes chums.

J’aperçois, coin Drolet / Jarry, un autre camion rouge de la Ville. Je m’en approche en me disant : « Non, non, non! Ça serait incroyable! ». Mais oui. C’était le même travailleur-électricien-col-bleu ! Là, il n’en revenait tout simplement pas lui non plus.

J’ai terminé la conversation en lui disant de ne pas s’inquiéter pour mon rapport: il sera très positif. Voilà, c’est fait !

mardi 30 mars 2010

Cols bleus au travail !

Ce matin 8h 40 devant chez moi. Hé non, ils ne dorment pas comme sur le clip-vidéo médiatisé ya quinze jours. Mais ils ne travaillent pas non plus. Sont repartis 10 minutes plus tard après avoir fini leurs clopes ...

Un gros ego ça use, ça use ... (air connu)

Extraite du Journal de Québec, cette caricature nous montre qu'un gros ego, ça use énormément, comme le dit la chanson. Fallait voir Régis la superstar traiter les journalistes de poltrons et de spécialistes à cinq cennes. Les deuxième et troisième mentons du maire vibraient fort. Clap Clap Clap Régis ! Carrément jouissif.

lundi 29 mars 2010

Invasion chinoise

D'une source interne absolument sûre, j'ai appris que depuis quelques jours, il y a un surplus de clientèle chinoise dans les grandes épiceries Maxi. C'est que, voyez-vous, Maxi présente ses journées à $1, donc des spéciaux spectaculaires. Et pour remplir les étals de leurs dépanneurs, les chinois ne se privent pas pour y aller de commandes gigantesques, question de vous revendre les marchandises avec profits mirobolants. Tite-vie, va !

dimanche 28 mars 2010

Hi Hi Hi !

Bien hâte de voir comment le maire Labeaume va se sortir de cette première pelure de banane : Clotaire Rapaille, son refaiseur de l'image de la Vieille Capitale, est tout simplement un faussaire. Les journalistes de Québec (le Soleil) lui ont tendu le micro. Allez Régis, dis leur que ça doit être la faute ... des montréalais.

Belle orientation

Ah si le vent pouvait se lever
Au moins j'saurais par où aller
Richard Desjardins
Au pays des calottes

vendredi 26 mars 2010

La famiglia

Hier midi, après les calmars, crabes et dorades chez Molivos
Photo Camille

jeudi 25 mars 2010

Une journée grandiose

Mais oui ! Dans une presqu’autre vie, j’étais séminariste chez les Pères Montfortins à Papineauville dans l’Outaouais. Les deux années précédant l’Expo 67.

Même si mon patelin (Thurso) n’était qu’à 25 km, j’y étais pensionnaire, tout comme les 250 autres jeunots isolés de la civilisation du village voisin.

Les séjours à la maison ? Quatre jours à la Toussaint, deux semaines pour les Fêtes, cinq jours pour les Pâques et les deux mois des vacances d’été.

Levée des corps à 5h 45, messe matinale tous les jours, études (le cours classique bien sûr), chapelet collectif en après-midi, prières en soirée avant de regagner le dortoir à 21h.

Tous autant que nous étions, nous soupçonnions chaque Père, qu’il soit prof ou administrateur, d’être homo ou fif, l’expression gay n’existant pas à l’époque. Nous étions tous sur nos gardes et fort vigilants.

Chaque séminariste devait choisir un Père qui ferait office de «directeur de conscience». Ce titre n’est pas une blague mais rigoureusement authentique. Trois ou quatre fois par année, il nous fallait rencontrer ce fameux Père pour discuter de notre avenir et autres préoccupations.

Vous ne le croirez pas, mais ces discussions se déroulaient . . . dans la chambre du Père, une minuscule pièce d’environ 15 pieds par 9 pieds. Jamais n’y ai-je connu d’incidents déplacés ou d’allusions malveillantes avec le Père Jacques qui se voulait également mon prof de latin.

Étrangement, aucun scandale ni rumeur fondée n’ont fait surface au cours des deux années que j’ai passées dans cette geôle. Que des suppositions et potins sans conséquence.

Dans les faits, j’y suis resté un peu moins de deux années. Détestant cet internement et ne parvenant pas à convaincre mes parents de m’en retirer, j’ai amorcé une séquence de cancre et de délinquant. Me suis même enfui, la nuit aidant, sur le pouce pour retourner chez nous et devoir y revenir, penaud, le lendemain.

Nous avions des classes toute la journée du samedi, question de compenser pour les après-midi du mardi et du jeudi qui étaient consacrées aux sports.

Ce samedi de la fin avril 67, lorsque le Père directeur m’a fait sortir de la classe pour m’aviser que mon véritable père m’attendait dans le hall d’entrée, j’étais on ne peut plus perplexe : les visites n'étaient pas permises le samedi.

Je me revois encore inquiet, m’approchant de papa qui affiche un air solennel.

- Es-tu tanné d’être icitte mon Bé ?
- Ça fait des mois que j’vous l’dis !
- Ramasse tes affaires, tu t’en r’viens à la maison !

Voilà ! Je viens de vous confier un moment exceptionnellement radieux de mon existence : l’amour et la compréhension de mon père . . .

mercredi 24 mars 2010

Jouissance

Rien à voir avec le billet précédent. Je parle de ces milliers de petits morceaux de glace du verglas d'hier que le soleil fait tomber des arbres ce matin. Ça dégèle l'âme ...

L'humanité avance ...

Les scientifiques ont finalement trouvé exactement où se situe le fameux point G de la sexualité féminine : il s’agit simplement de la dernière lettre au bout du mot SHOPPING.

:-) :-0 :-)

mardi 23 mars 2010

C'est une langue belle ...

Notre langue est si belle qu'il faut en souligner les trouvailles, et j'aime bien celle-ci qui saura peut-être enlever un peu de grisaille dans ce tristounet mardi de mars.

Dans les temps anciens, pour s'assurer que quelqu'un était bien décédé, l'usage voulait qu'une personne en charge de cette vérification morde violemment un des doigts de pied de la victime (généralement le gros orteil). Si rien ne se passait, la personne était déclarée morte. C'est donc de là que vient l'appellation de croque-mort.

Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge (comme les bourreaux), se transmettait de père en fils depuis la Nuit des Temps.

Or, un jour, il arriva une catastrophe: le dernier croque-mort, bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'avait aucun garçon. Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et avis favorable du Conseil des sages et de l'Église.

Mais voilà que la première victime qu'elle eut à traiter était un Homme qui avait eu une grave maladie. La gangrène l'avait en partie gagné et on lui avait coupé les deux jambes jusqu'à la hauteur des cuisses. La jeune fille examina la situation et mordit donc, avec tendresse et précaution, le premier membre inférieur qu'elle put trouver.

Ce fut à cette époque, et très précisément dans ces circonstances, que l'on passa de l'expression de croque-mort à celle de ... pompe funèbre.

Avant la tresse ...

J'ai trouvé cette image qui date de 2005 prise à Kelowna.
Probablement quelques semaines avant le début de la tresse.

lundi 22 mars 2010

Un dessinateur vraiment spécial

Impressionnant ! Y a-t-il trucage ?

Si vous le trouvez, expliquez-moi svp.

Merci Ricdam

dimanche 21 mars 2010

La tire d'érable rend fou ...


Photo Myriam

Bravo Aznavour !

Ce cher Aznavour qui disait en conférence de presse que le fameux Twitter est principalement un outil servant à augmenter le taux d’illettrés dans une société. La clairvoyance augmente avec l’âge semble-t-il …
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Chu mdr lol ! ... alp