lundi 28 juin 2010

Photo ratée mais ...

... elle me dit beaucoup de choses. Elle n'est jamais sortie de mon premier album souvenir.

Bien sûr vous ne savez pas de qui il s'agit. Patience, vous le saurez bientôt.

Ça remonte à ... avril 1970. Je vis dans les Laurentides à Labelle. Je pars avec mon chum André et on s'en va à Montréal pour voir mon premier show rock au Forum. Et pas n'importe lequel : j'ai nommé rien de moins que ... Led Zeppelin, que tante Jacqueline, chez qui nous avons créché, nommait Zed Lépine ! C'était d'ailleurs la première visite du groupe en pleine gloire à Montréal.

Nous voilà dans l'enceinte André et moi. Dans le pit, en haut. Le show commence et, assez rapidement, nous essayons de descendre plus bas et voir nos héros.

J'ai en main un petit appareil photo de l'époque. Ça s'appelait un Instamatic et on plaçait sur le dessus une petite chose qui se nommait un flashcube. Pas de quoi faire une exposition photographique mais assez pour prendre les amis et la famille.

Bon ! Nous sommes rendus en bas, tout près de la scène. Je capote à voir les Plant, Page, Jones et Bonham nous livrer ces tubes qui nous font hurler.

N'écoutant que le courage de mes dix-sept ans, je fais le tour, je monte sur le stage, je m'approche des vedettes et je prends cette photo sur laquelle, en se forçant, on imagine Robert Plant à l'avant. Cette première image prise, j'ai juste eu le temps de voir arriver gardiens et roadies qui convergeaient vers moi. Hop, je me suis sauvé pour rejoindre André et j'ai ramené l'image avec moi.

Ahhh ! Souvenirs !

Avec un clin d'oeil à mon chum Ricdam qui est allé voir Éric Burdon and the Animals avant-hier au Métropolis. Le chanceux !

dimanche 27 juin 2010

Le micro est ouvert ...

Ce matin, les nouvelles LCN nous transportaient à Toronto où se déroule ce fameux G20. La speakerine installée à Montréal discute avec un reporter qui est sur place. Et ce dernier nous informe qu'un groupe de femmes canadiennes pré-sélectionnées pourront rencontrer les grands de ce monde et exprimer certaines doléances. Il nous mentionne entre autres l'astronaute Julie Payette et (sans blague ...) Julie Snyder. J'en suis renversé !

Puis la speakerine s'adresse à un autre reporter qui lui, se trouve sur le terrain des manifestations. Après quelques secondes de ce nouvel entretien, on entend clairement le précédent reporter dire, sans savoir que son micro est resté ouvert : "Moi, c'est avec les femmes que j'ai de la misère ...".

Du bonbon !

samedi 26 juin 2010

Scandaleux

Dans une article de La Presse sur les compatriotes exilés, une québécoise installée à Mexico nous apprend que dans cette ville de 30 millions d'habitants (autant que le Canada tout entier), il n'y a AUCUNE récupération ni recyclage ni collecte sélective.

Imaginez ! Pas un seul bac vert dans la ville. La québécoise a tenté de trouver un centre quelconque pour aller porter ses bouteilles vides : peine perdue. Tout va aux vidanges !

Mais quel genre d'individus gouvernent ce pays et cette cité ? Des incompétents certes, mais aussi des ignares qui sont capables de bizouner sur le web sans pouvoir recycler une canette de coca.

Sur la planète, c'est la ville la plus populeuse. La plus salope aussi ...

mercredi 23 juin 2010

Les français d'Amérique

C’est jeudi soir au parc Maisonneuve que les montréalais iront faire la fête pour un gros spectacle animé par Guy A. Cette année, les jeunes artistes cool vont entourer « le vieux » Paul Piché. On annonce aussi que les jeunes s’approprieront la vieille toune de Piché intitulée L’Escalier. Ne manquez pas ça.

J’ai toujours adoré cette chanson immense que l’artiste a composé alors qu’il était au sommet de sa courbe créatrice. Grosses émotions sur la vie qui va et les amitiés qui la jalonnent. J’attendais toujours ces phrases qui me secouaient :

Ben oui, c'est vous qui auriez pleuré

Avec c'que j'aurais composé

C'est une manière de s'faire aimer

Quand ceux qu'on aime veulent pas marcher

J'les ai boudés, y ont pas mordu

J'les ai quittés, y ont pas bougé

J'me sus fait peur, j'me sus tordu

Quand j'ai compris ben chu r'venu

Je ne sais pas pourquoi vraiment, mais ces mots m’ont toujours chaviré. C’est tellement important les amis.

Allez ! Secouez vos puces et célébrez notre éternelle présence dans cette mer d’anglophones.


Bonne Saint-Jean à tous et à toutes !

lundi 21 juin 2010

Le Nord sans la Canon

Bizarre ! Vraiment bizarre. J'avais pourtant apporté mon appareil photo dans les Laurentides mais en aucun temps ne m'est venue l'idée de l'utiliser. Chez Jean et Nicole, c'était la fête totale avec des tapas formidables le samedi soir, les martinis pour accompagner et pour saouler mon hôte (j'ai réussi), la grosse gang du lendemain avec les enfants, un neuf trous de golf au "Rock Garden" (j'ai joué 56 viaaaaaarge !).

Et puis cette belle surprise : j'avais amené la belle Myriam avec moi. Pendant la partie de golf, femmes et enfants sont allés dans le village de Ste-Marguerite où se déroulait une fête des vélos. Et la petite vlimeuse en est revenue avec un prix de tirage : une magnifique bicyclette CCM avec freins à disque et tout le reste. Une bagatelle de plus de $300. Z'auriez dû voir le sourire en revenant en ville.

Et avec toutes ces belles frimousses, je n'ai pris aucune photo. Décidément bizarre !

Merci Claude pour ce beau weekend avec ton ... papa.

Et un superbe été à vous tous et toutes !!!

vendredi 18 juin 2010

Une belle bouffonne et son tuba

Croisée sur la Catherine hier soir
Beau brin de fille, non ?

Les contraventions

La nouvelle est tombée dans La Presse vendredi. Depuis l’an 2000, environ $10 millions de dollars en contraventions distribuées à des « touristes » de l’extérieur, n’ont pas été payées ou «encaissées» par les autorités locales. Bon ! Ça fait une moyenne de $ 1 million par année. So what ? Ça vous coule un budget ? Une pinotte, si je puis me permettre.

Ce qui m’a fait penser à cette attitude que j’ai connue à Kelowna dans la vallée de l’Okanagan de la Colombie-Brittanique où je me suis ramassé une bonne dizaine de fois depuis 1990.

À Kelowna, fortement fréquentée par les touristes, si vous trouvez un billet de contravention (gente stationnement) sur votre « windshield », vous avez 48 heures pour aller le régler dans une banque locale. Et ça vous coûtera … $10. Pas plus. Pas $35 ou $40 ou $50. Juste un $10. Après le délairi de 48 heures, vous devrez payer l'emende au complet.

Autrement dit, vous pouvez payer rapidement approximativement ce que ça vous aurait coûté si vous aviez mis les sous requis dans le parcomètre. Genre « tourism friendship » pourrions-nous dire. Mais les « locaux » peuvent aussi s’en prévaloir. Simplement payer votre « dû » mais avec un léger retard. La vraie justice quoi !

Essayer d’aller vendre cette approche juste et équitable à monsieur Tremblay, pleutre maire de notre ville, ça donnerait quoi ? Poser la question, c’est y répondre …

jeudi 17 juin 2010

Le vieux freak

C’était tôt dans la soirée. Dix-sept heures aux Francofolies, sous la sympathique tente Slam. Genre 200 chaises devant le stage sous la tente. L’heure venue, c’était plein. Beaucoup de matantes, ai-je remarqué (des dames de … mon âge).

Et il est arrivé simplement, a pris sa guitare et nous a chanté ses tounes. Simplement, sans artifice, avec des solos de guitare sèche où il manquait parfois une ou deux notes mais, tous, on s’en foutait royalement. On voulait juste l’écouter avec cette voix qui en arrachait un peu (mais pas trop) dans les hautes notes. À peine trois chansons au clavier en raison de cette maudite arthrose et ce doigt qui devient croche, nous a-t-il avoué.

Un vieux de la vieille, toujours agréable à entendre. Le tout gratuit en ce début de soirée ensoleillée de fin de printemps, aux extrémités de cette magnifique nouvelle place des spectacles. De quoi nous rendre heureux d’être montréalais …

Merci Stephen Faulkner …

On commence tranquillement ...

On étire les cordes vocales ...

Avec un solo de guitte ...

mercredi 16 juin 2010

Cassonade !

Demain soir, avec Denys et Manon, une escapade dans le centre-ville pour les Francofolies. Au menu : Stephen Faulkner, alias Cassonade, qui viendra nous faire rigoler autant que rêver avec ses tounes drôles ou poétiques.

J'avais pris cette photo ya quelques années dans un party presque privé et j'avais été totalement charmé par le bonhomme. J'espère bien vous ramener une ou deux images aussi réussies demain soir.

mardi 15 juin 2010

Hummm !

Visite tri-annuelle chez le doc Phaneuf ce matin. Avec un certaine appréhension en raison des résultats qui me seront livrés sur ce test sanguin spécial que j'ai passé il y a deux semaines pour des informations sur une partie précise de mon bô body. Pas drôle de vieillir ...

........

Midi : le blogueur il est revenu enchanté de sa visite : tout est correct.

Alors il a débouché une Guinness et ça ne sera pas la dernière ...

:-)

samedi 12 juin 2010

Le show du jour

Il est dix-huit heures. Dans la ruelle, un ti-cul d'environ 5 ans courre derrière une tite-fille plus grande et plus rapide que lui. Soudain, il stoppe et crie à tue-tête, la face en grimace : "Ma tabarnak !".

J'ai ri ...

Deux de pique !

Je parle ici des organisateurs en chef de ce Mondial, l'immense tournoi de foot qui se déroule à Johannesbourg en Afrique du Sud.

Imaginez la scène : c'est la cérémonie d'ouverture de ce grand rendez-vous international. Quelque chose pour vous montrer tout autour de la terre. Dans ce grand stade de 85,000 places, il n'y a que la moitié des sièges qui sont remplis ! Pourquoi ?

Des bouchons de circulation et de trop nombreux postes de sécurité/vérification.

Pas fort !

Je n'en reviens pas encore.

vendredi 11 juin 2010

Mémoire gastro

Juin 2005.
Arrivés dans les Iles, ce fut notre premier repas.
Pas à plaindre, hein ?
Moi, je l'avoue : j'aime bien le homard
fraîchement sorti de la mer ...

:-)

jeudi 10 juin 2010

Tirer le blogueur du pétrin ...

Photo Christiane Gendron

mercredi 9 juin 2010

Grand Prix Grande Bouffe

Ce weekend, c’est le retour du Grand Prix de Formule 1 à Montréal, après quelques années d’absence. J’avoue être un peu indifférent à cette grande manifestation sportive de « gros chars » depuis la retraite de Jacques Villeneuve. Ma première expérience sur le circuit remonte à octobre 1979 où le père Gilles Villeneuve avait remporté son premier Grand Prix dans la froidure automnale montréalaise. Quelques autres années à aller faire mon tour dans l’île avec mes chums, en utilisant le billet de l’un dans les bonnes places, pour s’y retrouver tous pour les débuts de la course.

Puis sont arrivées les années 1996 et 1997. Deux saisons divines où Jacques Villeneuve et sa Williams-Renault brûlaient les podiums. Une douzaine d'accros mordus qui arrivaient à l'aube du dimanche chez nous, chez Jean-Guy, chez Roger, chez Denis ou chez Nicole et Ti-Two pour vibrer avec les vroum-vroum des rutilantes Formule Un.

Sept heures du mat' (faut le faire comme déplacement un dimanche matin !) et le brunch thématique pouvait commencer. Thématique … parce que ces brunchs étaient associées aux pays où se déroulaient les courses, principalement en Europe.

Brands Hatch ou Silverstone en Grande-Bretagne ? Fallait nous voir chez Marks et Spencer à Pointe-Claire, la veille, pour y quérir clumpets, kippers et bangers à bouffer avec les oeufs à la crème. Et ces authentiques gentlemen british qui nous parlaient en français dans leur fief de l'ouest de l'Île!

Dimanche allemand? Bouffons teutons! Schnapps, choucroute, saucisses et gâteau Forêt Noire pour défier les panses.

Le luxueux et cosmopolite Grand Prix de Monaco ? Faisons chic avec la pissaladière, le caviar (de lompe) pour couvrir les oeufs à la moscovite et les baccetti chocolatés. Rien de trop beau pour la classe ouvrière!

Grand Prix de France ? Le classique : pastis à l'entrée (il n'est que sept heures du matin !) suivi du jambon-beurre et autres mignardises pour nous rappeler la finesse culinaire de nos cousins de l'Hexagone.

Monza Italia? Espresso, pasta (carbonara), Chianti et alteri pour les tiffosi d'un jour.

J'avoue que nous avons éprouvé quelques difficultés à orner la table pour la Hongrie. Mais une promenade sur la Main et une brillante recherche nous ont permis de dénicher une recette de goulash, quelques saucissons et un fromage étrange.

L'Espagne nous a apporté une succulente gaspacho et la trilogie dim sum-sushi-sake accompagnait le Japon. Je sais, petite tricherie avec le dim sum mais, bon... c'est asiatique tout de même, non?

Sur deux années, une trentaine (si ! si !) de célébrations matinales et amicales où le caoutchouc des pneumatiques, les arômes de la bouffe, les chevaux des cylindrées et les vapeurs de l'alcool s'entremêlaient pour célébrer les succès de Jacquot. Les Beaux Dimanches quoi ! Et de bien beaux souvenirs.

Pour dimanche prochain, mettons que l’enthousiasme actuel me limitera aux … hot-dogs !