Jeudi matin, la belle Myriam d'Amos, en visite pour l'été, m'avise que, vendredi soir, elle ira voir la première du film Danser dans les rues (4) avec sa chum montréalaise Angélique. Un très bon film d'ados, paraît-il.
Quelques heures plus tard, je reçois un appel de dame Louise Lapierre, la célèbre fondatrice de l'école de danse qui porte son nom. Ça fait deux semaines que je couraille pour une entrevue qui alimentera un article qui m'a été commandé. Gentille, elle me recevra au début de l'après-midi.
Arrivé sur place dans le Plateau, elle m'accueille et m'amène dans son bureau, un espace minuscule totalement enchevêtré par différents rapports ou objets divers. La discussion s'amorce et cette dame est vraiment chaleureuse et sympathique.
Soudainement, elle saisit un cahier de La Presse et me désigne un nouveau film artistique sur la danse. J'en profite pour lui souligner que Myriam ira voir Danser dans les rues le lendemain soir.
'' Es-tu sérieux ? '' me demande-t-elle. Elle se lève sur-le-champ et va farfouiller dans un coin du bureau et me sort un kit promotionnel qu'elle a reçu : un carton donnant droit à deux admissions, un lipstick au cerises, les lunettes-soleil vertes du film et un beau sac à épaule blanc avec gaine noire et l'image du film imprimée sur un côté.
'' Tu donneras ça à Myriam ''.
Ma journée était faite ! Le sourire imprimé dans ma face pour le retour à la maison. Et la binette radieuse de Myriam en recevant le cadeau de Louise Lapierre.
Le film était très bon, m'a dit Myriam à son retour vendredi soir ...