Hier j’entre à l’hôpital Jean-Talon pour ce rendez-vous avec une diététicienne, question de réduire ce bide de la quinzaine de kilos qu’il supporte en trop. Les suites de La Grande Frousse (post du 7 février) m’imposent ces rendez-vous avec les fonctionnaires de la Santé (cardio, inhalo et diéto).
Je tombe sur cette madame, la soixantaine entamée, qui, de toute évidence, n’en a rien à cirer de ce foutu job en se traînant misérablement jusqu’à cette retraite sûrement prochaine.
Face de carême (reste encore deux jours), pesée officielle, petit questionnaire nutritif, calculette (5 longues minutes…) pour évaluer le surplus de gras, le trop de sucre et les besoins limités en protéine, féculents et autres composants de la « bouffe de qualité ».
En entendant la composition de mon petit-déj habituel (trois petites toasts belges avec jambon, fromage et grand verre de lait écrémé), la dame fonctionnaire fatiguée s’exclame :
« Mais c’est un repas de bûcheron, ça, monsieur ! »
C’est précisément là que j’ai bouché mes oreilles, ramassé les petits dépliants informatifs et krissé mon camp, laissant mon interlocutrice voguer vers son congé pascal tout en se rapprochant de la retraite tant espérée.
Je tombe sur cette madame, la soixantaine entamée, qui, de toute évidence, n’en a rien à cirer de ce foutu job en se traînant misérablement jusqu’à cette retraite sûrement prochaine.
Face de carême (reste encore deux jours), pesée officielle, petit questionnaire nutritif, calculette (5 longues minutes…) pour évaluer le surplus de gras, le trop de sucre et les besoins limités en protéine, féculents et autres composants de la « bouffe de qualité ».
En entendant la composition de mon petit-déj habituel (trois petites toasts belges avec jambon, fromage et grand verre de lait écrémé), la dame fonctionnaire fatiguée s’exclame :
« Mais c’est un repas de bûcheron, ça, monsieur ! »
C’est précisément là que j’ai bouché mes oreilles, ramassé les petits dépliants informatifs et krissé mon camp, laissant mon interlocutrice voguer vers son congé pascal tout en se rapprochant de la retraite tant espérée.
1 commentaire:
Très bien écrite celle-là ! Comme d'habitude, d'ailleurs ! On n'a qu'une vie à vivre (du moins, c'est ce qu'on prétend), alors continue de manger à ta guise, vieille branche ! Si ta diététicienne voyait ce que je dévore, elle en ferait une crise de nerfs et "péterait peut-être au frette" avant de prendre sa retraite !
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