Vous le savez, il m’arrive de faire des entrevues/portraits de commerçants de l’avenue du Mont-Royal. Depuis 5 ans, je dirais que j’en ai fait approximativement une centaine. Et j’aime bien ces petits contrats parce que ça me fait rencontrer des gens et les connaître davantage en leur faisant sortir des choses moins connues. Ces hommes et femmes d’affaires ont tous et toutes leur petite histoire et plusieurs ont suivi un parcours pas toujours évident et, j’ajouterais, fort intéressant.
Ce matin, j’ai rencontré Vincent Bonhomme, un coiffeur qui aime bien associer son métier à la culture, d’où le nom de son commerce : Jardins d’art et de coiffure. Un type que j’ai trouvé, sincèrement, fort sympa. Français d’origine (Saint-Ambroix), il est arrivé ici en 2007 avec sa femme et ses deux enfants. Vous admettrez qu’il s’agit là d’une aventure peu banale. Changer de continent, à 40 ans, sans emploi assuré, simplement pour changer de rythme et connaître d'autres choses dans la vie …
L’entrevue est commencée depuis une quinzaine de minutes et je lui demande à brûle pourpoint dans quel coin de la ville il s’est installé en arrivant ici …
- Dans le quartier Villeray, qu’il me répond.
- Ah ! Mais je connais très bien. C’est vraiment MON coin dans la ville.
- Je demeurais sur la rue Faillon, ajoute-t-il.
- Justement, mon fils y a acheté un multiplex il y a deux ans à l’intersection Casgrain.
Là, le visage du coiffeur change et me semble vraiment bizarre … Il ajoute :
- Pas Jean-François, le pompier ?
Là, c’est MA face qui a probablement changé. Je suis un peu abasourdi … Mais comment … Et je rajoute :
- En effet. C’est mon fils…
- Mais quel hasard ! Je demeurais dans le logement qu’il occupe aujourd’hui ! Très sympa votre fils, je vous l’assure !
Ai-je besoin d’ajouter que le reste de l’entrevue s’est fort bien déroulé.
Non mais quand même ! Après la confirmation de JF, me suis dit que vraiment, ya des jours où le globe est minuscule …
20 commentaires:
Comme quoi il faut être fin avec les autres, hein!
On ne sait jamais quand ça peut nous retomber sur le nez!
Faudrait que je pense à appliquer ça à moi-même: des fois, c'est mon "méchant loup" (cf histoire d'Esperanza) qui gagne.
La théorie des six degrés de séparations, j'y crois absolument; on peut connaître, ou au moins croiser tout le monde sur la planéte, par personne interposée, six précisément. J'en aurais TRÈS long à dire/écrire sur le sujet, pas à peu prés. Toi et moi sommes à...trois degrés je crois.
Et bon anniversaire demain!
Mais le mystère de l'anonyme persiste. Je crois savoir ... mais pourquoi garder l'anonymat ?
Vais-je pouvoir jaser de cette théorie vers la mi-novembre ?
:-)
@ Claire : je suis toujours gentil avec ceux et celles que j'interviewe. Rarement je change d'allure après le début ...
Croco,
j'avais écrit un très long commentaire, disparu mystérieusement. Plus capable de Blogger!!!
Je t'enverrai un courriel.
Anonyme... je croyais que c'était 7 degrés... J'y crois aussi... absolument...
Croco... j'aime tellement ça quand le monde est petit comme ça... C'est tellement rassurant au fond...
Miam!
Talou,
c'est bien six degrés. Et bon, je suis Lise.
Sur un blogue, il est évident que le degré de connaissance virtuel est le premier.
Mais je crois que dernièrement Blogger a mis une limite de caractères, du moins pour ce qui est des commentaires, comme quoi nous sommes surveillés, et je suis dsolée que le mien ait été coupé.
Croco je vais t'écrire un courriel.
QUOI ? Une limite de caractères dans les commentaires sur Blogger ?
Ouf !
Revenons sur terre ma belle Lise ...
C'est vrai que c'est tout de même tout un hasard que ce monsieur Bonhomme et ton fils se connaissent; c'est comme l'entrevue que tu as fait avec Stéphane Dompierre, en lui faisant la surprise d'amener son grand-père, que tu connaissais déjà.
Changer de continent à 40 ans ça prend du courage en tout cas et j'aime bien le nom de son commerce; la coiffure c'est de l'art, aucun doute! La magicienne qui réussit, depuis des années, à rendre mes cheveux archi-fins, rebelles, sans vie et sans éclat (aucune mention inutile), à peu près présentables a bien du mérite!
Je suppose que cette entrevue on pourra la lire dans ce journal virtuel (avenue du Mont-Royal), et là j'arrête avant que Blogger me coupe.
Croco,
je vais suivre l'exemple de Claire, qui parlait d'un billet d'Esperanza, et te suggérer d'aller (sur la liste de Zoreilles) lire les commentaires chez Fitzsou sous le texte du mercredi; tu verras que tu n'es pas le seul à trouver que le monde est petit.
Je ne sais fas faire les liens, mais ça vaut vraiment la peine d'aller lire...
Bonne fête grand frère!
Un divorce très difficile. Je perds tout. Tout. Je dois chercher une chambre à louer dans un logement. Sur un babillard à l'entrée d'un resto grano, un type vient de mettre une annonce pour offrir une chambre à louer. Il n'a jamais posé un tel geste avant. J'arrache le billet et organise une visite. Je ne le connais pas, lui non plus. On convient des conditions et j'accepte. La soixantaine, le gars est divorcé deux fois et a la garde partagée de ses enfants. Le soir je raconte la journée à mon père. "Ton type, là, J.B. tu lui diras que quand il était bébé, je l'ai bercé pensant que son père à lui venait jaser avec ton grand-père." 60 ans d'écart et 300 km séparent les deux villes où moi je vivais et celle de mon père, jeune adulte.
Le monde est bien petit en effet, mais nous sommes bien le 6 novembre et je te souhaite BONNE FÊTE, vieille branche, grand ado tannant qu'on aime tous! ;)
Ciao Darling!
xoxo
le monde est petit, et le temps passe, Bon ANNIVERSAIRE Croco, essais tu de me ratrapper???
Bon anniversaire Croco!
♥
C'est ton anniversaire, Croco? J'ai un gâteau au rhum au four présentement, c'est pour toi... et pour ma fille qui a 24 ans aujourd'hui, en ce 6 novembre!
Joyeux Anniversaire, Croco! Et plein de beau monde autour de toi pour te donner des bisous et des câlins bien réels.
Bon anniversaire Croco!
:)
J'étais une journée en avance...
:(
@Zoreilles
Bon anniversaire à Isabelle!
:)
Croco/Michel,
il est vrai que ce billet n'avait rien à voir avec ton anniversaire, mais nous pensons à toi...
Tu as passé une bonne journée?
Un brin épuisante mais fort agréable !
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