mercredi 31 décembre 2008

Prise 2

Je ne voulais pas terminer l'année sur une note aussi triste et plattte que Amir Khadir. Alors je vous emmène dans le Nord, un peu avant Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dans la cour arrière d'un monsieur qui a bossé toute sa vie dans les courses de chevaux. Une vision plus reposante en attendant l'irrévérence de Louis et Véro pour le Bye Bye 2008. Alors ...
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RE-BONNE ANNÉE À TOUS ET TOUTES

Le conard récidive

Comme premier geste médiatique après son élection dans le comté Mercier, le très brillant Amir Khadir a garroché sa bottine sur une affiche de George W Bush ...

Je vous rappelle - à titre d'info "éclairante" - que le même bonhomme a déclaré qu'il éliminerait la dette accumulée du Québec (quelques $140 milliards) en levant des impôts sur le travail au noir !

Bonne année quand même Françoise ...



Et Bonne Année à vous tous et toutes
sauf Liza Frulla...
Une 2009 M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !

lundi 29 décembre 2008

À votre service

Plus sécuritaire qu'un détecteur de fumée ...

La guéguerre

C'était à la Une de la Presse ce matin. Dans la bande de Gaza où les Israéliens viennent de faire plus de 200 morts et 600 blessés au cours des derniers jours, on parlait de la réaction du Hamas (une sorte de petit FLQ dans ce coin du monde). Le fameux Hamas a expédié pas moins de 20 roquettes sur le territoire israélien. Résultats ? Aucun blessé ! Faut le faire ! Les Zapartistes sont plus effrayants que le Hamas ...

Hallelujah

Vous connaissez Leonard Cohen ? Vous connaissez cette chanson totalement ... trop vraie ?

Des fois, on la chante facilement avec les mots du refrain. Facilement. Mais ce matin, je vous offre toute la chose, de A jusqu'à Z. Chantez-moi ces paroles ... Do ya !!!

Now I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?

It goes like this The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing
Hallelujah

Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew you
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah

Baby I have been here before
I know this room,
I've walked this floor
I used to live alone before I knew you.
I've seen your flag on the marble arch
Love is not a victory march
It's a cold and it's a broken
Hallelujah

There was a time you let me know
What's really going on below
But now you never show it to me, do you?
And remember when I moved in you
The holy dove was moving too
And every breath we drew was Hallelujah

You say I took the name in vain
I don't even know the name
But if I did, well really, what's it to you?
There's a blaze of light In every word
It doesn't matter which you heard
The holy or the broken Hallelujah

I did my best, it wasn't much
I couldn't feel, so I tried to touch
I've told the truth, I didn't come to fool you
And even though I
It all went wrong
I'll stand before the Lord of Song
With nothing on my tongue
but Hallelujah

Hallelujah, Hallelujah Hallelujah, Hallelujah Hallelujah,
Ette chétéra ....

Des fois, c'est trop beau ... avec la traduction de Michel sur le premier commentaire.
Hallelujah !

samedi 27 décembre 2008

Pêcheurs d'étoiles ?


Après cette nuit de la Nativité où les Mages ont suivi l’étoile de Bethléem m’est venue l’idée de vous parler … d’étoiles.
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Sortir de la ville et fuir sa luminescence nocturne pour observer la voûte étoilée, vous vous rappelez? Une activité calmante et reposante que vous avez tous, au moins une fois, appréciée sur le bord d’un lac ou près d’un chalet quelque part dans la nuit de la campagne.

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Vous vous rappelez ces innombrables points lumineux formant la Grande Ourse ou quelque autre constellation? Et les dessins imaginaires formés par les enfants en reliant les étoiles par une ligne invisible, vous vous rappelez? Oui, mais, combien y avait-il d’étoiles dans votre ciel ?

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Vous pouvez me donner une approximation ? Allez, un petit effort ! Combien d’étoiles avez-vous aperçues lors de votre dernier visionnement d’un ciel sans nuage ? 1000 ou 3000 ou 10 000 ou 100 000 ? Combien, approximativement bien sûr, votre œil pouvait-il en apercevoir ?

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Je sens ici une exagération certaine dans vos réponses. Un peu comme le pêcheur qui affirme avoir pris un poisson... ça de long. J’ai récemment appris que l’œil humain peut apercevoir au maximum... 300 étoiles dans le ciel. Même s’il en existe des milliards, peu importe l’heure et l’endroit sur terre, on ne peut en voir plus de 300 à la fois.


Sceptique, j’ai tenté à quelques reprises d’évaluer cette quantité (aux Iles-de-la-Madeleine et à Saint-Aimé-de-Massueville) et ça me semble désormais tout à fait exact : vous ne verrez jamais plus de 300 étoiles dans votre ciel.


Surpris d’un nombre aussi bas ? J’avais personnellement répondu 5000 à la question. Posez-la dans votre entourage : vous verrez ressortir le petit côté exagérateur du pêcheur qui sommeille en eux.

vendredi 26 décembre 2008

Lendemain de boustifailles


Rien de mieux que les restants de table !

Bouchées chez Talou

Au lendemain de cette bouffe de la Nativité, je vais donc faire une femme de moi. Wô les féministes enragées : c’t’une JOKE !

Simplement un défilé de toutes ces gâteries déposées sur la table de ma sœur Lou hier soir et dans lesquelles ont pataugé la quinzaine de gloutons que nous étions. Pas besoin de me le dire en commentaire : JE SAIS que c’est pas très bon pour un gars qui pèse Zéro …

Salade épinards, canneberge, bacon, fète, mini-tomates, mini-concombres dans une vinaigrette miel et dijon

Bouchées roulées de saumon fumé, asperges marinées dans l’aneth et fromage en crème.

Feuilletés de chèvre et figues

Boulettes de poulet en sauce

Mini-tourtes épinard et fèta

Mini-quiches

Saumon Wellington en bouchées

Bouchées fèta-patate-poireau

Crudités diverses

Fromages : Pied-de-Vent, Douanier, Saint-André, Riopelle, Saint-Guillaume, Stilton au porto

Bouchées de desserts diverses glacées ou pas, je ne sais plus …

Ça fait différent de la dinde et ses associés traditionnels et … ça fait du bien !

jeudi 25 décembre 2008

Tab ... ! Je pèse Zéro !

Hé oui ! J'ai défoncé la limite de ma balance qui se situe à ... (information confidentielle) et je suis même revenu à Zéro. Pourtant, je ne me sens vraiment pas plus léger. Oh que non !

mardi 23 décembre 2008

lundi 22 décembre 2008

Ma dernière Messe de Minuit

Dans les années 70, j’étais vraiment maniaque de photographie. Me rappelle l’agrandisseur au-dessus du bain dans les toilettes, avec le révélateur, le fixateur et autres liquides chimiques pour faire réagir les sels d’argent et faire apparaître l’image sur le papier blanc : quel beau miracle !

L’été 77 (ou 78 je crois), monseigneur Aucoin (si ! si !) nous avait même permis à Dag et moi de grimper dans l’un des deux clochers de l’église Saint-Vincent-Ferrier pour y prendre quelques clichés du quartier vu d’en haut. Revenu en bas, j’avais aussi pris une photo en contre-plongée des deux tours de clochers avec un filtre rouge, ce qui donnait, en arrière-plan, un ciel hyper-foncé contrastant avec les poffes de nuages totalement blanches. Une image superbe.

Pour la Noël, j’avais pris l’habitude de prendre quelques unes de MES photos, les reproduire en 5’’ X 7’’ et les envoyer comme carte de souhaits avec les mots de circonstances écrits à l’endos de l’image. Pour cette année-là, j’avais même envoyé à Monseigneur Aucoin ma belle photo des clochers avec approximativement ces mots : « Pendant cette période de consommation à outrance, puissions-nous prendre quelques instants pour repenser à nos qualités d’êtres humains … » ou quelque chose du genre. Ma façon de dire merci au curé-monseigneur pour l’escalade jusqu’aux cloches.

24 décembre. Nous sommes tous chez Adrien et Rita, dans l’attente de l’ouverture des cadeaux. Un peu avant minuit, Rita (c’est la belle-mère) décide qu’ELLE ira à la messe de minuit. Je décide de l’accompagner. Une fois installé sur le banc d’église, je constate que monseigneur Aucoin sera l’officiant, comme il le fut également pour le baptême de mon fils JF l’année précédente.

Arrive donc le sermon et le monseigneur qui grimpe dans sa petite tourelle pour venir nous parler. « J’ai reçu plusieurs cartes de souhaits provenant de vous mes chers paroissiens … Et il y en a une qui exprime vraiment ce que j’aimerais vous dire en cette nuit spéciale …» …

NON ! C’est pas vrai ! Il ne va pas lire MA carte ! Je capote ! La belle-mère (qui a vu cette carte avant l’envoi) amorce un sourire qu’elle voile de sa main.

Et le monseigneur de commencer sa lecture : « Pendant cette période de consommation … ».

Phoque ! C’est bien la mienne ! La belle-mère rit davantage. Je veux fondre.

J’y pense tout d’un coup ! Il va peut-être me nommer publiquement ce malade !

Tension extrême …

Soulagement final, il ne m’a pas identifié (ou encore pire montré du doigt !!!). Fiou !

Mais au retour à la maison, gracieuseté de cette chère Rita, je me suis fait ramasser pas à peu près.

Chouchou du Curé ! Écrivain de sermons ! Secrétaire particulier de Monseigneur ! On m’a même demandé si je l’avais déjà vu sous sa soutane …

Quolibets et blagues ont ainsi parsemé ma nuit divine de la Nativité. Les Brisebois ne m’ont pas manqué et je vous l’assure, je n’ai plus jamais envoyé de carte au curé. Ni assisté à la sainte messe d’ailleurs.

Malgré tout, je vous souhaite à tous et à toutes, une belle période de réjouissances avec les gens que vous aimez vraiment et … très important … dites leur que vous les aimez. Dites leur ! Ça fait tellement de bien et ça coûte si peu …

samedi 20 décembre 2008

Falardeau : l'entrevue


C’est au chic restaurant Mont-Royal Hot-Dog que j’ai rencontré Pierre Falardeau. qui avait lui-même été initié à ce temple de la gastronomie ordinaire par nul autre que Gaston Miron. Vous admettrez que ça fait une belle introduction à la conversation et que l’atmosphère « michel tremblay » du populaire resto convenait tout aussi bien à ce petit-déjeûner avec le cinéaste-patriote.

Ahhh, ce Falardeau ! Ses sorties à l’emporte-pièce et ses expressions dépourvues de l’emballage de la rectitude politique scandalisent les uns et font sourire les autres. Le milieu qui se dit branché (on pense à Martineau et Lagacé) a commencé à prendre ses distances avec le récalcitrant Falardeau. Bien sûr, il m’a emballé quelques phrases de mobilier liturgique, mais nous avons aussi exploré une zone moins connue qui lui a imprimé au visage ce sourire teinté d’une grande fierté …

Les origines …

Pierre Falardeau est né tout juste au lendemain de la deuxième guerre mondiale. En 1946 pour être précis. Au coin d’Aylwin et de la Catherine pour être encore plus précis. Un gars de l’Est dans Hochelaga-Maisonneuve. « Mais je suis un bâtard » m’affirme-t-il d’entrée de jeu. « Je ne suis pas un PUR gars de l’Est puisqu’à l’âge de 4 ans, ma famille déménageait à Châteauguay … Mes plus vieilles images d’enfance sont des images de chats dans les ruelles mais aussi de sentiers dans la forêt. Aujourd’hui, j’ai toujours besoin des deux ».

Son paternel, vendeur dans une mercerie, avait également suivi des cours à l’école des HEC, ces connaissances lui permettant de combler un poste de caissier, puis de gérant dans une caisse du Mouvement Desjardins sur la Rive-Sud. Voilà bien le premier élément de fierté de Falardeau : ce père qui navigue avec des hommes énergiques et progressistes de la fin des années 50, mettant sur pieds des coopératives agricoles et autres éléments économiques… affranchisseurs.

Sa première assemblée politique ? Avec son père, à l’âge de 15 ans : les Amis du docteur Philippe Hamel, un visionnaire qui réclamait la nationalisation de l’électricité depuis les années 30. Une initiation à l’achat chez nous et aux débats nationalistes. Tout ça en 1962, juste avant l’entrée en scène de René Lévesque chez les libéraux.

Ces années 60 résonnent encore dans la tête de Falardeau. Vous vous souvenez de ce RIN entre 60 et 68 ? Presque avec dépit, il m’avoue avoir manqué la première manifestation : l’affaire Gordon où un haut gradé du CN avait traité les canadiens-français (ancêtres des québécois …) d’incompétents sauf pour les binnes et Lili St-Cyr. Il était fièrement de la suivante, l’affaire McGregor, où ce cadre d’Air Canada, avec des propos semblables, avait donné lieu à une sérieuse perturbation d’une inauguration au Reine Élizabeth. Il se rappelle aussi avoir reçu crachats et quolibets en vendant le journal du RIN sur les coins de rues …

Parallèlement, il suivra un cours classique au Collège de Montréal sur Sherbrooke ouest. Enlevant son « habit-cravate obligatoire » à la fin de ce cours, il dira « plus jamais » de costume pour gagner sa vie. Un bac en anthropologie suivra à l’Université de Montréal, puis une année d’enseignement et un retour en classe pour compléter une maîtrise, toujours en anthropo.

Autre époque bénie (!!!) : la première vague du FLQ avec les Schreiber et Giroux. Il assistait au premier procès quand Villeneuve a garroché par terre les pile de feuilles remises par le juge. Un Falardeau trrrrèèèès impressionné par ce tribunal des Anglais de la Conquête. Époque fantastique, conclue-t-il.

Après les années fertiles 67-68-69, il entrevoit clairement le lien entre l’anthropologie et la politique. Ses idoles (Perreault, Groulx, Gosselin et Lamothe) lui font comprendre qu’une caméra, ça n’est pas que pour les « vues » de guerre, de Tarzan ou d’Elvis. Il se souvient même de ses premières niaiseries avec la 16mm d’une «matante».

Il faut aussi mentionner le Vidéographe, cette boîte stimulante de l’époque coin St-Denis et Maisonneuve. On prêtait matériel et prodiguait conseils aux jeunes cinéastes en devenir. Quelques gars de l’ONF avaient remarqué Falardeau et lui ont facilité l’accès aux services.

Le vrai départ

On arrive à la première production ; un documentaire intitulé … Continuons le combat !!! Mais non, vous n’y êtes pas. Ça n’est absolument pas ce que vous pensez. On y parle de lutte (non, non, laissez moi finir …) mais bien de la vraie lutte, celle dans un vraie ring, celle que fréquentait Falardeau tous les lundis soirs au Forum avec le vrai monde. Allez, allez ! Admettez que je vous ai eus !

Son premier vrai film ? Un court métrage intitulé « Speak White ! », ramenant sur l’écran la superbe Michelle Lalonde que les baby boomers avaient sûrement remarqué dans La Nuit de la Poésie. À ma grande surprise, ces documentaires et ce film de Falardeau sont disponibles à la Boîte Noire.

La suite, vous la connaissez un peu. Trois courts métrages qui ont formé le presque mythique Elvis Gratton, le Party, l’underground Temps des Bouffons, Elvis Gratton 2 (avec un vrai contrat qui lui a permis d’acheter son bungalow rue Saint-André dans le Plateau en 2001) et le magnifique Chevalier de Lorimier avec Luc Picard et Sylvie Drapeau. Présentement, il planche lentement sur un projet de film inspiré par un travail de Francis Simard (les racines qui tiennent …) sur le Québec et la Première Guerre 14-18.

Les mots, les mots …

Me rappelle cette apparition à Télé-Québec. En réaction à un texte de Brecht que lui avait lu la sublime Françoise Faucher, il avait eu cette suave appréciation : « Ça c’est du théâtre ! C’est pas comme les jeunes flyés qui te récitent un texte en serbo-croate, pendus par les pieds avec une carotte dans le cul ! ». Ouf ! Mais c’est aussi le même bonhomme qui, en préambule à son film Le Party, nous lance cette brève et subtile réflexion : «La liberté n’est pas une marque de yogourt ».

Durant la discussion, une seule fois ai-je senti le regard se durcir et la voix s’emballer : quand nous avons discuté de la récente victoire d’Amir Khadir dans le Plateau. Falardeau n’a vraiment pas Amir, la belle Françoise et Québec Solidaire en admiration. Il considère comme une hypocrisie, voire une traîtrise, de reléguer l’indépendance et la libération d’une peuple au Xième rang d’un programme politique. Voilà !

La prochaine fois que vous verrez Falardeau dans une (vraie) entrevue, observez bien son sourire occasionnel : comme une gêne et une pudeur qui s’installent dans sa figure débraillée. Le compliment le désarçonne et il s’empresse de le minimiser.

Mais où donc est passé le baveux quand la lentille focalise sur sa personne plutôt que sur le personnage médiatique ? Le tigre devient presque minet et votre encens dévie vers son entourage et ses collaborateurs. Derrière le bouclier verbal et littéraire, je devine une poule couveuse choyant ses amitiés intimes.

À le voir aller avant, pendant et après notre rencontre, je sais que ce gars-là aime le monde. Si vous le croisez sur la rue, n’hésitez pas : son large et franc sourire vous prouvera que vous ne l’importunez pas !

mercredi 17 décembre 2008

Ma mère l'intrépide

Elle avait 72 ans ! Sur invitation de ma soeur Line, elle est embarquée dans l'hélicoptère de Greenpeace, elle est débarquée sur les banquises, dans le vent, au large des Iles-de-la-Madeleine, puis elle s'est approchée du bébé phoque pour le voir de plus près.
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Essti que j'étais fier de ma Cécile de mère ...

Oupelaye !

La petite interjection amorçant mon texte d'hier (Oupelaye !) m'a rappelé cette toune de feu-Tony Roman intitulée "La grosse Mado". Dans les années 70, ça commençait comme suit :

Oupelaye Pelaye Péladeau
Y vend des journaux
Pi yé même pas beau ...

Fallait avoir du guts pour braver le boss de Québécor ...

mardi 16 décembre 2008

Mommy ...

Oupelaye ! Maman Cécile ne va pas bien du tout (vraiment pas ... coma, etc) et ma soeur des Îles qui est en repos-soleil dans le sud des USA. Et aucune place disponible en avion pour Montréal-les Îles avant samedi. Rester à Montréal et ... prier ce quelqu'Un en haut que j'ignore depuis si longtemps...