jeudi 1 octobre 2009

Ma solitude (air connu)

Voilà, ça y est. Elle est partie. Pour un gros six mois, la blonde-rousse est partie vivre chez sa fille. Les obligations parfois sournoises de la vie, les impondérables, les pas-le-choix …

Je n’ai pas envie de vous en livrer les détails et le pourquoi parce que ça n’est vraiment pas important. Elle va revenir avec le printemps, les oiseaux et les rigoles dans la rue.

Mais d’ici là, ces soirées silencieuses appréhendées ne m’enchantent guère. Compenser en reprenant les sorties et retours nocturnes ? Bof, non, pas vraiment. Clavarder davantage sur ce blogue ? Probablement.

Mais l’habitude de cette présence et de toutes ses dérivées, stimulantes ou ennuyantes, va me manquer terriblement. Je préfère m’obstiner, bouder ou me faire bouder, ronger mon frein et me sentir fru que de parler aux murs et me soulager en riant de Claude Poirier ou Jean-Luc Mongrain.

Une chum de vie, c’est immense dans l’âme et le cœur. Et c’est quand on nous en prive qu’on en pèse la richesse et l’importance. Et le compte à rebours du retour est commencé …

Je ne suis jamais seul avec ma solitude …

10 commentaires:

TaLou a dit…

tu pourrais peut-être l'inviter un soir ou deux par semaine et exercer tes talents culinaires... (me souviens d'un carbonara pas piqué des vers). Elle pourrait retourner au bercail la nuit venue...

À moins que la fille de la blonde-rousse demeure à l'autre bout du monde...

crocomickey a dit…

Nenni. Pas possible. J'irai faire mon tour chez a fille à l'occasion.

Zoreilles a dit…

Faut vous aimer beaucoup pour mettre ainsi votre couple à l'épreuve... Tout un hiver...

Voici un extrait de la chanson Évangéline, (Michel Conte) pour te consoler :

« Ton amour grandissait plus fort/Dans le souvenir et l'absence/Il était toutes tes pensées/Et chaque jour il fleurissait/Dans le grand jardin du silence/Évangéline, Évangéline »

Et juste parce qu'elle est si belle, cette chanson, voici un autre petit bout :

« Tu vécus dans le seul désir/De soulager et de guérir/Ceux qui souffraient plus que toi-même/Tu appris qu'au bout des chemins/On trouve toujours un chemin/Qui mène à celui qui nous aime/Ainsi par une dimanche matin/Tu entendis dans le lointain/Les carillons de ton village/Et soudain alors tu compris/Que tes épreuves étaient finies/Ainsi que le très long voyage/ Évangéline, Évangéline »

Zoreilles a dit…

Quelle erreur j'ai faite, j'ai « scrapé » cette si belle chanson...

Je me corrige, pardon Monsieur Michel Conte, « Tu appris qu'au bout des chagrins/On trouve toujours un chemin... »

crocomickey a dit…

Messi bokou.

C'est beau

J'entends Marie-Jo ...

Drew a dit…

On se book le 11 pour un simili-road trip sans arrière goût de simili-poulet?

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Comme le dit si bien Zoreilles, mon Croco, toi et ta blonde-rousse devez terriblement vous aimer pour vous séparer si longtemps... Toute une épreuve, ça !

Et je me permets également de t'offrir une chanson dans la langue de Shakespeare pour te consoler à mon tour. Elle est signée System Of A Down.

Such a lonely day
And its mine
The most loneliest day of my life

Such a lonely day
Should be banned
It's a day that I can't stand

The most loneliest day of my life
The most loneliest day of my life

Such a lonely day
Shouldn't exist
It's a day that I'll never miss
Such a lonely day
And its mine
The most loneliest day of my life

And if you go, I wanna go with you
And if you die, I wanna die with you
Take your hand and walk away

The most loneliest day of my life

Such a lonely day
And its mine
It's a day that I'm glad I survived

Je t'envoie des gros bisous, Darling ! Tiens bon et dis-toi bien que nous sommes tous là, tout près de ton clavier, à ton écoute... En attendant le retour de ta dulcinée...

crocomickey a dit…

@ Drew

Dimanche le 11 ça m'a l'air ok. Je vais t'expédier mon téléphone par courriel pour confirmation 48 heures avant. Cool man !

Doparano a dit…

je ne serai jamais loin pour une tite jasette de désennui.