jeudi 9 juin 2011

Claude Léveillée et son Pffft

Je viens tout juste d'apprendre le décès de Claude Léveillée, ce grand pianiste et compositeur de génie qui ne savait même pas lire une feuille de musique.

Je vous invite a relire ce court texte qu'il m'avait inspiré suite à une entrevue suivant son attaque cardiaque il y a plusieurs années. Il m'avait sidéré avec ce pffft ! C'est ICI

Bon voyage monsieur Léveillée ...

10 commentaires:

Zoreilles a dit…

Sais-tu quoi? J'ai ben de la peine ce matin mais je suis heureuse que Claude Léveillée soit décédé. Je l'aimais à ce point-là...

Lise a dit…

Oui je me souviens de cette entrevue et du Pffft; ça m'avait touchée et j'en avais eu la larme à l'oeil. Un grand homme, un grand musicien, avec des textes intelligents, qui faisaient réfléchir.

Et un grand acteur aussi; j'aimais beaucoup la série "Tabou", et il jouait lè-dedans, si ma mémoire est bonne, le père de l'un des enfants ( ce dernier rôle joué par le génial Sébastien Ricard alias Batlam) et vivait misérablement dans une pension, qu'il a fini par quitter en se jetant par la fenêtre. J'en avais pleuré!

Il ne s'est jamais vraiment remis de cette première attaque, et sa qualité de vie n'a plus jamais été la même. Comme Zoreilles j'ai de la peine, et comme le meilleur moyen de rendre hommage à un musicien décédé est d'écouter ses oeuvres, ses Immortelles, au piano et en chansons m'accompagneront pour les prochains jours. Un CD (deux en fait) que je m'étais offert dès sa sortie. Comme celles de Charles Aznavour ses chansons ont accompagné mon enfance.

Une belle personne, qui ne reviendra plus...

crocomickey a dit…

Je me fous du monde entier quand Frédéric
Me rappelle les amours de nos vingt ans
Nos chagrins, notre chez-soi, sans oublier
Les copains du quartier, aujourd'hui dispersés aux quatre vents
On n'était pas des poètes, ni curés, ni malins
Mais papa nous aimait bien, tu te rappelles, le dimanche,
Autour de la table, ça riait, discutait pendant que maman nous servait
Mais après...


Quelle chanson ... !

Anonyme a dit…

Oui tout à fait, Frédéric je m'en souviendrai toujours. Mais moi c'est "Sur un cheval blanc je t'emporterai" qui est la merveilleuurissime selon moi, vieille romanesque je suis...

lise

Zoreilles a dit…

La Légende du cheval blanc, Frédéric, Les Vieux pianos, L'Étoile d'Amérique et tant d'autres, immortelles...

Celle-ci, ma préférée, Le Rendez-vous, il l'a écrite avec Gilles Vigneault :

« Garderez-vous parmi vos souvenirs

Ce rendez-vous où je n'ai pu venir

Jamais jamais vous ne saurez jamais

Si ce n'était qu'un jeu ou si je vous aimais

Les rendez-vous que l'on cesse d'attendre

Existent-ils dans quelque autre univers

Où vont aussi les mots qu'on n'a pas pris le temps d'entendre

Et l'amour inconnu que nul n'a découvert »

et celle-là encore, où il m'a littéralement subjuguée, lorsque tout seul en scène pendant deux heures, au Théâtre du Cuivre, en 2002, il a terminé son récital avec « Mon pays » :

« Mon pays, c'est grand à se perdre

C'est froid c'est seul c'est long

À finir à mourir

Entendez-vous les vents

Les pluies les neiges et les forêts

Mon pays

Quand il te parle

Tu n'entends rien

Tellement c'est loin loin loin »

Lise a dit…

Ça s'appelle en fait "La légende du cheval blanc" ma préférée, ce qui devrait dire quelque chose à Zoreilles...

;-)

Et ensuite, sur une musique infiniment mélancolique, Mon pays.

"Mon pays c'est grand à se taire
C'est froid, c'est seul
C'est long à finir, à mourir
Entendez-vous les vents, les pluies, les neiges et les forêts?

Mon pays quand il te parle
Tu n'entends rien tellement c'est loin...loin...loin...loin...
Entendez-vous les vents, les pluies, les neiges et les forêts?"

Etc....

Bon, désolée d'être aussi bavarde Croco. Là je me tais.

Lise a dit…

Tiens j'ai écrit mon dernier commentaire (ce qui me prends toujours du temps) et j'ai eu la joie, après l'avoir publié, de lire le dernier commentaire de Zoreilles. Bonheur!

Lise a dit…

Zoreilles je t'assure que je n'avais pas lu ton commentaire avant d'écrire le mien!

Zoreilles a dit…

@ Lise : Mets-en que ça me dit quelque chose, La Légende du cheval blanc...

On l'a d'ailleurs fait jouer aux funérailles de Papa. Ce n'était pas à ma demande, mais à celle de ma mère, de mes deux frères. Bien sûr, j'étais d'accord. Immensément d'accord.

Pour tout ce que ça représentait pour nous.

Lise, on a vraiment les mêmes goûts ♥

Zoreilles a dit…

Une petite dernière, juste pour toi, Lise...



« Emmène-moi au bout du monde

Emmène-moi comme autrefois

Emmène-moi rien qu'une seconde

Est-ce si loin tout ça pour toi

Pourquoi faut-il que dans la vie

Il soit des jours où c'est fini

Pourquoi faut-il que dans la vie

Ce soit toi qui me l'ait appris »