dimanche 30 novembre 2008

Une première

James rencontre le gros bonhomme habillé en rouge.
Les sourires étaient rares ...
"C'est qui ça ? Kessé qui veut ?"
"Pôpa, viens m'chercher !"

samedi 29 novembre 2008

Allez hop ohé, les petits traîneaux ...

Sur la Plaza Saint-Hubert ce matin
pour la parade de vous savez qui ...
Cute !

vendredi 28 novembre 2008

L'équipe ?

Ça m'est comme sauté en plein visage ce matin. Mettons que Pauline et son PQ prenne le pouvoir le 8 décembre. Voulez-vous bien me dire qui elle pourrait nommer comme ministre des Finances, ministre de la Santé, ministre de l'Éducation ? Ouf ! Pas évident hein ? À part François Legault, me semble qu"il y a comme un gros vide ...

jeudi 27 novembre 2008

Dixit Foglia ce matin

C'est bien d'avoir retiré le chandail de Patrick Roy. Mais maintenant faudrait peut-être songer à lui retirer ses enfants.

:-)

Glace de mer

Cap-aux-Meules - Hiver 2006

mercredi 26 novembre 2008

Cerveaux à vendre

Dans la salle d’attente de l’hôpital : la famille immédiate et les amis proches. Certains ont l’air songeurs, d’autres font les cent pas pour passer le temps. Arrive enfin le toubib, l’air fatigué et la mine sombre.

« J’ai bien peur d’être porteur d’une mauvaise nouvelle », avoue-t-il en observant les visages inquiets.

« Désormais, le dernier espoir pour lui sauver la vie, c’est une transplantation cervicale. La méthode est expérimentale et donc, très risquée. Mais c’est sa dernière chance. L’assurance couvre tous les frais. Cependant, vous devrez payer pour le cerveau ».

Tout le monde se rasseoit pour absorber la nouvelle jusqu’à ce que l’un d’entre eux se décide à demander poliment combien coûte un cerveau. Et le docteur de lui répondre :

« C’est $5,000 pour un cerveau mâle et $200 pour celui d’une femme ».

Oups ! Léger malaise dans l’assistance. Certains hommes essaient de contenir leur sourire en évitant de croiser le regard des femmes présentes alors que d’autres feignent l’étonnement. Silence inconfortable, brisé par la question que tous se posent :

« Mais docteur, comment expliquer le prix tellement plus élevé du cerveau mâle ? ».

Souriant devant cette candeur enfantine, le médecin a répondu :

« C’est une tarification standard : plus la marchandise a servi, plus son prix baisse ».


(Traduit de l’anglais sophistiqué d’une exilée en Ontario. Merci Rosie)

mardi 25 novembre 2008

La bosse des maths

Pour vous changer les idées de la politique qui nous assaille via tous les médias du Québec (avec le peak du débat des chefs ce soir), je vous pose ce matin une belle colle mathématique qui vous fera travailler les neurones avec autre chose que les accommodements raisonnables, la crise économique, la Caisse de Dépôt ou les autres promesses de nos aspirants au gouvernement.

Alors voilà ! Je vous donne une suite de chiffres et vous me trouvez le suivant qui manque pour poursuivre LOGIQUEMENT la liste. Pour sauver votre honneur, je vous admets volontiers que je n’ai PAS trouvé la solution même si elle saute aux yeux quand on prend connaissance de la solution.

Voici la liste

2 10 12 17 18 19 ???

Allez faites un effort !

Si vous n’avez pas trouvé, il vous faudra lire le premier commentaire de ce billet !

dimanche 23 novembre 2008

Quelle démonstration ...

... de mes dons de voyance !

Je vous avais parlé d'un latinos choker ...

Calvillo, nommé le meilleur joueur offensif de la ligue ...

Un seul petit point dans toute la deuxième demie !

Avec deux interceptions directes dans les mains des Stampeders.

Anthony Calvillo, le deux de pique du Mexique (ça rime en crime !)

Ça lui fait une victoire et cinq défaites en finale de Coupe Grey.

Choker je disais ...

Allez, bonne nuit !

Mario Mario Mario

J'imagine que vous avez déjà vu le clip de Mario Dumont à Dieu Merci !

TVA ne l'a pas trouvé drôle. Quelqu'un dans la boîte a vendu la mèche.

Pourquoi attendre à ce soir ? C'est en ondes web ICI

vendredi 21 novembre 2008

Mon souffre-douleur favori

Voilà, nous y sommes. Le grand weekend de la Coupe Grey au football canadien. Spécial 2008 = le tout se passe chez nous à Montréal, dans l’ouest anglophone principalement, sauf pour le match qui se déroulera au Stade Olympique dimanche soir. Et nos Alouettes seront de la partie. Mais …

Le gars s’appelle Anthony Calvillo. C’est le quart-arrière du club, le général de l’offensive. Ce cher latinos dirige l’attaque des Alouettes depuis l’an 2000. OUI, il a gagné la fameuse Coupe en 2002. Yééééééééééé ! Mais depuis, c’est le néant. Avec une kliss de bonne équipe devant lui, le monsieur a pris la très mauvaise habitude de choker dans les grands matchs.

Tiré du dictionnaire Petit Crocomickey :

Choker : de l’anglais to choke, verbe francisé qui signifie échouer lamentablement quand l’enjeu est important.

C’est la neuvième année de Calvillo à Montréal. Oui, oui, il en a gagné une et on ne peut pas toutes les gagner. Mais une en 9 ans, alors que le club aurait dû en gagner au moins quatre, on appelle ça s’effouairer ou, en langage sportif : choker !

Ce cher Calvillo vient tout juste d’être élu Joueur Offensif de l’année dans la LCF pour la saison 2008. Il a accepté son bô trophée. Mais il ne touchera pas à l’autre trophée, le plus important, qui a pour nom la Coupe Grey. Parce que monsieur est un choker.

Ce sont les Stampeders de Calgary qui s’en retourneront chez eux après leur victoire dimanche soir. Et le bel Anthony annoncera sa retraite pour le plus grand bien des Alouettes.

Si vous regardez le match dimanche soir, écoutez bien l’analyste Pierre Vercheval (qui a déjà été coéquipier de Calvillo). Après plusieurs années d’expérience derrière le micro, il est toujours incapable de prononcer correctement le nom de Calvillo. Il omet constamment le premier L et ça donne CAVILLO. Personne à RDS ne lui a encore fait la remarque ?

Bon match … malgré le choker !

jeudi 20 novembre 2008

Le Point G = mmmmmm !

Les pervers parmi vous seront déçus. Ce billet n'a rien à voir avec le sexe.
.
Ce matin, j'ai rencontré Thierry et Julien, deux français fort sympas qui viennent d'ouvrir une boutique baptisée Le Point G sur l'Avenue du Mont-Royal (au 1266 pour être précis).
.
Le Point G, c'est pour Gaufres, Glaces et Gourmandises (macarons). Désolé pour les vicieux et les vicieuses.
.
Je prédis un énorme succès à ces deux maîtres-pâtissiers, glaciers et chocolatiers. On est dans le haut-de-gamme bien sûr mais sur l'Avenue du Mont-Royal, ils ne seront pas dépaysés.
.
Je ne vous débiterai pas toutes les saveurs flyées de leurs glaces et macarons. Je vais simplement vous faire déglutiner en vous parlant de cette invention de Thierry et Julien : la glace au foie gras !
.
Vous avez bien lu : une crème glacée au foie gras. 50% glace et 50% foie gras le tout fait maison. J'y ai goûté et, non ... je n'ai pas perdu connaissance. Diantre (c'est mon petit côté français) que c'est délicieux.
.
Bien sûr, ça ne se prend pas en cornet (ça reviendrait $10 la boule). Mais une demi-cuillerée sur une biscotte, ou la cuillerée délicatement déposée sur un steak ou un risotto pour parfumer le tout ...
.
J'ai donc acheté mon p'tit pot et je vais sûrement en faire flipper quelques-un(e)s durant les Fêtes !

mercredi 19 novembre 2008

Voir le temps passer

Petite anecdote rafraîchissante et authentique en provenance du Sud. Un vacancier québécois attend pour passer à la caisse d’une épicerie. La caissière, une grosse dame noire, placote au téléphone avec une amie. Soudain, elle aperçoit le québécois qui attend . . .

Elle poursuit malgré tout sa conversation téléphonique. Deux autres minutes s’écoulent et notre québécois commence à pomper l’air. Il regarde sa montre plusieurs fois avec insistance. Juste avant qu’il n’explose, la caissière raccroche le téléphone. Se contenant du mieux qu’il peut, le québécois ne dit pas un mot, mais son regard exprime malgré tout son impatience.

La caissière le regarde alors directement dans les yeux et lui dit :

« Monsieur, vous avez une belle montre mais moi . . . j’ai le temps ».

Et vlan dans les dents !

mardi 18 novembre 2008

L'insulte

Juste pour le fun. Essayez de pousser celle-là dans une bar de la rue Saint-Denis, du boulevard Saint-Laurent ou de l'avenue du Mont-Royal. Simplement dire : "Les gens du Plateau sont comme leurs maisons ... surévalués".

lundi 17 novembre 2008

Mon cousin Phil

Philip Merrigan qu’il se nomme. Ce matin, sur les ondes de RDI, il est allé expliquer à Simon Durivage pourquoi les gouvernements ont bien fait de ne pas tomber dans le piège de Bernie Ecclestone pour garder à tout … prix le Grand Prix de Formule 1 à Montréal.

La grande qualité de mon cousin Phil à la télé, c’est de vulgariser correctement et clairement les choses complexes de l’économie. Pourquoi les métropoles européennes bénéficient d’un gros appui financier de leurs gouvernements pour la présentation de leurs Grand Prix ? a demandé le suave Simon. Et Phil de nous expliquer que ces pays ont des infrastructures industrielles intimement liées à l’automobile (Ferrari, Mercedenz, Renault et autres Porsche) alors qu’ici, seul le tourisme relié à l’évènement peut justifier une telle dépense. Un aspect qui m’avait échappé …

Docteur en Économie et responsable de la Faculté à l’UQAM, mon cousin Phil revient d’un séjour d’une année avec sa famille dans la ville de Boston pour faire un peu de recherche avec des collègues de la prestigieuse université de Harvard. Je pense qu’il sait un peu de quoi il parle, d’autant plus qu’il a fait de l’économie reliée directement au sport, son dada.

Ainsi, encore devant un Durivage éberlué, Phil a fait le lien entre Ecclestone et son grand partenaire financier, la banque américaine récemment mise en faillite : la Lehmann Brothers ! Bizarre qu’aucun scribe attitré (à la Réjean Tremblay, mettons) n’ait fait mention de cette énormité.

Je suis bien fier de mon cousin Phil avec qui j’ai partagé la chambre à coucher lors de ma première année d’études en ville. Et vous savez, ces amitiés et complicités de fin d’adolescence, elles se veulent tout simplement inoubliables.

dimanche 16 novembre 2008

Flotter devant la Tour Eiffel

Je n'ai pas beaucoup voyagé dans ma vie, je l'admets volontiers. Je veux dire quitter le pays. Le Québec et ses régions, j'y suis allé fouiner presque partout. Mise à part une dizaine de séjours dans la Beautiful British Colombia, chez Denys et Manon (Vancouver) ou Jean-Louis et Marlene (Kelowna), je n'ai dans mon carnet qu'une brève virée d'une semaine à Paris en 95, au pays de mon ancêtre Honoré Danis, un voisin de Marguerite Bourgeoys en 1663.
.
Pas question de vous narrer bêtement et platement l'itinéraire suivi dans la Ville-Lumière en vous décrivant Notre-Dame-de-Paris, Montmartre, les Champs-Élysées, le Louvre et autres majestueux emplacements. J'aimerais plus simplement vous transmettre en quelques mots (même si la chose est pratiquement impossible) le choc inattendu ressenti devant la Tour érigée par un monsieur répondant au nom de Gustave Eiffel.
.
Bizarrement, dans les semaines de frénésie précédant le départ, la Tour ne figurait nullement sur le podium de mes priorités. Même en sachant fort bien qu'il s'agit du site toutistique le plus fréquenté de la planète, mes préférences allaient aux Champs-Élysées, à son Arc-de-Triomphe et, rock-and-roll oblige, à l'emplacement du Père Lachaise réservé au tombeau d'une idole de jeunesse, feu Jim Morrison le génial et grivois chanteur des Doors.
.
En terminant un souper sympa dans un bistro de la place des Vosges, Denis et Jacqueline m'ont convaincu d'aller zieuter de plus près la Tour de monsieur Gustave. Descente dans le métro, sortie place Trocadéro un peu passé 20 heures. En tournant le coin d'une bâtisse, j'ai reçu le coup de masse ...
.
Dans cette luminosité incertaine du crépuscule, le tableau m'est apparu : cette ligne qui pointe en rétrécissant vers le ciel à partir de ses quatres bases gigantesques, avec les parallèles de la Seine et de l'avenue Président-Kennedy et le fond de toile verdoyant des jardins du Champ-de-Mars.
.
C'est à ce moment précis que j'ai compris parfaitement le sens de l'expression ... avoir le souffle coupé. J'ai accéléré le pas pour aller m'appuyer à la balustrade de la place Trocadéro, préférant m'éloigner temporairement de mes copains... à qui ma bouche bée n'aurait pu dire mot de toute façon. Comme si un coussin d'air séparait mes semelles du sol : flotter dites-vous ?
.
Il m'est difficile d'expliquer le pourquoi de cette brève et intense béatitude. Un état de grâce, une parenthèse émotive devant la beauté. J'en avais la larme au coin de l'oeil. Quels mots utiliseriez-vous? Baver de bonheur ? Estomaqué ? Ébloui ? Je vous souhaite sincèrement à tous, si ce n'est déjà fait, de trouver au tournant de VOTRE chemin cette image qui VOUS jettera par terre en chamboulant VOS émotions. Moi, c'était la Tour de monsieur Gustave. Et vous?