lundi 30 novembre 2009

vendredi 27 novembre 2009

Weekend éthylé ?

Ça s'annonce mal.
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Primo, j'ai bien droit à ma petite sortie hebdomadaire du vendredi soir dans mon bar de la rue Jarry. Ouf ! Elle n'a pas été facile ... la levée du corps samedi matin !
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Oui mais voilà !
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Deuxio, ce cher Lucian Bute se bat samedi soir contre Libero Andrade. La taverne Lajeunesse a acheté les droits de diffuser localement. Alors j'y serai. Re-Ouf ! Lucian a gagné par KO au quatrième round. Donc je n'ai eu besoin que de ... deux bières. Je serai donc plus en forme demain ...
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Tertio. Dimanche, c'est le classique de la Coupe Grey ou Anthony Calvillo et les Alouettes vont peut-être choker une sixième fois en 7 ans. C'est un classique de beuverie alors je serai à la Québécoise pour trinquer avec mes potes. Pépère Croco fut bien tranquille pour cette victoire tellement dramatique des Alouettes. À peine une demi bouteille de Chinon ...
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Bon weekend à tous et toutes. Et ..... c'est parti !

jeudi 26 novembre 2009

Quel timing !

D'écouter ce soir Les années Derome à Radio-Canada et y entendre Claude Charron parler de ses premiers joints dans les années 70. Vraiment, ça m'a fait sourire ...

Mon sosie

Je n'en suis pas très fier mais je ressemblais beaucoup à ce type il y a une dizaine d'années. Et ce type il se nomme Robert Pickton et se veut le plus grand meurtrier de l'histoire du Canada avec quelques 25 prostituées asassinées dans la région de Vancouver. Brrrrrrrrrrrr !

mercredi 25 novembre 2009

Jim et Bertrand : yesssssss !

C’est ce cher Gérard qui ne fait re-plonger dans mes souvenirs avec son commentaire relatif à Bertrand Gosselin. Le partenaire de Jim Corcoran pour ce duo de guitaristes fort apprécié dans les années 70 et qui était connu avec le nom simplifié de … Jim et Bertrand.

Un soir en 1974 ou 1975. Ça se passe au Centre sportif de l’Université de Montréal. Le show se nomme «Solidarité Québec-Chili» dans les années suivant le renversement de Salvador Allende, le président communiste assassiné du Chili. La cause est bonne, mettons …

Bien placé sur le plancher, assis à une table ronde avec des amis. Et les estrades en arrière, pleines comme il se doit.

Le premier artiste, un poète chilien avec sa guitare, qui nous chante une complainte en espagnol. Pas fort mais bon, c’est pour la cause et on applaudit poliment ses deux tounes.

La deuxième prestation, c’est pour eux que j’y suis. Me rappelle pas le nom mais ils sont quatre (dont deux québécois) et ils jouent du stock que j’aime. Les ai vus deux mois auparavant dans un bar de l’Annonciation dans les Laurentides. Ils jouent du Crosby Stills Nash and Young et du Jethro Tull et ils sont magnifiques. J’adore.

Leur première chanson jouée, j’exulte … mais pas la foule qui émet même quelques huées. Kessé ça ? Je comprends assez vite cette réaction : ils chantent en anglais. Les « chou » se poursuivent pendant la deuxième chanson, je suis en tabarnak, et le band arrête le son et sort de scène. Je ne le prends pas : ces gars-là sont venus offrir leur musique bénévolement pour la cause et ils se font virer de la sorte …

Et arrive le MC Raymond Lévesque. Le grand poète (un peu) tata qui se permet quelques blagues sur les anglais … avec la foule qui veut bien rigoler. Ma température monte. Je me lève et je hurle des « Ta gueule » à Lévesque. Mes amis sont inquiets et me font signe de me calmer. Je suis tellement fru (même si l’expression n’existait pas à l’époque).

Puis arrivent Jim et Bertrand. Réception archi-chaleureuse de la foule que vous pouvez imaginer avec son lot de « révolutionnaires » pro-communistes-étudiants-libérateurs de peuples-etc. Après tout, c’est le show Solidarité Québec Chili …

Et les deux magnifiques bardes amorcent leur prestation avec leur grand tube qui s’intitule … Comme Chartrand. Voici les paroles …

Il a le front rond comme une ampoule.

Il a les yeux verts,

Ouverts sur les autres.

Il a une gueule

Comme Chartrand.


Il a une peignure en parachute.

Et puis une (maîtresse)

Entre parenthèses.

Il a une gueule

Comme Chartrand.


Il fume du tabac et cetera.

Il met ses principes

Sur une corde à linge.

C’est un bon citoyen:

Maoïste, léniniste,

Trotskiste, felquiste,

Qui se crisse

De tout, tout, tout…


Vous dire à quel point j’ai orgasmé d’entendre Jim et Bertrand livrer ces mots magnifiques et de ressentir le gros malaise dans la foule d’endoctrinés devenus gagas et tatas. Et moi de hurler avec eux dans le refrain : Maoiste, Léniniste, Trotskyste, Felquiste qui s’crisse de tout tout tout tout tout.

Mes amis qui secouent la tête devant mon exubérance. Ma joie immense mais surtout ma totale admiration devant le guts et le courage de Jim et Bertrand qui ont décidé de narguer cette foule de conards qui venaient tout juste d’insulter des musiciens qui n’avaient pour défaut que la langue anglaise.

J’étais repu après cette chanson. Sourire imprimé dans la face. Assez pour finir la soirée et ne pas (vraiment) me rappeler des autres artistes.

Jim Corcoran et Bertrand Gosselin, merci encore …

mardi 24 novembre 2009

Claude Charron et les Rolling Stones

Hier, j’écoutais le clip de l’heure sur Youtube : la chanteuse étrange Susan Boyle (l’anglaise qui a gagné le concours Great Brittain’s got talent malgré son look … euh … très ordinaire) qui chantait un extrait de son récent CD : une chanson magnifique des Rolling Stones intitulée Wild Horses. Cette chanson m’a remis en mémoire ce souvenir qui date de 1971 …

Je suis à Montréal depuis un an pour mes études collégiales. En fait, j’ai commencé ma deuxième année au collège Ahuntsic et je suis en appart pour la première fois avec des potes étudiants. Soir d’automne dans le Vieux-Montréal avec les boys. Dans un bar drôlement nommé Chez Dieu. Pas trop de monde dans la place pour cette soirée de semaine ordinaire. La bière rentre bien …

Soudainement, nous apercevons, seul sur la piste de danse, le député de Saint-Jacques du Parti Québécois, et j’ai nommé Claude Charron, le grand pourfendeur de Bourassa. Il danse très élégamment. Fluide malgré sa petitesse, il bouge comme un danseur de troupe moderne et ça nous fascine carrément. Look cool, cheveux longs bouclés, il est comme ailleurs dans sa tête. C’est impressionnant. Et puis c’est un personnage public fort populaire …

En le voyant quitter la piste de danse, nous l’apostrophons et l’invitons à notre table pour une bière. Il accepte et nous sommes joyeux de la chose. Même qu’un splif roule autour de la table et notre invité en tire une poffe. Nous sommes aux oiseaux. Placotage, sourires et béatitude.

Et puis Wild Horses des Stones qui commence avec la voix plaintive de Jagger. Charron est assis à mes côtés et me glisse dans l’oreille : « Tchèques la subtilité du drum dans cette chanson-là. Écoute, y en a pas de drum. Pour l’instant ! Et, tu vas voir, juste au début du troisième couplet, Charlie Watts va commencer un beat très délicatement … ».

Exactement comme il l’avait décrit. Éberlué j’étais de constater qu’un député de l’Assemblée Nationale de mon Québec pouvait connaître cette subtilité d’une chanson des Rolling Stones et que moi, le ti-cul de la campagne, j’étais là, à côté de lui, à minuit dans un bar de la ville, pour recevoir cette confidence dans mon oreille droite.

N’essayez même pas d’imaginer comment j’aimais Montréal et ma vie à cette époque …

Fête en novembre

Elle est toujours isolée dans ses Iles-de-la-Madeleine avec son chirurgien de Lester mais ils s’apprêtent à amorcer leur décompression annuelle quelque part dans le Sud. Mais aujourd’hui, c’est l’anniversaire de naissance de cette grande sœur qui s’exilait dans SES îles il y a plus de vingt ans.

Je sais qu’elle me lit tous les matins en commençant sa journée. Alors j’en profite pour te dire Bonne Fête Line, ma bien-aimée sœur, et je te confirme qu’à ton retour de vacances, peu avant Noël, tu devras te rendre au bureau des postes pour y quérir deux beaux blocs de fromage Stilton au Porto de Hamel : un pour ta fête et l’autre pour … les Fêtes ! Bonne Fête et de reposantes vacances !

lundi 23 novembre 2009

Une GROSSE peine ...

Si vous saviez comment j'ai pleuré à chaudes larmes quand le Rouge et Or de Québec a perdu la demi-finale contre Kingston au championnat universitaire de football. Et je pensais à monsieur Labeaume et ça me rendait encore plus triste ...

Une peine indescriptible ...

dimanche 22 novembre 2009

Belle Elisapie


Eh non, vous n’aurez pas de photos originales de la belle inuk (ce mot qui signifie simplement : être humain). J’en ai pris quelques unes mais elle étaient moches et hors foyer. Vraiment ratées. Qui plus est, une dame est venue me signifier que je devais mettre ma caméra de côté. Alors, on oublie ça.

Grâce et fluidité décrivent bien ce spectacle d’Elisapie Isaac qui semblait un peu étonnée de cette salle archi pleine et fort enthousiaste à l’accueil. Un peu comme gênée d’être autant appréciée. Accompagnée de deux jeunes musiciens multi-instrumentistes (jouer de la guitare, du piano, du drum et de l’harmonica dans la même chanson et presque en même temps, faut le faire !), la superbe Elisapie nous a fait le tour de son récent CD titré Among the stars.

Étrange, je me suis surtout laisser charmer par les tounes en inuk. Cette langue dégage une musicalité et la voix vraiment suave de la chanteuse nous entraîne sur des nuages. C’est VRAiIMENT réconfortant pour l’oreille. Mon ami Sly vous le confirmerait.

Quelques chansons en anglais aussi. Des chansons qui pourraient facilement faire le bonheur de certaines stations radio qui carburent à la musique pop baladeuse. Vous savez, ces petits refrains accrocheurs …

Mais mon moment dans cette soirée, c’est cette chanson dont elle a « quêté » les paroles pendant trois longues années à … Richard Desjardins. Notre grand poète lui a pondu les paroles et Pierre Lapointe a décoré ces mots avec ses notes de piano. Avec la voix sensible d’Elisapie, ça donne cette complainte (Moi, Elsie ...) ou une femme du nord demande a son amant blanc qui repart en avion (son contrat achevé) de l’emmener avec lui dans le sud … pour aller à Oka manger des pommes. D’une beauté trrrèèès émouvante. L’ovation prolongée a également émue la belle chanteuse. (Ma chère Zoreilles, faut que t’écoutes ça …).

Si cette tournée passe dans votre coin, n’hésitez surtout pas : 75 minutes de ravissement. Pour les amateurs de gros rock, ya aussi U2 à l’hippodrome en juillet …

samedi 21 novembre 2009

Ér(uctation)ection matinale

Mon ami Drew se surpasse ici dans ce texte éroticomique.
Allez savourer ICI

jeudi 19 novembre 2009

Suzanne attaque !

Dans la troisième semaine suivant son premier traitement de chimiothérapie, Suzanne a remarqué que ... ses cheveux commençaient vraiment à tomber. Alerte générale ! Arrivent à la rescousse Didi et son clipper et Mickey avec son appareil photo ...
Juste avant de commencer l'ouvrage
Le clin d'oeil de la guerrière juste après ...

La binette officielle pour les prochains mois

Et le clown de service qui n'a pu s'empêcher
de faire son smatte avec les mèches désormais inutiles

Mes amis de La Presse

C'est MON journal et je l'aime, sauf pour les éditorialistes que je respecte quand même malgré leur fédéralisme avoué. Mais là, MON journal est menacé de disparition à compter du 1er décembre. Les coupures exigées par les proprios ne passent pas et les syndiqués ont produit ce petit vidéo basé sur une éternelle chanson de Jo Dassin. Ça s'intitule "Si La Presse n'existait pas" et c'est drette ICI qu'on peut le visionner.

La beauté qui chante

Question de vous narguer un peu, ce soir je m’en vais voir le spectacle d’une chanteuse que je considère comme la plus belle femme vivant actuellement au Québec. Mon chum Sly et sa Shirley m’amènent voir Elisapie Isaac et ses rythmes et sonorités innus à la Maison de la Culture Ahuntsic. Je vais essayer de prouver mon affirmation en vous rapportant un ou deux clichés de ce visage plus qu’angélique.

mercredi 18 novembre 2009

De culture et de ... laine

Rencontré ce matin Suzie Larivée, une associée du Groupe Larivée, Cabot Champagne, propriétaire des disques La Tribu, des salles Le National et La Tulipe, des bars la Quincaillerie et le Gymnase et assurant la gérance d’artistes comme Charlebois, Jean Leloup, les Cowboys Fringants, Dumas, Louise Forestier et j’en passe. Le site web très élaboré est ICI.
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Nous n’avons pas tellement élaboré sur tous ces noms spectaculaires dont elle s’occupe avec son équipe. Nous avons plutôt discuté d’un autre aspect qui occupe son temps : le Collectif Angora qu’elle a mis sur pied avec sa fille Camille et qui s’occupe principalement de … tricotage collectif public pour des causes humanitaires. Des sessions publiques de tricot avec une belle touche d’originalité comme cette maison (!!!) tricotée l’été dernier par 250 tricoteuses dans le parc des Compagnons. De cette table Réveillon de Laine où les dindes, sushis, champignons et cochonnets étaient … tricotés dans des ateliers d'improvisation par les bénévoles expertes et néophytes émanant du public. Ou encore, pour cette année, du tricotage de cet immense foulard qui s’enroulera autour d'un grand arbre dans le parc sur l'Avenue et qui, une fois la Noël passée, sera coupé en petits foulards qui seront lavés, emballés et distribués aux démunis.
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Une fille très sympa et très humble m’a-t-il semblé, compte tenu de ses réussites passées et actuelles. Une bien belle rencontre dont je vous reparle un de ces quatre.

mardi 17 novembre 2009

Déconnecté je suis ...

Dans un article d'Arianne Lacoursière sur Cyberpresse, j'étais bouche bée en constatant le nombre de jeunes étudiants du secondaire qui prennent un coup, fument leur joint et se gèlent aux plus grosses drogues. Étudiant, je me suis classé moi-même dans ces trois catégories (en secondaire 4 et 5) mais, diantre, il n'y en avait pas autant à mon époque. Nous étions minoritaires et, à la fin du secondaire, nous n'étions pas 1 sur 2 à se geler la binette. Est-ce un signe positif pour la société ? Hummm ! Pas sûr ! Voici les chiffres qui me les ont sciées ...


PROPORTION DE CONSOMMATEURS

DANS LES ÉCOLES SECONDAIRES QUÉBÉCOISES

Alcool / Cannabis / Amphétamines et autres drogues

1re secondaire: 26% / 7% / 8%

2e secondaire: 49% / 19% / 20%

3e secondaire: 68% / 36% / 36%

4e secondaire: 79% / 41% / 42%

5e secondaire: 89% / 50% / 51%

Données fournies par le Centre québécois de lutte aux dépendances