À chaque prestation des Contes Urbains (j’en ai vue plus d’une dizaine), un des comédiens-conteurs ressort toujours du lot et vaut, presqu’à lui seul, le prix d’entrée. Et la cuvée 2007 n’a pas fait exception à la règle.
Mais cette année : surprise ! Alors que nous attendions tous Louison Danis (Ti-Lard Bougon) avec son texte de Michel Tremblay, c’est plutôt la jeune Émilie Gilbert qui nous les a sciées avec ce texte hilarant de Justin Larramée.
Incarnant Mélanie, une superbe poupoune sortant de son party de bureau avec une superbe robe-cocktail rouge écarlate et les talons-hauts assortis, elle nous a raconté sa quête de l’homme idéal, vous savez … « celui qui est sale en dehors, mais tellement beau en-dedans ». Cul-de-sac, que ça s’intitulait avec tous les sens que vous pouvez y mettre. Son aventure démarrant en plein décembre sur le siège-banane du vélo de son prince charmant jusqu’au condo tout au fond du nouveau développement à Rivière-des-Prairies. Sans exagérer, une cinquantaine d’éclats de rire dans les 20 minutes de cette prestation. Et ma copine Manon venue de Joliette ne s’est pas privée pour me labourer les côtes. Une Émilie Gilbert en pleine possession de tous les trucs du bon conteur, mimant même le ramassage de ses surplus gastriques et fécaux après le débordement de la toilette hyper moderne du condo. À brailler de rire.
Reprenant un peu le style des Belles-Sœurs, Michel Tremblay n’a pas su concocter une histoire assez frappante pour appuyer le jeu impeccable de Louison Danis, qu’il connaît pourtant fort bien. Intitulé platement "Un conte de Noël urbain", c'était une histoire somme toute banale de vieille tante frustrée par l’ange de carton remplaçant l’étoile au sommet du sapin des fêtes. Madame Danis méritait mieux …
Une nouveauté cette année : collaboration avec le Théâtre Centaur de nos amis anglophones. Deux textes (Catherine Kidd et Ian Ferrier) traduits et livrés en français par Sonia Vigneault (débit verbal incroyable) et Frédéric Blanchette. Il semblerait que nos anglos n’entendent pas tellement à rire pendant les fêtes. Des textes lourds, parfois superbes, mais beaucoup trop dramatiques pour la formule des Contes Urbains. Pas assez trash, devrais-je dire. Du sérieux et de l’amour certes, mais peu adaptés à cette soirée habituellement drôles même dans les drames. Rire jaune, c’est tripant aussi mais ce ne fut pas le cas pour ces deux prestations.
Mentions honorables à Joel Marin et sa bouille impayable (c’est un habitué) pour le conte Krakeudfifs où, justement, le rire jaune était de mise pour cette séance de bashing d’un gai sur le Mont-Royal. Sébastien Rajotte (Le maniaque au sifflet) et Stéphane Jacques (Gravy Métal) se sont également bien insérés dans la suite des contes. Nous en sommes ressortis le sourire aux lèvres. C’est ce qui compte, non ?
Mais cette année : surprise ! Alors que nous attendions tous Louison Danis (Ti-Lard Bougon) avec son texte de Michel Tremblay, c’est plutôt la jeune Émilie Gilbert qui nous les a sciées avec ce texte hilarant de Justin Larramée.
Incarnant Mélanie, une superbe poupoune sortant de son party de bureau avec une superbe robe-cocktail rouge écarlate et les talons-hauts assortis, elle nous a raconté sa quête de l’homme idéal, vous savez … « celui qui est sale en dehors, mais tellement beau en-dedans ». Cul-de-sac, que ça s’intitulait avec tous les sens que vous pouvez y mettre. Son aventure démarrant en plein décembre sur le siège-banane du vélo de son prince charmant jusqu’au condo tout au fond du nouveau développement à Rivière-des-Prairies. Sans exagérer, une cinquantaine d’éclats de rire dans les 20 minutes de cette prestation. Et ma copine Manon venue de Joliette ne s’est pas privée pour me labourer les côtes. Une Émilie Gilbert en pleine possession de tous les trucs du bon conteur, mimant même le ramassage de ses surplus gastriques et fécaux après le débordement de la toilette hyper moderne du condo. À brailler de rire.
Reprenant un peu le style des Belles-Sœurs, Michel Tremblay n’a pas su concocter une histoire assez frappante pour appuyer le jeu impeccable de Louison Danis, qu’il connaît pourtant fort bien. Intitulé platement "Un conte de Noël urbain", c'était une histoire somme toute banale de vieille tante frustrée par l’ange de carton remplaçant l’étoile au sommet du sapin des fêtes. Madame Danis méritait mieux …
Une nouveauté cette année : collaboration avec le Théâtre Centaur de nos amis anglophones. Deux textes (Catherine Kidd et Ian Ferrier) traduits et livrés en français par Sonia Vigneault (débit verbal incroyable) et Frédéric Blanchette. Il semblerait que nos anglos n’entendent pas tellement à rire pendant les fêtes. Des textes lourds, parfois superbes, mais beaucoup trop dramatiques pour la formule des Contes Urbains. Pas assez trash, devrais-je dire. Du sérieux et de l’amour certes, mais peu adaptés à cette soirée habituellement drôles même dans les drames. Rire jaune, c’est tripant aussi mais ce ne fut pas le cas pour ces deux prestations.
Mentions honorables à Joel Marin et sa bouille impayable (c’est un habitué) pour le conte Krakeudfifs où, justement, le rire jaune était de mise pour cette séance de bashing d’un gai sur le Mont-Royal. Sébastien Rajotte (Le maniaque au sifflet) et Stéphane Jacques (Gravy Métal) se sont également bien insérés dans la suite des contes. Nous en sommes ressortis le sourire aux lèvres. C’est ce qui compte, non ?
8 commentaires:
En tous cas de la manière que tu décris ça donne le goût d'y aller... Sauf que c'est loin (:-)
En tout cas, Croco, t'es un homme de parole. T'avais promis de nous en faire le résumé de cette soirée et tu viens de le faire. T'avais même pas oublié! Merci, on avait un peu l'impression, grâce à toi, de ne pas avoir tout manqué... même si on se trouve loin!
Toute les fois que tu commentes quelques choses ça me donne envie d,y aller...le trouble est que j'ai pas de gardienne et pas de bidoux...j'suis étudiante balle de ping pong maintenant !!! LOL
C'est vrai que Fermont et Rouyn c'est pas à la porte. Peut-être un jour, au hasard d'une visite à Montréal en décembre. Ça vous ferait un bô kédo ...
Heu..Fermont c'était de 87 à 97. J'habite encore loin de la grand-ville pareil...
Pour en revenir aux contes urbains y avait une critique dans le Devoir hier.
Et puis cette critique ? Celle de La Presse ressemblait un peu à la mienne...
T'es rendu où Gaétan ?
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