jeudi 26 décembre 2013

Il y a 50 ans ...


En 1963, Guy Lafleur reçoit quelques trophées et honneurs qu'il a bien mérités.

C'est qui le monsieur sur la droite qui lui remet la chose ?

Mon cher papa Maurice ...

Une image puisée dans le livre Guy Lafleur La Légende

lundi 16 décembre 2013

Magnifique ... Trudeau !


Mais non je ne parle pas de Justin le crétin que j’exècre autant que son PET de père. Je parle plutôt de la comédienne Catherine Trudeau que j’ai écoutée pendant la livraison de son conte urbain intitulé  Votre Crucifixion. Ébaubi j’étais, pour employer un terme qu’elle a utilisé à outrance pendant ses 20 minutes de folleries totales.

Pour cette 20e édition des Contes Urbains, la Licorne nous a présenté de plus jeunes conteurs et conteuses. D’ailleurs, Catherine Trudeau m’a semblé être l’aînée du groupe. Vous connaissez Catherine Trudeau, celle qui s’est méritée le titre de Line-la-pas-fine dans la série Les Invincibles. Et bien, pendant les 20 minutes de sa prestation, elle perd le contrôle de ses nerfs en nous racontant son accouchement ya deux ans sous l’arbre de Noel dans le salon. Et de la peur, que dis-je, la phobie géante qui s’est incrustée dans tête de son bébé naissant : les pères Noel sont des monstres. Elle nous a également parlé de cet incident récent dans un centre d’achat avec son ti-cul maintenant âgé de deux ans. Totalement … pissant.

Piquer une crise de 60 secondes dans un téléroman ou une télésérie, ça se fait avec différentes prises de vues, des répétitions et des bloopers. Mais sur scène, devant 300 personnes, piquer une crise de 20 minutes sans aucune gaffe,  aucune erreur et garder sa rage, moi ça m’impressionne vivement. Et les applaudissements nourris qui ont salué la finale de Catherine Trudeau étaient aussi impressionnants. Chanceux, j’étais assis à une table à environ 12 pieds de la conteuse. Même ses tics ne m’échappaient pas. Elle est formidable. Je vous le dis bon !

Me faut aussi vous mentionner cette Marie-Ève Viau dans son conte intitulé : Ce qui se passe. Tout d’un coup, sans avertissement, au milieu de blagues et autres divagations portant sur l’importance de la mémoire, la jeune femme s’est mise à nous nommer, UN par UN, par leurs noms et prénoms, tous les 47 disparus de la tragédie de Lac-Mégantic. Ouf ! Ai-je besoin de vous dire que le silence dans la salle était … dramatique.

Encore une belle soirée. Ma 19e consécutive. N’ai manqué que la première ya 20 ans ! Bonnes et joyeuses Fêtes à tous et toutes !

dimanche 8 décembre 2013

Fromages pour Nowell !

Comment ça, fromages des Fêtes ? Tout simplement parce qu’ils ne sont disponibles qu’au mois de décembre et qu’ils deviennent majestueux sur les tables de vos célébrations de fin d’année. Je vous présente donc ces deux trésors.
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Le premier est un anglais (mais oui !) transformé ici même. Chaque année, la Fromagerie Hamel sélectionne quelques centaines de meules de Stilton, un bleu d’outre-mer, et y injecte du Porto qui macère quelques semaines dans les veines du frofro. Un pur délice ou l’amertume du bleu se mélange subtilement au sucré du Porto. En digestion avec... un Porto évidemment.
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Le deuxième a pour nom le Vacherin Mont-d’Or, fabriqué de façon artisanale dans la région du Jura français. Appelé aussi «fromage de crème» en raison de sa consistance très crémeuse, la petite meule est présentée dans un étui boisé d’épicéa. Le mode d’emploi suivant vous fera craquer : dans le centre de la meule percer un trou (diamètre d’un trente sous) et y verser du vin blanc sec. Après avoir humecter le bois du contenant, chauffer à feu doux (10 à 15 minutes à 200F). Vous recueillerez le précieux liquide à la petite cuillère pour le déposer sur votre morceau de miche ou vous l’envoyer directement derrière la cravate. Avec un vin blanc sec du Jura ou de Savoie, c’est l’apothéose.
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À Montréal, la Fromagerie Hamel (succursales sur Jean-Talon et sur Mont-Royal), vous offre ces splendides «vacheries». Peut-être ailleurs aussi. En région, je ne sais pas, mais si vous passez sur l’île, n'hésitez pas, Vous saurez me remercier du tuyau...
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Cette chronique n’est pas une pub. Tout simplement de la pure gourmandise … permise pour terminer l’année dans les nuages.