dimanche 30 septembre 2007

La championne

C'est, de loin, le personnage télé qui me tombe le plus sur les nerfs.

La gardienne du bac vert

Ne vous avisez pas de venir fouiller dans mon recyclage. Chatte non dégriffée ... La terreur du quartier. Parlez-en à mister Love !

vendredi 28 septembre 2007

King Dave : fiou !

De prime abord, j’ai noté la composition trrrèèès jeune de l’auditoire. Assis au petit café d’à côté en attendant l’ouverture des portes, le fait m’a sauté aux yeux. De par l’allure générale, de par l’habillement, les spectateurs étaient jeunes. Autour de la vingtaine je dirais.

Puis, une fois rendus à nos places, je ne savais plus trop quoi penser. En attendant le début de la pièce, ça jasait dans la salle. Mais la plupart des conversations se déroulaient … en anglais. Diantre ! C’est quoi l’affaire ? Ces anglophones se seraient-ils fourvoyés avec le titre de la pièce ? King Dave ! Pour m’en assurer, je suis allé placoter avec la demoiselle déchireuse de billets dans l’entrée. Elle avait eu la même impression que moi, mais avait obtenu la réponse : une bonne partie de l’auditoire était composée d’étudiants en théâtre du collège Dawson au centre-ville. Ah bon !

Et la pièce ? Aucune déception. Je suis complètement renversé par les capacités de ce Alexandre Goyette (diplômé 2002 de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe). Soixante-quinze (75) minutes non-stop à débiter ce texte à une vitesse ahurissante, celle d’un gars en bô tabarnak après la sciété, la vie, sa blonde, son chum et tout ce qui bouge. Comment retenir ces avalanches de mots et les sortir avec une voix enragée, les veines sorties du cou, avec gestes et mimiques à l’appui ? Un tour de force qui me fait comprendre le Masque qu’il a reçu l’an dernier au gala des Oliviers. Je ne pourrai plus revoir cet acteur comme auparavant. Ça doit lui prendre plusieurs heures pour se remettre de ses émotions chaque soir.

Impressionné aussi par ces milliards de postillons sortant de sa bouche et que le fond de scène noir mat faisait ressortir.

Histoires violentes certes, langage ordurier et actualisé (tsé man, j’écoute ma miouse pi j’capote). Mais la vitesse vertigineuse du débit nous a laissé sur le bout de nos sièges jusqu’à la fin. Et l’ovation finale confirme mes dires.
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Hautement recommandable.

jeudi 27 septembre 2007

Pile-Poil

C'est arrivé exactement comme je l'avais prédis à plusieurs de mes connaissances. Cette magnifique température de septembre qui nous réchauffe la couenne depuis une bonne quinzaine, ça ne pouvait pas être éternel, on en conviendra.
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Alors j'ai simplement prédit que ça se terminerait platement la journée inaugurale du Tournoi des Présidents, un événement golfique international de haut calibre, disputé cette année pour la première fois au Canada et justement à Montréal. Le Tournoi en question est télédiffusé partout sur la planète. On le saura : à Montréal, ya une température de merde au début de l'automne.
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Quelle belle publicité !
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Fin d'aprem. La pluie a cessé et la compétition a pu se dérouler sans trombes d'eau ...

mardi 25 septembre 2007

King Dave : savouré à l'avance ...

Ça fait deux bonnes années que je capote sur ce show et que je veux le « wouaire ». Et que je suis toujours une coche en retard pour avoir des billets à La Licorne, un petit théâtre montréalais fortement sympathique que je fréquente une fois l’an depuis 1995, because les Contes Urbains présentés année après année, juste avant le congé des Fêtes.

Si on excepte la première année (1994), j’ai assisté à toutes les cuvées des Contes Urbains et m’en suis gavé cochonnement. Même les années accueillies plus tièdement pas la critique, j’ai toujours exulté. Et je vous en glisserai quelques mots euphoriques un de ces quatre.

Mais je reviens à King Dave. Yéééééééééé ! J’ai mes billets pour mercredi soir le 26 et j’y serai avec ma fille Claude.

King Dave, c’est Alexandre Goyette. Pas très connu, c’est le conjoint (effacé) d’Isabelle Blais dans la télé-série CA de RadCan. Ya quelques années, ce jeune homme se cherchant de l’ouvrage, il a écrit cette pièce dans laquelle il est seul sur scène pendant 90 minutes. Pas évident !

Je vous copie-colle le court résumé de la pièce :

Après avoir volé des radios d’auto pour le compte d’un gang de rue, Dave, jeune frondeur qui n’a pas la langue dans sa poche, va fêter son exploit en se soûlant dans un bar. Malgré une escalade d’événements qui devraient le convaincre de se faire oublier, Dave s’obstine. Rempli d’un sentiment d’invincibilité, il provoque une altercation qui fera basculer le cours de sa vie. Entre la violence et les peines d’amour surgira peu à peu de son personnage David Morin, un jeune homme influençable mais pas inconscient, qui cherche à tout prix à oublier le vide immense qui l’habite.
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Présenté à La Licorne en 2005, la pièce remportait le Masque du meilleur texte original et celui de l’interprétation masculine. Je vous rappelle qu’il n ‘y a qu’un acteur sur les planches. Mettons que … c’est une bonne entrée en matière pour Alexandre Goyette qui s’est promené au Québec avec sa pièce en 2006.

J’ai tout essayé l’an dernier pour avoir des billets = :-( Même pour les prestations dans le vaste 450. Rien à faire, c’était complet partout, même deux mois à l’avance.

Je ne suis pas un gars de théâtre. À peine deux pièces par décade en moyenne (en excluant les Contes Urbains qui se veulent davantage un show de stand up). Bizarre hein ? Chaque fois que j’osais le théâtre, j’en ressortais assommé, flabergasté (yo man !), heureux et … je récidivais quatre ou cinq années plus tard.

J’y serai mercredi soir, assuré d’une extase totale. Aussi fébrile que la veille de mon premier show rock, en voyage dans la grande ville au Forum (c’était Led Zeppelin au printemps 1970).

Je vous en reparle, c’est sûr. Peut-être les mots me manqueront-ils. Pas grave ! Ça sera bon signe …

lundi 24 septembre 2007

Dramatique ? Oui !

L’automne arrive en beauté. Ma blonde me quitte … temporairement. Genre un séjour de quelques semaines en dehors de l’Ile, question de se refaire le moral et le portefeuille (ça va souvent de pair, avez-vous remarqué ?). La bouffe et la restauration, son expertise, et la voilà toute pimpante d’être productive après quelques mois de sécheresse.

Me voilà donc célibataire sous légère surveillance. Que fera le mâle libéré, me demanderiez-vous ? Rien. Absolument rien. Exploration ou repérage dans les bars ? J’ai clanché la cinquantaine ya quelques années et ces escapades à l’aveugle n’ont jamais vraiment figuré dans mon rituel. Et ce physique trrrès ordinaire, couplé à un art de la séduction trrrès ordinaire lui aussi, ne pourraient que me conduire à des retours au bercail fortement éthylés et, somme toute, frustrants.

De kessé que je vous jase là ? Débordements libidineux ? Pantoutte ! L’occasion fait le larron ? Faudrait être préalablement et mentalement à l’affût, non ?

Ahhh ! Je vous entends penser, sourire en coin : le blogueur nage en pleine andropause. Retenez vos sarcasmes, vous n’y êtes pas. Et la cruelle qui m’abandonne (!) pourrait en témoigner.

Alors quoi ? Je vous en fais la confidence avec toute ma nonchalance. Le piètre cuisinier que je suis affiche son immense tristesse d’anticiper les pauvres menus répétitifs qu’il devra se farcir dans les semaines qui viennent. Ç’pas drôle !

dimanche 23 septembre 2007

Disparue !

Je ne sais pas lequel mais, encore une fois, un des magazines de PKP récidive et emporte la palme du scoop de la semaine. Vu et entendu sur le petit écran, Michèle Richard, rien de moins, nous apprend comment elle a perdu 40 livres.
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Petit calcul rapide : en faisant la somme des livres perdues par la diva cheap depuis le début de sa carrière, on se rend compte qu'elle n'a plus ... de livres. Pffuitt ! Disparue, comme par ... enchantement !

jeudi 20 septembre 2007

Déception

Sur la UNE du 7 Jours, le petit magazine "People" de PKP, la binette de Claude Dubois appuyée sur la bedaine de sa nouvelle jeune flamme enceinte : déprimant. Phoque ! Ahhhh, l'amour ! Mon oeil ! Yé viré su'l top ... $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$

Les quatre étapes de la vie


mardi 18 septembre 2007

RIP mon ami Camil Lortie







Il y a quelques heures, j’ai appris la mort de mon ami Camil Lortie, un monsieur tout plein d’une grande bonté. Et j’en suis fort triste …

Depuis quelques années, je consacre mes fins d’après-midi du vendredi à prendre une bière dans un bistro de Villeray avec un groupe bien spécial que je nomme affectueusement mon « Club des vieux kriss ». Ils sont tous septuagénaires (ou presque). Ayant passé des milliers d’heures dans cette antre de perdition dans les années 70, 80 et 90, je connais donc ces vieux kriss depuis fort longtemps, même si je ne suis pas de leur génération. Et j’adore ce rendez-vous hebdomadaire.

Mais Camil, c’était spécial. Mon favori, sans offusquer les autres.

Quelque part au début des années 90, Camil me demande si je connaissais Peter Gabriel. Surpris, je lui réponds affirmativement. « Yé tu bon ? » me redemande Camil.. Je réponds encore par l’affirmative tout en lui demandant le pourquoi de cet interrogatoire.

« C’est parce que mon fils Alain est parti en Angleterre pour concevoir l’éclairage du show de sa prochaine tournée ».

Ça m’avait scié les jambes. Effectivement, Alain Lortie a conçu l’éclairage de ce show dont la mise en scène avait été confiée à Robert Lepage. D’ailleurs, le fils de Camil est désormais connu internationalement par ses collaborations fréquentes aux spectacles les plus courus sur la planète. Que ce soit à Vegas, en Chine ou ailleurs, il domine son métier : Cavalia et Délirium (que j’ai vu grâce à Camil) furent éclairés par le génie d’Alain Lortie.

Camil était également très fier de son autre fils André qui navigue dans la direction d’un grand imprimeur québécois, tout en étant signaleur senior pour les courses de Formule 1 entre autres.
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Et ce grand-père adorait littéralement ses petits-enfants.

Camil Lortie était un monsieur dans toute l’acceptation de ce terme. Pince-sans-rire subtil devant l’éternel (qu’il taquinera volontiers désormais …), mon ami trouvait la vie moins drôle depuis deux ans. Des problèmes de dos chroniques fort douloureux lui enlevaient souvent son fameux sourire en coin, à mon grand regret. Qui plus est, de récentes opérations aux yeux lui faisaient craindre l’éventuelle perte de son permis pour conduire sa magnifique Buick.

Il avait d’ailleurs manifesté à ses proches le désir de partir si cette foutue santé ne revenait pas dans des normes acceptables. Je l’ai vu pour une dernière fois il y a une dizaine de jours. Son teint livide me faisait craindre le pire … qui est survenu finalement.

Je n’ai pas eu le temps de pondre cet article sur son fils Alain qu’il m’avait fait rencontrer pour une entrevue fort agréable au mois de mai dernier. Ça n’est que partie remise Camil et j’espère que les yeux de ton âme sauront la lire.

Garde-moi une place à tes côtés dans l’éternité. On aura en masse de temps pour rire un bon coup, comme tu savais si bien le faire.

Salut mon ami.



Racisme ordinaire ?

Celle-là me vient de ma fille. Peut-être l'avez-vous déjà reçue. Paraît-il que l'histoire est vraie. J'ai bien aimé et je vous la transmets. Ça va comme suit :


- Quel est votre problème, Madame ? demande l'hôtesse.
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- Mais vous ne le voyez donc pas ? répond la dame. Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège !
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- S'il vous plaît, calmez-vous, dit l'hôtesse. Presque toutes les places de ce vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible.
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L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.
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« Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe ».
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Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :
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« Il est tout a fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi répugnante ».
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Et s'adressant au noir, l'hôtesse lui dit : « Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend ».
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Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent…

Le retour

Après un gros mois d'absence, Baby James est revenu voir son aieul ...

La nouveauté ? Quelques dents de plus et ... il marche ... et tombe aussi ...

Oyez ! Oyez !

Hier, par référendum, les gens de Orford et North Hatley ont refusé un règlement d'emprunt pour la réfection des routes de leurs villages. 800 villageois ont voté contre et 200 pour. Ça c'est de la nouvelle mes amis ! Même que Radio-Canada y a délégué une reporter pour obtenir les commentaires des votants. J'en suis encore tout remué...
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Vous en voulez de la VRAIE nouvelle ? François Yo Gourd (le VIP que je vous présentais la semaine dernière) a récolté 145 votes lors de l'élection partielle d'hier dans Outremont. À noter qu'il y avait 168 bureaux de scrutin !!!

lundi 17 septembre 2007

Résister ou Disparaître

La journée était presque parfaite. Ciel bleu parsemé de dessins blancs, soleil confortable de fin d’été, le va-et-vient désinvolte des promeneurs du dimanche sur et autour de la place Gérald-Godin. Puis, les poètes sont arrivés pour distribuer aux premiers spectateurs un feuillet dévoilant les mots de ce manifeste qu’ils allaient nous réciter. Au même moment s’approchaient solennellement ceux et celles qui transportaient la grande banderole du titre : RÉSISTER OU DISPARAÎTRE.

Depuis plusieurs années, l’alerte est lancée : notre terre souffre. Elle souffre de divers maux et les médias nous abreuvent d’informations, de constats, de statistiques plus décourageantes les unes que les autres, pendant que les grands de ce monde s’obstinent pour accoucher de textes froids sur les efforts à consentir pour sauver la planète. La langue de bois, comme ils disent parfois …

Les poètes utilisent aussi les mots, leur matériel de base. Mais leurs mots ne sont pas les mêmes. Des mots issus d’un imaginaire moins statique et davantage branchés sur l’âme et le cœur, sur la générosité et le souci des autres. Des mots qui allument une petite flamme dans notre conscience de terrien menacé, en nous faisant penser aux autres avant tout.

Les poètes Paul Chamberland, José Acquelin, Joel Pourbaix et l’artiste visuel Michel Depatie ont livré chacun leur tour une portion de ce texte engageant dont vous pourrez prendre connaissance sur ce lien ICI

Pour compléter leur action poétique, les artistes ont déclamé d’autres courts textes plus personnels qui ont entraîné les applaudissements de ce public attentif. Régnait alors un calme bienfaisant sur la place Gérald-Godin, un autre poète qui aurait bien complété ce quatuor…

Pour la finale, les spectateurs se sont vu remettre une belle feuille en papier parchemin. Une feuille vierge pour qu’ils puissent, chacun à leur façon, y déposer leurs propres mots qui seront intégrés à cette manifestation poétique.

Et vous lecteurs inspirés, allez-y de votre coup de cœur en expédiant vos témoignages sur le site web. Une façon d’y mettre votre grain de sel.


Et maintenant quoi ?
Manifeste-toi ! Parle, écris, écoute, offre.

jeudi 13 septembre 2007

V.I.P. = Véritable Idiot Professionnel

Il se présente à l'élection fédérale partielle de lundi prochain dans le comté Outremont sous les couleurs du très sérieux parti Néo-Rhino. Évidemment que François Yo Gourd n'allait pas laisser passer cette occasion de faire parler de lui et de son parti. Déjà, Radio-Canada a refusé sa photo officielle de candidat ... Sur la photo ci-contre, je crois bien qu'il personnifiait la grande Grimaldi.
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Il y a deux ans, j'étais allé chez lui pour une entrevue que je vous invite à lire ICI.
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Lecteurs trop sérieux, s'abstenir ...

mardi 11 septembre 2007

Une belle rencontre

Ce mardi matin, je quitte la maison direction coin limite nord-est du Mile-End. Rencontrer Hélène Lépine, directrice générale du Laboratoire Créatif. Un texte à écrire sur cet organisme (SBL) subventionné qui se consacre à promouvoir et regrouper de jeunes designers-vêtements de la relève et leur offrir de l’espace, des machines et divers services qu’ils ou elles ne pourraient s’offrir autrement.

Une heure avec cette dame exquise, pétillante et passionnée. D’entrée de jeu, j’apprends ses antécédents comme directrice de la polyvalente Pierre-Dupuy où elle a « sévi » ou « survécu » pour les quinze dernières années de sa carrière. Et sa défense bec et ongles de ce coin de Montréal souvent décrié dans les « bulletins » de l’Actualité …

Le tour du propriétaire au 9e étage de cet édifice jadis consacré à « la guenille ». Un beau regroupement de jeunes designers (78 membres) qui peuvent utiliser les machines commanditées, les ateliers, les showrooms, etc, mais à des prix défiant toute compétition. Genre $4 de l’heure pour une machine à coudre professionnelle. Bref un projet particulièrement approprié pour des artistes créateurs inconnus qui, avec la cotisation annuelle de $50, peuvent s’exprimer et produire leurs idées sans trop entamer leur budget de survie.

Mais, bon ! Va falloir que j ‘écrive ce texte dans les prochains jours. Ça ne sera pas très difficile. Côté inspiration, l’enthousiasme et la générosité de cette dame semi-retraitée m’ont comblé.

En passant, si la chose vous titille les glandes, une vingtaine de ces jeunes designers étaleront leurs productions du jeudi 13 au samedi 15 septembre à l’Écomusée du Fier Monde (2050 Amherst, angle Ontario). Des fringues originales que vous ne trouverez point chez Wall … et même dans les boutiques BCBG des grandes avenues commerciales. À des prix … rêvés pour votre budget, quel qu’il soit.

Oiseau de bonheur ...

En réaction à mon post sur ces hideux étourneaux sansonnets, mon pote Ricdam de Mascouche me faisait parvenir cette image de "son" GEAI BLEU captée sur la mangeoire de la cour arrière. Méchante différence dans l'habillement, non ?

lundi 10 septembre 2007

Oiseaux de malheur

Je déteste les étourneaux sansonnets. Ce ne sont que de vils volatiles pilleurs et paresseux. Alors, je les mitraille ... avec mon Canon.

dimanche 9 septembre 2007

USA ? Mon oeil !

Le US Open de Tennis (127e édition) va commencer. Juste avant, on amène Liza Minelli chanter le God Bless America avec une cinquantaine de Marines qui tiennent un drapeau américain géant qui couvre le terrain au complet avec quelques avions de guerre qui viennent faire quelques sparages dans le ciel pour la finale de la toune. Oh Wow !
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Puis entrent les champions qui vont jouer la finale : Novak Djokovic, un Slovaque et Roger Federer, un Suisse. Et hier chez les femmes, la finale opposait Justine Henin, une Belge et Svetlana Kuznetsova, une Russe. God Bless America, yeah !
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Petite note additionnelle : au classement ce matin, seulement deux américains (Roddick et Blake) parmi les 20 premiers !!!
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Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !

samedi 8 septembre 2007

Pierre Bourgault "live"

On parle de Pierre Bourgault ces temps-ci et de sa "grande amitié" avec René Lévesque. Laissez-moi vous compter mon premier contact avec le phénomène.
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Reportons-nous un dimanche du printemps 1970. Je file vers mes dix-huit ans et je milite. Venant des 102 comtés du Québec, une nuée d'autobus afflue à l'aréna Maurice-Richard pour le lancement officiel de la première campagne électorale du Parti de René Lévesque. La bâtisse est pleine à craquer et des haut-parleurs extérieurs tentent d'apaiser la frustration de ceux et celles qui n'ont pu franchir les tourniquets.
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À l'avant-scène, Jean Duceppe anime et présente un à un les candidats et ''futurs députés'' acclamés par la foule. Quelques heures auparavant, les membres du comté Mercier ont élu leur représentant, un dénommé Pierre Bourgault, qui affrontera l'illustre et honni Robert Bourassa (une défaite assurée pour Bourgault). Le tribun hors pair et parfois incendiaire ne reçoit que des applaudissements polis.
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Les orateurs-vedettes défilent au micro (Robert Burns, Camille Laurin, Jacques-Yvan Morin, Claude Charron) pendant que s'égosille dans un coin de l'aréna un petit groupe qui scande inlassablement :''On veut Bourgault ! On veut Bourgault !''. Le magnifique orateur n'est pas prévu au programme et on sent l'impatience et l'exaspératrion de Jean Duceppe qui, de guerre lasse, fini par promettre quelques mots de l'ex-Riniste.
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L'heure est venue. Bourgault s'avance au centre de la scène. Les applaudissements font graduellement place à un silence qui s'alourdit de seconde en seconde. Que va-t-il dire ? Quel pétard va-t-il allumer ? Son corps est immobile. Seule sa tête bouge horizontalement en scrutant l'auditoire. La tignasse blanche ébouriffée me semble énorme. Et ces longues secondes de silence qui s'écoulent ...

Deux mots. Ce diable d'homme a lancé deux mots. De sa voix forte et percutante, il s'est écrié : '' Pôôôôôôvre Bourassa ! ''. J'ai craqué. Comme les milliers d'autres qui m'entouraient. Vous décrire cette explosion d'allégresse m'est impossible.
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Mais ces premiers balbutiements du PQ me semblent tellement vivifiants quand je les compare aux émotions actuelles. Nous étions jeunes et beaux, rêveurs peut-être, mais notre soupe était riche, brûlante et succulente.

vendredi 7 septembre 2007

De quoi aviez-vous l'air ?

Mes chers amis, je vous transmets cette découverte peu commune sur le Web. Un travail de compilation titanesque accompli sur ce site depuis 1994. Imaginez ! Une compilation de millions de photographies d'étudiant(e)s de divers niveaux (secondaire, high school, collège, université), et ce, de partout dans le monde.
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J'ai même trouvé deux photos de mon illustre personnage: l'une de l'école Ste-Famille à Thurso en 1965 et la seconde de l'école St-Michel de Buckingham dans l'Outaouais. Éberlué que j'étais en me voyant la binette d'adolescent sur le Web. J'ai également retracé la photo de la belle Josée Chénier qui faisait battre mon coeur à l'époque. Ahhh ! Nostalgie quand tu nous tiens !

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Alors, je vous dévoile cette merveille ICI

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Mais, bizarrement, ya des jours où le lien ne fonctionne pas. Je vous dis ça en passant. Faut juste persévérer ...

Semble-t-il que 64% des requêtes donnent des résultats. Simple comme bonjour à utiliser : vous choisissez le drapeau canadien, puis la province. Par la suite, entrez votre nom, le nom de votre école ou collège, la ville et l'année de promotion (allez ! un petit effort de mémoire, ça vaut la peine). Petite minute (ou moins) d'attente et hop ! Tout simplement génial ! Vous m'en donnerez des nouvelles . . .

jeudi 6 septembre 2007

J'm'ennuie

Pas vu Baby James depuis un bon ... trois semaines.

mercredi 5 septembre 2007

Le gars dans votre écran

Ma blonde récidive. Elle ne se peut plus. Quasiment une crise d’urticaire. Et pourquoi ? Pour pas grand chose, dois-je vous avouer. Vraiment pas grand chose. Mais elle y met tellement d’emphase lorsqu’elle en parle, tellement de drame, que j’ai décidé de vous en glisser un mot. Vous êtes quand même avertis, on patauge ici dans la baliverne.

De quoi parlons-nous ? De la tenue vestimentaire de Simon Durivage, rien de moins. Le communicateur radcan, dont nous n’apercevons habituellement que la partie supérieure à l’abdomen derrière son pupitre, a le don (bien involontaire) de faire hurler chum avec ses choix vestimentaires. Trois morceaux dans les faits : le veston, la chemise et la cravate.

Je n’ai vraiment aucune, mais aucune expertise, pour commenter la chose. Primo, je n’enfile JAMAIS veston-cravate (la dernière remonte au décès de tante Gilberte ya 7 ans) et ma garde-robe est principalement constituée de T-Shirts (de qualité …), de quelques bermudas pour l’été et de quelques pantalons ou jeans pour les temps plus frais.

Mais, semble-t-il que les agencements du sieur Durivage frôlent le scandale selon madame. Cravates criardes, vestons coupe-béesse, couleurs ou teintes « pas-rap » et tout ce que vous voudrez dans l’univers du mauvais goût.

L’insistance dans ces critiques, l’ardeur presque émouvante pour les émettre, me laissent médusé.

Personnellement, comme journaliste ou commentateur, je pense que Simon Durivage n’est plus de son époque. Un plouc médiatique qui vogue vers sa pension. Je pourrais déverser une impressionnante série de paragraphes fielleux pour appuyer mes dires et vous entraîner vers la narcolepsie involontaire. Bref, le furoncle du Club des Ex et du Match des Élus de la RDI ne vole pas haut dans mon palmarès.

Mais pour la carte de mode et la prestance vestimentaire, je suis mal placé pour encourager et stimuler les sorties rageuses de Christiane : la chienne-à-Jacques, vous connaissez ? Ça qualifie mon habillement ...

mardi 4 septembre 2007

Dion, Martin, Sheila, Charest ?

Je sors sur la galerie prendre une bouffée d'air et ... ces libéraux qui m'envahissent !

lundi 3 septembre 2007

Méchant Boris !

L'école qui recommence officiellement demain. Les retours dans les garderies aussi ... Celle-là s'est passée l'hiver dernier.
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Boris, quatre ans, a complété sa journée à la garderie. Christiane, professionnelle jusqu’au bout des ongles, constatant que Boris peine à mettre sa deuxième botte d’hiver, décide de lui venir en aide. La manœuvre s’avère ardue. Elle a beau tirer et Boris pousser, ça ne passe pas. Un gros cinq minutes d'efforts et de sueurs finissent par donner le résultat attendu.
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Boris lance alors : «Elles ne sont pas du bon pied!», ce qui s’avère rigoureusement exact.
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Christiane s’arme alors de patience, ravale le jurons qui lui passent par l’esprit et entreprend de lui enlever ses «crisses» de bottes. Une tâche toute aussi difficile qu’elle accomplit sans broncher.
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Après quinze autres minutes de travaux forcés, les bottes sont enlevées puis remises dans les bons pieds.
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Boris informe alors une Christiane épuisée que ce ne sont pas ses bottes.
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Ici, vous fermez les yeux et vous imaginez mentalement la couleur du visage de Christiane qui passe du blanc, au rouge, puis au pourpre et peut-être même au mauve. Imaginez aussi tous les jurons typiquement québécois que son statut ne lui permet pas d’extérioriser.
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Boris rajoute : «Elles sont à mon frère. Maman m’a dit de les porter parce qu’elles ne lui font plus». Nouvelle décoloration faciale pour Christiane qui retrouve son teint blanc avec un soupçon de rose.
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Boris est presque prêt. Moins quinze Celsius à l’extérieur, Christiane demande au ti-cul où sont ses mitaines. Et Boris de lui répondre : «Je les ai mises dans le fond de mes bottes pour ne pas les perdre».
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Le procès commence dans dix jours...

Un prénom

Lu sur le mur de la salle d’attente de la firme de publicité ID Concept :

«Quand vous choisirez le prénom de votre garçon, pensez à la femme qui va le murmurer dans son oreille plus tard».

samedi 1 septembre 2007

Belle arnaque

Certains d’entre vous connaissent le blogueur ZHOM. Avec la lettre Z, il figure au bas de ma liste de blogs préférés. Un bizarre qui manie la plume (ou le clavier, devrais-je dire) à m’en rendre vraiment jaloux. Mais aussi et surtout un scénariste déjanté, odieux, surprenant et pas reposant. Talents débordants, mettons.

Une récente éructation de ce grand malade m’a complètement viré à l’envers. Une belle primeur qu’il nous a offerte sans arrière-pensée (mon œil !). Une avant-première ! Rien de moins qu’un extrait du journal perso de Yves Jacques relatant anecdotes et confidences de ses voyages de pêche, une grande passion du comédien.

Correcteur des textes accumulés par son ami-acteur, Zhom nous a offert (avant publication) un extrait absolument délicieux de quelques soirées de pêche (avant la brunante) sur le lac Memphrémagog pendant le tournage du Déclin de l’empire américain. Pour les curieux que nous sommes tous (à des degrés divers), vous aurez droit (avant publication, je le redis) à quelques échanges et anecdotes avec Rémy (Girard) sur le lac, ou encore Dominique (Michel) dans la cuisine du grand chalet.

J’ai marché à plein dans la patente de Zhom, je l’avoue. Et je ne suis pas le seul. Tout est factice. Tout est inventé. Tout est faux. Tout est traquenard. Tout est tricherie. Tout est mirage. Tout est toc. Mais le tout est … génial.

Allez donc vous farcir cette belle entourloupette, avec un avantage non-négligeable : vous savez avant le départ qu’on vous jettera de la poudre aux yeux. Ce qui ne devrait pas vous empêcher d’apprécier les détails et le travail subtil derrière cette vicieuse supercherie. C’est ICI que ça se trouve, daté du 26 août et ça s'intitule La rentrée littéraire