mercredi 30 décembre 2009

Finir l'année

La chose fait plutôt consensus oserais-je dire. Noël, c’est avec la famille et le jour de l’An, c’est davantage avec les amis.

Plus jeune, avant l’âge adulte, c’était la famille dans les deux cas.

Un peu plus tard, Noël chez mes parents et le 1er janvier dans la famille (nombreuse et très «fêteuse») de Denise, la mère de mes enfants.

Depuis la séparation, c’est désormais la famille à Noël et les amis en fin d’année.

Mais ce 31 décembre au soir, il n’est jamais préparé et prévu d’avance. Souvent à la dernière minute. Me rappelle même cette première de gars « séparé ». Je l’avais passé seul dans mon triste appartement. Très dur pour le moral. Pas de proches, d’amis, rien = tout seul. Ça s’est reproduit une ou deux fois depuis 20 ans mais pas avec le même impact : tu regardes le Bye Bye, tu commences le film de Louis de Funès qui suit et tu t’endors dessus.

Cette année, la blonde-grise-rousse-noire me recevra avec sa fille et la belle Myriam. J’avais bien une invitation de bons amis du Plateau mais j’ai préféré suivre mon cœur …

Tout ça pour vous dire que je vous souhaite de la lumière dans le cœur pour compléter cette 2009. Ami(e)s, frères, sœurs, enfants ou amours, je vous souhaite d’être bien entourés et d’amorcer une 2010 qui vous apporte succès et vous garde en santé.
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À la prochaine ... année !

mardi 29 décembre 2009

Les profs

Gisèle Bonneville, le frère Joseph, Henriette Lavergne, Denise Lefebvre, Lise Sabourin, Marie-Laure Charbonneau et Mariette Périard.

De 1957 à 1963, de la première à la septième année du primaire, dans l’école Sainte-Famille de Thurso, ces sept personnes m’ont appris l’essentiel de mes connaissances scolaires. Merci beaucoup de l’avoir si bien fait.

Et vous, votre mémoire a-t-elle oublié les noms de ces personnages extraordinaires de votre enfance ?

lundi 28 décembre 2009

Ballet pour les papilles

Dans le premier service de fondu dédié au fromage, nous plongions nos morceaux de pain dans trois contenants : fromage suisse classique, fromage / tomates ou fromage / champignons sauvages.
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Dans la deuxième fondue nommée chinoise, nous pouvions plonger morceaux de boeuf en lamelles, poulet oriental en lamelles, crevettes toutes habillées, carrés de saumon ou pétoncles.
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Pour la troisième dite au chocolat, je me suis concentré sur les fraises mais il y avait aussi des clémentines et des rondelles de bananes.
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Chapeau à ma soeur qui a réussi ce ballet de cuisine pour une douzaine de gloutons avec un synchronisme impeccable, tout en gardant ce sourire omniprésent.

samedi 26 décembre 2009

Bombance


Ça n'a tout simplement pas d'allure de se gaver de la sorte et d'arroser le tout aussi exagérément. Heureusement, il y a toujours un petit clown pour nous ravir et nous aider à la digestion de toutes ces denrées et de tous ces liquides. Et cette année, le petit James a réussi ce tour de force en faisant fi de sa peur des chiens et en liant une belle amitié avec Brookie, le cabot de ma soeur. Du ravissement à l'état pur.

jeudi 24 décembre 2009

Blague éditoriale ,,,

Mais si ! Même les éditorialistes de La Presse peuvent s 'avérer drôles malgré leur handicap du fédéralisme congénital. La preuve : cette blague de Mario Roy publié hier sur le blogue de l'éditeur. Je vous la refile pour faire sourire vos rencontres des prochains jours ...

Savez-vous d’où vient la tradition de planter un ange au sommet de l’arbre de Noël ?
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Ça remonte à un 24 décembre, vers 21h00, il y a très très longtemps.
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Au pôle Nord, le père Noël s’apprête à partir pour sa grande tournée. Mais ça ne va pas très bien. Le vieux père Noël souffre d’une grippe épouvantable et a du mal à se tenir debout. La Fée des étoiles l’a abandonné la veille et est allée s’enfermer avec St-Nicholas dans un motel du sud. Le traîneau est au garage avec un patin cassé. Les rennes ont brisé leurs attelages et sont disparus dans la forêt avoisinante. Les lutins sont en grève depuis une semaine et la moitié des jouets ne sont pas prêts. Pour finir, la météo annonce une tempête de neige de tous les diables, accompagnée de vents de 100 km/h, pour la nuit du 24 au 25 !
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C’est précisément à ce moment qu’on frappe à la porte du père Noël.
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En toussant, en éternuant et en laissant échapper de gros mots un peu orduriers, le vieillard se dirige vers la porte, l’ouvre et se retrouve devant un ange qui, un sapin sous le bras, lui demande :
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“Où voulez-vous que je mette l’arbre, père Noël ?…”


mercredi 23 décembre 2009

Et ça se dit professionnel de l'information

Depuis lundi, une polémique s’est installée dans le Plateau, gracieuseté du journaliste (!!!) Claude Poirier de TVA ainsi que Lysiane Gagnon, l’éditorialiste-fédéraliste de La Presse. En raison du slogan choisi par la Société de Développement de l’Avenue Mont-Royal (SDAMR) pour souligner la période de magasinage des Fêtes et les événements s’y rattachant. Ce fameux slogan c’est : Joyeux Décembre.

Nos futés professionnels de l’information ont accroché à cette formule l’étiquette d’accommodement raisonnable, affirmant ainsi que les marchands du Plateau ne veulent pas prononcer le traditionnel Joyeux Noël afin de ne pas offusquer les minorités religieuses qui ne célèbrent pas cette fête. Faut le faire !

Pour une fois, allons au fond des choses et disons la vérité. La pure, la vraie. Je suis la personne la mieux placée au Québec pour vous donner l’heure juste dans ce dossier parce que je connais personnellement celui qui a inventé l’expression Joyeux Décembre. Et je le connais fort bien parce que … c’est moi-même !

Il y a cinq ans, je travaillais à la SDAMR et l’équipe de travail cherchait un nom pour chapeauter les événements mis sur pied pour agrémenter la période annuelle du magasinage des Fêtes. Le brain-storming a fait ressortir plusieurs expressions et la mienne – Joyeux Décembre – a été retenue. Ai-je besoin d’ajouter que l’expression accommodement raisonnable n’existait même pas à cette époque.

Alors les petits journalistes de merde qui, faute de nouvelles intéressantes, ont sauté sur cette occasion pour attirer l’attention populaire, je leur dit simplement d’aller se faire foutre … parce qu’ils le méritent bien.

dimanche 20 décembre 2009

Complètement R A T É

Personnellement, je trouve que c'était l'épisode de la Petite Vie le plus plattte de tous les temps.

Un risotto pour les Fêtes ?

Demain lundi, petite escapade à Lachenaie chez ma deuxième presque-sœur Chantale. Question de se revoir la binette et se raconter nos menteries des Fêtes, une vieille tradition (shut ! ç’pas vrai …).

Pour l’occasion, le blogueur prendra partiellement les commandes des ronds de poêle pour y mijoter l’une des deux seules recettes qui figurent dans son grand livre de plats pour les grandes occasions. Et j’ai nommé le risotto alla croco.

Et c’est délicieux, parole du blogueur. Alors voilà ! La recette est pour quatre personnes plutôt voraces.

Un oignon (j’aime bien le rouge, plus goûteux). Des champignons (7 ou 8 blancs ou cafés ou encore 4 portobellos).

Vous hachez tout ça comme bon vous semble, mais je vous recommande de ne pas faire des morceaux trop petits. Ça goûte meilleur en belle grosse bouchée.

Une bonne vingtaine de tranches minces de pancetta (doux ou fort) que vous ferez frire (c’est un peu le bacon italien) et que vous couperez en languettes avec le ciseau. Mettre de côté.

Dans une grande poêle à frire (votre plus grande), vous déposez une grosse motte de beurre (quart de livre), le rond en puissance maximum. Quand le beurre se met à frémir, vous y incorporez les morceaux d’oignons et champignons qui diminueront de volume dans les deux minutes qui suivent.

Vous y ajoutez maintenant 500 ml de riz ITALIEN (très important, le Carnaroli ou l’Arborio) et mêlez le tout. Une fois le riz bien imbibé, il devient comme translucide (ça prend deux minutes), vous y ajoutez une tasse de vin blanc et brassez le tout jusqu’à ce que le liquide s’imprègne dans la matière.

Le bouillon! C’est le secret d’un risotto réussi. De bœuf ou de poulet ou encore mieux, de veau. Un bon litre que vous aurez chauffé au préalable (presque… bouillonnant). Si vous avez l’art de préparer un bouillon, faites le vôtre bien sûr. Autrement, les concoctions commerciales feront l’affaire. Et si vous aviez un petit restant de moelle, ne vous gênez pas pour rehausser le goût.

Le marathon commence! Dès que le vin blanc s’est évaporé, vous versez une louche de bouillon chaud dans la poêle et … vous BRASSEZ. Presque sans arrêt pour ne pas que le riz colle. Et vous ajoutez une autre louche de bouillon à chaque minute jusqu’à épuisement de votre litre initial, ce qui devrait vous prendre environ de 16 à 18 minutes. N’arrêtez pas de BRASSER, ça pourrait être catastrophique !

Avec la dernière louche de bouillon, vous ajoutez tous les morceaux de pancetta et une bonne tasse de fromage parmesan (reggiano pour les puristes). Vous brassez le tout encore une fois énergiquement et, pendant qu’il restera encore un peu de liquide dans la poêle : vous arrêtez le tout et vous versez le contenu dans un contenant de vitre (comme celui qui contient votre pâté chinois par exemple) et le tour est joué.

Pour la touche finale, outre le parmesan que l’invité peut ajouter dans son assiette, on peut y déposer des asperges sur le dessus, ou encore des médaillons de veau, ou d’énormes crevettes roses.

Allez hop ! À vos poêlons ! Et bon appetito …
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Est-ce que le grand chef Drew veut y mettre son grain de sel ?
NDLR : ce fut succulent et ... trop arrosé. Hic !

vendredi 18 décembre 2009

Dans le ... bitume

C’est la conférence mondiale à Copenhagen. Sauver la planète, clament les dirigeants. Tous les medias nous en parlent ad nauseam.

Vous l’avez entendu pu lu, le Canada n’a pas très bonne presse là-bas. Principalement en raison de la pollution extrême causée par les sables bitumineux en Alberta (et un peu en Saskatchewan). L’Ontario et le Québec se font aller les baguettes pour hausser le niveau d’engagement pour les réductions mais Ottawa veut protéger l’énorme quantité de fric émanant de ces maudits sables.

Le PM de l’Alberta vient y verser son grain de el en affirmant haut et fort que toutes ces redevances bitumineuses produisaient un total de $21 milliards redistribués aux canadiens chaque année sous forme de péréquation et que nous devrions y penser avant d’exiger des réductions de GES exagérées.

Nous sommes redevables aux sables bitumineux. Nous en profitons largement au Québec par la fameuse péréquation. Nos garderies à $7, notre gratuité en santé et autres bénéfices sont payées en partie par notre ristourne sur les sables bitumineux. Alors, quoi faire ?

Je suggère simplement au PM de l’Alberta de consacrer annuellement $2 milliards pour réduire les GES et de réduire d’autant les transferts à Ottawa pour redistribution aux autres provinces. Comme ça, tous les canadiens contribueraient. C’est pas sorcier ! C’est juste simple … Est-ce que je déconne avec ce plan ? Me semble que ça fermerait la trappe du Mouton Insignifiant …

jeudi 17 décembre 2009

Une blague ministrable ...

Vous vous rappelez de Pierre Pettigrew ? Ex-député du comté fédéral de Papineau (actuellement détenu par le Fissapet) et ex-ministre des Affaires Internationales dans le gouvernement Chrétien. J’ai une petite anecdote perso dans laquelle il joue son rôle de ministre. Je vous la raconte.

Ça se passait dans une succursale de la SAQ sur l’avenue du Parc, il y a une bonne dizaine d’années, sinon plus. Autrement dit, dans Outremont, ma chère. J’y suis avec mon pote Roger pour approvisionner notre soirée chez lui dans la montagne. Je cherche notamment une Vodka nouvellement connue sur le marché : la Iceberg, une canadienne (chose rare) produite à partir de l’eau des glaciers au large de Terre-Neuve. La Iceberg a même gagné un ou des concours internationaux, battant même la célèbre Absolute suédoise.

Dans le rayon réservé aux vodkas, nous cherchons, mais nous ne trouvons pas. J’aperçois le ministre Pettigrew qui fouine dans notre rangée à quelques mètres de nous.

Arrive alors le gérant de la succursale que nous avions réclamé. Je lui demande s’il connaît la vodka Iceberg. Devant sa réponse affirmative, je lui demande où elle est. Désolé, il n’en a pas. Je lève le ton :

« Comment ça vous n’en avez pas ? Heillle ! C’est une boisson CANADIENNE et vous n’en avez pas ? Vous avez des vodkas russes, suédoises, finlandaises, mais la CANADIENNE, vous ne l’avez pas ! Notre pays c’est le CANADA monsieur … ».

En même temps, j’observe le ministre du coin de l’œil. Avec le volume de ma voix, c’est sûr qu’il m’entend. Il ne regarde pas dans notre direction, mais je vois clairement son sourire …

Je poursuis ma plainte verbale. Le gérant essaie de me calmer poliment et mon chum Roger ne me trouve pas très drôle de faire le smatte dans SA succursale.

Finalement, avec mon insistance sur le CANADA, NOTRE PAYS, le gérant surprend mon regard vers le ministre, remarque également le sourire de celui-ci et … finit par comprendre le stratagème.

On a finalement choisi une bouteille d’Absolute, serré la main du gérant et fait un sourire clin d’œil au ministre. Ça n’a pas empêché Roger de me dire, une fois sortis de la place : « Essti qu’t’es con ! ».

mercredi 16 décembre 2009

Souhait subliminal

Voici le contenu d'une lettre puisée dans le courrier du Père Noël ...

Cher Papa Noël,

Cette année tu as pris mon chanteur favori, MICHAEL JACKSON, mon acteur favori, PATRICK SWAYZE et mon actrice favorite FARRAH FAWCETT.

Je voudrais juste te rappeler que mon homme politique favori est JEAN CHAREST.

Ne l'oublie pas

Merci.


Merci Jean...

Quelle belle journée

Elle restera marquée dans mon historique personnel cette journée du 16 décembre 2009.

Mon fils JF revient d'exil. Avec Vickie et Baby James, il s'installe dans le quartier Villeray qui l'a vu naître.

Fini le 4-5-0 et la mocheté de Laval. Le revoilà montréalais !

À peine 10 minutes à vélo pour aller bécoter James. Yesssssss !

mardi 15 décembre 2009

La plogue !

Je vous ai déjà parlé de ce fameux fromage Stilton au porto que la fromagerie Hamel prépare chaque année pour la période des Fêtes en faisant macérer les fameuses meules anglaises dans le nectar portuguais pendant quelques semaines pour lui permettre de s'imprégner convenablement ...
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Me suis informé du prix (il est disponible à la Fromagerie depuis vendredi dernier. On m'a dévoilé le prix : $50 le kilo. J'en ferai donc plusieurs cadeaux à des ami(e)s gourmand(e)s.
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Ce matin, mon ami Drew, à qui j'avais parlé de la chose, me confirme que son groupe de cuisiners et la boutique de leur Institut achète le fameux kilo de la Fromagerie Hamel au prix de ... $29.42 le kilo. Tab...ouaire !
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J'en ai commandé 3 kilos.
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Et moi, le naìf, qui croyait qu'on m'aimait bien chez Hamel ...
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Merci Drew !

lundi 14 décembre 2009

Dimanche soir nostalgique

Plutôt que regarder « les meilleures » blagues de Tout le monde en parle dimanche au soir, j’ai pitonné sur le poste PBS-Plattsburgh où on présentait un spécial Ed Sullivan et le Rock and Roll.

Débordement de nostalgie avec ces premières incartades des groupes brittish en sol américain. Les Beatles et les Rolling Stones, bien sûr, mais aussi les Doors, Eric Burdon and the Animals, Gary and the Pacemakers, The Young Rascals. Janis Joplin et autres icônes de l’époque. Tous présentés par l’imperturbable Ed Sullivan qui aimait bien leur serrer la main après la prestation. Et d’observer les jeunes spectatrices dans la salle qui ne fredonnaient pas les paroles, non : elles criaient aux meurtre !

Puis j’ai vu cette pochette d’un disque vinyle, celle de mon premier « long-jeu » acheté quelque part dans les années 60 : Best Hits – High Tide and Green Grass – The Rolling Stones ! De voir cette pochette m’a ramené ces tounes en tête : Satisfaction, 19th Nervous Breakdown, Time is on my side, It’s all over now et ma préférée, Not fade away.

M’est aussi revenue une pensée pour mes parents Maurice et Cécile qui m’entendaient hurler ces tounes dans cette pièce si peu insonorisée et qui enduraient ces montées d’adrénaline. Comme celles de ma sœur Line qui s’époumonait en criant « Qui sont ces gens » de Christine Chartrand (allez Line … un sourire ici). Des parents en or pour cette époque … dorée. Vraiment !

samedi 12 décembre 2009

Raconter (un peu) les contes urbains

Le premier conte de la soirée (Body Bag par Dave Jenniss) nous a laissés un peu perplexe. Un autochtone qui, poétiquement, nous explique la rancune de son peuple pour le traitement reçu pour la grippe H1N1 avec ces body bags. Humm ! Ça commençait assez tièdement, pour être poli.

Est ensuite arrivée Caroline Tanguay pour nous raconter La Chienne (de Fabien Cloutier) où une mère capote un peu pour décider si elle se fera avorter, sachant que son ventre enveloppe un bébé trisomique. Ouf ! Décidément pas jojo la soirée. Mon ami Drew s’interroge …

Noël Bio par Francesco Barcenas se veut moins dramatique malgré le cannibalisme (si si !) qu’il contient. La fille est quand même drôle …

Puis arrive cette kriss de folle (Julie Carrier-Prévost) habillée en patineuse artistique « autodidacte » qui vient nous raconter Gloria, une histoire hallucinante de spectacle de Noël présenté sur la patinoire à Pointe-Saint-Charles. Elle est hyper-drôle dans son rôle de nounoune incarnant un des rois mages (celui de la myrrhe). Sans exagérer, elle récolte un éclat de rire aux dix secondes. Et sa ronde de patinage (faut le faire avec des patins dans les pieds sur le bois de la scène) lui attire une ovation spontanée de toute la salle. Et quand elle nous apprend que, suite à une pirouette ratée, elle est arrivée en trombe dans la crèche et accroché le petit Jésus qui en est mort d’un anévrisme … Y en aura pas de Noël cette année : Jésus est mort. Bravo et re-bravo à cette comédienne : elle a vraiment amorcé notrer soirée, juste avant … l’entracte.

Au retour de la pause-bière, JP Baril-Guérard nous raconte Coleman, l’histoire abracadabrante d’un livreur à vélo, en pleine tempête de décembre, avec un colis très payant contenant … deux couilles et un pénis. Je vous évite la conclusion, parce que je vous aime. Très drôle malgré tout puisque présenté comme une demande de pardon pour la race … des hommes.

Bébé Love nous est raconté par Paul-Patrick Charbonneau, un gay qui s’assume et qui, par dépit, ira garder le bébé d’une amie partie en party avec Jeffrey, son ex ... à lui. Quel comédien hilarant avec tous les tics et clichés qu’il aborde fièrement en se moquant des José et Josée de ce monde, un prénom qu’il exècre et dont il se servira pour haranguer une spectatrice affublée de ce maudit prénom. Frôler le malaise aussi quand il lave le petit bambin qui vient de déféquer. Applaudissements du tonnerre pour cette prestation résolument tordante.

Et la finale avec ce Guy Vaillancourt (superbe) qui vient nous réciter Madame Butterfly. Dans la soixantaine, le conteur nous parle de sa mère de 87 ans, toujours très autonome, qu’il retrouve étendue dans son logement après utilisation de Madame Butterfly, un espèce de stimulateur clitoridien et son démarreur à distance qui a interféré avec le pacemaker de maman. Pissant et la bouille de ce comédien valait le déplacement à elle seule. Tellement drôle et sympa le mec.

Tout ça pour une sortie où toute ma bande avait un franc sourire imprimé dans la face. Et la voiture de Drew stationnée à moins de 50 mètres de la sortie en cette soirée de déneigement compliquée … Que demander de mieux ?
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Pour une critique plus complète et professionnelle de David Lefebvre, c'est ICI et par Claudia Larochelle de RueFrontenac, c'est ICI.

vendredi 11 décembre 2009

Contes Urbains - 15e édition

C'est ce soir à la Licorne. Avec 20 ami(e)s, du magique, du tragique, du comique : tout ça mélangé dans un ordre imprévu, à découvrir au fur et à mesure.
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Pour vous donner une petite idée, je vous renvoie à ce texte que j'avais mis en ligne il y a deux ans. Ça s'intitule Amaryllis, un texte de Léo Lévesque que Robin Aubert nous avait récité lors de la deuxième édition des Contes Urbains. Ça fesse dans la mite et pas juste un peu. Bonne lecture.
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C'est juste ICI
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Et puis, pourquoi pas vous proposer l'extraordinaire Cocaline récité par France Arbour.
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C'est ICI

jeudi 10 décembre 2009

Ti-Cul subissant la bourrasque

Allez ! Un petit clic sur l'image ...

Le monde est-il fou ?

En début de semaine, Barack Obama annonce le déploiement de 30,000 soldats additionnels en Afghanistan.

Ce matin, à Oslo en Norvège, on décerne à Barack Obama le prix Nobel de la Paix !

Mettons que les sceptiques sont nombreux ...

Sé pa bin grav

Mais moi ça me fait ca-po-ter.

Puisées ce matin dans la chronique de Foglia, ces deux questions adressées aux élèves du primaire de la commission scolaire Marie-Victorin sur la Rive-Sud. C'est un exercice sur les anglicismes. On demande aux élèves de choisir le bon mot :

Tu as (checker, vérifier) le mot dans le dictionnaire.

Le directeur a (annulée, cancellée) la soirée de danse.

Voici maintenant MES questions :

Non mais c'est qui le triple-cave qui a composé ces questions ?

C'est qui la zouave qui n'a pas accordé les mots à choisir ?

Qui sont tous ces profs qui ont laissé passer ces énormités ?

Qui est le directeur de cette Commission scolaire ?

Personnellement, quelqu'un qui ne maîtrise pas la langue ou l'écriture, ça ne me dérange pas vraiment. Mais que ceux et celles qui ont pour métier de la faire connaître et apprendre aux enfants ne sachent même pas accorder les verbes et participes (je ne parle pas des exceptions et difficultés ici, mais bien de la base), ça me confirme simplement qu'au Ministère de l'Éducation, ya de nombreux coups de pieds aux culs qui se perdent ...

mercredi 9 décembre 2009

Contraste

Cinq heures plus tard ...

Lequel de ces deux véhicules

saura le mieux

affronter

la tempête naissante ?

C'est parti !

Amène-z-en des tempêtes !
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Et pour vous dérider un peu,
je vous propose ce classique
dans l'intimité de ce cher Père Nowell
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C'est ICI

mardi 8 décembre 2009

Chier dans la rue

Je regardais hier soir le sixième et dernier épisode de l’extraordinaire série télé Apocalypse sur les ondes de TV5. Encore une fois, soufflé j’étais. Toutes les images de ces six heures sont d’époque, c’est-à-dire qu’elles furent filmées par les caméramen des armées impliquées ou par des particuliers témoins de cette Deuxième Guerre Mondiale sur tous les fronts : africains, européens, russe et japonais. Pas de photos ici : que du film retouché juste ce qu’il faut par les studios modernes, avec parfois une légère coloration. La presque perfection pour tout vous dire.

Hier, c’était l’épisode final intitulé : l’Enfer. Les trois dernières années 1943-44-45. J’étais particulièrement estomaqué (vous verrez la pertinence de ce terme) par ce qui s’est passé en finale sur le front russe.

Imaginez la scène : 200,000 soldats allemands vaincus et détestés qui sont ramenés à Moscou sur ordre de Staline. 200,000 hommes fourbus, fatigués, désarmés, qui marchent pendant des centaines de kilomètres et arrivent finalement dans la capitale russe.

Ils n’en peuvent plus, ils ont peur de mourir et sont affamés à l’extrême. Avant d’entrer dans la ville on leur sert une soupe de choux. Mais … une soupe de choux TRÈS grasse. En avançant dans la ville sous les quolibets et les crachats de la foule de civils avides de vengeance, les 200,000 soldats allemands commencent à avoir des crampes abdominales et se mettent à chier leurs diarrhées dans leurs culottes … C’est la débâcle hygiénique totale et la chiée illimitée.

Et nous spectateurs, d’apercevoir ces chars-arroseurs qui suivent la parade pour arroser de leurs puissants jets d’eau cette merde dégoulinante sur la chaussée. Presqu’irréel : on filme des chars qui nettoient la chiasse allemande dans les rues de Moscou !

Je ne sais pas ce qui est finalement arrivé à ces allemands (qui avaient eux-mêmes tués des centaines de milliers de russes préalablement, ne l’oublions pas), mais ça n’a pas dû être drôle. Finalement, ce Staline était quasiment aussi capoté que le fũhrer Hitler.

lundi 7 décembre 2009

Vive les vacances !

Oui mes amis. Je suis en vacances depuis exactement 5 minutes. Je viens de compléter un dernier texte sur la Fromagerie Hamel et me voilà donc ... à ne rien faire jusqu'au début janvier.
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Comme première activité de vacances, je vais commencer à me préparer mentalement pour les Contes Urbains que nous irons voir en gang (21 !!!) vendredi soir.
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Allez hop, allez hop, ohé ... les petits traîneaux !

dimanche 6 décembre 2009

You're so vain

Quelle magnifique toune de Carly Simon

C'est ICI

You're so vain
You probably think this song is about you
You're so vain

Pour les couche-tard du dimanche soir

Un film magnifique qui se passe en Angleterre rurale : Billy Elliot.

Prévu pour 23h sur TVA

Avec des tounes de T-Rex en arrière-scène.

Du vrai bonbon. Je le jure ...

Et si vous vous couchez plus tôt, programmez votre enregistreuse.

Parole de reptile !

Un court résumé filmé ICI pour les sceptiques

jeudi 3 décembre 2009

Médusant

Aperçu dans une cabine de toilette publique, cette courte phrase :

La vie, vite !

mercredi 2 décembre 2009

Sur le party à New York

Je viens de recevoir cette photo qui date des années 40. Trois filles de Brownsburg PQ qui sont allées faire les folles dans la grande cité. Les soeurs Raymond (de gauche à droite Rollande, Cécile -ma sérieuse maman !!!- et la cadette Thérèse) étaient allées s'épivarder chez les amerloques.
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Nous n'avions jamais entendu parler de cette escapade. A fallu la récente mort de Thérèse pour que le chat sorte du sac. Comme je n'ai plus de tante ni d'oncle vivants, ya des squelettes qui sortent du placard. Quel sera le prochain scandale ?