Demain lundi, petite escapade à Lachenaie chez ma deuxième presque-sœur Chantale. Question de se revoir la binette et se raconter nos menteries des Fêtes, une vieille tradition (shut ! ç’pas vrai …).
Pour l’occasion, le blogueur prendra partiellement les commandes des ronds de poêle pour y mijoter l’une des deux seules recettes qui figurent dans son grand livre de plats pour les grandes occasions. Et j’ai nommé le risotto alla croco.
Et c’est délicieux, parole du blogueur. Alors voilà ! La recette est pour quatre personnes plutôt voraces.
Un oignon (j’aime bien le rouge, plus goûteux). Des champignons (7 ou 8 blancs ou cafés ou encore 4 portobellos).
Vous hachez tout ça comme bon vous semble, mais je vous recommande de ne pas faire des morceaux trop petits. Ça goûte meilleur en belle grosse bouchée.
Une bonne vingtaine de tranches minces de pancetta (doux ou fort) que vous ferez frire (c’est un peu le bacon italien) et que vous couperez en languettes avec le ciseau. Mettre de côté.
Dans une grande poêle à frire (votre plus grande), vous déposez une grosse motte de beurre (quart de livre), le rond en puissance maximum. Quand le beurre se met à frémir, vous y incorporez les morceaux d’oignons et champignons qui diminueront de volume dans les deux minutes qui suivent.
Vous y ajoutez maintenant 500 ml de riz ITALIEN (très important, le Carnaroli ou l’Arborio) et mêlez le tout. Une fois le riz bien imbibé, il devient comme translucide (ça prend deux minutes), vous y ajoutez une tasse de vin blanc et brassez le tout jusqu’à ce que le liquide s’imprègne dans la matière.
Le bouillon! C’est le secret d’un risotto réussi. De bœuf ou de poulet ou encore mieux, de veau. Un bon litre que vous aurez chauffé au préalable (presque… bouillonnant). Si vous avez l’art de préparer un bouillon, faites le vôtre bien sûr. Autrement, les concoctions commerciales feront l’affaire. Et si vous aviez un petit restant de moelle, ne vous gênez pas pour rehausser le goût.
Le marathon commence! Dès que le vin blanc s’est évaporé, vous versez une louche de bouillon chaud dans la poêle et … vous BRASSEZ. Presque sans arrêt pour ne pas que le riz colle. Et vous ajoutez une autre louche de bouillon à chaque minute jusqu’à épuisement de votre litre initial, ce qui devrait vous prendre environ de 16 à 18 minutes. N’arrêtez pas de BRASSER, ça pourrait être catastrophique !
Avec la dernière louche de bouillon, vous ajoutez tous les morceaux de pancetta et une bonne tasse de fromage parmesan (reggiano pour les puristes). Vous brassez le tout encore une fois énergiquement et, pendant qu’il restera encore un peu de liquide dans la poêle : vous arrêtez le tout et vous versez le contenu dans un contenant de vitre (comme celui qui contient votre pâté chinois par exemple) et le tour est joué.
Pour la touche finale, outre le parmesan que l’invité peut ajouter dans son assiette, on peut y déposer des asperges sur le dessus, ou encore des médaillons de veau, ou d’énormes crevettes roses.
Allez hop ! À vos poêlons ! Et bon appetito …
Pour l’occasion, le blogueur prendra partiellement les commandes des ronds de poêle pour y mijoter l’une des deux seules recettes qui figurent dans son grand livre de plats pour les grandes occasions. Et j’ai nommé le risotto alla croco.
Et c’est délicieux, parole du blogueur. Alors voilà ! La recette est pour quatre personnes plutôt voraces.
Un oignon (j’aime bien le rouge, plus goûteux). Des champignons (7 ou 8 blancs ou cafés ou encore 4 portobellos).
Vous hachez tout ça comme bon vous semble, mais je vous recommande de ne pas faire des morceaux trop petits. Ça goûte meilleur en belle grosse bouchée.
Une bonne vingtaine de tranches minces de pancetta (doux ou fort) que vous ferez frire (c’est un peu le bacon italien) et que vous couperez en languettes avec le ciseau. Mettre de côté.
Dans une grande poêle à frire (votre plus grande), vous déposez une grosse motte de beurre (quart de livre), le rond en puissance maximum. Quand le beurre se met à frémir, vous y incorporez les morceaux d’oignons et champignons qui diminueront de volume dans les deux minutes qui suivent.
Vous y ajoutez maintenant 500 ml de riz ITALIEN (très important, le Carnaroli ou l’Arborio) et mêlez le tout. Une fois le riz bien imbibé, il devient comme translucide (ça prend deux minutes), vous y ajoutez une tasse de vin blanc et brassez le tout jusqu’à ce que le liquide s’imprègne dans la matière.
Le bouillon! C’est le secret d’un risotto réussi. De bœuf ou de poulet ou encore mieux, de veau. Un bon litre que vous aurez chauffé au préalable (presque… bouillonnant). Si vous avez l’art de préparer un bouillon, faites le vôtre bien sûr. Autrement, les concoctions commerciales feront l’affaire. Et si vous aviez un petit restant de moelle, ne vous gênez pas pour rehausser le goût.
Le marathon commence! Dès que le vin blanc s’est évaporé, vous versez une louche de bouillon chaud dans la poêle et … vous BRASSEZ. Presque sans arrêt pour ne pas que le riz colle. Et vous ajoutez une autre louche de bouillon à chaque minute jusqu’à épuisement de votre litre initial, ce qui devrait vous prendre environ de 16 à 18 minutes. N’arrêtez pas de BRASSER, ça pourrait être catastrophique !
Avec la dernière louche de bouillon, vous ajoutez tous les morceaux de pancetta et une bonne tasse de fromage parmesan (reggiano pour les puristes). Vous brassez le tout encore une fois énergiquement et, pendant qu’il restera encore un peu de liquide dans la poêle : vous arrêtez le tout et vous versez le contenu dans un contenant de vitre (comme celui qui contient votre pâté chinois par exemple) et le tour est joué.
Pour la touche finale, outre le parmesan que l’invité peut ajouter dans son assiette, on peut y déposer des asperges sur le dessus, ou encore des médaillons de veau, ou d’énormes crevettes roses.
Allez hop ! À vos poêlons ! Et bon appetito …
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Est-ce que le grand chef Drew veut y mettre son grain de sel ?
NDLR : ce fut succulent et ... trop arrosé. Hic !
7 commentaires:
Si j'vais y mettre ma touche? For sure!! :-D
Premièrement, je prèfère mes champignons en lanières plutôt qu'hachés dans un risotto. Pleurotte et Portobella mais SURTOUT pas du champignon de Paris!
J'utilise l'Arborio tant qu'à moi pour le risotto. Je te conseille de le faire enduire d'huile chaude dans un poêlon à part.
Bien d'accord avec toi pour dire que le bouillon c'est la clée par contre!
J'utilise pas d'oignons mais plutôt de l'échalotte française (ou sèche c'est selon)
Un coup mon riz mouillé, je jette une pincée de Safran (Iranien ou Espagnol... Ce que j'ai sous la main) Ça lui donne un p'tit punch et une belle couleur comme accompagnement. Mais PAS de safran américain... Ça goûte le calisse ça!
Pour ce qui est du pancetta je trouve l'idée excellente! J'utilisais du prosciutto quand l'envie me prenais d'y ajouter de la viande!
Le parmesan Grana Padano est pas piqué des vers non plus sans la facture exagérée du Regiano ;-)
Pour éviter de brasser sans arrêt maintenant, je te conseille l'achat d'un poêlon anti-adhésif à revêtement de céramique. Ça te réparti la chaleur uniformément et jamais tu vas bruler tes grains de riz.
Voilà mon chum!
Merci m'sieur ! Je vais essayer toin grana padano for sure et mouiller mes grains à l'huile probablement. Juste pour voir.
Paraît que le safran est la denrée, incluant le fameux pétrole noir, qui coûte le plus cher sur la planète!!!
Vous saviez ça monsieur Drew?
Tant qu'à payer cher, pourriez-me dire le meilleur endroit pour m'en procurer? J'allais dans le temps que j'habitais dans Villeray à une petite boutique d'épices sur St-Laurent... je ne sais pas si elle existe toujours.
Merci pour cette recette les gars. Avec mon grand goinfre qui arrive au Québec dans un peu plus d'une heure, ça me fait une belle recette pour l'impressionner et lui faire regretter d'avoir quitté sa maman!!! :)
A+
OUF! Y a pas besoin de tranche de tomate dans sa récette ;-)
Hmmmm! Ça a l'air rudement bon votre recette combinée à tous les deux!
J'aime bien le risotto et je vais essayer votre recette certainement...
Pour ma part, pour le service, une fois le risotto bien prêt, j'en fais de petits monticules moulés à l'aide d'un petit cocottier que je place individuellement dans chaque assiette. Ça fait joli, rehaussé de petits bouquets de persil italien. Une idée empruntée à Lia du resto "Dolce Lia" sur la rue St-Viateur à Joliette... Une excellente table!
De la classe ce Gérard !
Ma che bella ricetta Crocodreww !
J'ai questionné Cloclo à propos de savoir si elle était plutôt dinde ou chapon pour Nooowelll...
M'a tué net des yeux...
Dieu que les femmes sont chatouilleuses !
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