vendredi 23 février 2007

Claude Péloquin revisited

Vous vous souvenez du poète bizarroide des années 70 ? Les baby boomers qui connaissent leurs classiques vous mentionneraient les paroles du méga-tube qui a mis Charlebois sur la mappe.

En 68-69, nous fredonnions tous : "Alors chui r’parti sur Québec Air, Northeast, Eastern, Western, pi Pan American". Lindbergh et ses images folles, Sophie et le pot de biscuit . . . Ces paroles étaient signées Claude Péloquin

Sur le même microsillon, Péloquin récidivait avec la splendide California, crachant des paroles étonnantes, appuyées par le Jazz Libre.

Plus tard, le scandale d’une citation gravée sur la murale de Jordi Bonnet au Grand Théâtre de Québec : « Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves ? C’est assez ! ». Les médias en ont parlé des semaines durant.

Ce matin, je vous en livre une spéciale, totalement inconnue, que je n’ai lue qu’une seule fois il y a près de trente ans. Indélébile dans ma mémoire. Un flash extrait d’un recueil intitulé "Le repas est servi". D’une drôlerie énorme.

Ça se lisait comme suit :" L’Homme est tellement con que, s’il voyait une vache grimpée dans un arbre, il lui regarderait le cul au lieu de penser au grandiose qui se produit ".

Le matin, avec un bol de Corn Flakes, ça commence bien la journée.

2 commentaires:

le neurone ectopique a dit…

Laisse moi deviner le nom de la vache.

Michèle Richard !

Je gagne-tu kek chose ?

le plus beau pour aller danser

crocomickey a dit…

OOOhhh ! Ta dernière phrase m'a ramené en secondaire 2. Et après son épisode du vol à l'étalage chez la Bay, la vache en question était revenue sur le palmarès avec ce tube : "Quand on est jeune, on fait des folies". La quintessence du marketing...