Ils s’étaient installés comme ça, sans avertissement, sous la toiture de ma galerie avant. Des milliers de vols aller-retour pour bâtir ce nid avec des brindilles, des petits papiers et autres matériaux de construction disponibles dans les alentours.
Contrairement à ces moineaux communs, les roselins ne défèquent pas ces fientes blanches qui s’étendent comme autant de bouses sur ma galerie. Non. De simples minuscules grains noirs qui partent au gré du vent et qui, finalement, laissent les alentours propres.
Après une première portée en 2001, ils étaient revenus les printemps suivants pour rebâtir et redonner la vie. Mais aussi pour afficher leur splendide rouge (pour les mâles…évidemment) et me faire entendre leur ramage particulier. Jetez y un coup d'oeil détaillé avec un clic sur l'image. Rien à voir avec ces moineaux si fades et malpropres.
Puis, harcelés indûment, ils ont quitté en 2004, incapables de soutenir la pression des moineaux jaloux.
Depuis hier, c’est le retour ! Le nid est amorcé et les graines de chardon gracieusement remises à leur disposition puisqu’ils sont les seuls à pouvoir décortiquer cette nourriture (tant pis pour les moineaux).
Une présence spéciale et presqu'inusitée dans un quartier aussi "bitumeux" que Rosemont. Qui plus est, ça devrait amuser et exciter Elsie, ma nouvelle co-loc, quand je m'absenterai.
J’astique mes lentilles et vous ramène d’autres images tripantes prochainement.
lundi 26 mars 2007
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2 commentaires:
Chez moi, ce sont les geais bleu qui me manquent. Les roselins sont toujours là ainsi que les chardonnerets, toujours là fidèles au rendez-vous, mais plus de geais. :( Je me console avec les mésanges lorsque je vais faire un tour dans le petit boisée. Ils viennent tous grignoter dans ma mains les petites graines de tournesol que je leur apporte chaque hiver.
L'artiste
Ouais, les mésanges. Ça j'aimerais bien les faire picosser dans le creux de ma main. Continue à te consoler !
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