Mais non, je ne vous parlerai pas du manque de français aux Jeux Olympiques. Tout le monde l'a fait et je n'aime guère marcher dans les sentiers tracés d'avance.
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Je voudrais juste attirer votre attention sur la langue ... de certains de nos commentateurs et analystes.
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Premier arrêt : Alain Goldberg au patinage artistique. Non mais ! Ce monsieur s'écoute parler. Chaque vrille, chaque steppette est extraordinaire, excessivement pleine de volupté, exceptionnellement langoureuse et patati et patata. Un véritable somnifère.
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Deuxième arrêt : le formidable Jean-Luc Brassard au ski acrobatique. On embarque avec son enthousiasme débordant, livré dans un français fort correct et sans nous impressionner avec une surcharge de technique. Cet ancien champion est devenu un vrai pro de la communication.
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Troisième arrêt : Mélanie Turgeon au ski alpin. Cette ancienne championne ne l'a tout simplement pas. Des connaissances, certes. Mais elle ne sait pas les communiquer convenablement. Son mot le plus utilisé hier pour la descente des hommes : wow ! La qualité de son français n'a même pas la note de passage. Pauvre demoiselle. Manque de coaching ? Probablement. Sympathique, oui, mais compétente, non !
14 commentaires:
C'était mon commentaire hier sur Facebook justement. J'ai regardé la descente en tentant d'apprécier la fougue de cette jeune analyste ancienne championne mais son vocabulaire était défaillant.
Quand on dit qu'un Aklète est Wow ou qu'on se demande ce qui S'est passé en disant" kesséquisepasse" ça détonne.
Elle connaît bien la discipline mais a du mal à nous la communiquer. Sa co-commentatrice a du à plusieurs reprise venir sauver la mise en lui coupant le sifflet lors de trop grandes envoléées d'honomatopées.
Remarque que je ne pourrais pas faire cette job là non plus mais j'y suis pas.
T'as entendu les mêmes sons que moi
:-)
Juste une petite correction: c'est Alain Goldberg.
Et j'ai entendu le premier médaillé d'or Alexandre Bilodeau dire aklète !. Mais je l'excuse, il n'a que 21 ans et avec le type d'enseignement qu'il a reçu au Québec, sans doute que tous ses compagnons disent aklète. On rapportait ce matin à la radio que les élèves de secondaires 5 au Québec ne connaissent pas le mot ambivalence, ni son sens.
T'as raison, j'ai corrigé pour Goldberg, ce qui ne le rend pas plus électrisant !
Pour l'enseignement, ça doit être cette fameuse réforme scolaire qui rapetisse le corpus littéraire ...
Boy oh boy! J'en connais qui vont prendre ça dur....
Paraît qu'à Montréal il va y avoir un nouveau code régional... et misère ça commence par 4...
Le 438... me semble que ça fait gros village...
mouhahaha!
Le code régional , LE 438 est en service depuis au moins deux ans dans ce village.Montréal s'humanise, il se rapproche de Québec s'cuser, plutôt du Québec...
WwOUouaaaaaaaa.........
In the deed. Mon fils JF revenu d'exil du 450 s'est vu attribué un 438 !
Vive le progrès !
:-)
Jamais j'aurais cru voir le jour où mon frère admettrait enfin que le progrès commence par un code régional qui commence par un 4!!!
Mouhahaha!
Je n'ai pas trop le temps de suivre les Jeux Olympiques malheureusement mais tes exemples m'ont fait sourire.
Tant à la radio qu'à la télé que dans les journaux, certains médias sont pires que d'autres, mais les zoreilles m'en frisent bien souvent. Des liaisons pas rapport, des fautes de français de deuxième année B, ça s'entend tellement que des fois, ça fausse la compréhension des choses.
@ Talou : Mon code régional est 819, ça commence par un 8, imagine comment je suis deux fois plus progressiste que les 450. Est-ce que je gagne la médaille d'or comme « aklète » du progrès?
;o)
T'es une championne olympique c'est sûr, c'est sûr, c'est sûr!
:-)
@ Talou : Toi, je t'oublierai jamais!!!
Quand tu vas me remettre ma médaille d'or, s'il-te-plaît, ne fais pas jouer le Ô Canada... je pourrais avoir un malaise... olympique!
Perso, Goldberg, je l'aime.... Quand il dit "triple boucle piquée", je ne sais pas ce que c'est mais ça a l'air super hot. J'aime ce type de fougue "les baguettes en l'air". Mais c'est personnel. Il est tellement "trop" que je ne saurais me contenter de "moins". Ceci dit...
Mélanie Turgeon ne l'a pas, c'est vrai. Il y a une différence entre l'analyse descriptive et la pratique d'un sport. D'ailleurs, je ne suis pas persuadé que Albert Einstien aurait fait une description très vivante de la théorie de la relativité...
Pour le reste, Villeneuve à CKAC n'a pas son pareil pour les analyses "cucul" et les bourdes de langage. En plus, il s'aime. Ça, à mon avis, c'est pire.
Gérard, mettons qu'on vogue sur la même vague (oh cute !) ou sur la même longueur d'ondes ...
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