jeudi 25 septembre 2008

Question existentielle

J'ai récemment revu le film-culte L'Orange Mécanique (A Clockwork Orange) de Stanley Kubrick.
.
Même si j'ai vu cette oeuvre plusieurs fois, la question m'est venue bêtement comme ça pendant ce dernier visionnement. Pardonnez mon ignorance mais je ne peux répondre à cette question : quelle est la signification du titre du film ?
.
Y a-t-il une âme charitable parmi vous qui pourrait éclairer ma lanterne ?
.
Messi bokou !

14 commentaires:

TaLou a dit…

Le titre en anglais est Clockwork orange. Voici l'information que j'ai trouvé sur Wikipedia.


The novel's title alludes to the Cockney saying, "as queer as a clockwork orange," which means that something can appear to be natural, but on the inside it is actually artificial. Burgess's novel explores issues such as the relation between evil and free will, and the state's role in human affairs.

Anonyme a dit…

Croco,

impossible de t'éclairer à propos de "Clorkwork Orange", que je n'ai jamais vu, soit dit en passant. Mais où est passée la photo des Iles, avant ce billet ?

Semble que je ne suis pas la seule à supprimer...

:)

crocomickey a dit…

@ Lise

T'as pas vu ? Alors cours louer ça au plus vite. Même si ça date de + de 25 ans, c'est absolument actuel, comme si ça avait été tourné hier.

Pour la photo, et oui, j'ai supprimé parce que ... c'est ça !

crocomickey a dit…

@ talou

Messi, mais même avec cette explication subsiste un petit côté nébuleux, non ? Mais le state's role in human affairs, ça commence à prendre forme indeed !

TaLou a dit…

Tu vas rire de mon Alzheimer.... mais je sais que j'ai déjà vu ce film... pourtant j'en n'ai aucun souvenir...

crocomickey a dit…

@ talou

Quatre jeunes hommes tous de blanc vêtus avec le chapeau melon noir et qui font des ravages dans London (bagarres,etc). Comme les ancêtres des gangs de rue ...

Et puis un jour, Alex (Malcolm MsDowell) se fait prendre ....

Anonyme a dit…

Merci pour la suggestion Croco. Je sais que c'est un film de science-fiction, mais je n'ai jamais voulu le regarder car j'ai toujours ouïe-dire qu'il est très violent. J'ai de la misère avec ça. Mais avec ce que l'on voit à la télé aujourd'hui...

Je sais que je vais me décider à le louer. J'aime la science-fiction, et il y a deux films qui m'ont marquée à tout jamais : "Fharenheit 451", de François Truffaut ( tiré du roman de Ray Bradbury ); et "Soylent Green" (stupidement titré "Soleil Vert" en français), un film datant de plus de trente ans aussi, absolument terrifiant et cauchemardesque, qui est selon moi notre avenir rapproché , plus ou moins ( l'histoire se passe autour des années 2020 ), si les valeurs de notre société ne changent pas...

Ce film, Clorkwork Orange, doit aussi commencer à ressembler dangeureurement à notre présent. La science-fiction, c'est souvent la réalité future, à travers un oeil visionnaire.

Mille excuses pour le long commentaire...

crocomickey a dit…

@ Lise

C'est pas de la science-fiction l'Orange Mécanique. C'est du futurisme très réel = toujours d'actualité 25ans plus tard. Beaucoup plus réaliste que les deux films que tu mentionnes (fort bons d'ailleurs, mais pas dans la classe que Kubrick quand même). Tu sauras me le dire : c'est presque ça aujourd'hui. Non, c'est ça !!!

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Un chef-d'oeuvre que j'ai en collection, tout comme la plupart des films de notre grand Stanley d'ailleurs !

J'espère pouvoir éclairer ta lanterne quelque peu, mon Croco... Voici un extrait d'une entrevue accordée par Kubrick à un journaliste du nom de Michel Ciment.

Michel Ciment: Since so many different interpretations have been offered about "A Clockwork Orange", how do you see your own film?

Stanley Kubrick: The central idea of the film has to do with the question of free-will. Do we lose our humanity if we are deprived of the choice between good and evil? Do we become, as the title suggests, A Clockwork Orange? Recent experiments in conditioning and mind control on volunteer prisoners in America have taken this question out of the realm of science-fiction. At the same time, I think the dramatic impact of the film has principally to do with the extraordinary character of Alex, as conceived by Anthony Burgess in his brilliant and original novel. Aaron Stern, the former head of the MPAA rating board in America, who is also a practising psychiatrist, has suggested that Alex represents the unconscious: man in his natural state. After he is given the Ludovico 'cure' he has been 'civilized', and the sickness that follows may be viewed as the neurosis imposed by society.

Ciment: Your film deals with the limits of power and freedom.

Kubrick: The film explores the difficulties of reconciling the conflict between individual freedom and social order. Alex exercises his freedom to be a vicious thug until the State turns him into a harmless zombie no longer able to choose between good and evil. One of the conclusions of the film is, of course, that there are limits to which society should go in maintaining law and order. Society should not do the wrong thing for the right reason, even though it frequently does the right thing for the wrong reason.

C'est long, hein ? Mais enfin, je crois que l'explication en valait la peine... :-)

crocomickey a dit…

Certes ça éclaire Rosie. Mais il dit ça comme si c'était une affaire de tous les jours = Do we become a clockwork orange ? C'est quoi bordel, une clockwok orange ? Ça mage quoi ? Ça sert à quoi dans la vie une orange mécanique ?

TaLou a dit…

Clockwork c'est le système d'engrenage qu'on retrouve dans une montre. Tu sais toutes les roues qui se font tourner entre elles?

La question demeure plus de savoir pourquoi orange...

crocomickey a dit…

Gracieuseté de mamzelle Lise qui a trouvé :

The controversial film's title and other names in the film have meaning. The title alludes to:

a clockwork (mechanical, artificial, robotic) human being (orange - similar to orang-utan, a hairy ape-like creature), and
the Cockney phrase from East London, "as queer as a clockwork orange" - indicating something bizarre internally, but appearing natural, human, and normal on the surface

Messi mamzelle !

Anonyme a dit…

Mamzelle ? Beurk ! C'est quoi ça ? Seulement Lise ça fait, merci ! Et il faut remercier Talou, pas moi, car c'est elle qui m'a incitée à chercher, grâce à son dernier commentaire.

Je n'ai toujours pas vu le film, peut-être un jour....

Anonyme a dit…

Croco,

comme il semble que tu sois absent, j'ai décidé de m'amuser ici. Je suis bien contente que l'adresse que je t'ai envoyée ait répondu à ta question. Ceci dit, tu fais partie de ma tournée quotidienne, question de blogue.

Mais il me semble que MSN et Facebook, ces deux géants que j'évite, prennent la meilleure part de la plupart des gens. Dommage ! Le superficiel, l'instantané, moi je ne suis pas capable. Rien à faire !

Et trop de blogues disparaissent, ueut-être parce que bien des gens se sentent ignorés, invisibles. Je n'élaborerai pas sur le sujet.

En tout cas, merci Croco d'être la personne que tu es, je ne le dirai jamais assez...