jeudi 16 août 2007

Le péril jaune

Ça fait une bonne mèche que l’expression « péril jaune » a été écrite pour la première fois. Il y a quelques décades, elle tournait autour de la démographie et de l’augmentation faramineuse de la population chinoise. Depuis la fin du siècle précédent, on fait plutôt allusion à la force économique de l’Empire et des soubresauts appréhendés dans les économies capitalistes suite au réalignement industriel des successeurs de Mao.

Les stats et indices du progrès économique chinois font rêver ou saliver les stratèges économistes du monde entier. Oubedon, ils font carrément peur. Dans leur gestion de cette nouvelle croissance gigantesque, les dirigeants chinois ont beau faire leur possible pour encadrer les explosions en main-d’œuvre, en immobilier, en bourse, en productions, en exportations folles, en … presque tout, les dérapages commencent à miner le sentier de leur succès.

Trop vite, commence-t-on à réaliser. Les récents déboires touchant les jouets (peintures toxiques ou aimants mortels), les aliments pour animaux (des milliers de morts canines ou félines aux USA) et pour humains (crevettes et poissons « plombés » et autres productions peu chères mais a-normales ou hors-normes) ont résolument commencé à freiner les ardeurs et l’enthousiasme de plusieurs partenaires autour du globe. Et on ne parle même pas de la contre-façon, des brevets volés dans différentes sphères industrielles ou scientifiques et des droits de l’Homme bafoués.

La sagesse proverbiale des orientaux en prend pour son rhume et ce manque de discipline intérieure n’annonce rien de bon pour les années qui viennent, des années cruciales pour l’équilibre de la planète. Devrons-nous croiser et combattre des cowboys capitalistes chinois sans scrupules, imitateurs des américains du dernier cinquantenaire ? Ça ne sent pas bon mes amis ….

1 commentaire:

Amourable a dit…

Totallement d'accord avec toi.
Ça commence à ressembler au capitaliste sauvage des années 60.
J'espère pour le Chinois qu'ils apprendront plus vite que les Américains que cette vue du court terme ne mène nul-part.